Les mistères de l'Internat
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Les mistères de l'Internat
Bon. Je vais tenter de continuer ma Fan Fiction ! Je ne vous promets rien, hein. Bon, je mets les chapitres déja parus en Spoiler, histoire de ne pas monopoliser toute la page. Je ne ferais pas de chapitre dès ce soir, soyez prévenus ^^'
Végeyy", qui lève les poiiings !
EDIT: Désolée, mais un message d'erreur m'informe qu'il y a une limite d'écriture par post :/ Je ne peux plus ajouter de chapitre... :[
- Spoiler:
- Chapitre Numéro 1: Rentrée et Retrouvailles.
Je m'appelles Végétalyne Ouip. Nous sommes le deux Septange, et c'est la rentrée des classes ! J'entre en deuxième année dans mon internat. Et là... Je suis en retard !! Tout cela a commencé ce matin....
J'étais dans un pays où les friandises tombaient du ciel, et puis là...
Végétalyne ! Hého, debout feignasse ! L'internat ouvre ses portes dans dix minutes !
-QUOI ?!!
Je levais ma couverture d'un seul coup, et me prenait le premier objet par terre dans les pieds, en descendant de mon lit, ce qui me fit trébucher. Je m'habillais en vitesse, enfilant des sous-vêtements, ma larvajupe orange puis ma cuirasse du chef de guerre bouftou, et courait jusqu'à la cuisine, où j'avalais tout rond une tartine de beurre de boufette , sans la moindre petite boisson. J'attrapais mon sac d'affaires, dans l'entrée, et embrassait rapidement mes parents et mon frère. Je sortais en trombe, courant comme une folle dans les rues d'Astrub. La journée commençait bien...
Et me voila, à l'entrée de l'Internat, les portes en train de se fermer. Je passe à toute allure, déposant rapidement mon sac dans le tas des secondes années, et prenant de nouveau mes jambes à mon cou pour aller jusqu'à la salle de réunion, où tous les élèves de cette école sont rassemblés, dans le but d'informer les premières années des règles et autres informations sur l'internat, et d'annoncer aux secondes, troisièmes et quatrièmes années les changements. Je parvins à m'assoir aux fond de la salle, sur une unique chaise restante vide. Je m'apperçus que j'étais assise juste derrière ma meilleure amie, Honala. Cela ne faisait aucun doute, ses soyeux cheveux roses pâles étaient reconnaissable entre mille. Je lui tapotais l'épaule, et, lorsqu'elle se retourna, les sourcils froncés, je lui fis un grand "Bouh !", qui la fit tellement sursauter qu'elle en tomba de sa chaise. Je me mis à pouffer de rire, et elle se releva, un grand sourire gêné aux lèvres, pour finalement se rassoir, mais dans mon sens, cette fois ci. Elle me sourit gentillement, mais d'un air taquin, puis nous nous mirent à discuter des nos vacances d'été.
Où t'es allée cet été ? me demanda-t-elle, d'un air totalement innocent.
-A la mer d'Asse avec ma meilleure amie ! répondis-je, d'un air tout aussi innocent, qui vira à l'ironie.
-C'est vrai ?! me fit-elle d'un air faussement étonné. Etrange, il m'est arrivé la même chose !
Nous échangions un regard complice puis éclations de rire.
-Hum hum ! toussota le président d'assemblée, sur une estrade, à l'avant de la pièce. Nous vous dérangeons, jeunes filles ?
Nous nous regardions de nouveau, échangeant un bref "Mince", puis Honala se retourna, soupirant. Le discours passa, et nous étions passés du matin, huit heures et demi, à midi, enfin presque, onze heures et quart.
Les centaines de règles intérieurs et extérieurs énumérées, nous sortions enfin de la salle, éblouis par la lumière du soleil, déja haut dans le ciel. Nous nous dirigions tous vers la bibliothèque, prendre nos manuels pour les matières scolaires. Là, nous -Honala et moi- croisions Jeana, Maeve et Rahloulou, qui riaient aux éclats, tout en attrapants chacune un livre d'Algèbre magique. Nous nous approchions, prenions à notre tour les manuels, et saluons les trois filles, qui s'arrêtèrent avec peu de facilité de rire, puis qui nous dirent bonjour par la suite, de grands sourire aux lèvres. Intriguée par le précèdent fou rire des amies, Honala leur demanda la raison de tels éclats.
C'est quoi vot délire, les filles ?
-Hihi... reprit Jeana, on parlais des garçons !
-Les garçons ? les interrogeais-je ensuite, Pourquoi vous parlez d'eux ?
-Ils ont changés depuis l'an dernier...! fit Rahloulou, l'air de rien.
- ... Ils vous plaisent. fit doucement Maeve, l'air soudain très sérieuse.
-Mais non !! s'enquirent les deux autres, tandis qu'Honala et moi rions sous cape.
Puis, alors que nous nous mettions tous à rire, Bélial, Tiyuki et Coriendre se dirigèrent vers nous, l'air simplement .... Simple. Alors que nous pensions qu'ils passeraient simplement leur chemin, ils vinrent nous dire bonjour, souriants.
Bélial était un garçon très gentil et sociable, poli, travailleur, bref, un garçon que qui avait tout pour plaire, donc un garçon que beaucoup de filles aimaient. Et pas seulement par amitié, oh que oui.
Tiyuki, lui, était plutôt flippant, bien que très sympa. Ses yeux rouges me faisaient penser à un démon. Et son chapeau Chauffe-Souris aussi. Mais malgré ça, y avait aussi un p'tit paquet de filles qui l'aimaient. Même des dernières années.
Quand à Coriendre, lui, c'était son côté mistèrieux qui faisait tout son charme. Il ne parlait que très très peu souvent, et lorsqu'il parlait, c'était comme si sa voix résonnait, on se sentais comme envouté. Enfin, ça, c'est ce que toutes les filles folles de lui -Car lui aussi, beaucoup de fille l'aimaient à la folie- racontaient dans leur élans de poésie farfelue.
Moi, ce que je pensais de ces trois garçons, c'était qu'ils étaient sympa, point.
Une fois chaque manuel attribués, nous nous rendîmes dans le self, pour prendre notre repas, à midi précise. Au menu: Soupe de champ-champ non alcoolisée, salade de rutabaga, cawote wapées, compte de nèfle, et cuisse de bouftou. Au moins, le repas de cette année commençait par un bon menu ! Nous nous installions sur une grande table, de façon à pouvoir manger tous ensemble;
Les trois filles, les trois garçons, Honala et moi.
Nous nous régalions, et le repas passa bien vite. Lorsque nous eument terminés, nous remarquions deux filles, chacune à une table, et chacune seule. C'était des nouvelles: Lihu, une Sacrieur, et Gomy, une Osamodas.
Nous n'osions pas aller les abborder, puis vint l'heure de s'installer dans nos chambres. Les garçons avaient leurs dortoirs au second étage, les filles au troisième, et les cours au premier. Au rez-de-chaussée, c'était le self et la bibliothèque, ainsi que les bureaux.
Quelle surprise j'eue quand je remarquais que Honala, Jeana, Rahloulou, Maeve et moi étions dans la même chambre ! Et je le fus encore plus lorsque je vis marqué sur la fiche des noms que Gomy et Lihu étaient aussi dans la même chambre que nous ! Bélial, Tiyuki et Coriendre étaient eux aussi ensembles.
Nous entrions donc dans la chambre, et installions nos affaires dans nos armoires respectives.
J'étais sur le point d'adresser la paroles aux deux nouvelles venues, lorsqu'un hurlement retentit.
Tout le monde courut en direction du hurlement: le bureau du Directeur. Et là, que vit-on sur le sol, étalé de tout son long et sanglant, devant le bureau ?...
Le corps du proviseur, ouvert de partout, plein de sang. Sur ordre de la directrice adjointe, nous durent remonter dans nos chambres, et nous coucher...
Le lendemain matin, tout le monde se réveillait morose. Quelle sinistre découverte ! Et ce n'était que le début..
- Spoiler:
- Chapitre numéro 2: Inquiètudes Utiles.
-Regarde !!
Alors que je venais à peine d'ouvrir les yeux, Honala secouait devant mon nez des papiers pliés les uns sur les autres.
-Hum... Un journal ? Qu'est-ce qu'il a de si important pour me le foutre dans le visage dès le matin ? Il t'a bouffé un doigt ?
-Très drole ! C'est le Wakfu Mag ! Tu sais, le journal d'Astrub qui sort tous les jours !
-Oui... J'connais... Mais... Hé, comment tu te l'es procuré ?...
-Je l'ai trouvé devant la porte en me levant, ce matin !
-Devant... La porte...?
-Oui, t'as bien entendue ! Réveilles toi, il est déja sept heures quarante-cinq ! Heureusement que c'est la journée libre aujourd'hui ! T'as vue ta tête ?
Je me levais, les yeux à demi fermés, et m'étirait longuement, sous les yeux exténués de ma meilleure amie. Puis, j'allais dire bonjour aux autres filles, à part Lihu et Gomy, qui parlaient, l'air grave, toutes regroupées sur le lit de Jeana. Lorsque nous arrivâmes, elles cessèrent de parler, et Honala, faussement inquiète, leur demanda la raison de leur discussion, ainsi que la thème de cette fameuse discussion. Maeve prit la parole.
-Nous parlions de cet évènement... Hier...
-C'est trop flippant ! chuchota Jeana, reprenant une mine appeurée.
-Ha !! s'écria subitement Honala, reprenant le journal qu'elle m'avait montrée à mon réveil.
C'est ça que je voulais vous montrer ! reprit-elle, d'un ton sérieux. Regardez !
-C'est le Wakfu Mag. se contenta de commenter Rahloulou.
-Qu'est-ce qui est écrit ? demanda Jeana, se penchant sur l'ouvrage pour tenter d'en tirer une quelconque signification.
-Hé bien, dit doucement Honala, mais toujours prise d'un air grave et très sérieux, ... Ils parlent déja de la mort suspecte du proviseur !...
-Quoi ?!
J'avais peut-être criée un peut trop fort, puisque Gomy et Lihu, toutes les deux assises et occupées sur leur lit respectifs, avaient tournées la tête vers moi. Gomy, relevant la tête de son chacha, sur ses genoux, ne laissa s'échapper de sa bouche qu'un petit "Heu...", puis fronça un sourcil, relevant l'autre, pour terminer sa phrase, si du moins on pouvait la considérer comme telle;
-Qu... Que se passe-t-il ?...
-Ha, heu... Désolée, j'ai parlée trop fort...! chuchotais-je, un peu embarrassée, alors que Lihu me regardait d'un mauvais oeil. D'un très mauvais oeil.
-Ha... Heum, est-ce que...
Gomy ne termina pas sa phrase. Les filles et moi nous retournions vers elle, alors qu'elle baissait les yeux, n'osant plus dire quoi que ce soit. Je m'approches d'elle, un petit sourire aux lèvres, et ré-engages le dialogue:
-Quelque chose ne va pas ?...
-Si si... Mais, je ... J'aimerais...
Je pose ma main sur son épaule après quelques secondes de réfléxion. Elle relève la tête et me regarde, les larmes aux yeux. Prise d'une petite panique, je fais un bond en arrière, puis me mets à bégayer;
-D.. D-Désolée, je, j'ai fais.. Qu-qu-quelque chose de m-m-mal ?...
Réaction surprenante et inattendue, Gomy se mets à rire doucement, comme une petite fille découvrant un nouveau jeu. Elle essuie ses larmes, puis sourit.
-C'est rien. J'aimerais juste... Que l'on devienne... "Amies"... ?
Je pousse un soupir de soulagement, tout en me tournant vers les autres. Elle me regardent à moitié hilares, surement à cause de ma crise de panique, puis sourient à leur tour. Honala, euphorique, tend sa main à Gomy, qui se lève d'un bond, puis mon amie l'Eniripsa aux cheveux roses lui fait un énorme calin.
- Frwi Heugz ! s'écrit-elle en sautillant.
-KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAIEEEEE !!!!
On entend un cris dans le couloir. Un cri de garçon. Oui, juste.. UN GARÇON ?! A l'étage des filles ?! Nous sortons toutes en trombe, sauf Lihu. Un Eniripsa portant une écharpe et des lunettes d'inventeur court comme un idiot dans le couloir, et s'arrête, essouflé, près de nous. Jeana se précipite sur lui, ainsi que Gomy, alors qu'il s'écroule par terre. Là, nous autres les filles nous jetons à genoux près du garçon. Il relève la tête, rougissant en voyant tant de présence féminine à ses côtés, puis dis d'une petite voix, en regardant les chemises de nuit de Rahlou et Maeve;
Ouahw...!
Honala lui met une baffe, et le garçon se relève, se frottant la joue, qui devient rapidement rougeâtre. Il bafouille quelques petites choses, puis je prends la parole.
-Comment tu t'appelles ?
-D.. Darkly ! Je m'appelles Darkly ! Hé, pourquoi vous m'avez frappé ?...
-Pfff, souffle Honala, on t'as jamais dis de ne pas regarder les jupes des filles ?!
-C'est pas une raison pour..
-Qu'est-ce que tu fais ici ? le coupe Gomy.
Darkly la regarde, fronçant un sourcil, puis se relevant d'un coup, suivit par les filles et moi. Il semble commencer à paniquer...
-J'ai vu du sang !!... hurla-t-il, en agitant la tête.
-D-Du sang ?!... déglutit Honala, devenant toute pâle.
-Où ça ?! m'écriais-je, pâlissant à grande vitesse.
-Vers la cuisine !!... J'allais vers le self, parce que je suis en corvée de nettoyage, et j'ai vu du sang couler sous la porte de la cuisine !! J'ai essayé d'ouvrir, mais c'était fermé...!!
-Il faut prévenir le proviseur !!... s'écria Gomy.
-Le proviseur est... Il est mort... lui rappela Rahloulou.
Nous nous rendions alors en courant dans le bureau de la vice-directrice. Alors que Gomy fondait en larme, dans les bras moites de Darkly, et ce sous les yeux de Maeve. Honala, Jeana, Rahloulou et moi racontions alors, toutes plus paniquées les unes que les autres, l'histoire de Darkly à la directrice.
Elle ne nous cru d'abord pas, puis décida d'aller voir par elle même.
Alors que nous sortions avec elle du bureau, Bélial, Coriendre et Tiyuki arrivèrent, le mot étant passé de bouche à oreille, ils avaient bien évidemment été prévenus de ce que Darkly avait vu. Nous échangions quelques mots, et avançions, derrière la directrice, une Feca plutôt grande, jusqu'à la cuisine.
Et là, stupéfaction:
Effectivement, du sang séché avait coulé sous la porte. La Feca tenta d'ouvrir la poignée; elle était, comme Darkly nous l'avait dit, fermée.
Après quelques manipulations, nous arrivâmes à entrer. Et là, nous vîmes le corps de la cuisinière, pendue à une étagère, près d'une table de bois. Je reculais, plaquant ma main sur ma bouche, prête à vomir à tout instant. La directrice s'approcha, et vérifia la pièce; aucune fenêtre ouverte ou brisée, et à par ces dernières, aucun moyen de fuir.
La porte n'est fermable que de l'intérieur. assura la femme.
-Donc cela veut dire...
-Que le tueur connait cet établissement. continua Maeve.
- ... Et qu'il est encore dans cette pièce.
- Spoiler:
- Chapitre numéro 3: Prendre des précautions... Ou mourir.
D'un seul coup, tout le monde se place dos à dos. Si l'assassin est encore dans la pièce, il peut attaquer et tuer de nouveau à tout moment... Paniquée comme pas deux, je prends la parole et demande, cherchant à tout prix à éviter l'idée que nous nous trouvions en présence du tueur:
Mais... Le tueur ne peut pas s'être téléporté, si c'est un Xelor par exemple ?...
-Non, répondit Bélial, toujours sérieux, un Xelor ne peut se téléporter ailleurs que si une issue faisant au moins sa taille est présente...
-Il a raison, ajouta la directrice, d'un ton tout aussi sérieux, dont on sentait l'envie de changer de sujet, d'ailleurs, vous devriez tous le savoir, et ce, dès la première année !
Je déglutit. Alors l'assassin était bien là. Et il pouvait nous tuer à tout moment, sans même que nous nosu en rendions compte...
Quand soudain, on entendit la voix de Tiyuki, qui depuis le début, n'avais rien dit.
-Là ! Ce meuble vient de bouger !!
Tout le monde se tourna vers le dit meuble. C'était une armoire, qui tremblait comme une feuille, pas très régulièrement. On entendait des sortes de coups, venant de l'intérieur. La directrice, suivie des trois garçons, s'en approcha, tentant prudemment d'en ouvrir la porte. Malheureusement, cette dernière était fermée à clef. Jeana et Rahloulou s'approchèrent à leur tour, demandant si elles pouvait aider. La femme leur répondit d'aller voir dans les tiroirs de son bureau, si une clef pouvait s'y trouver. Nous y allions donc toutes, mise à part Jeana, Rahloulou et Maeve, qui restèrent à examiner l'armoire sous tous les angles.
Nous nous dirigions donc à quelques pas de là, dans le bureau de la Feca, et cherchions un tiroir...
...
Le problème, face à nous, une bonne demi-douzaine de bureau, à savoir, une centaine de tiroirs. Nous cherchions donc tous cette fameuse clef, en sachant que ce ne serait peut-être pas la bonne, étant donné qu'une cinquantaine de porte pouvaient être ouvertes dans cet établissement. Nous avions donc devant nous un énorme challenge, un défi à relever.
Malheureusement, nous n'étions que quatre, et l'organisation n'était pas notre fort. Nous commencions à chercher partout, et en premier lieu, sous les meubles. Le résultat; Deux clefs trouvées. C'était Honala qui s'occupait d'aller les donner à notre directrice pour savoir si c'étaient les bonnes. Et bien évidemment, les deux premières clefs n'étaient pas les bonnes, donc pas les dernières à trouver...
Nous durent mettre les bureaux à l'envers -ce qui est, bien sûr, une façon de parler- et remuer ciel et terre pour finalement trovuer la clef. A vrai dire, c'est Darkly qui la trouva, alors qu'il fouillait un bureau, et qu'il avait fait tomber un tiroir instable, qui se cassa sous le choc de la chute -paix à son âme-.
Le disciple d'Eniripsa, tout fier de lui, alla porter la clef à notre directrice, sautilant de joie, et nous durent le suivre au même rythme -la directrice, par la suite, faillit faire une crise cardiaque en voyant son bureau casiment détruit par nos recherches-.
La clef trouvée, nous nous regroupions tous autour de l'armoire, bougeant de plus en plus. Jeana eue la grande responsabilité de glisser la clef dans la serrure -quel effort surhumain que la directrice ne put pas faire !- et de la tourner....
Elle attrapa ensuite de sa main gauche la poignée de fer forgé... Puis l'abbatit vers le bas... Et tira la porte vers elle...
Tout le monde pousse un grand soupire de surprise.
Derrière la porte, se trouvait, bayonnée, l'aide ménagère de la cuisine, une Iop, qui avait l'air plus qu'hahurit.
Nous nous penchions vers elle, elle avait prit un air aussi surpris que nous. Immédiatement, Honala se jeta auprès d'elle, lui enlevant le tissus qui l'empêchait de parler, et les cordes qui lui liaient les poignets et les chevilles. Ces dernières étaient gonflées, à cause du temps pendant lequel elle avait été attachée. Sous les ordres de notre directrice, Honala fit quelques soins à la disciple du grand Iop, alors que Jeana, Gomy et Rahloulou l'entouraient, lui posant mill et unes question, sous les yeux étonnés des garçons, qui échangèrent un regard... De garçon.
La femme de ménage nous expliqua alors ce dont elle se souvenait:
-C'était ce matin, vers cinq heures... Je passais, pour ma tournée de ménage du couloir... J'ai entendue des paroles éttoufées dans la cuisine... Alors je suis allée voir, par couriat.. Corisu... Couaruté.. Curi.. Curiosité ! Voila, par curiosité, vous voyez ? Je suis entrée dans la cuisine, et j'ai vue une personne avec une capuche très sombre et une cape cachant le corps, qui tenait d'une main le cou de la cuisinière, et d'une autre un couteau plein de sang. Je me suis d'abbords demandée d'où il venait, le sang. J'ai cherchée une excuse toute bête, peut-être que le monsieur encapuchonné s'était coupé... Ou bien que la cuisinière venait de préparer un steak de bouftou... Mais non, quand j'ai vue que du sang en masse coulait du corps de la cuisinière, j'me suis dit que non... J'aurais même préférée que ce soit un cauchemard... Et là, l'encapuchonné m'a vu !!... Alors, il a laché le corps sans vie de la femme, qui est tombée par terre, les yeux grands ouverts, et ... Y avait du sang... Beaucoup beaucoup de sang... Partout... Et... Tout le torse et le ventre de la femme était ouvert... Et ça, saignait, ça saignait... Ça coulait sans s'arrêter... Et quand j'ai relevée la tête, après quelques secondes... J'ai vue un manche de couteau devant mon visage. Puis... Plus rien... Je crois bien qu'il m'avait assomé, en fait...
...
Tout le monde écouta, bouche béante, le récit de la Iop de ménage, et ce, jusqu'à la fin, sans l'interrompre.
Finalement, la directrice envoya la Iop à l'infirmerie, puis décida dune chose très importante;
A partir de ce jour, pour plus de sécurité, les chambres deviendraient mixtes.
Ce fut le choc dans mon petit coeur de jeune fille. Dormir plusieurs nuits -dont on ne savait d'ailleurs pas la durée !- avec un garçon dans la même chambre...! Même chez moi, je n'avais jamais dormie dans la même chambre que mon propre frère ! Alors avec des amis... Enfin, nous n'avions pas le choix, et mes amis -à vrai dire, surtout les filles- avaient l'air aussi chamboulés que moi.
Nous avions passés tout l'après midi dans la cuisine et le bureau, et le soir vint bien vite. Sans même allez diner, nous retournions dans notre chambre, et les garçons prirent leurs affaires pour les monter dans les chambres des filles.
Et comme par hasard, avec quels garçons allions nous dormir ces prochains jours ? Avec Bélial, Coriendre, Tiyuki et Darkly ! Nous étions toutes plus agréablements surprises les unes que les autres. Et les garçons semblaient l'être aussi, mis à part Coriendre, qui ne montra pas ses sentiments, une fois de plus. Darkly, pour la peine, sauta dans les bras de Gomy, avec laquelle il s'entendait plutôt bien depuis le début. Même très bien, selon certains -un avis partagé par ma personne, d'ailleurs !-.
La nuit venue et les nouveaux lits dépliés, nous nous mirent tous au lit, -devant d'ailleurs nous mettre en pyjama sous les couettes... No comment- pour la plupart, la boule au ventre.
Bien évidemment, personne ne réussit à dormir. Sortant sa lampe de poche, Honala nous chuchota, un ton d'amusement dans la voix:
-Hé...! On dort tous ensemble, dîtes ?
-Hum... Tous...? Les filles et les garçons... Ensemble ?... demande Tiyuki, d'un air plutôt embarrassé.
-Bah oui ! C'est plutôt sympa comme idée ! s'exclama Jeana, très enthousiaste, sûrement à cause de sa peur.
-Oui !... Et j'ai un peu froid, en plus... fit Rahloulou, approuvée par Gomy.
-Bin, pourquoi pas. dit calmement Bélial, un magnifique sourire aux lèvres, malgré l'ambiance plutôt opressante.
-Allez, tous sous la couette ! s'écria Darkly, tout joyeux, alors que quelques secondes plus tard, il se prit une baffe par ... Quelqu'un, ayant mal prit la blague.
- ... -et devinez qui n'émit aucun son durant tout ce dialogue ? Mais oui, Maeve et Coriendre !-
Puis, alors qu'aucun bruit ne vint, je repris la parole:
-Heu.. Mais on tiendra pas tous sur un lit...! sans savoir pourquoi, je sentis soudain qu'on me regardais, comme si j'avais dis une bétise plus grosse que moi.
Alors, Darkly, levant les poings haut au dessus de lui, s'écria, encore plus joyeux, et sans avoir peur de se prendre à nouveau une baffe:
-Vite vite vite ! Prenez tous vos matelats, et posez les les uns à côté des autres, pour former un groooos carré de matelats ! Et après, on prend chacun sa couette ! Non ?
-Oui ! approuvèrent tous en coeur les plus joyeux d'entre nous.
Alors, guidés par quelques lampes poches, nous nous métions au travail, en faisant le moins de bruit possible.
Et le résultat fut là;
Nous avions désormais un lit géant tout moelleux, et nous avions tous bien chaud, ainsi que moins peur.
Pour choisir nos places dans un véritable hasard, nous éteignons toutes les lampes, et choisissions chacun une place totalement aléatoire. Je m'installais vers le milieu du grand matelat, et reconnaissais la chemise de nuit fluorescente d'Honala à ma droite. A ma gauche, aucune idée...
Mais une main de ce côté vint se poser sur la mienne, et la serrer... C'était une main de garçon... Je rougis doucement, dans le noir, sans savoir qui venait de me prendre la main, et fermait les yeux, m'endormant paisiblement...
- Spoiler:
- Chapitre Numéro 4: Un peu d'amour dans ce monde de brute... Ou pas.
Le matin arriva bien vite. Je me réveillais, alors qu'il était neuf heures. Juste ciel !! Mais j'étais en retard !! Je me levais brusquement, et remarquais que personne n'était encore levé. Je pris une petite minute pour bien me réveiller, et une seconde pour m'appercevoir que nous étions mercredi; jour de repos. Je me recouchais alors, les yeux regardants le plafond, et réfléchissait à la main d'hier soir. J'eue alors dans l'immédiat le réflexe de regarder sur ma gauche:
Personne, juste une place vide. Je voulue alors procéder par élimination en regardant quels garçons étaient là, et celui non présent serait alors celui d'hier soir. Malheureusement, à part Darkly qui dormait, le nez collé à celui de Gomy, aucun garçon n'était là. Enfin, sur le lit, je veux dire. Je tournais la tête vers les armoires, et les voyait tous -Bélial, Tiyuki et Coriendre- en train de se trouver une place, surement pour ranger leurs affaires. Ils sez tournèrent simultanemment vers moi, Bélial sourit, Tiyuki fit un petit geste de la main, et Coriendre ... ne fit rien, et se retourna à nouveau vers l'armoire, suivit par les deux autres.
Je me frottais les yeux, m'étirait, et regardait Honala, qui dormait toujours, tout comme tous les autres. D'ailleurs, une chose m'échappa;
Pendant tout ce temps, où était Lihu ?!... Hier, alors que nous avions passés la journée en cuisine, elle, qu'avait-elle fait ?... Je la cherchais du regard, sur le matelas géant, et ne la trouvais pas. Je me levais donc, et la voyait, sur son lit, en train de lire. Ma parole, ne parlait-elle jamais ?!... Elle leva la tête de son bouquin, me lança un regard noir, puis replongea ses yeux dans les innombrables lettres de l'ouvrage.
Cela faisant maintenant deux jours que je la voyait, sans lui adresser la parole. Je vins alors vers elle, une mine simple, et m'asseyait sur son lit, près de ses pieds nus. Elle portait un pyjama composé d'un short déchiré et d'un haut sans manche. Le tout était d'un rouge aux couleurs du sang. Je la regardais, puis lui dit, sur un ton totalement posé;
-Salut. Tu lis quoi ?
Elle fronça les sourcils, et me regarda d'un air plutôt méchant, avant de me répondre d'une voix aggresive;
-C'est un livre, c'est tout, merde !! Tu veux pas que j'te l'raconte, non plus ?!!
Je la regardais, un peu surprise, et lui doucement "Très bien." avant de me lever et partir. Créer des liens avec elle ne serait pas une partie de plaisir, à mon avis...!
Honala avait été réveillée par la scène, et me regardait d'un air mécontente, alors que je venais me rassoir auprès d'elle. Je m'attendais à me faire passer un savon pour un rien -comme bien souvent, d'ailleurs- mais mon Eniripsa préférée se préparait à me dire tout autre chose, une chose bine loin de ce que j'aurais pu imaginer sortant de sa bouche.
-Bien dormit ? me glissa-t-elle, l'air innocente, et un petit sourire farceur aux lèvres.
J'eue par la suite plusieurs réactions;
D'abbords, pourquoi me demandait-elle ceci ?
Ensuite, je me dis que c'était parce qu'elle venait de se réveiller.
Puis, je me dis qu'elle avait du voir ou entendre parler de ce que j'avais sentit -la main d'un garçon- hier soir, avant de dormir.
Et ma dernière réaction fut de me demander comment elle l'avait apprit.
Beaucoup, voir un peu trop de réaction en si peu de temps, vous direz vous. Sauf que non, ce n'était pas "si peu de temps". Avant de répondre à Honala, j'avais laissée passer plus de deux minutes de blanc complet.
-Oui oui, et toi ?... lui répondis-je donc, après ces quelques instants qu'elle passa à me regarder, d'un air totalement exaspérée.
Puis Gomy ouvrit surement les yeux, appercevant Darkly le visage presque collé à elle, puisqu'elle poussa un cris phénoménal, qui eue le bon escient de réveiller tous les autres dormeurs de la pièce. Et sûrement ceux des chambres voisines aussi, étant donné les cris et autres braillements que nous durent endurer par la suite.
Et cette fois là, -comme par magie- Darkly ne se prit pas de baffe.
Comme si nous étions les pensionnaires d'une colonie de vacances, les garçons vinrent nous rejoindre, et nous nous mirent tous -encore une fois, à l'exception de Lihu- en rond, sur le "tatami-matelas".
Nous discutions de tout et de rien, de la pluie et du beau temps, et surtout de la nuit. Chacun raconta le rêve farfelu qu'il avait fait, et plus précisemment Darkly, qui raconta avoir rêvé d'un pays uniquement constitué de bonbon, gateaux et autres sucreries, et où le roi était une petite boule rose aux yeux bleu, appelée "Queurbi".
De mon côté, je n'osais rien dire que la main de la veille. A vrai dire, j'étais plongée dans mes pensées, si bien que lorsque l'on me demanda mon avis sur une chose que je n'avais pas écoutée -et allez savoir la quelle !- je ne sus dire autre chose que:
-Heu... Quoi ?...
D'un petit air frêle, et tout le monde -sauf Lihu, à l'écart, ainsi que Coriendre et Maeve- explosa de rire. Je me mis à rire aussi, l'air de rien, puis la discussion repris, et je me replongeais dans mes pensées.
Puis vint dix heures. Heureusement que personne n'était pressé. Je me dirigeais donc vers les douches, accompagnée d'Honala...
Nous longions donc le couloir des filles, pour arriver aux douches. Là, nous poussions la porte, et nous désabillons -je vais vous épargner les détails, ce sera mieux...-.
Alors que nous prenions nos douches, nous nous mirent à discuter. Je lui confiais tout d'abbords ce que j'avais sentit hier soir.
-Hona', faut que je te raconte...
-Quoi ?! T'as rêvée que tu te faisait trancher ?
-Non.
-Que je me faisais trancher ?
-Non...
-Ou alors, que tous les autres se faisaient trancher ?
-NON !
-Bah quoi alors ? me dit-elle, tout en se mouillant la tête.
-Tu sais, hier soir, on a tous dormit ensemble...
-Ouiiiiii ?
-Et bah... J'ai sentit une main prendre la mienne... Une main de garçon... lui glissais-je, rougissant un peu.
-Hein hein... Et, dis, pourquoi tu ne mets jamais d'après chanpouin ?! T'en as peur ou quoi ?!
-Ooooh oui, c'est vrai que j'ai beaucoup de raisons d'avoir peur d'une bouteille en plasstick.*
Nous nous regardions, toutes sourires, puis éclations de rire, et ce pendant plusieurs minutes.
-Tu sais, si un garçon t'as prit la main, c'est qu'il t'aime beaucoup, à mon avis. Et pas que par amitié.
-Oui mais...
Je soupirais, puis nous terminions de nous doucher, en enfilions nos vêtements.
Lorsque nous revinrent dans la chambre pour poser nos affaires de toilettes et nos pyjama, tout le monde étit là, chacun à ses occupations. Quand, on entendit que quelqu'un frappa à la porte. Tout le monde se retourna, et la porte s'ouvrit. Derrière, un disciple de Pandawa, de notre âge, tenant un sac d'affaires, s'avança, et pris la parole, d'une voix que l'on reconnaissait un peu intimidée, mais gentille et généreuse.
-Bonjour... Je me prénomme Nega, je suis nouveau ici. Est-ce qu'il reste dans votre chambre un lit innutilisé ?
Tout le monde regarda tout le monde, et Bélial prit la parole, la voix pleine d'assurance, et à la fois douce.
-Bien sûr. Il nous reste juste un lit.
-Merci.
Le Pandawa s'avança, scruta notre lit géant, d'un oeil étrange, puis alla s'installer sur le lit restant -pas celui de Lihu, vous vous en douterez- et y déposa ses affaires, sous les yeux de presque tout le monde. Ce "Nega" avait une mine impassible, bien qu'il devait posséder en lui une gentillesse , une générosité et une bonté incroyablement grandes.
Après quelques minutes de silence, tout le monde s'en retourna à ses discussions.
Pour ma part, je sortais de la chambre, seule, -bien qu'avec les incidents graves précédemment déplorés, ce ne soit pas très prudent- et allait m'assoir au bord de la fontaine de la cour, plongée une nouvelle fois dans mes pensées. Je regardais le sol, quand une ombre arriva devant moi.
Je relevais la tête, en sursaut, et surprise pendant deux secondes, avant de m'appercevoir que c'était juste Bélial, qui avançait vers moi. Je lui souris, et il fit de même. Ensuite, il vint s'assoir à côté de moi. Soudain, cet air toujours heureux qui tronait en son sourire étincellant disparu, laissant derrière lui un jeune garçon à la mine affligée. Je le regardais, soudainement surprise, et lui dit, doucement:
-T.. Tu vas bien ?...
-Pas tant que ça, me répondit-il, en me regardant et essayant de sourire, en fait, je me posais une question...
-L.. Laquelle ?... demandais-je, la boule au ventre, avant de reprendre:
Mais, je comprendrais que tu ne veuilles pas en parler...! C.. C'est peut-être personnel...!
-Non non, me répondit-il en souriant, je voulais justement t'en parler.
-J.. Je t'écoutes.
-En fait... il laissa passer quelques secondes avant de rependre, Je.. Je crois que j'aime une fille... Mais... Je ne sais ni comment lui dire, ni quoi faire... Ça m'embête, je suis plutôt timide, en fait...
Je me mis alors à réfléchir. Qui pouvait-il aimer ?... Sûrement Rahloulou, Jeana ou Maeve, à mons avis. Voir même Honala. Ces filles avaient tout ou presque pour plaire. Drôles, intelligente, gentilles, jolies et mignones...
Puis, je lui répondit, un sourire aux lèvres, restée basée sur l'opignon qu'il aimait l'une des filles précédemment citées:
-Et bien... Je pense que tu devrais ... Heum... Peut-être d'abbords te rapprocher d'elle ? Lui prouver que tu tiens à elle, en fait. Tu.. Tu comprends ?... Je m'exprimes pas bien...
-Si, si, je vois ce que tu veux dire. Merci.
Il se leva, puis partit vers le batiment. Alors qu'il était à plusieurs mètres, je lui dis, en souriant à nouveau:
-Je n'en parlerais à personne, tu as ma parole.
Il m'offrit un nouveau sourire plein de gentillesse, puis partit.
Et il pourrait compter sur moi:
Même Honala n'en saurait rien.
- Spoiler:
- Chapitre Numéro 5: Révélations futiles et révélations utiles.
Quand, alors que j'étais toujours assise sur la fontaine, le haut parleur retentit; On entendit alors la voix de la vice directrice nous informer d'une chose peu commune, surtout par ces temps-ci:
"A tous les élèves et au corps enseignant; Dans le but de faire baisser la tension qui vous a dernièrement été soumise, j'ai décidée d'organiser une soirée festive pour tous nous détendre. Cette soirée se déroulera ce soir. Préparez vous, et amusez vous bien !"
Je me levais d'un seul coup, puis filait à toute allure dans la chambre, où tout le monde se trouvait encore, mais cette fois ci, habillés. Je me précipitiais vers les autres filles, haletante, et m'écriais, excitée et pas très confiante à la fois;
-Vous avez entendues ça ?! Une fête, ce soir !!...
-Oui, répondirent en coeur Rahloulou et Jeana, surexcitées à l'idée qu'une soirée amusante soit donnée ce soir même, c'est vraiment trop génial !!
-Youpiiiii !!! s'exclama Honala, toute aussi joyeuse, mais j'aurais préférée un bal masqué... C'est plus marrant !!
-Au moins, ça nous détendra. affirma Maeve, alors que plus elles parlaient, plus je devenais rouge.
Honala finit par me demander, l'air de rien:
-Bah, qu'est-ce qu'y a ?! T'es timide ?!
-... C'est que... C'est louche... Je veux dire... On a pas assez de stresse comme ça, quoi ?...
-Mhhh... fit doucement Honala, avant de reprendre, plus fort, t'as raison. Mais on va se préparer à fond ! Yataaaaaaaah !!! Vite vite vite !! Végé, viens par ici, j'vais te faire une coiffure ! Ça va être super trop cool !!
Et ainsi, tout le reste de l'après midi, les filles passèrent tout leur temps dans la chambre, à se coiffer, s'habiller, rire, parler et hurler -enfin, à vrai dire, surtout Gomy pour ce dernier critère-.
Les garçons, eux, ne firent que trois choses: Lire, s'habiller, et lire.
Le soir venue, le résultat était là:
Honala portait une magnifique robe Souite Laulytha blanche avec des motifs de sucreries roses, bleues, menthes et jaunes pâles. Des chaussettes hautes très mignonnes aux même motifs, et un Haide Draisse plein de dentelles avec un joli noeud papillon clair. Ses cheveux lisses étaient superbements superbes.
Gomy portait une simple robe de sa fabriquation, plutôt mignonne elle aussi, d'un ton bleu clair. Elle était attachée en son dos par un superbe ruban. Elle en portait aussi un sur sa tête, surement comme serre-tête.
Jeana portait une robe rose pastel donnant un effet "tutu", mais plutôt stylisée, et pour donner une touche Wock'Haine'Woll, de la dentelle noir. Les cheveux de Jeana était lissés, longs et soyeux, parsemés de paillettes.
Rahloulou avait choisie une très longue robe marron chocolat, ornée de très longue et larges manches, qui donnaient un air princesse chic. Elle avait aussi deux couettes sur les côtés.
Lihu ne portait pas de robe, mais avait optée on l'habit traditionnel des disicples de Sacrieur, ce qui lui allait plutôt bien.
Maeve, de son côté, avait optée pour une jolie robe style "kimono", mais dorée. Etrangement, malgré sa couleur, elle ne scintillait pas, mais donnait un genre très mignon à la petite Crâ. Ses cheveux bruns étaient très biens mis en valeur avec cette robe qui lui arrivait au niveau du tibia, et, bizarrement, cela lui otait totalement ce caractère timide qu'elle nous offrait.
Et moi, je portais une robe que je trouvais magnfique;
Longue jusqu'au genoux, et partant aussi légèrement comme un tutu au niveau des hanches, elle était noire. Ses manches s'arrêtaient aux épaules, formant un petit rebond. Au bout de la robe et des manches, de la dentelle blanche. Ainsi de parsemé un peu partout sur la robe en elle même, des rubans. Je portais aussi pour ma part des chaussettes hautes noires, à rubans et dentelles blanches. Mes cheveux ? Ils étaient lachés, sauf une couette sur ma droite, en l'air, attachées par un ruban noir.
Nous avions chacune du maquillage et des ballerines assorties à nos tenues. les garçons ayant dus sortir pour que nous puissions nous habiller, la surprise serait totale. Nous étions toutes prêtes pour la fête...
Nous sortions calmement de la chambre, et nous dirigions en marchant vers la salle commune, où avait été donné quelques jours plus tôt la cérémonie d'acceuil des élèves. Honala était surexcitée, sautillant de joie tout en nous répétant sans arrêt que nous allions nous amuser comme des folles.
La nuit était là, et la salle des fêtes était déja remplie des élèves de l'internat. En entrant dans la salle, je me sentis d'abbords un peu mal à l'aise et gênée. Mais bien vite, la foule nous emporta, et chacune s'en tourna à ses activités.
Rahloulou, Jeana et Maeve dansaient ensembles, joyeuses comme pas deux. Gomy et Darkly dansaient pour rire, et faisaient la Cheunilleuh -ils firent aussi la danse de la pluie-. Et moi... Je restais là, à faire tapisserie.
Quand Coriendre me bouscula, sous les yeux hilares de ses amis -mis à part Bélial et Tiyuki, qui n'était pas avec eux-. Il me regarda avec des yeux étranges, que je n'avais jamais vue au part avant, puis me dit, d'un air embarrassé;
Désolé... Pourrais-je me faire pardonner en t'invitant à danser ?
Je détournais le regard, regardant mes pieds, puis lui dit, l'air tout aussi embarrassé que lui;
-Je.. Je ne sais pas, en fait, je ne sais pas danser...
-Très bien. Je vais t'apprendre.
Il me sourit plutôt timidement, et me prit la main, m'emmenant sur la piste de danse. Aux yeux de tous.
Il m'entraina pour le premier pas, puis m'expliqua gentilment la marche à suivre.
Un pas à gauche... Deux pas à droite, suivit d'un en arrière. Deux autres en avant... Et on tourne.
Nous dansions donc tous les deux, quand je vis... Bélial ! Il nous regardait. Quand la danse fut terminée, il s'avança vers nous, et me prit l'autre main..
-M'accorderiez vous cette danse ?
-Heu... je regardais Coriendre, puis Bélial. Bélial, puis Coriendre. Et finalement, je repris, dégageant de leur emprise mes deux mains;
Heum... Je... Je crois que je vais me reposer...
Dis-je doucement, en rougissant un peu, puis en me dirigeant vers les bords de la pièce, collée de nouveau au mur, sous les yeux des deux garçons. Je ne sais pas pourquoi, ils semblaient s'échanger des regards froids. Glacials.
Alors que je regardais un peu partout dans la salle -et que la tête me tournait-, je vis Honala, qui allait dehors, avec Tiyuki.
Elle me raconta plus tard ce qui c'était passé durant cette petite virée nocturne:
Tiyuki et elle étaient juste allés dehors, et s'étaient assis sur l'herbe de la cour. Le jeune Eliatrope regardait les étoiles, souriant. Il avait par la suite regardé Honala, et avait dit, doucement;
-Les étoiles... Elle sont magnifiques... Comme toi.
Honala n'avait pas bien compri sur le coup, puis avait demandé, pas très à l'aise;
-Q.. Quoi ?...
Tiyuki regarda à nouveau le ciel étoilé, puis lui marmonna, avec peu de moyens;
-Heum... J'aimerais te dire quelque chose, mais... je ne sais pas vraiment..
-HAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!
Ils avaient par la suite entendus le hurlement que poussa une jeune disciple de Pandawa, à l'intérieur, et se précipitèrent donc dans la salle, comme tous les autres.
Et ce fut à ce moment là, que je revit Honala, à l'intérieur. La raison du cri était juste là, devant nous:
Un jeune Eniripsa ensanglanté tentait de courir vers nous. Du moins, ceux qui étaient dans la salle. Il tenait en sa main un papier qu'il agitait au dessus de lui. Il criait, criait sans s'arrêter;
-Je sais qui est le meurtrier, je qui est le !!...
Quand tout à coup, une flèche traversa le cou du jeune garçon, qui s'effondra sur le sol, dans une effrayante giclée de sang. Honala se précipita à son tour près du jeune garçon. Elle pleurait toutes les larmes de son corps et hurlait.
-Thomas !! Thomas !!!... Pitié, ne meurs pas, Thomas !!
Thomas était en première année dans l'internat, c'était le petit cousin d'Honala, ainsi que la personne qu'elle aimait le plus au monde.
Mon amie tenta tous les mots et les soins qu'elle connaissait pour tirer d'affaires son cousin. Mais rien ne pu le ramener à la vie. Il était mort, et Honala ne voulait pas l'admettre. Elle continua à essayer de le ramener à la vie, et à soigner ses blessures, jusqu'à ce qu'elle soit épuisée, haletante. Je me rapprochais d'elle, à genoux, et lui dit, doucement, les yeux baissés;
-C'est fini... On ne peut plus rien faire pour lui...
-NON !!! hurla-t-elle en se levant d'un coup, nous abandonnant, pour courir jusqu'à l'éxtérieur.
Honala me raconta aussi plus tard ce qu'elle fit dehors, alors que, de notre côté, nous regardions, plein de chagrin, le corps sans vie de Thomas se faire emporter par la milice d'Astrub. Je remarquais par terre le morceau de papier qu'il brandissait quelques minutes plus tôt au dessus de sa tête pleine de sang. Je ramassait donc la feuille, aspergée de sang, où étaient écris plusieurs choses que je ne parvins point tout de suite à lire.
Honala était en fait partie se réfugier sur la fontaine de la cour, où j'étais moi même aller réfléchir précédemment. Elle pleurait sur le bord en pierre polie du petit monument. Quand Tiyuki arriva auprès d'elle. Elle releva la tête deux secondes, les yeux pleins de larmes, puis se retourna vers l'eau, hors d'elle.
Thomas était ma seule famille !!... Maintenant qu'il n'est plus de ce monde, je ne suis plus rien !!... Je voudrais mourir...!!!
Honala se leva, brusquement, partant encore autre part, mais Tiyuki l'attrapa par le poignet, et l'Eniripsa se retourna d'un coup.
Pourquoi ?!... s'écria-t-elle, les joues pleines de larmes.
-Sans toi, qu'est-ce que les autres vont faire ?
-Ils se feront d'autres amis !!... Plus personne ne m'aime...!!
-Si, moi.
- Spoiler:
- Chapitre Numéro 6: Un indice élémentaire !
Finalement, Honala était rentrée toute chamboulée dans notre chambre, avec Tiyuki. En effet, quelques minutes après que la Milice d'Astrub soit intervenue, tout le monde fut prié de remonter dans les dortoirs. Une fois de plus, tout le monde se demanda la même chose: Qui était ce fameux meurtrier ? L'ambiance était la même dans toutes les pièces de l'internat. Tout le monde avait peur, très peur, et le teint de la plupart des élèves était passé du mâte au pâle. La majorité des chochottes de l'internat -renommées "Pétasses" par mes soins- se plaignaient que leur peau était mal nourrit. De quoi vouloir leur mettre des baffes, pour leur faire voir si elles étaient pas bien tenues, leur peau... Enfin bon, l'ambiance de notre chambre se résummait à deux choses: Silence, et silence.
Pour parler de ces évènements plus perturbants les uns que les autres, tout le monde se rassembla sur notre matelas géant, tous assis en rond. Cette fois ci, même Lihu vint avec nous. Et le nouvel élève, Nega, aussi. Personne ne s'était changé, les garçons étaient toujours en smoking, et les filles toujours en robes. Alors, la conversation commença, Bélial aillant l'honneur d'ouvrir le débat;
-Ces évènements sont véritablements étranges, commença-t-il, d'un ton très rude, je proposes que nous en discutions sérieusement.
-Parfais, continua Tiyuki, tout d'abord, est-ce que quelqu'un a vu quelque chose de suspect ?
-A part tout ce que nous avons déja tous vu, je ne vois pas. fit doucement Jeana.
-Heum... toussota timidement Nega, le Pandawa, pourrais-je me voir expliquer tout ceci ?
-Ha ! Oui ! C'est vrai !! T'étais pas là toi !! s'enquit Gomy, avant de reprendre; Alors... Y'avait le directeur éventré, et puis la cuisinière égorgée et éventrée, avec l'aide ménagère bayonnée dans le placard de la cuisine, et puis le garçon d'hier soir avec la flèche dans le cou... elle comptait sur ses doigts au fur et à mesure qu'elle énumérait les incidents, sous le regard silencieux d'Honala, qui se mordait les lèvres. Nega la regardait avec des yeux grands ouverts, et les autres -dont moi- poussaient des soupires devant le caractère éxubérant de notre jeune amie Osamodas.
-Et bien... Je supposes que cela n'a pas du être facile, pour une rentrée des classes... dit doucement le disciple de Pandawa, la tête baissée.
-Et personne sait qui est l'tueur ?! demanda soudainement Lihu, les bras croisés. Elle fronçait les sourcils.
-Comment on pourrait le savoir ?! lança Honala, furieuse devant le caractère de la disciple de Sacrieur. Je crois pas qu'il y ai un devin ici !!
-'Pfeuh.. On pourrait très bien deviner ! jeta en retour Lihu, agacée.
-Pour ça, il nous faudrait au moins des indices. dit doucement Maeve, si bien que la plupart d'entre nous n'entendirent pas du premier coup.
-Mais c'est vrai !! coupa Rahloulou alors que nous marmonnions tous, est-ce que l'un d'entre vous saurait quelque chose ?!
-C'est exactement la question que j'avais posée... dit calmement Tiyuki, d'un air maussade, mais au bord de l'énervement.
Quand un souvenir me revint: le bout de papier que le petit cousin d'Honala avait avant de mourir, et que j'avais rammassé !... Je repris rapidement la parole, coupant de nouveau les discussions mitigées des autres;
-Hé ! J'ai récupérée la feuille de Thomas, hier !...
-Thomas ? demanda Nega, la tête penchée sur sa droite.
-C'était le petit cousin d'Honala, celui qui s'est fait tuer hier... répondit tout bas Gomy, alors que Nega s'excusait, embarrassé.
-Qu.. Qu dit ce papier ? me demandant Bélial, alors que je le sortais de ma poche et le dépliait, épiant le contenu.
Je remarquais aussi en jetant un regard à tout le monde autour de moi, que depuis le début, Coriendre n'avait rien dit. Peut-être qu'il ne se sentais pas très bien ? Quand je vis qu'il regardait toujours Bélial, d'un air méchant. Bélial ? Il venait tout juste de se rapprocher de moi, sans doute pour tenter de lire ce qu'il était marqué sur le papier. Manque de chance, il ne parvint pas non plus à déchiffrer les écritures qui ornaient -en plus du sang- la feuille maintenant dépliée.
-Impossible de lire... fit Bélial, la mine brisée, alors que Maeve regardait à son tour. Maintenant, tout le monde était autour de moi, ou plutôt du papier.
-... C'est du langage Draconique... affirma la jolie Crâ.
-Des écritures draconiques ?! Th.. Thomas les étudiait, c'est sûr que c'est lui qui a écrit ça !!... s'écria Honala, en se penchant elle aussi sur l'ouvrage.
-Je sais lire ce genre de texte... souffla Coriendre, que l'on n'avait jusqu'alors pas encore entendu. Je levais les yeux, il était juste en face de moi. Il regarda la papier à son tour, frolant mes cheveux, puis se glissa à côté de moi.
Alors... reprit-il les yeux fixés sur les lettres écrites à la plume. "Tueur"... "Hachoir"... "Meurtres"...
-Hum... Le tueur a fait ses meutres avec un hachoir... Apetissant. dit Lihu, vraiment pas gênée. Je déglutis, alors que Coriendre continuait.
-"Carré"... "Parfais"... Re.. "Rez-de-Chaussée"... "Prochain"... A.. "Angle" ... "Nord". C'est tout.
-Hum... soupira Honala, les poings sur les joues. Je suis sûre que c'ets un message codé comme je les déteste !
-Attendez ! dit soudainement Bélial, je crois comprendre ! Au moins, on sait avec quelle arme le tueur a agit...
-Ça, on le savait déja ... soupirèrent en coeur Jeana et Rahlou.
-Mais ce n'est pas tout, écoutez ! continua le disciple d'Osamodas, d'une voix impassible. Je crois comprendre que les lieux du crime forment un carré parfais au rez de chaussée...
-Mais il n'y a eue que trois crimes !! Et un carré, ça a quatre côté, et quatres angles ! Je sais que je suis nulle, mais là, je sais que j'ai raison !! s'écria à nouveau Honala.
Tout le monde se mit à réfléchir. L'ambiance était pesante. Chacun se retenait de parler, jugeant sûrement que son diée était idiote. Puis, je reprenais la parole, la voix timide;
-V.. Vous croyez que.. Que le quatrième meurtre aura lieu a un endroit symbolique ?... En fonction du carrée, je veux dire ...
-Mais oui !! Bien sûr, pourquoi on n'y a pas pensé plus tôt !? s'exclama Tiyuki, frappa son poing dans sa main.
-C'est génial, Végé ! Vite, est-ce que quelqu'un a une carte de l'internat ? demanda Bélial, alors que Coriendre en sortait une de sa poche, demandant si elle était correcte, et nous expliquant qu'il préférait toujours savoir où il se promenait.
Parfais, reprit Bélial.
Finalement, en fonction des indices donnés par le défunt Thomas, nous purent tracer le "carré parfais":
Le premier angle sur le bureau du proviseur. Nous tracions un trait jusqu'à la cuisine, pour former la euxième angle, et enfin, un trait vers la salle commune, et marquions le dernier le troisième angle. Puis placions les derniers repères...
-Alors, dit tout doucement Coriendre, le prochain meurtre aura lieu...
-Dans le self.
- Spoiler:
- Chapitre Numéro 7: Et si on l'avait enfin trouvé ?!
Le lendemain matin se trouvait être Jeudi. Nous nous levions donc très tôt pour tous arriver à l'heure en cours. Tout le monde se posait la même question:
Pourquoi, après les finestes évènements qui s'étaient passés, le corps enseignant ne nous avait pas renvoyé chez nous, voir même transféré dans une autre école ? Nous étions peut-être jeune, mais même les premiers années comprenaient que l'internat était devenu un lieu très dangereux. Et pourtant, cela ne faisait que quatre jours que nous étions ici.
En allant aux douches, toutes les filles discutèrent entre elles. Du moins, nous, qui étions dans la même chambre et partagions la même angoisse. Le pire était ce que nous savions toutes:
Ce soir aurait lieu le quatrième meurtre, et nous devions intervenir. Enfin, le "devions", là, c'était facultatif... En réalité, nous étions toutes assez appeurées par le fait que nous nous étions impliquées dans ces évènements, alors que personne ne nous avait rien demandés. Et les douches furent donc un moyen efficace de nous confier les unes aux autres, sans que personne n'en sache rien, car chaque classe avait des horaires pour aller se doucher. Nous étions donc sûres de ne pas être écoutées. Enfin, presque sûres...
-Dîtes, les filles, on est obligées d'y aller, au self, ce soir ?... demanda timidement Jeana, alors qu'elle ouvrait la porte des douches.
-Je pense que c'est mieux, et après tout, maintenant qu'on est mêlées à cette histoire, on doit assumer... lui répondit Rahloulou, calme malgré elle.
Nous entrions toutes dans les douches, et l'on pouvait dorénavant entendre l'eau couler. Honala dit alors:
-C'qu'est sûr, c'est que le meurtre aura lieu ce soir... Mon cousin était très intelligent, j'pense pas qu'il ce soit trompé... Végé, donnes moi mon savon, s'il te plait. débita-t-elle, la gorge nouée.
-Tiens, dis-je en lui lançant le dit savon, puis je repris, d'un ton interrogatif; et, tu es sûre que ce que t'avances ?
-J'avais dis "donner", pas "lancer" !![i] s'enquit l'Eniripsa en manquant de faire tomber le savon, avant de continuer, et OUI, j'en suis sûre...
Le silence s'installa de nouveau, quand on entendit la petite voix de Maeve:
Je pensais à quelque chose... fit-elle doucement, alors que tout le monde arrêtait ses occupations pour la regarder, étonnés. Elle reprit alors sa phrase:
Le carré parfait à bien été tracé... Mais... Qui vous dit que le prochain lieu de meurtre se passera comme les autres au rez de chaussée, et non pas dans l'un des deux étages ?...
-Bah, parce que sur le papier, il était écrit "Rez-de-chaussée"... glissa Gomy, pas très sûre d'elle, ce coup-ci.
-Elle a raison, dit Lihu, que l'on avait pas remrquée jusque là, c'était bien écrit ça sur l'papier. Pourquoi ça changerait ?!
-Peut-être parce que le meurtrier voulait nous tromper...! dis-je, tout aussi incertaine que Gomy.
Jeana et Rahloulou échangèrent un regard, puis hochèrent toutes les deux la tête. Maeve ferma les yeux, hocha aussi doucement, et les rouvrit.
-Il faudrait en parler aux garçons, dit-elle, très sérieusement, et on établira des groupes à chaque étage.
Nous aquièscèrent toutes. Quelques minutes plus tard, nous sortions des douches habillées, et remontions dans la chambre, prendre nos affaires de classes, et descendions manger. En cours de route, les garçons nous rejoignèrent. Nous entrions donc dans le self et choisissions une table, après avoir pris chacun de quoi petit-déjeuner.
Nous commencions à manger. Quand Tiyuki dit doucement:
-Haaa... J'arrive pas à me faire à l'idée qu'on est en train de manger dans le lieu qui servira de scène d'un meurtre, ce soir...
Les filles échangèrent toutes un regard, et nous expliquions enfin l'idée de Maeve aux garçons. Il y eue d'ailleurs une petite discution à ce sujet, et pour clore le débat, Bélial nous affirma:
-Alors c'est réglé. Ce soir, nous formerons trois groupes à trois endroits différents.
Plus tard, on vérifia avec la carte de Coriendre où se situait le self par rapport aux autres étages. Au premier étage, l'étage des garçons, ça correspondait au bout d'un petit couloir. Quant au second étage, l'étage des filles, ça correspondait à ... Juste devant notre chambre.
Juste après avoir fait la correspondance avec ces lieux, nous nous mirent à l'une des parties la plus importante de l'opération: Former les groupes. Et nous en étions venus à cette conclusion:
Groupe du Self: Nega, Maeve, Gomy, Darkly, et Lihu.
Groupe de l'étage un: Tiyuki, Jeana, Rahloulou, et Honala.
Groupe de l'étage deux: Bélial, Coriendre, et moi.
Les cours passèrent donc, et le soir vint bien vite. Nous avions mangés, fais nos devoirs, et l'heure du couvre-feu venait de sonner. Nous allions passer à l'action. Nous étions restés habillés comme dans la journée, et nous sortîment de la chambre en faisant le moins de bruit possible. Ne formions alors les groupes. Et chacun partit de son côté.
Le groupe un avait de la chance: Le self n'avait pas de porte, c'était une baie vitrée sans serrure. Il serait donc facile d'y pénétrer. Bélial, Coriendre et moi étions aussi plutôt soulagé; Nous n'aurions pas à descendre deux étages plus bas, comme le repère se trouvait être notre chambre. Enfin, le bout de couloir devant notre chambre.
Les deux premiers groupes partirent alors, la boule au ventre.
-Allons-y. avait fermement dit Tiyuki en prenant discrètement la main de Honala et s'en allant avec le reste de son groupe, ce qui n'échappa pas à ma vigilance et mes yeux de chats, capable de bien voir dans le noir. En effet, il faisait sombre.
Je n'ai jamais sue ce qu'il s'était passé du côté des deux autres groupe, mais ce qu'il s'était passé en ma présence, ça, je m'en étais souvenue, oh que oui...
Bélial tournait en rond devant la porte, tandis que j'étais assise, recroquevillée contre le mur, et que Coriendre se tenait debout, bras croisés, près de moi. Il avait toujours cet air impassible, sans émotion, et ses yeux vides de sentiments fixaient Bélial. Est-ce qu'il le détestait ? Je n'en avait pas la moindre idée, bien que cela faisait deux jours environ qu'il était comme ça avec lui.
Il faisait froid. Cinq minutes passèrent, mais rien n'y faisait, le "tueur" n'était pas là.
Cinq minutes... Dix minutes... Cela faisait maintenant plus d'une demi heure que nous étions là, et toujours rien. Découragée, je pris la parole, de ma petite voix:
-V.. Vous croyez que le cousin d'Honala s'est trompé ?...
Je sentis le regard de Bélial et Coriendre se poser sur moi, puis l'atmosphère se raidit un peu plus.
Bélial s'agenouilla à côté de moi, souriant.
-Peut-être... dit-il paisiblement, tentant sûrement de me rassurer, mais dans tous les cas, tu n'as rien à craindre... Tant que je suis là... me glissa-t-il dans un magnifique sourire.
Coriendre semblait avoir entendue, et ça ne lui avait pas plu. Il fronça les sourcils, lançant un regard plein de haine à Bélial, et je percevais en lui la rage qui éclatait, mais qu'il tentait malgré tout de retenir. Malheureusement, il ne le pu pas longtemps. Il s'approcha de Bélial, l'attrapa d'une main par le col, préparant de son autre main son poing, alors que Bélial ne cherchait pas à se débattre. Il restait simple, défiant du regard Coriendre. Et moi, j'assistais à cette scène, impuissante, et complêtement paralysée. Pourquoi ?... Je regardais son nos pieds... Une glyphe paralysante !!... Ainsi, les deux garçons et moi étions tous stoppés.
Quand soudain, une ombre furtive passa, attrapant en vol Bélial, qui laissa s'échapper un court cris de surprise et de douleur. La glyphe s'interromput, et Coriendre et moi redevinrent libre de nos mouvements. Je courrus après l'ombre, hurlait après Bélial, suivit par Coriendre. Malheureusement, j'étais épuisée, une fois arrivée vers la fin du couloir, et je m'écroulait par terre, hurlant en vain le nom de mon ami Osamodas. Tous les élèves entendirent et sortirent de leurs chambres, nous découvrants, et nos amis des étages infèrieurs arrivèrent au pas de courses, se précipitant vers moi. Honala s'agenouillant près de moi, et me pris dans ses bras, alors que je pleurais à chaudes larmes. Tous les élèves parlaient déja de ce qu'il venaient d'entendre, de voir, et la rumeur de l'enlèvement de Bélial fut vite répandue à travers l'internat.
~
Non loin de là, dans l'internat...
-Ksh ksh ksh... Voila ce qu'il en advient de se mêler des les affaires...
MOUAHAHAHAHAHAHAAAA, MOUHAHAHAAAAAA !!
~
Végeyy", qui lève les poiiings !
EDIT: Désolée, mais un message d'erreur m'informe qu'il y a une limite d'écriture par post :/ Je ne peux plus ajouter de chapitre... :[
Dernière édition par Cradelanuit le Dim 7 Nov - 18:05, édité 1 fois (Raison : Info !)
Cradelanuit- La métamorphe
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Nom des personnages: Gnagnagnaaa, regarde sur mon topic de perso, flemmard ! >=3
Re: Les mistères de l'Internat
Ouaiiiiis! Veux savoir ce qu'il est advenu de Bélial! Où est-il! >,<'
Z'veux savoir! Ze veux tout savoir!(Il change de slip tout les jours au moins?*sort*)
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Ch'est trop bien :3
La suite ! La suite, pitié, l'attente est insuportable !
Mai qui peut bien etre le tueur ?
Idée : c'est peut etre le personnage d'un des membres, non ?
Jack, le sacri fils de Terrakourrial, le perso de Féca de Stasis
Dally, le pandawa aventurier, de Daloka
Ou un perso de Dhraguanne, ses persos sont toujours saidques -_-
Argh ! ça se trouve je suis le tueur et j'en sais rien parceque j'suis somnambule. /mode boulay on
Mai qui peut bien etre le tueur ?
Idée : c'est peut etre le personnage d'un des membres, non ?
Jack, le sacri fils de Terrakourrial, le perso de Féca de Stasis
Dally, le pandawa aventurier, de Daloka
Ou un perso de Dhraguanne, ses persos sont toujours saidques -_-
Argh ! ça se trouve je suis le tueur et j'en sais rien parceque j'suis somnambule. /mode boulay on
Stefiran- Messages : 296
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Nom des personnages:
Re: Les mistères de l'Internat
... ... ... ...OSAKING a écrit:Ou un perso de Dhraguanne, ses persos sont toujours sadiques -_-
Rien à rajouter. XD
Et, Végé, je sais que tu bloques, mais accroche-toi !
... Ou alors raconte comment ça se passe pour les autres après le départ de Bélial, l'humeur générale... ouais, c'est pas original. >:
Bref ! Tu vas faire ça super bien, je le sais ! Gow ! =)
Smoothie Hémos- Sociopathe à ses heures.
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Nom des personnages: Smoothie et Eightooms Hémos, Enzo Carminet, Livide et Tomas...
Re: Les mistères de l'Internat
"MOUAHAHA!!!"? Ce n'est pas mon cri,que j'ai entendu? Nan..Pas possible,de toute façon,je suis gentil! Pas tapay! bref,je suis pas la pour parler de la dernière phrase du tueur,mais de tout,en général.
C'est super! Le mystère est la,tu me laisse sur ma faim! c'estUn Dîner Presque Parfait!
j'ai repéré certaines fautes,certaines ne sont pas voyantes,mais si je les ai repérés,c'est que ça se voit!Et puis'c'quoi tout ces Eniripsa?! c'est pas dédié a moi ,j'espère???
...Hem hem! tout ça pour dire,contiue comme ça,tu est sur la bonne voie
P.S:Quand même,faire une faute au titre O_Oimpardonnable! "mistères"à la place de "mystères",je suis étonné que smoo' n'aie pas fait la remarque(ben alors?t'est fatiguée?) Sur ce,fait attention quand même
Akety,qui,contrairement a ce que vous pensez,sait lire.
C'est super! Le mystère est la,tu me laisse sur ma faim! c'est
j'ai repéré certaines fautes,certaines ne sont pas voyantes,mais si je les ai repérés,c'est que ça se voit!
...Hem hem! tout ça pour dire,contiue comme ça,tu est sur la bonne voie
P.S:Quand même,faire une faute au titre O_O
Akety,qui,contrairement a ce que vous pensez,sait lire.
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Nom des personnages: Akety Nozeki, Regeret Daramis (en cours de création)
Et qu'en est-il de la suite... ? =)
Et bien, Végey ?
Je pense t'avoir déjà dis ce que je pense de cette petite fiction, non ? Ça a beau ne pas être tellement mon genre de lecture, je trouve ça sympathique, rafraîchissent... entraînent. =) Et puis, je trouve que l'écriture s'améliore vraiment au fil des chapitres... voilà pourquoi j'aimerai tant lire la suite ! (Je pense avoir deviné l'identité du tueur, mais... sait-on jamais ? Et en parlant du tueur... je suis ravie de constater encore une fois ma bonne réputation et celle de mes persos, hum... <u<")
Quoiqu'il en soit, j'attends la suite avec impatience, est serais un peu déçue de te voire t'arrêter là... =/
C'est vrai ! Cette situation te laisse tellement de portes ouvertes pour la suite ! >w< Ce n'est pas le moment de laisser tomber, Végey... !!
Saigné : Dhra' la Déterminée. >=)
Je pense t'avoir déjà dis ce que je pense de cette petite fiction, non ? Ça a beau ne pas être tellement mon genre de lecture, je trouve ça sympathique, rafraîchissent... entraînent. =) Et puis, je trouve que l'écriture s'améliore vraiment au fil des chapitres... voilà pourquoi j'aimerai tant lire la suite ! (Je pense avoir deviné l'identité du tueur, mais... sait-on jamais ? Et en parlant du tueur... je suis ravie de constater encore une fois ma bonne réputation et celle de mes persos, hum... <u<")
Quoiqu'il en soit, j'attends la suite avec impatience, est serais un peu déçue de te voire t'arrêter là... =/
C'est vrai ! Cette situation te laisse tellement de portes ouvertes pour la suite ! >w< Ce n'est pas le moment de laisser tomber, Végey... !!
Saigné : Dhra' la Déterminée. >=)
Dhragane- Messages : 229
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Localisation : Quelque part à mi-chemin d'un sentier montagneux. Mais allez savoir, avec ce brouillard tenace qui couvre tout le mont, peut-être n'en suis-je encore - qu'aux tout premiers pas !
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Nom des personnages: Rhadamente Rougecoeur (quoique je ne l'ai pas joué depuis un moment... xX'), Placebo, le Dr. Victor Valentin Varnel... je vais me contenter des plus actuels.
Niahahahaaaa !
Bélial-à-moi: X) Merki ! :3 Pour ce qui est du slip... Heum... U_u Secret défense ! =] Nah !
(Le pauvre, il a pas de rechange, quoi... *sort*)
Quoi qu'il en soit ! Chaque fois que je sortirai un chapitre, je le mettrai avec les autres, dans mon tout premier post ^^
Osa-San: Merci ^^ Mais tu es loin de la vérité, il n'y a qu'un seul autre personnage qui va être intégré, et c'est le personnage de Vadzy ^^'
Sister-Chibi: Héhéhé, ce que tu ne sais pas, c'est que je continue, alros que vous, vous commentez ! =p Mais bon, ça vient de suite ! ;]
Akety-San: Et non, tu ne sait pas tout, Akety. En français, "Mistère" s'écrit aussi bien que "Mystère". Donc non, Smoo n'avait pas de raison de remarquer, et si, je suis pardonnée. :3
Dhrag-Chan: La suite est là, j'éspère que tu ne seras pas déçue. =) Et merci ^^ Cette fois, je l'ai fais sur word. ;p
Les jours qui suivirent l'enlèvement de Bélial furent terriblement calmes. Calmes, mais moroses. Il suffisait d'un mot en rapport avec cette affaire, et les larmes me venaient toutes seules. Bref; l'ambiance était tendue, et même plus, totalement nulle. Honala se sentait mal aussi, je le voyais bien, et Tiyuki se donnait du mal à essayer de la consoler. Je penses qu’ils étaient officiellement ensemble. Jeana et Rahloulou ne bavardaient plus comme avant, et Maeve parlait à d’encore plus rares occasions qu’avant. Darkly et moi nous étions beaucoup rapprochés à la suite de cet événement. Il lui arrivait souvent de m’appeler « Grande sœur ». Quant à Coriendre, il passait le plus clair de son temps seul, et à vrai dire, je me demandais parfois ce qu’il faisait. Nega, lui, passait beaucoup de temps avec moi. J’aimais beaucoup être avec lui. Nous ne nous connaissions pas depuis très longtemps, mais il était vraiment gentil et calme. Il savait m’écouter. A de très –mais alors très- rares occasions, il m’arrivait de rire face à ses mimiques et autres histoires dont il savait parfaitement manier le fil. Nega était simplement un ami qui m’était devenu cher.
Mais à part aux moments où j’étais avec mon ami Pandawa, je ne parlais plus. Ou presque. Mes paroles se limitaient aux politesses. Bonjour, bonsoir, pardon, merci, au revoir. Pas plus. Et ça n'allait pas en s'arrangeant....
Cela faisait une longue semaine que cet évènement s'était produit. Et un jour, à la pause déjeuner, un élève plutôt grand -c'était le délégué des dernières années- vint vers moi, et glissa près de mon verre une enveloppe. Dans un premier temps, je pris l'enveloppe sans chercher à savoir d'où elle venait et ce qu'elle contenait.
Mais, lorsque, après avoir mangée, je me fus rendue dans la chambre -où étaient toujours regroupés les matelas- que je sortis l'enveloppe de ma poche, intriguée. Alors je l'ouvris, et y découvrit un papier recouvert d'écritures fines et allongées. Une lettre. Et elle disait ceci;
Puis un bruit sourd vint perturber mes pensées. Je me retournai vivement. La porte venait de s’ouvrir, puis de se refermer. Une silhouette que je connaissais bien venait de pénétrer dans la salle.
-Végé ?
-Ha, Nega, c’est toi…
Je baissai la tête. Nega fit quelques pas en avant, et s’approcha de moi, un sourire simple aux lèvres.
-Qu’est-ce que tu faisais, toute seule ?
-Je… Pensais. Rien de bien palpitant…
-Raaah… Tu sais bien que je n’aime pas te voir dans cet état, pourtant !
Sur ces mots, le Pandawa posa sa main sur mon épaule. Il me fixa longuement, alors que je relevais la tête, les yeux humides, et rouges. J’allais pleurer.
Nega haussa les sourcils, puis me sourit encore plus gentiment. Puis il s’approcha un peu plus, et me serra dans ses bras, ses mains nouées autour de ma taille.
-Dans ton état, tu as besoin d’un bon gros câlin. Pleures, ça te feras du bien.
D’abord, je ne répondis rien, dans un premier temps surprise. Mais par la suite, le calme prit le dessus sur les larmes. Nous restâmes quelques minutes ainsi, et Nega se contentait de me frotter amicalement le dos lorsqu’il sentait que je commençais à trembler.
-Je dérange ?!
Une voix féminine et connue me fis sursauter. Honala se tenait sur le pas de la porte, les yeux grands ouverts. Elle nous considéra un instant, puis fixa indiscrètement Nega, les sourcils légèrement froncés. Elle me regarda finalement, et déclara d’une voix tout à fait calme;
-Je venais te voir. Tu m’inquiètes, ces derniers temps.
Elle balança la tête sur le côté, et arrêta son regard sur la poubelle. Ses sourcils se foncèrent un peu plus. Elle s’avança, sans nous prêter attention, et se pencha au dessus de la corbeille de métal, attrapant d’une main l’enveloppe que j’avais lue le quart d’heure précédent. Honala la lissa, l’ouvrit, puis s’empara du contenu, qu’elle se mit à lire rapidement. Elle se retourna d’un coup, et prit un air vexé et énervé à la fois;
-Tu m’expliques ?!
Ses yeux brillaient. Mais ce n’était pas le même brillant que lorsqu’un enfant joue avec ses amis, ou ouvre ses cadeaux de Nowel. Ce brillant là assombrissait les yeux de mon amie.
-Qu’est-ce que tu veux que je te dises ?
-Ne me prends pas pour une idiote !!
-Il n’y a rien de grave à ce que je sois convoquée par la principale.
-Non, ce n’est pas grave, mais tu aurais pu me le dire !!
Sur ces mots, elle jeta à nouveau l’enveloppe dans la poubelle, et s’en alla d’un pas furieux.
La mine fatiguée, les yeux au repos, je m’en retournais à Nega. Il me regarda longuement, puis demanda, intrigué;
-Tu sais ce qu’elle a ?
-Elle est juste jalouse… Le premier prétexte, aussi hors rapport soit-il, peut servir de cause…
-Jalouse de moi.
-Oui, sûrement… C’est facile à deviner…
-Pour toi, oui. Mais tu es la première amie que je n’ai jamais eue. Avant, j’étais plutôt réservé et solitaire.
Il me sourit, puis la cloche sonnant la fin de la pause déjeuner retentit. J’attrapai mon sac, Nega faisant de même, et nous partîmes en cours d’algèbre.
Une fois entrés en classe, chacun s’installa à sa place. Je me trouvais au fond, seule. Une place vide se trouvait devant moi. C’était la place de Bélial. Où était-il, par Sadida ? Est-ce qu’il allait bien ? Est-ce que ses parents, sa famille, avaient été avertis de son enlèvement ? Est-ce que..
-Hum, mademoiselle Végétalyne ! Pouvez vous résoudre cette équation ?
Je relevais vivement la tête, tirée brusquement de mes rêveries. Le professeur, disciple d’Ecaflip, me fixait de ses yeux verts émeraude, ses pupilles longues et pointues rivées sur moi.
-Je.. Excusez moi, je n’ai pas suivie le calcul…
-Ha, voyez vous ça ! Pourvus que votre rendez vous avec Madame la Directrice vous remette l’esprit dans le bon sens !
Cette remarque fit se crisper Honala, tandis que je baissais lentement la tête vers mon livre.
Le professeur interrogea un autre élève, et la classe reprit son cours…
Après les cours, j’irais voir la principale. Puis j’irais me doucher. Et enfin, j’irais dormir.
Le dernier cours de l’après midi se termina sous une vive sonnerie annonçant le temps libre. Décidée à rapidement en finir, je me dirigeais d’un rapide pas vers la chambre, y déposait mes affaires, puis descendais les escaliers, dans le but de rejoindre le bureau de la directrice.
En descendant au premier étage, je croisais Coriendre, qui, lui, montait. Je ne pris pas la peine de le saluer, bien trop préoccupée, mais lorsqu’il passa à ma hauteur, j’entendis qu’il me glissa quelques mots…
-Fais attention.
Au début, je ne compris pas. Je me retournais alors, cinq secondes plus tard. Mais il n’était déjà plus là. Jugeant que ces paroles n’étaient sûrement pas importantes, je continuais ma marche et arrivait enfin devant le bureau. Je levai la main, et tapais trois petits coups de poings sur la porte d’ébène.
-Entrez.
J’obéis, et ouvris la porte.
La belle jeune femme se trouvait assise à son bureau, jambes croisées, un coude appuyé sur son plan de travail.
-Je t’attendais.
Sans un mot, je m’avançais, offrant pour seule politesse un geste de la tête. La disciple de Feca me regardait avec insistance, avec ses grands yeux d’un magnifique vert pâle. Ses cheveux blonds, fins et lisses, tombaient en cascade sur ses frêles épaules aux reflets dorés. Elle claqua soudainement des doigts, et la porte se referma in extremis, ce qui me fit sursauter. N’estimant pas qu’il valait la peine que je me sois assis, je restais debout, face au bureau. Elle leva sa main, l’inclina vers le fauteuil qui se trouvait à ma gauche, et me proposa de m’asseoir.
-Non merci. dis-je simplement, calme.
Les pupilles de la jeune femme se dilatèrent, jusqu’à devenir minuscule, et presque automatiquement, me lança, d’une voix stridente et menaçante;
-Assis !!
Surprise par cette étrange et effrayante réaction, je fis un pas un arrière, les yeux grands ouverts. Mais quelque chose de froid vint attraper, par derrière, mes deux mains. Je tournais vivement la tête. Un disciple de Sacrieur à la peau pâle comme un linge m’empêchait de bouger. Ses cheveux d’un roux proche d’une couleur semblable au sang cachait son œil droit, laissant son œil gauche, dont la pupille était d’un noir intense, me fixer. Je voulus crier, mais la peur s’empara de moi, et je fus rapidement tétanisée. Je fus assise de force, le Sacrieur me maintenant, mains plaquées sur les accoudoirs du siège. Je regardais en tout sens, implorant une quelconque aide par la pensée, et fixai ensuite la principale. Les dents serrées, je lui déclarai, une boule au ventre ;
-C.. Ce n’est pas une manière de sanctionner des mauvais résultats !
La Feca sourit sadiquement, et baissa légèrement la tête, offensée.
-Petite insolente… Vois-tu, j’ai horreur que l’on se mêle de mes affaires… Surtout lorsque ce sont des petites gamines de ton genre qui osent s’opposer à moi !!
Sur ces mots, l’étreinte qui pressait mes mains au fauteuil s’intensifia. Le Sacrieur enfonça vivement ses ongles dans mon avant bras, laissant couler un filet de sang le long de ma peau. Je poussai un cri de douleur, quand la directrice, insouciante, dit lentement, et plutôt sereinement;
-A propos… J’ai ici quelqu’un que tu vas être ravie de revoir…
Je fixai la femme, et mes pupilles se figèrent. Elle frappa dans ses mains deux fois. Derrière elle, le mur s’ouvrit lentement. Un garçon à la peau sombre, habillé d’un élégant pantalon et d’une chemise noirs, sortit de l’ombre. Ses yeux vides d’émotions fixait devant lui.
-Vous m’avez appelé, maîtresse ?
Les larmes me montèrent aux yeux et je me penchais en avant. Mon Dieu…
-…Bélial !!…
A suivreeee…. >:3
(Le pauvre, il a pas de rechange, quoi... *sort*)
Quoi qu'il en soit ! Chaque fois que je sortirai un chapitre, je le mettrai avec les autres, dans mon tout premier post ^^
Osa-San: Merci ^^ Mais tu es loin de la vérité, il n'y a qu'un seul autre personnage qui va être intégré, et c'est le personnage de Vadzy ^^'
Sister-Chibi: Héhéhé, ce que tu ne sais pas, c'est que je continue, alros que vous, vous commentez ! =p Mais bon, ça vient de suite ! ;]
Akety-San: Et non, tu ne sait pas tout, Akety. En français, "Mistère" s'écrit aussi bien que "Mystère". Donc non, Smoo n'avait pas de raison de remarquer, et si, je suis pardonnée. :3
Dhrag-Chan: La suite est là, j'éspère que tu ne seras pas déçue. =) Et merci ^^ Cette fois, je l'ai fais sur word. ;p
Chapitre Numéro 8: Radical Changement !
Les jours qui suivirent l'enlèvement de Bélial furent terriblement calmes. Calmes, mais moroses. Il suffisait d'un mot en rapport avec cette affaire, et les larmes me venaient toutes seules. Bref; l'ambiance était tendue, et même plus, totalement nulle. Honala se sentait mal aussi, je le voyais bien, et Tiyuki se donnait du mal à essayer de la consoler. Je penses qu’ils étaient officiellement ensemble. Jeana et Rahloulou ne bavardaient plus comme avant, et Maeve parlait à d’encore plus rares occasions qu’avant. Darkly et moi nous étions beaucoup rapprochés à la suite de cet événement. Il lui arrivait souvent de m’appeler « Grande sœur ». Quant à Coriendre, il passait le plus clair de son temps seul, et à vrai dire, je me demandais parfois ce qu’il faisait. Nega, lui, passait beaucoup de temps avec moi. J’aimais beaucoup être avec lui. Nous ne nous connaissions pas depuis très longtemps, mais il était vraiment gentil et calme. Il savait m’écouter. A de très –mais alors très- rares occasions, il m’arrivait de rire face à ses mimiques et autres histoires dont il savait parfaitement manier le fil. Nega était simplement un ami qui m’était devenu cher.
Mais à part aux moments où j’étais avec mon ami Pandawa, je ne parlais plus. Ou presque. Mes paroles se limitaient aux politesses. Bonjour, bonsoir, pardon, merci, au revoir. Pas plus. Et ça n'allait pas en s'arrangeant....
Cela faisait une longue semaine que cet évènement s'était produit. Et un jour, à la pause déjeuner, un élève plutôt grand -c'était le délégué des dernières années- vint vers moi, et glissa près de mon verre une enveloppe. Dans un premier temps, je pris l'enveloppe sans chercher à savoir d'où elle venait et ce qu'elle contenait.
Mais, lorsque, après avoir mangée, je me fus rendue dans la chambre -où étaient toujours regroupés les matelas- que je sortis l'enveloppe de ma poche, intriguée. Alors je l'ouvris, et y découvrit un papier recouvert d'écritures fines et allongées. Une lettre. Et elle disait ceci;
"A Végétalyne Ouip,
Je ne sais pas ce qu'il vous arrive en ce moment, mademoiselle.
Mais vos notes ont largement baissées.
Je vous convoque donc dans mon bureau après les cours, peut-être pourrions nous parler plus amplement de cette malheureuse situation.
Signé, Mme. Sureau, Directrice de l’Internat.
Lorsque j’eue remis le papier dans l’enveloppe, j’eue une moue de déception. Au dernier moment, j’aurais pensée à une lettre de Bélial, retenu, emprisonné quelque part, qui aurait réussit à nous transmettre de ses nouvelles. Mais non. Je froissai l’enveloppe et la jetai dans une poubelle de métal, près de l’un des lits en bois. Puis je m’avançai vers le fond de la pièce et portai mon regard à la fenêtre, regardant les autres élèves courir, crier et rire. Instinctivement, je ramenai mes bras près du corps, et attrapai avec chaque main chacun de mes coudes. Je sentis les larmes me venir, si bien qu’instinctivement, je me mis à penser à autre chose. M.. Mes parents, tiens. Ma mère devait se sentir bien seule, à la maison, avec mon frère presque jamais présent, et mon père absorbé par son travail. … Mais impossible de m’arrêter de penser plus de cinq minutes à Bélial. Bien vite, je m’en retournais à mes sombres idées… Je ne sais pas ce qu'il vous arrive en ce moment, mademoiselle.
Mais vos notes ont largement baissées.
Je vous convoque donc dans mon bureau après les cours, peut-être pourrions nous parler plus amplement de cette malheureuse situation.
Signé, Mme. Sureau, Directrice de l’Internat.
Puis un bruit sourd vint perturber mes pensées. Je me retournai vivement. La porte venait de s’ouvrir, puis de se refermer. Une silhouette que je connaissais bien venait de pénétrer dans la salle.
-Végé ?
-Ha, Nega, c’est toi…
Je baissai la tête. Nega fit quelques pas en avant, et s’approcha de moi, un sourire simple aux lèvres.
-Qu’est-ce que tu faisais, toute seule ?
-Je… Pensais. Rien de bien palpitant…
-Raaah… Tu sais bien que je n’aime pas te voir dans cet état, pourtant !
Sur ces mots, le Pandawa posa sa main sur mon épaule. Il me fixa longuement, alors que je relevais la tête, les yeux humides, et rouges. J’allais pleurer.
Nega haussa les sourcils, puis me sourit encore plus gentiment. Puis il s’approcha un peu plus, et me serra dans ses bras, ses mains nouées autour de ma taille.
-Dans ton état, tu as besoin d’un bon gros câlin. Pleures, ça te feras du bien.
D’abord, je ne répondis rien, dans un premier temps surprise. Mais par la suite, le calme prit le dessus sur les larmes. Nous restâmes quelques minutes ainsi, et Nega se contentait de me frotter amicalement le dos lorsqu’il sentait que je commençais à trembler.
-Je dérange ?!
Une voix féminine et connue me fis sursauter. Honala se tenait sur le pas de la porte, les yeux grands ouverts. Elle nous considéra un instant, puis fixa indiscrètement Nega, les sourcils légèrement froncés. Elle me regarda finalement, et déclara d’une voix tout à fait calme;
-Je venais te voir. Tu m’inquiètes, ces derniers temps.
Elle balança la tête sur le côté, et arrêta son regard sur la poubelle. Ses sourcils se foncèrent un peu plus. Elle s’avança, sans nous prêter attention, et se pencha au dessus de la corbeille de métal, attrapant d’une main l’enveloppe que j’avais lue le quart d’heure précédent. Honala la lissa, l’ouvrit, puis s’empara du contenu, qu’elle se mit à lire rapidement. Elle se retourna d’un coup, et prit un air vexé et énervé à la fois;
-Tu m’expliques ?!
Ses yeux brillaient. Mais ce n’était pas le même brillant que lorsqu’un enfant joue avec ses amis, ou ouvre ses cadeaux de Nowel. Ce brillant là assombrissait les yeux de mon amie.
-Qu’est-ce que tu veux que je te dises ?
-Ne me prends pas pour une idiote !!
-Il n’y a rien de grave à ce que je sois convoquée par la principale.
-Non, ce n’est pas grave, mais tu aurais pu me le dire !!
Sur ces mots, elle jeta à nouveau l’enveloppe dans la poubelle, et s’en alla d’un pas furieux.
La mine fatiguée, les yeux au repos, je m’en retournais à Nega. Il me regarda longuement, puis demanda, intrigué;
-Tu sais ce qu’elle a ?
-Elle est juste jalouse… Le premier prétexte, aussi hors rapport soit-il, peut servir de cause…
-Jalouse de moi.
-Oui, sûrement… C’est facile à deviner…
-Pour toi, oui. Mais tu es la première amie que je n’ai jamais eue. Avant, j’étais plutôt réservé et solitaire.
Il me sourit, puis la cloche sonnant la fin de la pause déjeuner retentit. J’attrapai mon sac, Nega faisant de même, et nous partîmes en cours d’algèbre.
Une fois entrés en classe, chacun s’installa à sa place. Je me trouvais au fond, seule. Une place vide se trouvait devant moi. C’était la place de Bélial. Où était-il, par Sadida ? Est-ce qu’il allait bien ? Est-ce que ses parents, sa famille, avaient été avertis de son enlèvement ? Est-ce que..
-Hum, mademoiselle Végétalyne ! Pouvez vous résoudre cette équation ?
Je relevais vivement la tête, tirée brusquement de mes rêveries. Le professeur, disciple d’Ecaflip, me fixait de ses yeux verts émeraude, ses pupilles longues et pointues rivées sur moi.
-Je.. Excusez moi, je n’ai pas suivie le calcul…
-Ha, voyez vous ça ! Pourvus que votre rendez vous avec Madame la Directrice vous remette l’esprit dans le bon sens !
Cette remarque fit se crisper Honala, tandis que je baissais lentement la tête vers mon livre.
Le professeur interrogea un autre élève, et la classe reprit son cours…
Après les cours, j’irais voir la principale. Puis j’irais me doucher. Et enfin, j’irais dormir.
Le dernier cours de l’après midi se termina sous une vive sonnerie annonçant le temps libre. Décidée à rapidement en finir, je me dirigeais d’un rapide pas vers la chambre, y déposait mes affaires, puis descendais les escaliers, dans le but de rejoindre le bureau de la directrice.
En descendant au premier étage, je croisais Coriendre, qui, lui, montait. Je ne pris pas la peine de le saluer, bien trop préoccupée, mais lorsqu’il passa à ma hauteur, j’entendis qu’il me glissa quelques mots…
-Fais attention.
Au début, je ne compris pas. Je me retournais alors, cinq secondes plus tard. Mais il n’était déjà plus là. Jugeant que ces paroles n’étaient sûrement pas importantes, je continuais ma marche et arrivait enfin devant le bureau. Je levai la main, et tapais trois petits coups de poings sur la porte d’ébène.
-Entrez.
J’obéis, et ouvris la porte.
La belle jeune femme se trouvait assise à son bureau, jambes croisées, un coude appuyé sur son plan de travail.
-Je t’attendais.
Sans un mot, je m’avançais, offrant pour seule politesse un geste de la tête. La disciple de Feca me regardait avec insistance, avec ses grands yeux d’un magnifique vert pâle. Ses cheveux blonds, fins et lisses, tombaient en cascade sur ses frêles épaules aux reflets dorés. Elle claqua soudainement des doigts, et la porte se referma in extremis, ce qui me fit sursauter. N’estimant pas qu’il valait la peine que je me sois assis, je restais debout, face au bureau. Elle leva sa main, l’inclina vers le fauteuil qui se trouvait à ma gauche, et me proposa de m’asseoir.
-Non merci. dis-je simplement, calme.
Les pupilles de la jeune femme se dilatèrent, jusqu’à devenir minuscule, et presque automatiquement, me lança, d’une voix stridente et menaçante;
-Assis !!
Surprise par cette étrange et effrayante réaction, je fis un pas un arrière, les yeux grands ouverts. Mais quelque chose de froid vint attraper, par derrière, mes deux mains. Je tournais vivement la tête. Un disciple de Sacrieur à la peau pâle comme un linge m’empêchait de bouger. Ses cheveux d’un roux proche d’une couleur semblable au sang cachait son œil droit, laissant son œil gauche, dont la pupille était d’un noir intense, me fixer. Je voulus crier, mais la peur s’empara de moi, et je fus rapidement tétanisée. Je fus assise de force, le Sacrieur me maintenant, mains plaquées sur les accoudoirs du siège. Je regardais en tout sens, implorant une quelconque aide par la pensée, et fixai ensuite la principale. Les dents serrées, je lui déclarai, une boule au ventre ;
-C.. Ce n’est pas une manière de sanctionner des mauvais résultats !
La Feca sourit sadiquement, et baissa légèrement la tête, offensée.
-Petite insolente… Vois-tu, j’ai horreur que l’on se mêle de mes affaires… Surtout lorsque ce sont des petites gamines de ton genre qui osent s’opposer à moi !!
Sur ces mots, l’étreinte qui pressait mes mains au fauteuil s’intensifia. Le Sacrieur enfonça vivement ses ongles dans mon avant bras, laissant couler un filet de sang le long de ma peau. Je poussai un cri de douleur, quand la directrice, insouciante, dit lentement, et plutôt sereinement;
-A propos… J’ai ici quelqu’un que tu vas être ravie de revoir…
Je fixai la femme, et mes pupilles se figèrent. Elle frappa dans ses mains deux fois. Derrière elle, le mur s’ouvrit lentement. Un garçon à la peau sombre, habillé d’un élégant pantalon et d’une chemise noirs, sortit de l’ombre. Ses yeux vides d’émotions fixait devant lui.
-Vous m’avez appelé, maîtresse ?
Les larmes me montèrent aux yeux et je me penchais en avant. Mon Dieu…
-…Bélial !!…
A suivreeee…. >:3
Cradelanuit- La métamorphe
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Rien que ça ?!
Il y a qu'un seul chapitre ? Ouin c'est po juste, moi j'les voulais tous :(
Pour le méchant : c'est qui Vadzy ? :|
Bélial en méchant ... la réaction de Bélial va etre rapide, attention, abrite toi !
Osaking qui se dit que Osa-san ça fait un peu cheveux sur la langue
Pour le méchant : c'est qui Vadzy ? :|
Bélial en méchant ... la réaction de Bélial va etre rapide, attention, abrite toi !
Osaking qui se dit que Osa-san ça fait un peu cheveux sur la langue
Stefiran- Messages : 296
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Et le "Mistère" est de retour!
Et moi aussi,jsuis pardonné? XD
Pauv' Béli'! O_O le directrice,serait-ce...elle? AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH....
j'y comprends presuqe rien! Ou peut-être serait-ce le sacrieur en question!
Et Bélial!Qu'est-ce qu'il fait là! En tout cas,si Bélial commence a faire un bain de sang sur ce topic,je serais oublié de lock! ou de souprimer ses messages!( 40e joke:Akety-Sama tient le titre!!)Sur ce,
P.S: Osaking,va falloir arrêter de copier mon style de finition de post! è_é
Akety,qui te souhaite bonne chance!^^(et qui est aussi très préssé!)
EDIT:Et c'est quand,le moment ou je serais ridiculisé,dans cette fic'? XD(41ème joke,décidment,rien ne m'arrête!)Enfin au moins,je suis sur de pas être le méchant! Je m'attends bien a ce que tu dises un truc dans le genre:"nah,ça peux pas être toi,t'est trop petit,faible,et idiot x)"alors pas la peine,si c'est ça que tu comptes dire! èwé
Pauv' Béli'! O_O le directrice,serait-ce...elle? AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH....
j'y comprends presuqe rien! Ou peut-être serait-ce le sacrieur en question!
Et Bélial!
P.S: Osaking,va falloir arrêter de copier mon style de finition de post! è_é
Akety,qui te souhaite bonne chance!^^(et qui est aussi très préssé!)
EDIT:Et c'est quand,le moment ou je serais ridiculisé,dans cette fic'? XD(41ème joke,décidment,rien ne m'arrête!)Enfin au moins,je suis sur de pas être le méchant! Je m'attends bien a ce que tu dises un truc dans le genre:"nah,ça peux pas être toi,t'est trop petit,faible,et idiot x)"alors pas la peine,si c'est ça que tu comptes dire! èwé
Akety- Champion!
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Le bain de sang!(Ou pas...)
On m'a transformer en zombi! C'est quoi ça! Vous allez tous payer!*Sort deux gros blaster*
Feu!*Tire des jets d'eau avec*
Je vais tous vous mouillez dans cette affaire! Mouahahahaha!
Sinon super ce chapitre! ET je veux savoir la suite-euh!
Feu!*Tire des jets d'eau avec*
Je vais tous vous mouillez dans cette affaire! Mouahahahaha!
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Invité- Invité
...O_O
C'est pas çe que je pensais...Je pensais que le Jugement Suprême allait s'abattre sur Végé'...Bah tant pis,je range mes pop-corns! x) mais la menace est toujours présente.. XD
Akety,qui veut la suiiiiiteuuuuuuuuuh!
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Re: Les mistères de l'Internat
Osa-tout-court-puisque-ça-fait-cheveux-sur-la-langue: Baaah... Voila quoi x)
Bélial et Akety-San: Stoooooooooopeuh ! Lisez plutôt ce chapitre ! >u<
Ma bouche se figea. Bélial fit un pas, puis deux. Il s’avança à la gauche de la directrice. Celle-ci me fixait toujours d’un air narquois. Mon cœur se retourna tandis que Bélial me lança un regard fixe. Ses sourcils ne bougeaient pas. Il tourna ensuite la tête vers la disciple de Feca et dit calmement ;
-Que dois-je faire d’elle ?
La femme lui répondit tout aussi simplement, sans me quitter des yeux ;
-Emmènes la au repère. Vadzy…
Le disciple de Sacrieur qui me pétrifiait toujours leva la tête.
-…Tu accompagnes Bélial et la fille. Après, tu prendras les décisions que tu voudras.
Le dénommé Vadzy s’arracha un sourire sadique plein de plaisir. Je tournais lentement la tête vers lui. J’allais m’adresser à la directrice, lorsqu’un grand claquement m’interrompit ;
La porte s’ouvrit d’un seul coup, accompagnée par des bruits de pas. Une personne entra furtivement, haletante. Je crus rêver lorsque j’entendis la voix mystérieuse de Coriendre pourfendre la grave ambiance qui régnait dans la pièce. Le disciple d’Ecaflip s’approcha à grands pas de Vadzy, qui se retourna rapidement, sans pour autant relâcher son étreinte sur mes poignets. Le Sacrieur lâcha, dans un sifflement de colère ;
-Bah tiens, le petit rebelle a décidé de revenir ..
-Silence ! aboya la directrice, tandis que la porte se refermait dans un bruit sourd, avant de reprendre un peu plus calmement ;
-Coriendre, que nous vaut ce retour ?
L’Ecaflip se tut un instant. Je ne comprenais rien à cette situation. Rebelle ? Retour ?
-Qu’est-ce que ça veut dire ?…
Tous les regards se tournèrent vers moi, mis à part Bélial, qui fixait le vide, pour la énième fois. Comme personne ne daignait répondre, je repris, d’une voix un peu plus haute ;
-Qu’est-ce que ça signifie, cette histoire de retour ?!…
Vadzy eu un petit rire diabolique. Je ne pouvais pas le voir entièrement -car il se trouvait derrière moi-, mais le peu de son visage qui m’était visible me faisait frissonner d’appréhension. Arrêtant un instant son ricanement, il me dit, d’un air plus terrifiant que jamais ;
-Tu n’auras qu’à lui demander… Il sait si bien expliquer les choses…
Je ne dis plus un mot. Coriendre avança, jusqu’à ma hauteur, et me lança un vif regard, doux mais stricte à la fois. « Je te l’avais dis » …
Soudainement, et sans demander son reste, la jeune Feca se leva de son siège. Elle fis volte-face, et s’avança vers un chandelier accroché au mur, qu’elle tira vers elle. Juste à sa droite, le mur s’ouvrit faiblement. Elle fit un pas, et se retourna vers nous avant de déclarer ;
-Bien. Je vous laisses régler vos différents, alors. Vadzy, Bélial, je compte sur vous. Ramenez moi cette fille.
Vadzy eu une moue montrant une réflexion.
-Vivante. ajouta la jeune femme, sûrement à son égard, puisqu’il soupira, alors que mes mains passaient de couleur mâte à blanche. Très pâles.
Sur ces mots, la directrice entra dans le passage, et bientôt le mur se referma, nous laissant, Coriendre, Vadzy, Bélial et moi, seuls. La tension était palpable, et chacun des garçons se lançaient des regards meurtriers.
Puis tout alla si vite….
Vadzy poussa un gémissement. Il devait certainement en avoir assez d’attendre. Il hurla brièvement, et lança à l’attaque sa marque sur Coriendre, qui esquiva d’un bond sur le côté. Bélial ne bougea pas d’un cil, et les deux autres garçons commencèrent un combat à pleine puissance acharné, si bien que plusieurs étagères volèrent en éclats, et plus d’un armoire s’écroula sous les puissants coups portés par les deux adversaires. Je restais pétrifiée, tandis que Bélial s’approchais lentement de moi. Je le vis seulement alors qu’il se tenait à environ deux mètres de moi. Coriendre se précipita devant moi, et murmura agressivement à Bélial, tandis qu’il se penchait légèrement en avant, comme pour passer à l’offensive ;[i]
-Il serait temps de régler nos différents… Tu ne crois pas ?
[i]L’Osamodas ne répliqua que par un étrange mouvement des yeux, puis Coriendre s’écria ;
-Végé, bouge !!
A peine eu-t-il le temps de me pousser sur le côté qu’une immense flamme orangée jaillit de la bouche entrouverte de Bélial. Coriendre para par une carte-bouclier, qu’il tira de sa sacoche au dernier moment. Alors… Bélial était vraiment passé du côté de ces meurtriers ?… J’eus à peine le temps de me poser plus de questions, que Vadzy m’attrapa au cou par sa marque, ce qui laissa s’échapper de ma bouche un cri strident de douleur. Coriendre souffla quelques injures et jeta par terre une carte explosive. Puis de la fumée…
Et plus rien…
-Végé, plus vite ! Plus vite !!
Je courais avec Coriendre, dans les couloirs de l’internat. Il tenait ma main. Que s’était-il passé…? Je me rappelais juste de la fumée… Et il me semblait qu’après ça, nous soyons sortis en trombe de la salle… Et maintenant, nous montions un escalier. Je trébuchais à chaque marche, tandis que Coriendre me soutenait.
Bientôt, nous arrivâmes dans une chambre du premier étage.
Haletant, Coriendre m’entraîna à l’intérieur, et ferma d’un coup la porte, et la barricada en plaçant devant un lit et une armoire qui se trouvaient à proximité. J’allais lui demander comment il savait que j’étais en danger. Mais il sembla lire dans mes pensées, ou bien tout simplement appréhender, car il se retourna, le souffle court, vers moi, et chuchota ;
-J’ai trouvé ça bizarre que l’internat organise une réunion pour parler des repas du self… il s’accorda une pause, et reprit, un peu plus fort, en l’occurrence, ils voulaient cacher quelque chose…
Je restais debout, fixant l’Ecaflip. Celui ci se redressa, reprenant son souffle, alors que je serrais les poings, à deux doigts de la crise de nerfs.
-Je crois que tu me dois une explication…! Qu’est-ce que c’est que cette histoire avec ce Vadzy ?!…
Coriendre ne répondit rien, le visage fermé. Je secouai la tête, incrédule, et m’approchais un peu plus.
-Pourquoi t’es toujours comme ça ?!… Renfermé, secret… Tu dis jamais rien !.. jamais !!…
Mes yeux commencèrent à me piquer. Coriendre fit un pas vers moi. Je ne savais pas quoi faire, et lorsqu’il fut assez près, je frappais de mes petits poings son torse, à bout. Je me crispais à vue d’œil, tout en continuant à frapper. Coriendre n’eu d’abord aucune réaction, puis il saisit de ses deux mains chacun de mes poignets. La sensation d’être prisonnière que Vadzy m’avait fait éprouver me revint. Il murmurait.
-Calmes toi…
Mais je m’obstinais, je refusais de me laisser faire. Je me mis à me débattre, bouger le plus possible dans le but de me libérer. Mais Coriendre ne me lâcha pas. Je fis un pas en arrière, puis deux. Et trébuchais sur un lit, derrière moi. D’un coup, nous nous retrouvâmes allongés sur les draps, alors que Coriendre me tenait toujours les mains. Les larmes me montèrent vite aux yeux. Le visage aux fins traits du disciple d’Ecaflip se tenaient juste au dessus de moi. Mes lèvres tremblaient, au même rythme que mon cœur.
Mes cheveux roux étendus sur le matelas auréolaient mon visage, et ma bouche s’entrouvrit.
-J.. Je…
…
A suivre.
NIAHAHAHAAAAAA ! Allooooons, amis fleur bleu…
VOTEZ !
Tapez 1, si vous voulez que Coriendre se redresse très sérieusement, et dise des paroles blessantes à Végé… ( Bouhouu… D’=)
Tapez 2, si vous voulez une scène sentimentale…. Du genre un bel aveux ! <:3
Tapez 3, si vous voulez de l’amouuuur ! Du loooove ! Du style… ils s’embrassent ! Mouhahahahaaaa ! è0é
Tapez 4, si vous voulez que quelqu’un débarque d’un coup… et casse l’ambiance ! Nihihihi… >=]
Tapez 5, si vous voulez qu’ils s’embrassent ET que quelqu’un débarque !! (oui oui, ça frise le masochisme là…)
Et enfin, tapez 6, si vous voulez que Végé se remette debout et passe un savon timide à Coriendre ! è_è
Allez quoi, soyez sympaaaaaaa…. ! *yeux de chienchien battu-et-fleur-bleu*
Végeyy"
Bélial et Akety-San: Stoooooooooopeuh ! Lisez plutôt ce chapitre ! >u<
Chapitre Numéro 9 : Révélation...
Ma bouche se figea. Bélial fit un pas, puis deux. Il s’avança à la gauche de la directrice. Celle-ci me fixait toujours d’un air narquois. Mon cœur se retourna tandis que Bélial me lança un regard fixe. Ses sourcils ne bougeaient pas. Il tourna ensuite la tête vers la disciple de Feca et dit calmement ;
-Que dois-je faire d’elle ?
La femme lui répondit tout aussi simplement, sans me quitter des yeux ;
-Emmènes la au repère. Vadzy…
Le disciple de Sacrieur qui me pétrifiait toujours leva la tête.
-…Tu accompagnes Bélial et la fille. Après, tu prendras les décisions que tu voudras.
Le dénommé Vadzy s’arracha un sourire sadique plein de plaisir. Je tournais lentement la tête vers lui. J’allais m’adresser à la directrice, lorsqu’un grand claquement m’interrompit ;
La porte s’ouvrit d’un seul coup, accompagnée par des bruits de pas. Une personne entra furtivement, haletante. Je crus rêver lorsque j’entendis la voix mystérieuse de Coriendre pourfendre la grave ambiance qui régnait dans la pièce. Le disciple d’Ecaflip s’approcha à grands pas de Vadzy, qui se retourna rapidement, sans pour autant relâcher son étreinte sur mes poignets. Le Sacrieur lâcha, dans un sifflement de colère ;
-Bah tiens, le petit rebelle a décidé de revenir ..
-Silence ! aboya la directrice, tandis que la porte se refermait dans un bruit sourd, avant de reprendre un peu plus calmement ;
-Coriendre, que nous vaut ce retour ?
L’Ecaflip se tut un instant. Je ne comprenais rien à cette situation. Rebelle ? Retour ?
-Qu’est-ce que ça veut dire ?…
Tous les regards se tournèrent vers moi, mis à part Bélial, qui fixait le vide, pour la énième fois. Comme personne ne daignait répondre, je repris, d’une voix un peu plus haute ;
-Qu’est-ce que ça signifie, cette histoire de retour ?!…
Vadzy eu un petit rire diabolique. Je ne pouvais pas le voir entièrement -car il se trouvait derrière moi-, mais le peu de son visage qui m’était visible me faisait frissonner d’appréhension. Arrêtant un instant son ricanement, il me dit, d’un air plus terrifiant que jamais ;
-Tu n’auras qu’à lui demander… Il sait si bien expliquer les choses…
Je ne dis plus un mot. Coriendre avança, jusqu’à ma hauteur, et me lança un vif regard, doux mais stricte à la fois. « Je te l’avais dis » …
Soudainement, et sans demander son reste, la jeune Feca se leva de son siège. Elle fis volte-face, et s’avança vers un chandelier accroché au mur, qu’elle tira vers elle. Juste à sa droite, le mur s’ouvrit faiblement. Elle fit un pas, et se retourna vers nous avant de déclarer ;
-Bien. Je vous laisses régler vos différents, alors. Vadzy, Bélial, je compte sur vous. Ramenez moi cette fille.
Vadzy eu une moue montrant une réflexion.
-Vivante. ajouta la jeune femme, sûrement à son égard, puisqu’il soupira, alors que mes mains passaient de couleur mâte à blanche. Très pâles.
Sur ces mots, la directrice entra dans le passage, et bientôt le mur se referma, nous laissant, Coriendre, Vadzy, Bélial et moi, seuls. La tension était palpable, et chacun des garçons se lançaient des regards meurtriers.
Puis tout alla si vite….
Vadzy poussa un gémissement. Il devait certainement en avoir assez d’attendre. Il hurla brièvement, et lança à l’attaque sa marque sur Coriendre, qui esquiva d’un bond sur le côté. Bélial ne bougea pas d’un cil, et les deux autres garçons commencèrent un combat à pleine puissance acharné, si bien que plusieurs étagères volèrent en éclats, et plus d’un armoire s’écroula sous les puissants coups portés par les deux adversaires. Je restais pétrifiée, tandis que Bélial s’approchais lentement de moi. Je le vis seulement alors qu’il se tenait à environ deux mètres de moi. Coriendre se précipita devant moi, et murmura agressivement à Bélial, tandis qu’il se penchait légèrement en avant, comme pour passer à l’offensive ;[i]
-Il serait temps de régler nos différents… Tu ne crois pas ?
[i]L’Osamodas ne répliqua que par un étrange mouvement des yeux, puis Coriendre s’écria ;
-Végé, bouge !!
A peine eu-t-il le temps de me pousser sur le côté qu’une immense flamme orangée jaillit de la bouche entrouverte de Bélial. Coriendre para par une carte-bouclier, qu’il tira de sa sacoche au dernier moment. Alors… Bélial était vraiment passé du côté de ces meurtriers ?… J’eus à peine le temps de me poser plus de questions, que Vadzy m’attrapa au cou par sa marque, ce qui laissa s’échapper de ma bouche un cri strident de douleur. Coriendre souffla quelques injures et jeta par terre une carte explosive. Puis de la fumée…
Et plus rien…
-Végé, plus vite ! Plus vite !!
Je courais avec Coriendre, dans les couloirs de l’internat. Il tenait ma main. Que s’était-il passé…? Je me rappelais juste de la fumée… Et il me semblait qu’après ça, nous soyons sortis en trombe de la salle… Et maintenant, nous montions un escalier. Je trébuchais à chaque marche, tandis que Coriendre me soutenait.
Bientôt, nous arrivâmes dans une chambre du premier étage.
Haletant, Coriendre m’entraîna à l’intérieur, et ferma d’un coup la porte, et la barricada en plaçant devant un lit et une armoire qui se trouvaient à proximité. J’allais lui demander comment il savait que j’étais en danger. Mais il sembla lire dans mes pensées, ou bien tout simplement appréhender, car il se retourna, le souffle court, vers moi, et chuchota ;
-J’ai trouvé ça bizarre que l’internat organise une réunion pour parler des repas du self… il s’accorda une pause, et reprit, un peu plus fort, en l’occurrence, ils voulaient cacher quelque chose…
Je restais debout, fixant l’Ecaflip. Celui ci se redressa, reprenant son souffle, alors que je serrais les poings, à deux doigts de la crise de nerfs.
-Je crois que tu me dois une explication…! Qu’est-ce que c’est que cette histoire avec ce Vadzy ?!…
Coriendre ne répondit rien, le visage fermé. Je secouai la tête, incrédule, et m’approchais un peu plus.
-Pourquoi t’es toujours comme ça ?!… Renfermé, secret… Tu dis jamais rien !.. jamais !!…
Mes yeux commencèrent à me piquer. Coriendre fit un pas vers moi. Je ne savais pas quoi faire, et lorsqu’il fut assez près, je frappais de mes petits poings son torse, à bout. Je me crispais à vue d’œil, tout en continuant à frapper. Coriendre n’eu d’abord aucune réaction, puis il saisit de ses deux mains chacun de mes poignets. La sensation d’être prisonnière que Vadzy m’avait fait éprouver me revint. Il murmurait.
-Calmes toi…
Mais je m’obstinais, je refusais de me laisser faire. Je me mis à me débattre, bouger le plus possible dans le but de me libérer. Mais Coriendre ne me lâcha pas. Je fis un pas en arrière, puis deux. Et trébuchais sur un lit, derrière moi. D’un coup, nous nous retrouvâmes allongés sur les draps, alors que Coriendre me tenait toujours les mains. Les larmes me montèrent vite aux yeux. Le visage aux fins traits du disciple d’Ecaflip se tenaient juste au dessus de moi. Mes lèvres tremblaient, au même rythme que mon cœur.
Mes cheveux roux étendus sur le matelas auréolaient mon visage, et ma bouche s’entrouvrit.
-J.. Je…
…
A suivre.
NIAHAHAHAAAAAA ! Allooooons, amis fleur bleu…
VOTEZ !
Tapez 1, si vous voulez que Coriendre se redresse très sérieusement, et dise des paroles blessantes à Végé… ( Bouhouu… D’=)
Tapez 2, si vous voulez une scène sentimentale…. Du genre un bel aveux ! <:3
Tapez 3, si vous voulez de l’amouuuur ! Du loooove ! Du style… ils s’embrassent ! Mouhahahahaaaa ! è0é
Tapez 4, si vous voulez que quelqu’un débarque d’un coup… et casse l’ambiance ! Nihihihi… >=]
Tapez 5, si vous voulez qu’ils s’embrassent ET que quelqu’un débarque !! (oui oui, ça frise le masochisme là…)
Et enfin, tapez 6, si vous voulez que Végé se remette debout et passe un savon timide à Coriendre ! è_è
Allez quoi, soyez sympaaaaaaa…. ! *yeux de chienchien battu-et-fleur-bleu*
Végeyy"
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*Appelle*
Je tape quatreeeeee! J'ai envie d'une scène marrante! M'étonnerait pas que ça soit Darkly qui débarque,ou Honala!
Invité- Invité
*appuie sur la touche 5 de toutes ses forces*
Zaap ! Mais zaaaap quoi !!! Allez, zaap sur la 5
Je vois toujours pas qui est Vadzy ...
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Re: Les mistères de l'Internat
J'Tape 4 ou 1. va pour 4!
Akety,qui s'marre dans son coin,pensant a la suite.
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Re: Les mistères de l'Internat
Osa', dis toi que Vadzy est un Sacrieur -qui faisait du RP sur l'ancien fofo, comme Bélial, Smoo, moi...- dont on en connaitra plus les prochaines fois ! ;P
Bon ! Comme je suis sadique et irresponsable –et voui, Bélial, je te l’accorde, je suis méchante avec toi sur ce coup ci-, je ne vais pas suivre votre avis… Niahahaaaa…
Aucun autre mot ne me vins à l’esprit. J’étais totalement médusée, et tremblais, tandis que mes joues prenaient une teinte pourpre. Est-ce que j’avais peur ?… Je sentis la respiration de Coriendre sur mes joues. Il ne rougissait pas, lui. Il n’était donc pas gêné par cette… Position ? Comment pouvait-il se tenir aussi simplement, comme si il faisait ce genre de chose tous les jours, tandis que moi, j’étais toute crispée, paralysée ? Aucun de nous ne fit un seul geste durant de longues minutes. On aurait dit que le temps s’était arrêté. Coriendre me fixait, de ses deux yeux perçant en amande. Il ne semblait rempli d’aucune émotion. Et si c’était vrai, si il ne ressentait rien ? Il semblait toujours si vide, si imperceptible de tout ce genre de sentiments…
Coriendre ferma lentement les yeux. Il laissa passer deux secondes, et les ouvrit. Puis il les ferma de nouveau. Son visage glissa lentement vers le mien. Ses lèvres frolèrent les miennes, et tout en ouvrant les yeux, il releva la tête. Je restais figée. Il venait de ?… Mais je n’eus pas même le temps de réfléchir plus, qu’il ferma une nouvelle fois les yeux et m’embrassa encore, mais plus longtemps, cette fois ci. Etais-je pâle comme un linge ou bien rouge comme une tomate ? Après quelques secondes, il leva la tête, tandis que je le regardais fixement. J’ouvrais à demi la bouche, cherchant quelque chose à dire. Dix secondes passèrent, je ne pus décrocher un mot. Coriendre eut pour seule réponse, de baisser à nouveau la tête vers moi, et j’eus le réflexe presque immédiat, cette fois ci, de fermer les yeux, encore plus crispée que précédemment. J’avais l’impression que ma poitrine allait exploser, lorsque Coriendre fit glisser ses lèvres sur les miennes une fois de plus. Je ne pouvais rien faire, comme paralysée par les circonstances.
Au dehors de la chambre, j’entendis des pas rapides. Vadzy ?… Et soudain, un grand coup. Plusieurs suivirent. Mais Coriendre n’y tint pas compte, et laissa son visage penché sur moi.
Lorsqu’un coup plus fort que les autres retentit il releva la tête. Je crus qu’il l’avait entendu, mais il se pencha simplement sur mon oreille et me murmura ;
-Tu me plais… Je t’aime…
Mes yeux se figèrent. Les coups redoublèrent de force alors que Coriendre continuait sa « parade ». J’avais peur.
Soudainement, l’armoire et le lit qui barricadaient la porte s’écroulèrent avec cette dernière. Il en sortit deux Eniripsa, qui se mirent à beugler.
-V-V-Végéééé ?!!…
J’eus un terrible sursaut. Coriendre se redressa d’un seul coup, alors que mon visage était devenu rouge comme une pivoine. Honala et Darkly étaient à l’entrée, tous les deux bouches bées et yeux exorbités. Pour la première fois de ma vie, je me rendis compte que Coriendre n’arrivait plus à aligner deux mots. Honala fit un pas en avant et secoua rapidement ses petites mains.
-Vous savez, si vous voulez continuer, y’a pas de problème hein, on vous laisse…
Elle fit une pose, et leva les bras au ciel, tandis que je descendais du lit, embarrassée.
-Mais le hic, vous voyez, c’est que c’est le fiasco en bas… Comment dire…
-On va tous mourir !!! hurla Darkly, faisant sursauter Honala.
Cette dernière lui donna un coup sur le dessus du crâne, histoire de lui rendre la pareille. Alors que Darkly chouinait, Honala nous désigna le perron ;
-Venez, ça devient grave…
-Mais qu’est-ce qu’y’ a ?…
-Végé, c’est pas le moment de poser des questions, faut’ y aller là ! Y’a un Sacri totalement taré qui sème la pagaille dans la salle de réunion !!
Je me figeais. Un Sacrieur, ça ne pouvait être que Vadzy. Honala nous pressa ensuite, en rajoutant qu’il riait aux éclats en écartelant des élèves. Je déglutis, avant de demander, tout bas ;
-Tu as vue Bélial…?
Mon amie fit un signe négatif de la tête, d’un air désolé. Je baissais les yeux, puis elle me demanda d’accélérer le pas, et se mit elle même à voler, suivie de près par Darkly, tous les deux portés par leurs petites ailes.
J’allais me mettre à courir, lorsqu’une main me retint à l’épaule. Je me retournais d’un coup, surprise. Coriendre se tenait là, toujours avec son visage fermé, ses yeux fixes, et … Ses oreilles baissées ? Ha non, ça, ce n’était pas habituel !
Faisant mine de ne pas être surprise par ce petit changement … Comment dire, d’oreilles, je me contentai de lui répondre ;
-Oui ?
Il baissa les yeux. Surprenant. Le regard fixant une quelconque chose à sa gauche, il bredouilla, comme je ne l’avais jamais entendu ;
-Ç.. Ça comptait pour toi ?…
Me sentant rougir, je n’osai pas dire quoi que ce soit.
Puis un hurlement retentit au réez de chaussée. Je fis immédiatement volte-face, la pâleur envahissant pour de bon mon visage. Puis Coriendre passa en trombe devant moi.
Sans un mot, je le suivis en courant.
Arrivés dans la salle de réunion, ma première vision fut la plus dure ; Plusieurs têtes roulants par là, un ou deux bras volants ici… Les mains plaquées sur la bouche, je manquai de recracher mon petit déjeuner. Les élèves hurlaient, pendant que Vadzy prenait un certain plaisir à arracher un à un les membres de chaque enfant qu’il croisait.
Et je voyais Honala et Darkly porter les plus petits jusqu’à la sortie et soigner les blessés, Tiyuki faire disparaître les presques-victimes de Vadzy d’un bout de la pièce à l’autre pour qu’ils ne se fassent pas tuer, Jeana faire apparaître des glyphes revigorantes et des boucliers ici et là, Rahloulou et Coriendre tenter de couper une à une les marques sombres et élastiques du Sacrieur, Gomy et Lihu frapper à maintes reprises ces fameuses marques, et… Nega foncer vers moi. Vers moi ? Hé, pourquoi ?!
-Végé, ‘fais gaffe !!
-Qu ?…
-Végé !!!
Je me réveillais dans une salle où l’ombre perdurait.
J’étais allongée sur un sol dur et froid.
Un faible craquement résonna.
Puis un faible souffle rugueux.
Il s’en suivit une minuscule lumière orangée qui vint perturber la pénombre ambiante.
Des bruits de pas, lents et légers.
Le battement de mon cœur s’accéléra….
La marche s’accentua, puis s’arrêta net. J’eus un sursaut. Mes mains moites tremblaient au même rythme que les pulsions rapides et régulières de mon cœur. Etendue par terre, j’essayais de reculer, mais derrière moi se dressait un mur tout aussi glacé que le sol. Impossible de se sauver. La lumière se déplaçait. Elle chancelait en même temps que les pas cheminaient. J’entendis une respiration. Plusieurs gouttes de sueurs ruisselèrent sur mon visage devenu translucide. La « chose » se trouvait juste devant moi. La lumière se déplaça une nouvelle fois, sur le côté. Un bruit de bois se fit entendre. Puis un frottement. Une lumière un peu plus forte que la précédente prit le dessus sur cette dernière, malgré qu’elle ne permettait pas d’y voir plus clair. Les bruits de pas reprirent leur cours, et revinrent plus ou moins vers moi. Puis une grande inspiration se fit entendre. Ensuite, un énorme souffle éclairé. Des flammes.
Elles jaillirent sur le morceau de bois, créant par la suite une grande torche lumineuse. Je réussis à apercevoir les ombres d’un visage.
-Enfin…
Cette voix…
-…Je te retrouve.
La dite voix s’approcha un peu plus. Je vis ses mains déposer la torche par terre. Puis elle s’approcha de moi.
Et l’inconnu me serra dans ses bras. Fort.
-Végé…
A suivreuuuh !
Bon ! Comme je suis sadique et irresponsable –et voui, Bélial, je te l’accorde, je suis méchante avec toi sur ce coup ci-, je ne vais pas suivre votre avis… Niahahaaaa…
Chapitre Numéro 10 ; Spasmes et sentiments.
Aucun autre mot ne me vins à l’esprit. J’étais totalement médusée, et tremblais, tandis que mes joues prenaient une teinte pourpre. Est-ce que j’avais peur ?… Je sentis la respiration de Coriendre sur mes joues. Il ne rougissait pas, lui. Il n’était donc pas gêné par cette… Position ? Comment pouvait-il se tenir aussi simplement, comme si il faisait ce genre de chose tous les jours, tandis que moi, j’étais toute crispée, paralysée ? Aucun de nous ne fit un seul geste durant de longues minutes. On aurait dit que le temps s’était arrêté. Coriendre me fixait, de ses deux yeux perçant en amande. Il ne semblait rempli d’aucune émotion. Et si c’était vrai, si il ne ressentait rien ? Il semblait toujours si vide, si imperceptible de tout ce genre de sentiments…
Coriendre ferma lentement les yeux. Il laissa passer deux secondes, et les ouvrit. Puis il les ferma de nouveau. Son visage glissa lentement vers le mien. Ses lèvres frolèrent les miennes, et tout en ouvrant les yeux, il releva la tête. Je restais figée. Il venait de ?… Mais je n’eus pas même le temps de réfléchir plus, qu’il ferma une nouvelle fois les yeux et m’embrassa encore, mais plus longtemps, cette fois ci. Etais-je pâle comme un linge ou bien rouge comme une tomate ? Après quelques secondes, il leva la tête, tandis que je le regardais fixement. J’ouvrais à demi la bouche, cherchant quelque chose à dire. Dix secondes passèrent, je ne pus décrocher un mot. Coriendre eut pour seule réponse, de baisser à nouveau la tête vers moi, et j’eus le réflexe presque immédiat, cette fois ci, de fermer les yeux, encore plus crispée que précédemment. J’avais l’impression que ma poitrine allait exploser, lorsque Coriendre fit glisser ses lèvres sur les miennes une fois de plus. Je ne pouvais rien faire, comme paralysée par les circonstances.
Au dehors de la chambre, j’entendis des pas rapides. Vadzy ?… Et soudain, un grand coup. Plusieurs suivirent. Mais Coriendre n’y tint pas compte, et laissa son visage penché sur moi.
Lorsqu’un coup plus fort que les autres retentit il releva la tête. Je crus qu’il l’avait entendu, mais il se pencha simplement sur mon oreille et me murmura ;
-Tu me plais… Je t’aime…
Mes yeux se figèrent. Les coups redoublèrent de force alors que Coriendre continuait sa « parade ». J’avais peur.
Soudainement, l’armoire et le lit qui barricadaient la porte s’écroulèrent avec cette dernière. Il en sortit deux Eniripsa, qui se mirent à beugler.
-V-V-Végéééé ?!!…
J’eus un terrible sursaut. Coriendre se redressa d’un seul coup, alors que mon visage était devenu rouge comme une pivoine. Honala et Darkly étaient à l’entrée, tous les deux bouches bées et yeux exorbités. Pour la première fois de ma vie, je me rendis compte que Coriendre n’arrivait plus à aligner deux mots. Honala fit un pas en avant et secoua rapidement ses petites mains.
-Vous savez, si vous voulez continuer, y’a pas de problème hein, on vous laisse…
Elle fit une pose, et leva les bras au ciel, tandis que je descendais du lit, embarrassée.
-Mais le hic, vous voyez, c’est que c’est le fiasco en bas… Comment dire…
-On va tous mourir !!! hurla Darkly, faisant sursauter Honala.
Cette dernière lui donna un coup sur le dessus du crâne, histoire de lui rendre la pareille. Alors que Darkly chouinait, Honala nous désigna le perron ;
-Venez, ça devient grave…
-Mais qu’est-ce qu’y’ a ?…
-Végé, c’est pas le moment de poser des questions, faut’ y aller là ! Y’a un Sacri totalement taré qui sème la pagaille dans la salle de réunion !!
Je me figeais. Un Sacrieur, ça ne pouvait être que Vadzy. Honala nous pressa ensuite, en rajoutant qu’il riait aux éclats en écartelant des élèves. Je déglutis, avant de demander, tout bas ;
-Tu as vue Bélial…?
Mon amie fit un signe négatif de la tête, d’un air désolé. Je baissais les yeux, puis elle me demanda d’accélérer le pas, et se mit elle même à voler, suivie de près par Darkly, tous les deux portés par leurs petites ailes.
J’allais me mettre à courir, lorsqu’une main me retint à l’épaule. Je me retournais d’un coup, surprise. Coriendre se tenait là, toujours avec son visage fermé, ses yeux fixes, et … Ses oreilles baissées ? Ha non, ça, ce n’était pas habituel !
Faisant mine de ne pas être surprise par ce petit changement … Comment dire, d’oreilles, je me contentai de lui répondre ;
-Oui ?
Il baissa les yeux. Surprenant. Le regard fixant une quelconque chose à sa gauche, il bredouilla, comme je ne l’avais jamais entendu ;
-Ç.. Ça comptait pour toi ?…
Me sentant rougir, je n’osai pas dire quoi que ce soit.
Puis un hurlement retentit au réez de chaussée. Je fis immédiatement volte-face, la pâleur envahissant pour de bon mon visage. Puis Coriendre passa en trombe devant moi.
Sans un mot, je le suivis en courant.
Arrivés dans la salle de réunion, ma première vision fut la plus dure ; Plusieurs têtes roulants par là, un ou deux bras volants ici… Les mains plaquées sur la bouche, je manquai de recracher mon petit déjeuner. Les élèves hurlaient, pendant que Vadzy prenait un certain plaisir à arracher un à un les membres de chaque enfant qu’il croisait.
Et je voyais Honala et Darkly porter les plus petits jusqu’à la sortie et soigner les blessés, Tiyuki faire disparaître les presques-victimes de Vadzy d’un bout de la pièce à l’autre pour qu’ils ne se fassent pas tuer, Jeana faire apparaître des glyphes revigorantes et des boucliers ici et là, Rahloulou et Coriendre tenter de couper une à une les marques sombres et élastiques du Sacrieur, Gomy et Lihu frapper à maintes reprises ces fameuses marques, et… Nega foncer vers moi. Vers moi ? Hé, pourquoi ?!
-Végé, ‘fais gaffe !!
-Qu ?…
-Végé !!!
…
« Où suis-je ?… »
…
« Où suis-je ?… »
…
Je me réveillais dans une salle où l’ombre perdurait.
J’étais allongée sur un sol dur et froid.
Un faible craquement résonna.
Puis un faible souffle rugueux.
Il s’en suivit une minuscule lumière orangée qui vint perturber la pénombre ambiante.
Des bruits de pas, lents et légers.
Le battement de mon cœur s’accéléra….
La marche s’accentua, puis s’arrêta net. J’eus un sursaut. Mes mains moites tremblaient au même rythme que les pulsions rapides et régulières de mon cœur. Etendue par terre, j’essayais de reculer, mais derrière moi se dressait un mur tout aussi glacé que le sol. Impossible de se sauver. La lumière se déplaçait. Elle chancelait en même temps que les pas cheminaient. J’entendis une respiration. Plusieurs gouttes de sueurs ruisselèrent sur mon visage devenu translucide. La « chose » se trouvait juste devant moi. La lumière se déplaça une nouvelle fois, sur le côté. Un bruit de bois se fit entendre. Puis un frottement. Une lumière un peu plus forte que la précédente prit le dessus sur cette dernière, malgré qu’elle ne permettait pas d’y voir plus clair. Les bruits de pas reprirent leur cours, et revinrent plus ou moins vers moi. Puis une grande inspiration se fit entendre. Ensuite, un énorme souffle éclairé. Des flammes.
Elles jaillirent sur le morceau de bois, créant par la suite une grande torche lumineuse. Je réussis à apercevoir les ombres d’un visage.
-Enfin…
Cette voix…
-…Je te retrouve.
La dite voix s’approcha un peu plus. Je vis ses mains déposer la torche par terre. Puis elle s’approcha de moi.
Et l’inconnu me serra dans ses bras. Fort.
-Végé…
A suivreuuuh !
Cradelanuit- La métamorphe
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Nom des personnages: Gnagnagnaaa, regarde sur mon topic de perso, flemmard ! >=3
Re: Les mistères de l'Internat
Alala,tu m'impressionnera toujours,toi et tes... bon. J'ai aucune nouvelle de si tu est morte,ou si seulement tu est évanouie,mais bonne chance pour t'en sortir :3
Akety,qui préfère qu'on l'appelle,Akety-Sama.
Akety,qui préfère qu'on l'appelle,Akety-Sama.
Dernière édition par Akety le Mer 30 Mar - 13:48, édité 1 fois
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Re: Les mistères de l'Internat
Upppp !
Mon retour sur ma Fiction ! Je veux aller jusqu'au BOUT ! Le chapitre est un peu court ^^'
Chapitre 11 : Retrouvailles !
Quelques secondes passèrent. L’étreinte ne s’en finit pas pour autant.
Mais, cette voix ? Cela ne pouvait pas être…
-B..
Ma gorge se serra. Et si je me trompais ? Mais rien ne valait l’expérience. Je devais en avoir le cœur net.
-Bélial ?…
Il y eu un petit silence. Je m’étais trompée, c’était sûr. Puis un murmure vint troubler mon désarroi.
-Oui.
Je me sentis paralysée. Puis mes yeux me piquèrent, et tout alla très vite. Mes larmes roulèrent longtemps et en grande quantité sur mes joues, et une foule de sentiments me parvinrent.
Bélial dû sentir que je pleurait, puisque les secondes qui suivirent, il me serra un peu plus fort, avec pour seule paroles de consolations :
-Je suis là, maintenant.
La paralysie fit rapidement place à un profond vertige. Un mal indétectable, qui m’étouffait à vue d’œil. Non pas physiquement, mais mentalement. J’avais mal. Croyant que la douleur allait s’atténuer, j’enfouis subitement mon visage dans le creux de l’épaule de Bélial, qui apposa sa joue contre mes cheveux roux, dont l’éclat ne résistait pas à la pénombre.
Deux minutes passèrent. Ou cinq. Même quinze, peut-être. Peu importait le temps qui s’était écoulé, après tout.
Je relevais la tête, les joues mouillées par les abondantes larmes ayant antérieurement coulés. Illuminés de la seule torche que Bélial avait allumé, je plongeait mon regard dans le sien. Ses lèvres portaient toujours ce sourire éblouissant et paisible qui lui allait si bien. La voix pleine de sanglots, je lui chuchotais, alors que mon regard se détournais vers ma gauche ;
-O.. On a tous été inquiets… A cause de ta disparition.
-On ? répéta-il, sur un ton perplexe.
-Oui, on… Enfin…
Je tournais rapidement la tête sur le côté, mais mon regard s’attarda sur lui.
-Enfin, surtout moi… dis-je, hésitante, alors que ma bouche se pinçait.
Bélial eut un rire d’une petite seconde. Il se moquait de moi ?
-C’est le moment d’être franc, je crois, lâcha-t-il doucement, en fermant quelques secondes les yeux, avant de les ré-ouvrir, dans un sourire. Tu m’as terriblement manqué.
Mes yeux se figèrent dans les siens. Il leva l’une de ses mains, et la glissa dans mes cheveux, pour finalement déplacer une mèche derrière mon oreille, avant de frôler ma joue. Un étrange frisson me parcourut tout le corps. Je détournais le regard, embarrassée.
Bélial fit délicatement pivoter mon visage vers lui, dans un sourire plein de gentillesse. Je lui souris aussi, bien que timidement. Puis il déposa un baiser sur ma joue droite, et recula. Il semblait aussi gêné.
Puis il me demanda, de la façon la plus simple que je n’avais jamais entendue :
-Je peux t’embrasser ?
Je me sentis soudainement rougir, et bafouillais sans savoir exactement quoi faire. Mais je voulais lui dire.
-Si… Tu.. Enfin, c’est.. Je… Heum… Tu… ?
Il y eut dix secondes de silence.
-Ça t’embarrasse ? glissa l’Osamodas.
Terriblement rouge, je baissais la tête.
-Je.. Je ne sais pas… Non.. Enfin..
A peine eu-je terminé ma phrase –si on pouvait la considérer comme telle- , que Bélial s’approcha lentement, saisi de ses deux mains mes joues, et, tout en fermant les yeux, déposa ses lèvres sur les miennes, entrouvertes.
Contrairement aux baisers de Coriendre, je ne fus pas surprise. Je fermais aussi les yeux. L’embrassade dura, et, sans vraiment m’en rendre compte, je glissais mes bras autour de son cou. Je m’adossais contre le mur. Bélial releva son visage du mien. Il glissa ses mains sur mes hanches et me serra contre lui. Je m’empourprais à mesure que le temps passait. Il m’embrassa la joue, puis glissa quelques mots doux à mon oreille.
Et je compris enfin.
Je l’aimais.
A suiiivre... :S
Mon retour sur ma Fiction ! Je veux aller jusqu'au BOUT ! Le chapitre est un peu court ^^'
Chapitre 11 : Retrouvailles !
Quelques secondes passèrent. L’étreinte ne s’en finit pas pour autant.
Mais, cette voix ? Cela ne pouvait pas être…
-B..
Ma gorge se serra. Et si je me trompais ? Mais rien ne valait l’expérience. Je devais en avoir le cœur net.
-Bélial ?…
Il y eu un petit silence. Je m’étais trompée, c’était sûr. Puis un murmure vint troubler mon désarroi.
-Oui.
Je me sentis paralysée. Puis mes yeux me piquèrent, et tout alla très vite. Mes larmes roulèrent longtemps et en grande quantité sur mes joues, et une foule de sentiments me parvinrent.
Bélial dû sentir que je pleurait, puisque les secondes qui suivirent, il me serra un peu plus fort, avec pour seule paroles de consolations :
-Je suis là, maintenant.
La paralysie fit rapidement place à un profond vertige. Un mal indétectable, qui m’étouffait à vue d’œil. Non pas physiquement, mais mentalement. J’avais mal. Croyant que la douleur allait s’atténuer, j’enfouis subitement mon visage dans le creux de l’épaule de Bélial, qui apposa sa joue contre mes cheveux roux, dont l’éclat ne résistait pas à la pénombre.
Deux minutes passèrent. Ou cinq. Même quinze, peut-être. Peu importait le temps qui s’était écoulé, après tout.
Je relevais la tête, les joues mouillées par les abondantes larmes ayant antérieurement coulés. Illuminés de la seule torche que Bélial avait allumé, je plongeait mon regard dans le sien. Ses lèvres portaient toujours ce sourire éblouissant et paisible qui lui allait si bien. La voix pleine de sanglots, je lui chuchotais, alors que mon regard se détournais vers ma gauche ;
-O.. On a tous été inquiets… A cause de ta disparition.
-On ? répéta-il, sur un ton perplexe.
-Oui, on… Enfin…
Je tournais rapidement la tête sur le côté, mais mon regard s’attarda sur lui.
-Enfin, surtout moi… dis-je, hésitante, alors que ma bouche se pinçait.
Bélial eut un rire d’une petite seconde. Il se moquait de moi ?
-C’est le moment d’être franc, je crois, lâcha-t-il doucement, en fermant quelques secondes les yeux, avant de les ré-ouvrir, dans un sourire. Tu m’as terriblement manqué.
Mes yeux se figèrent dans les siens. Il leva l’une de ses mains, et la glissa dans mes cheveux, pour finalement déplacer une mèche derrière mon oreille, avant de frôler ma joue. Un étrange frisson me parcourut tout le corps. Je détournais le regard, embarrassée.
Bélial fit délicatement pivoter mon visage vers lui, dans un sourire plein de gentillesse. Je lui souris aussi, bien que timidement. Puis il déposa un baiser sur ma joue droite, et recula. Il semblait aussi gêné.
Puis il me demanda, de la façon la plus simple que je n’avais jamais entendue :
-Je peux t’embrasser ?
Je me sentis soudainement rougir, et bafouillais sans savoir exactement quoi faire. Mais je voulais lui dire.
-Si… Tu.. Enfin, c’est.. Je… Heum… Tu… ?
Il y eut dix secondes de silence.
-Ça t’embarrasse ? glissa l’Osamodas.
Terriblement rouge, je baissais la tête.
-Je.. Je ne sais pas… Non.. Enfin..
A peine eu-je terminé ma phrase –si on pouvait la considérer comme telle- , que Bélial s’approcha lentement, saisi de ses deux mains mes joues, et, tout en fermant les yeux, déposa ses lèvres sur les miennes, entrouvertes.
Contrairement aux baisers de Coriendre, je ne fus pas surprise. Je fermais aussi les yeux. L’embrassade dura, et, sans vraiment m’en rendre compte, je glissais mes bras autour de son cou. Je m’adossais contre le mur. Bélial releva son visage du mien. Il glissa ses mains sur mes hanches et me serra contre lui. Je m’empourprais à mesure que le temps passait. Il m’embrassa la joue, puis glissa quelques mots doux à mon oreille.
Et je compris enfin.
Je l’aimais.
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Cradelanuit- La métamorphe
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Re: Les mistères de l'Internat
Végé...
Mais ça va pas!!! J'ai pas du tout ce caractère, t'embrasser de cette manière là, c'est pas moi :(
Tu me déçois >:3! Moi qui est pensé à toi pendant super longtemps et qui est toujours dingue de toi, tu me fait t'embrasser de cette manière O_O ! Moi, je fait pas plusieurs smaks ! J'en fait un qui dure longtemps!! XD
Méchante ....
Tu m'a manqué, Végétalyne , toujours aussi resplendissante :) ...
Tu me recconnaîtras.
Eden'.
Mais ça va pas!!! J'ai pas du tout ce caractère, t'embrasser de cette manière là, c'est pas moi :(
Tu me déçois >:3! Moi qui est pensé à toi pendant super longtemps et qui est toujours dingue de toi, tu me fait t'embrasser de cette manière O_O ! Moi, je fait pas plusieurs smaks ! J'en fait un qui dure longtemps!! XD
Méchante ....
Tu m'a manqué, Végétalyne , toujours aussi resplendissante :) ...
Tu me recconnaîtras.
Eden'.
Kuma- Messages : 279
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Viveuh les Upppeuh
HAAN, j'y crois pas ! >$< Coriendre, THE retour ! :3
Pour ainsi dire, un ami de mon collège qui adore ma fic veut absolument que je la finisse... Donc le prochain chapitre est en cours d'écriture :)
Kissu da yo ! ;D Nee ?
Cradelanuit- La métamorphe
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Re: Les mistères de l'Internat
Heyyyy ! Voici le nouveau chapitre !!
Combien de temps tout ceci dura ? Je n’ai jamais approfondie ma recherche sur la question. Je suppose qu’une heure avait dû s’écouler, peut être deux. Vraiment, aucune idée.
-Végé ?
-Oui ?…
-On devrait peut être.. Sortir ?
-Sortir ?… répétais-je.
-Je veux dire… Sortir d’ici… Les autres ont certainement besoin de nous, tu ne penses pas ?
-Bien sûr…
Je me sentais bien dans ses bras, après tout. Pourquoi devait-on se lever, sortir d’ici ? Pourquoi ne pas rester un peu plus ?
Je me sentis soudain à la fois bête, et égoïste. Je venais de ressentir un sentiment fort, c’était une chose. Mais ce sentiment me dominait tellement que j’en oubliais la position délicate dans laquelle je vivais, ces derniers jours. Pire que ça encore, j’en oubliais mes amis. J’avais honte.
Malgré l’ombre qui régnait dans la pièce où nous nous trouvions, Bélial semblait être parvenu à lire le désarroi dans mes yeux.
-Ça ne va pas ? demanda-t-il, accompagnant la parole d’un doux geste de la tête.
Je ne lui répondis pas immédiatement. Puis, alors que je me levais lentement, je lui dis, d’une voix à la fois déterminée et brisée ;
-Si si… Il faut y aller.
Il me lança un regard interrogateur, fasciné, comme curieux.
-Les autres ont certainement besoin de nous, tu ne penses pas ? repris-je sur le même ton qu’il avait lui même employé, quelques secondes plus tôt.
Cette phrase aimablement malicieuse le fit sourire. Ce superbe sourire. Il se leva à son tour, et attrapa doucement ma main.
-Alors allons y. déclara-t-il en marchant dans une direction bien précise, à l’opposé de l’endroit où nous étiez assis, les minutes passées.
Plus nous avancions, plus Bélial accélérait le rythme de ses pas. Je sentais dans le creux de sa main une certaine pression, un poids incertain. Il semblait tourmenté. Et l’endroit que nous traversions semblait sans fin. Plus je marchais, plus je pensais que jamais nous ne sortirions de ce couloir sans fin.
La marche s’accéléra une fois de plus, lorsqu’une pensée fit irruption dans mon esprit, et je m’arrêtais brusquement de courir.
Bélial se retourna dans ma direction, et me demanda, inquiet;
-Tu t’es blessée ?
La tête baissée, perdue dans mes pensées, je ne lui répondit pas. Il me tenait toujours la main, et s’approcha de moi.
-Hé ?… Ça va ?…
Sortie de ma rêverie, je relevais la tête, et demandait lentement;
-Pourquoi tu es… Là ?
-Là ? dit-il en me fixant étrangement.
-Je veux dire… Tu n’étais pas… Du côté de la directrice ?
Il s’empara de ma deuxième main, tout sourire.
-C’était de la comédie. Il ne m’auront pas si facilement, crois moi !
Il m’accorda un grand sourire enchanté.
-Alors c’était aussi de la comédie, lorsque tu t’es battu avec Coriendre ?
Son sourire étincelant se transforma en figure sérieuse. Il avait l’air différent, tout à coup. Comme si on l’avait changé, transformé. Il laissa passer une dizaine de secondes supplémentaires de silence, puis répondit, tête levée, tournée vers sa droite.
-Non, ça c’était sérieux.
-Ha… soupirais-je.
-Je supposes que tu mérites des explications.
-Je confirmes.
J’y allais peut être un peu fort… Bélial me lança un regard désolé. Je détournais le regard, gênée d’avoir été si brusque.
-Excuses moi, Végé…
-Non, moi…! Je… Je suis désolée… Mais… Expliques moi, s’il-te-plait…
-D’accords.
Il prit une grande inspiration. Je déglutis.
-Bon… Coriendre et moi sommes amis depuis notre entrée à l’école. Je dirais même qu’on était de très bons amis. Nous étions toujours ensemble, inséparables. Les années d’école ont passé. Et puis on est arrivés en première année dans cet internat. Et… On t’a rencontré. Tu vas peut être trouver ça bizarre.. Mais tous les deux, on est tombés amoureux de toi. Au même moment. Et on se l’est dit au même moment. Mais malheureusement…
Il m’adressa un regard affligé.
-…C’est à ce moment là que nous nous sommes détestés. On est devenus rivaux, en quelques sortes.
-A cause de moi ?
Il y eu un silence. Profond, froid.
-A cause de moi. répétais-je, cette fois-ci sur un ton affirmatif.
-Ne dis pas ça… C’est faux. Tu n’y pouvais rien.
-Oui, mais… Ç.. Ça m’énerve ! J’ai ruinée votre amitié… Sans le savoir en plus !
Bélial lâcha l’une de mes mains, et posa l’une des siennes sur ma joue. Son sourire enchanteur était revenu.
-Je ne veux pas que tu te tracasses pour ça. Compris ?
Bélial fit volte-face, prêt à continuer la longue route que nous avions entamé, avant de tourner la tête vers moi, en reprenant;
-Dis toi que c’est un défi entre nous, juste.
Il me sourit une fois de plus, avant de reprendre sa course. Je n’eu pas la force de lui demander de ralentir la marche, et me laissait entraîner dans cette course folle, en repensant aux dernières paroles de Bélial.
Tous les deux, ils me prenaient pour un trophée, ou quoi ?!
A suiiivre !
Chapitre 12: Et c’est repartit !
Combien de temps tout ceci dura ? Je n’ai jamais approfondie ma recherche sur la question. Je suppose qu’une heure avait dû s’écouler, peut être deux. Vraiment, aucune idée.
-Végé ?
-Oui ?…
-On devrait peut être.. Sortir ?
-Sortir ?… répétais-je.
-Je veux dire… Sortir d’ici… Les autres ont certainement besoin de nous, tu ne penses pas ?
-Bien sûr…
Je me sentais bien dans ses bras, après tout. Pourquoi devait-on se lever, sortir d’ici ? Pourquoi ne pas rester un peu plus ?
Je me sentis soudain à la fois bête, et égoïste. Je venais de ressentir un sentiment fort, c’était une chose. Mais ce sentiment me dominait tellement que j’en oubliais la position délicate dans laquelle je vivais, ces derniers jours. Pire que ça encore, j’en oubliais mes amis. J’avais honte.
Malgré l’ombre qui régnait dans la pièce où nous nous trouvions, Bélial semblait être parvenu à lire le désarroi dans mes yeux.
-Ça ne va pas ? demanda-t-il, accompagnant la parole d’un doux geste de la tête.
Je ne lui répondis pas immédiatement. Puis, alors que je me levais lentement, je lui dis, d’une voix à la fois déterminée et brisée ;
-Si si… Il faut y aller.
Il me lança un regard interrogateur, fasciné, comme curieux.
-Les autres ont certainement besoin de nous, tu ne penses pas ? repris-je sur le même ton qu’il avait lui même employé, quelques secondes plus tôt.
Cette phrase aimablement malicieuse le fit sourire. Ce superbe sourire. Il se leva à son tour, et attrapa doucement ma main.
-Alors allons y. déclara-t-il en marchant dans une direction bien précise, à l’opposé de l’endroit où nous étiez assis, les minutes passées.
Plus nous avancions, plus Bélial accélérait le rythme de ses pas. Je sentais dans le creux de sa main une certaine pression, un poids incertain. Il semblait tourmenté. Et l’endroit que nous traversions semblait sans fin. Plus je marchais, plus je pensais que jamais nous ne sortirions de ce couloir sans fin.
La marche s’accéléra une fois de plus, lorsqu’une pensée fit irruption dans mon esprit, et je m’arrêtais brusquement de courir.
Bélial se retourna dans ma direction, et me demanda, inquiet;
-Tu t’es blessée ?
La tête baissée, perdue dans mes pensées, je ne lui répondit pas. Il me tenait toujours la main, et s’approcha de moi.
-Hé ?… Ça va ?…
Sortie de ma rêverie, je relevais la tête, et demandait lentement;
-Pourquoi tu es… Là ?
-Là ? dit-il en me fixant étrangement.
-Je veux dire… Tu n’étais pas… Du côté de la directrice ?
Il s’empara de ma deuxième main, tout sourire.
-C’était de la comédie. Il ne m’auront pas si facilement, crois moi !
Il m’accorda un grand sourire enchanté.
-Alors c’était aussi de la comédie, lorsque tu t’es battu avec Coriendre ?
Son sourire étincelant se transforma en figure sérieuse. Il avait l’air différent, tout à coup. Comme si on l’avait changé, transformé. Il laissa passer une dizaine de secondes supplémentaires de silence, puis répondit, tête levée, tournée vers sa droite.
-Non, ça c’était sérieux.
-Ha… soupirais-je.
-Je supposes que tu mérites des explications.
-Je confirmes.
J’y allais peut être un peu fort… Bélial me lança un regard désolé. Je détournais le regard, gênée d’avoir été si brusque.
-Excuses moi, Végé…
-Non, moi…! Je… Je suis désolée… Mais… Expliques moi, s’il-te-plait…
-D’accords.
Il prit une grande inspiration. Je déglutis.
-Bon… Coriendre et moi sommes amis depuis notre entrée à l’école. Je dirais même qu’on était de très bons amis. Nous étions toujours ensemble, inséparables. Les années d’école ont passé. Et puis on est arrivés en première année dans cet internat. Et… On t’a rencontré. Tu vas peut être trouver ça bizarre.. Mais tous les deux, on est tombés amoureux de toi. Au même moment. Et on se l’est dit au même moment. Mais malheureusement…
Il m’adressa un regard affligé.
-…C’est à ce moment là que nous nous sommes détestés. On est devenus rivaux, en quelques sortes.
-A cause de moi ?
Il y eu un silence. Profond, froid.
-A cause de moi. répétais-je, cette fois-ci sur un ton affirmatif.
-Ne dis pas ça… C’est faux. Tu n’y pouvais rien.
-Oui, mais… Ç.. Ça m’énerve ! J’ai ruinée votre amitié… Sans le savoir en plus !
Bélial lâcha l’une de mes mains, et posa l’une des siennes sur ma joue. Son sourire enchanteur était revenu.
-Je ne veux pas que tu te tracasses pour ça. Compris ?
Bélial fit volte-face, prêt à continuer la longue route que nous avions entamé, avant de tourner la tête vers moi, en reprenant;
-Dis toi que c’est un défi entre nous, juste.
Il me sourit une fois de plus, avant de reprendre sa course. Je n’eu pas la force de lui demander de ralentir la marche, et me laissait entraîner dans cette course folle, en repensant aux dernières paroles de Bélial.
Tous les deux, ils me prenaient pour un trophée, ou quoi ?!
A suiiivre !
Cradelanuit- La métamorphe
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un Sacré Bordel O_O
Ton histoire devient floue quand même...ça part en C... bref.
J'ai jamais dit que j'aimais pas l'action moi! allez continue comme cela! t'est sur la bonne voie.
Akety,critique
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Re: Les mistères de l'Internat
Une critique, ça fait toujours plaisir. Nan nan, pas masochiste, juste déçue. T^T
Donc ouai, Aky. OUAI ! 8D ♥
Bref. Suivaaant !
Cours. Cours. Ne t’arrêtes pas. Continue. Cours.
Le bruit de nos pas semblait résonner aussi fort qu’un tir de revolver. Un revolver tirant en rafale, rapidement et sans répit. A la même allure que mon cœur. Plus nous courions vite, plus son battement prenait un rythme singulier et sec.
Je n’en pouvais plus. Mes jambes semblaient se ramollir à chaque foulées. Mes poumons avaient l’air d’être sur le point d’exploser, à n’importe quel instant. Et j’avais l’impression qu’ils n’attendaient plus qu’à sortir, qu’à être vulgairement crachés.
Je n’attendais désormais plus qu’une chose; que cette course démesurée se termine.
-Végé, tu tiens le rythme ?
-J’essaye… soufflais-je en manquant de trébucher, alors que le sol avait tout de ce qu’il y a de plus plat.
Nous avions encore parcouru une dizaine de mètres, lorsque le rythme un peu trop soutenu de Bélial me fit trébucher pour de bon. Tandis que je m’étalais par terre avec la grâce d’un trool, le disciple d’Osamodas se retourna lentement vers moi, puis se pencha vers le sol où je me trouvais… sur toute ma longueur.
-Végé, t’aurais dû me le dire, si tu tenais pas le rythme…
-« J’essaye », c’était pas assez explicite, tu trouves ?… murmurais-je en relevant la tête, celle-ci ayant gagné en égratignures et griffures.
-Désolé… glissa-t-il doucement, en m’attrapant par les hanches pour m’aider à me relever.
Une fois debout, je me libérai habilement de ses bras. Il me fixa longuement, puis j’ouvris la bouche. Peut être une fois de trop.
-Tu joues drôlement bien la comédie, en tout cas.
-Pardon ?
-Tu m’as attaqué non ? Et c’était bien moi qui était visée.
Bélial détourna lentement son regard du mien. Je me repentis bien assez rapidement de mes dernières paroles, mais mon sale caractère n’en faisait qu’à sa tête.
-Parce que ça faisait pas assez vrai, si tu n’essayais pas de me tuer, c’est ça ? Quitte à jouer un rôle, autant y aller à fond, pas vrai ?
-Végé, calmes toi…
-Mais je suis calme ! J’en reviens juste pas que tu te sois pas rebellé plus tôt ! On aurait été trois contre ce… Vadzy !
Plus les mots sortaient, plus ils étaient rapides et durs. Moi-même, je n’en revenais pas de me montrer si peu compréhensible. Mais… Qu’est-ce que je devais comprendre, après tout ?
-Tu ne comprends pas.. lâcha Bélial dans un soupir, profond, rude.
-Mais… Expliques moi, alors !! criais-je brusquement, tandis que mon nez commençait tout juste à me picoter.
Tandis que je me retournais rapidement et me mis à faire les cents pas dans le but de radoucir mes nerfs, Bélial s’adossa à l’un des murs qui nous entourait, et inspira un grand coup. Je me plaçai alors dans sa direction, bien que gardant quelques mètres de distance, et m’accordai une fraction de secondes pour le dévisager. Ce visage. Même dans les pires moments, il avait toujours ce visage parfait.
Je secouais frénétiquement la tête, me persuadant de penser à autre chose, surtout maintenant, lorsqu’il prit finalement la parole, plus déterminé que jamais.
-Bon. Dis moi simplement ce que tu veux savoir. Tu demandes, je t’explique.
-Si gentiment demandé, soupirais-je, avant d’inspirer puis d’expirer longuement. Okay. D’abord; c’est quoi cette histoire avec Coriendre, comme quoi il serait « revenu » ?
Bélial leva les yeux au ciel –ou plutôt au plafond, selon votre vision métaphorique- puis se mit à parler avec un calme digne des plus grands mages de ce monde.
-Alors. Il y a quelques jours encore, Coriendre appartenait à un clan de l’internat, que tout le monde appelle « Les Dragons ».
-Les Dragons ? répétai-je, en haussant un sourcil.
-Oui, Les Dragons. Les élèves racontent que c’est une sorte de club privé de l’internat, au service d’un petit groupe de profs et d’autres adultes. Mais c’est pire que ça, c’est une secte.
Mes yeux s’écarquillèrent. Une secte, ici ?
-Enfin, reprit-il, c’est une sorte de secte. Les « Administrateurs » du clan corrompent les élèves qui désirent y rentrer. Et ils deviennent de pitoyables serviteurs, comme Vadzy, par exemple.
-Ils les corrompent ? Tu veux dire qu’on leur fait un lavage de cerveau ?... demandais-je en déglutissant.
-Je ne pense pas. Mais on leur bourre le crâne de choses fausses sur les « autres », par exemple. Ils deviennent agressifs et méprisants avec le monde extérieur. Tout ceux qui n’appartiennent pas au clan.
-Mais c’est… Horrible…
-Oui, ça l’est. Et Coriendre faisait partie de cette secte, cette année et presque tout l’an dernier, aussi. Il y est entré peu après notre dispute…
-Ha… Mais…
-Mais ? répéta Bélial, en levant le regard vers moi, me pénétrant de ses yeux sombres.
-Mais… Pourquoi il en est sortit ? Et comment ?
-Pourquoi, je n’en ai aucune idée. Il a peut être eu un déclic de la bêtise qu’il faisait. Comment, je pense savoir. Coriendre et moi avons une faculté depuis notre enfance. Disons qu’on a un mental de fer. C’est pas simple de nous persuader ou dissuader de quoi que ce soit.
-Haa…
Peut importe ce qu’il racontait, tout ce que Bélial disait de lui semblait passionnant… Peut être que je l’aimais vraiment…un peu trop. Mais il était génial !
-Bon, lâcha-t-il sans laisser paraître le moindre sentiment, tu voudrais savoir autre chose ?
Je mordis violemment ma lèvre inférieure. Il semblait m’en vouloir de lui avoir mal parlé. Soudain, je m’en voulus terriblement de ne pas avoir été plus gentille que ça.
-Hum… Oui, enfin… Oui. Le… Sujet qui fâche… ?
-Je vois. Bon… C’est… pas compliqué à comprendre, si ? balbutia-t-il en fixant le sol, vers sa gauche.
Incroyable. Bélial, gêné, rougissant ? Jamais je ne l’avais vu perdre ainsi ses moyens. La situation me fit radicalement penser à la scène de la chambre barricadée, avec Coriendre. Coriendre…
-Et bien non, puisque je te le demande…!
-H-Ha.. Bah… C’était pour te protéger…
Me protéger ? Soit j’avais zappé une étape du récit, soit un truc ne collait pas… Me protéger en étant sur le point de me … brûler vive ?
-Expliques plus en détail. dis-je en faisant mine de comprendre tout ce qu’il venait de dire.
-Si j’avais retourné ma veste dès cet instant, expliqua-t-il lentement, comme pour parler à un enfant de trois ans, Vadzy aurait peut être été battu, mais pas tué… Il aurait prévenu la Directrice, et ta vie aurait été mise en danger.
-H-Ha… bégayai-je de la même façon que lui, quelques secondes auparavant.
Comme si ma vie, même si il n’avait pas fait ça, n’était pas déjà en danger ?... Mais il fallait bien le dire, l’intention était sympa… Non, mignonne. Très mignonne.
Bélial leva lentement la tête vers moi, alors que j’avançais de quelques pas vers lui.
-Tu me pardonnes ?... dis-je, tout bas, alors que mes joues s’empourpraient.
-Te pardonner de.. quoi ?
-De mon caractère, et de mes paroles… Désolée.
Je baissais les yeux, et Bélial se détacha du mur pour s’approcher de moi, avant de me relever la tête, de sa main à demi-fermée. Les yeux embués de larmes, je le fixais longuement, avant de me blottir contre lui. Il m’enlaça au niveau du dos, et, lorsque je relevais la tête pour m’excuser une nouvelle fois, le beau brun m’embrassa, ne me laissant pas parler.
Et tant mieux. J’avais trop peur d’encore dire une bêtise que je regretterais à l’avenir.
A suivre...!
Voila. Mais bon.
Donc ouai, Aky. OUAI ! 8D ♥
Bref. Suivaaant !
Chapitre 13: Epicé !
Cours. Cours. Ne t’arrêtes pas. Continue. Cours.
Le bruit de nos pas semblait résonner aussi fort qu’un tir de revolver. Un revolver tirant en rafale, rapidement et sans répit. A la même allure que mon cœur. Plus nous courions vite, plus son battement prenait un rythme singulier et sec.
Je n’en pouvais plus. Mes jambes semblaient se ramollir à chaque foulées. Mes poumons avaient l’air d’être sur le point d’exploser, à n’importe quel instant. Et j’avais l’impression qu’ils n’attendaient plus qu’à sortir, qu’à être vulgairement crachés.
Je n’attendais désormais plus qu’une chose; que cette course démesurée se termine.
-Végé, tu tiens le rythme ?
-J’essaye… soufflais-je en manquant de trébucher, alors que le sol avait tout de ce qu’il y a de plus plat.
Nous avions encore parcouru une dizaine de mètres, lorsque le rythme un peu trop soutenu de Bélial me fit trébucher pour de bon. Tandis que je m’étalais par terre avec la grâce d’un trool, le disciple d’Osamodas se retourna lentement vers moi, puis se pencha vers le sol où je me trouvais… sur toute ma longueur.
-Végé, t’aurais dû me le dire, si tu tenais pas le rythme…
-« J’essaye », c’était pas assez explicite, tu trouves ?… murmurais-je en relevant la tête, celle-ci ayant gagné en égratignures et griffures.
-Désolé… glissa-t-il doucement, en m’attrapant par les hanches pour m’aider à me relever.
Une fois debout, je me libérai habilement de ses bras. Il me fixa longuement, puis j’ouvris la bouche. Peut être une fois de trop.
-Tu joues drôlement bien la comédie, en tout cas.
-Pardon ?
-Tu m’as attaqué non ? Et c’était bien moi qui était visée.
Bélial détourna lentement son regard du mien. Je me repentis bien assez rapidement de mes dernières paroles, mais mon sale caractère n’en faisait qu’à sa tête.
-Parce que ça faisait pas assez vrai, si tu n’essayais pas de me tuer, c’est ça ? Quitte à jouer un rôle, autant y aller à fond, pas vrai ?
-Végé, calmes toi…
-Mais je suis calme ! J’en reviens juste pas que tu te sois pas rebellé plus tôt ! On aurait été trois contre ce… Vadzy !
Plus les mots sortaient, plus ils étaient rapides et durs. Moi-même, je n’en revenais pas de me montrer si peu compréhensible. Mais… Qu’est-ce que je devais comprendre, après tout ?
-Tu ne comprends pas.. lâcha Bélial dans un soupir, profond, rude.
-Mais… Expliques moi, alors !! criais-je brusquement, tandis que mon nez commençait tout juste à me picoter.
Tandis que je me retournais rapidement et me mis à faire les cents pas dans le but de radoucir mes nerfs, Bélial s’adossa à l’un des murs qui nous entourait, et inspira un grand coup. Je me plaçai alors dans sa direction, bien que gardant quelques mètres de distance, et m’accordai une fraction de secondes pour le dévisager. Ce visage. Même dans les pires moments, il avait toujours ce visage parfait.
Je secouais frénétiquement la tête, me persuadant de penser à autre chose, surtout maintenant, lorsqu’il prit finalement la parole, plus déterminé que jamais.
-Bon. Dis moi simplement ce que tu veux savoir. Tu demandes, je t’explique.
-Si gentiment demandé, soupirais-je, avant d’inspirer puis d’expirer longuement. Okay. D’abord; c’est quoi cette histoire avec Coriendre, comme quoi il serait « revenu » ?
Bélial leva les yeux au ciel –ou plutôt au plafond, selon votre vision métaphorique- puis se mit à parler avec un calme digne des plus grands mages de ce monde.
-Alors. Il y a quelques jours encore, Coriendre appartenait à un clan de l’internat, que tout le monde appelle « Les Dragons ».
-Les Dragons ? répétai-je, en haussant un sourcil.
-Oui, Les Dragons. Les élèves racontent que c’est une sorte de club privé de l’internat, au service d’un petit groupe de profs et d’autres adultes. Mais c’est pire que ça, c’est une secte.
Mes yeux s’écarquillèrent. Une secte, ici ?
-Enfin, reprit-il, c’est une sorte de secte. Les « Administrateurs » du clan corrompent les élèves qui désirent y rentrer. Et ils deviennent de pitoyables serviteurs, comme Vadzy, par exemple.
-Ils les corrompent ? Tu veux dire qu’on leur fait un lavage de cerveau ?... demandais-je en déglutissant.
-Je ne pense pas. Mais on leur bourre le crâne de choses fausses sur les « autres », par exemple. Ils deviennent agressifs et méprisants avec le monde extérieur. Tout ceux qui n’appartiennent pas au clan.
-Mais c’est… Horrible…
-Oui, ça l’est. Et Coriendre faisait partie de cette secte, cette année et presque tout l’an dernier, aussi. Il y est entré peu après notre dispute…
-Ha… Mais…
-Mais ? répéta Bélial, en levant le regard vers moi, me pénétrant de ses yeux sombres.
-Mais… Pourquoi il en est sortit ? Et comment ?
-Pourquoi, je n’en ai aucune idée. Il a peut être eu un déclic de la bêtise qu’il faisait. Comment, je pense savoir. Coriendre et moi avons une faculté depuis notre enfance. Disons qu’on a un mental de fer. C’est pas simple de nous persuader ou dissuader de quoi que ce soit.
-Haa…
Peut importe ce qu’il racontait, tout ce que Bélial disait de lui semblait passionnant… Peut être que je l’aimais vraiment…un peu trop. Mais il était génial !
-Bon, lâcha-t-il sans laisser paraître le moindre sentiment, tu voudrais savoir autre chose ?
Je mordis violemment ma lèvre inférieure. Il semblait m’en vouloir de lui avoir mal parlé. Soudain, je m’en voulus terriblement de ne pas avoir été plus gentille que ça.
-Hum… Oui, enfin… Oui. Le… Sujet qui fâche… ?
-Je vois. Bon… C’est… pas compliqué à comprendre, si ? balbutia-t-il en fixant le sol, vers sa gauche.
Incroyable. Bélial, gêné, rougissant ? Jamais je ne l’avais vu perdre ainsi ses moyens. La situation me fit radicalement penser à la scène de la chambre barricadée, avec Coriendre. Coriendre…
-Et bien non, puisque je te le demande…!
-H-Ha.. Bah… C’était pour te protéger…
Me protéger ? Soit j’avais zappé une étape du récit, soit un truc ne collait pas… Me protéger en étant sur le point de me … brûler vive ?
-Expliques plus en détail. dis-je en faisant mine de comprendre tout ce qu’il venait de dire.
-Si j’avais retourné ma veste dès cet instant, expliqua-t-il lentement, comme pour parler à un enfant de trois ans, Vadzy aurait peut être été battu, mais pas tué… Il aurait prévenu la Directrice, et ta vie aurait été mise en danger.
-H-Ha… bégayai-je de la même façon que lui, quelques secondes auparavant.
Comme si ma vie, même si il n’avait pas fait ça, n’était pas déjà en danger ?... Mais il fallait bien le dire, l’intention était sympa… Non, mignonne. Très mignonne.
Bélial leva lentement la tête vers moi, alors que j’avançais de quelques pas vers lui.
-Tu me pardonnes ?... dis-je, tout bas, alors que mes joues s’empourpraient.
-Te pardonner de.. quoi ?
-De mon caractère, et de mes paroles… Désolée.
Je baissais les yeux, et Bélial se détacha du mur pour s’approcher de moi, avant de me relever la tête, de sa main à demi-fermée. Les yeux embués de larmes, je le fixais longuement, avant de me blottir contre lui. Il m’enlaça au niveau du dos, et, lorsque je relevais la tête pour m’excuser une nouvelle fois, le beau brun m’embrassa, ne me laissant pas parler.
Et tant mieux. J’avais trop peur d’encore dire une bêtise que je regretterais à l’avenir.
A suivre...!
Voila. Mais bon.
Cradelanuit- La métamorphe
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Re: Les mistères de l'Internat
Voila enfin le chapitre suivant... J'l'avais zappé, j'avais même commencé à écrire le suivant, pour tout vous dire... x.x' Faut vraiment que je finisse cette fiction, pour commencer une autre plus sérieuse et plus réaliste (oopas)... Mon meilleur ami me coupe en tranche si j'le fais pas ! T-T
-Encore un effort !
Ça faisait cinq minutes que Bélial me répétait cette phrase, cinq minutes qu’il m’affirmait que la sortie de ce couloir était toute proche. Mais il fallait persévérer. Ça faisait cinq minutes que je devais persévérer.
-Voila… Encore quelques mètres !
- C.. Comment tu le sais ?... soufflai-je, alors que Bélial s’arrêtais net.
Il laissa passer quelques secondes avant de me répondre, tout en grattant un mur plein de verdure.
-C’est… Pendant que j’étais avec la Directrice… Dans un de ses bureaux, il y avait beaucoup de cartes, qui représentaient tous les lieux de l’Internat, aussi bien les couloirs que les souterrains. –il s’arrêta une fraction de secondes, et tapota du bout de ses doigts quelques pierres du mur- C’est grâce à ces cartes que j’ai trouvé un endroit, et maintenant, que je sais par où en sortir.
-Trouvé un endroit ?... répétai-je à voix basse.
Il y eut un silence.
-Tu ne t’es pas demandé ce que tu faisais dans cette cave, sombre ?
-Bien sûr que si…
-Alors je vais te le dire, murmura-t-il dans un sourire. Lorsque tu as perdu connaissance, dans la salle commune, c’était à cause de Vadzy. Il t’a assommé à l’aide d’une de ses marques. J’étais là, et j’en ai profité. Je lui ai dis que je m’occupais de toi, et je t’ai amené dans la cave. Je me suis absenté quelques minutes pour aller faire un « rapport » à la directrice, puis je suis revenu.
-Ha…
Il avait vraiment manigancé tout ça… pour me tirer de la situation dangereuse dans laquelle je me trouvais ? C’était un peu tordu, quand même. Mais avec la tournure qu’avaient prit les choses, je me sentais obligée de penser que c’était plutôt une bonne action, et d’éprouver une sorte d’admiration pour Bélial. Je lui étais très reconnaissante, dans un sens. Il fallait bien l’admettre, Bélial avait du cran, et un courage énorme.
Soudain, je me mis à penser à ma mère. Une disciple d’Ecaflip au cœur gros comme ça, sûrement un peu stricte, mais qui avait tout de la mère idéale. Franche, adorable, drôle… Si elle avait été là, je suppose qu’elle aurait pensé que Bélial était la bonne personne. Respectueux, loyal, serviable, intelligent, fort, beau... Ma mère aurait probablement pensé que mes sentiments avaient fait le bon choix. Du moins, je l’espérais.
-Haa…
Bélial venait d’accompagner ses presque-paroles d’un soufflement énervé. Vu l’irritation que l’on pouvait désormais lire sur son visage, quelque chose n’allait pas.
-Maudites ronces… reprit-il, en fixant longuement le mur avant de se retourner vers moi. Il y a une sortie derrière ces pierres, mais les ronces bloquent l’accès…
-Tu ne veux pas les brûler, n’est-ce-pas ?
-Non. Tu es une Sadida, la destruction de plantes à proximité te ferait souffrir. Alors j’évite.
-Comme c’est mignon ! ironisai-je gentiment en m’approchant du mur de ronces. Je vais essayer quelque chose. Mais je ne promets rien.
-C’est-à-dire ? demanda Bélial en reculant d’un pas.
-Et bien… Je me focalise sur les sorts aquatiques, donc, faire « disparaître » une quantité pareille de ronces, c’est pas trop mon truc… Mais je vais essayer.
-Ne t’épuise pas pour rien, Végé. répondit Bélial en remplaçant son sourire par un visage dur. Tu peux juste essayer d’enlever une petite partie de ronces, de façon à ce qu’on puisse passer.
J’hochais rapidement la tête, pendant que Bélial prenait une mine déterminée, en reculant à nouveau d’un pas. Sur le coup, j’espérais bien qu’il ne s’attendait pas à un feu d’artifices, puisque vue ma puissance de fourmi, ça n’allait pas être le cas.
Tout d’abord, je glissai mes mains sur les ronces. A première vue, elles semblaient vieilles. Mais à force de les examiner, on pouvait facilement constater qu’elles étaient résistantes. A ce moment là, j’espérais être à la hauteur et nous aider à sortir d’ici… Il le fallait. Je joignis donc mes mains, les posaient au sol, au niveau du mur, puis, tout en me concentrant, je murmurais quelques incantations. Une minute passa, et les plantes grimpantes prirent lentement une teinte verte, lumineuse. Mon front perlait de sueur, mais je ne devais pas m’arrêter. Pas avant que les ronces s’abaissent totalement à cet endroit là. Enfin, le sort commença vraiment à faire effet. Chaque seconde qui passait, les plantes descendaient de quelques centimètres. Bientôt, elles arrivèrent au niveau du sol, et rentrèrent lentement sous terre. Je relevai la tête, le souffle court, avant de me redresser en poussant un profond soupir.
-Ouah, impressionnant ! s’enquit Bélial en posant sa main sur mon épaule gauche. Génial. On va pouvoir enlever les pierres. En espérant que ça ne s’écroule pas.
-O-Ouai…
Bélial déposa un baiser sur ma joue, puis se mit à enlever une à une les pierres du mur où il n’y avait plus de ronce, avec une force et une volonté hors du commun. Un petit trou de lumière se forma peu à peu, pour finalement donner un immense passage lumineux. Quelques pierres tombèrent, et la sortie s’offrit à nous.
Enfin.
Après tout ce temps dans l’ombre, j’avais retrouvé la lumière du soleil, l’air pur, et le souffle du vent frais qui fouettait mon visage… Les toutes premières secondes, la lumière m’éblouit. Mais plus je restais là, le visage face au soleil brûlant, mieux je me sentais. Je venais de passer des heures dans l’obscurité totale, pour finalement me trouver face à cette étoile, et j’allais mieux. Beaucoup mieux. Et c’était parfait comme ça.
-C’est magnifique.
Alors que je venais de prononcer ces courtes paroles, Bélial s’approcha de moi, hochant la tête et fermant lentement les yeux, avant de lever son visage vers le ciel, profitant de l’éclat infini de ce dernier. J’étais tellement heureuse ! Heureuse d’être ici, hors de ce sombre couloir, avec le soleil brûlant qui me chauffait la peau, et le garçon dont j’étais amoureuse… A l’instant présent, tout me semblait beau et idéal. Prise d’une soudaine euphorie, je me retournai vivement et me jetai dans les bras de Bélial, qui, sous l’effet de la surprise, tomba en arrière. Nous étions désormais allongés côte à côte sur l’herbe haute et verte, nez à nez. Je fermai les yeux, tout en me mettant en position de fœtus, et me blottis contre le torse de Bélial. Il me serra tout contre lui, puis embrassa mon front, dans un sourire.
J’aurais aimé que le temps s’arrête. Que tout se stoppe, que je puisse profiter indéfiniment de cet instant magique, si spécial mais si heureux. Il faisait beau, j’étais en présence d’un être qui m’était cher ; le temps n’avait plus qu’à s’arrêter quelques secondes, quelques minutes, quelques heures. J’avais au creux de ma main le cœur de mon monde, où tout était en ordre, classé… Même si je savais parfaitement que la réalité était bien loin de tout ce que j’aurais aimé penser, de tout ce que j’aurais préféré qui soit vrai. Et cette vision m’horrifiait pleinement, malgré que j’eu été au courant que je ne pouvais pas y échapper.
Et pourtant, combien aurais-je donné pour que tout s’efface ? Qu’aurais-je fais de bien ou de mal pour que cette horrible mésaventure n’ai jamais existée ? A l’instant présent, j’aurais renoncé à toutes les richesses du monde pour pouvoir recommencer cette année, faire en sorte que tout se déroule normalement. Mais une fois encore, tout ceci était impossible. Et même si j’en avais eu le pouvoir, tout aurait simplement recommencé.
C’était comme être attaché à un destin, et que l’on me torturait, coup après coup, sans que je puisse éviter quoi que ce soit, me protéger. J’étais là; allongée dans l’herbe, je semblais libre. Mais en parallèle, j’avais ce sentiment que mes poignets et mes chevilles étaient liés, enchaînés. Et j’étais obligée de subir cette sensation, désagréable, tellement détestable…
Je voulais simplement me libérer.
Bélial m’embrassa une nouvelle fois. Comme un ressort qui aurait fait vibrer le mécanisme, je me mis d’un bond sur pieds, et fit quelques pas sur ma gauche, puis sur ma droite. Les bâtiments de l’Internat étaient en face de nous. Bélial se leva aussi. Il devait avoir comprit ce que j’avais en tête. Il fit un unique pas vers moi, et murmura, d’un ton glacial et sérieux à la fois;
-Se libérer…
A suivre !
Chapitre 14 : Passage forcé !
-Encore un effort !
Ça faisait cinq minutes que Bélial me répétait cette phrase, cinq minutes qu’il m’affirmait que la sortie de ce couloir était toute proche. Mais il fallait persévérer. Ça faisait cinq minutes que je devais persévérer.
-Voila… Encore quelques mètres !
- C.. Comment tu le sais ?... soufflai-je, alors que Bélial s’arrêtais net.
Il laissa passer quelques secondes avant de me répondre, tout en grattant un mur plein de verdure.
-C’est… Pendant que j’étais avec la Directrice… Dans un de ses bureaux, il y avait beaucoup de cartes, qui représentaient tous les lieux de l’Internat, aussi bien les couloirs que les souterrains. –il s’arrêta une fraction de secondes, et tapota du bout de ses doigts quelques pierres du mur- C’est grâce à ces cartes que j’ai trouvé un endroit, et maintenant, que je sais par où en sortir.
-Trouvé un endroit ?... répétai-je à voix basse.
Il y eut un silence.
-Tu ne t’es pas demandé ce que tu faisais dans cette cave, sombre ?
-Bien sûr que si…
-Alors je vais te le dire, murmura-t-il dans un sourire. Lorsque tu as perdu connaissance, dans la salle commune, c’était à cause de Vadzy. Il t’a assommé à l’aide d’une de ses marques. J’étais là, et j’en ai profité. Je lui ai dis que je m’occupais de toi, et je t’ai amené dans la cave. Je me suis absenté quelques minutes pour aller faire un « rapport » à la directrice, puis je suis revenu.
-Ha…
Il avait vraiment manigancé tout ça… pour me tirer de la situation dangereuse dans laquelle je me trouvais ? C’était un peu tordu, quand même. Mais avec la tournure qu’avaient prit les choses, je me sentais obligée de penser que c’était plutôt une bonne action, et d’éprouver une sorte d’admiration pour Bélial. Je lui étais très reconnaissante, dans un sens. Il fallait bien l’admettre, Bélial avait du cran, et un courage énorme.
Soudain, je me mis à penser à ma mère. Une disciple d’Ecaflip au cœur gros comme ça, sûrement un peu stricte, mais qui avait tout de la mère idéale. Franche, adorable, drôle… Si elle avait été là, je suppose qu’elle aurait pensé que Bélial était la bonne personne. Respectueux, loyal, serviable, intelligent, fort, beau... Ma mère aurait probablement pensé que mes sentiments avaient fait le bon choix. Du moins, je l’espérais.
-Haa…
Bélial venait d’accompagner ses presque-paroles d’un soufflement énervé. Vu l’irritation que l’on pouvait désormais lire sur son visage, quelque chose n’allait pas.
-Maudites ronces… reprit-il, en fixant longuement le mur avant de se retourner vers moi. Il y a une sortie derrière ces pierres, mais les ronces bloquent l’accès…
-Tu ne veux pas les brûler, n’est-ce-pas ?
-Non. Tu es une Sadida, la destruction de plantes à proximité te ferait souffrir. Alors j’évite.
-Comme c’est mignon ! ironisai-je gentiment en m’approchant du mur de ronces. Je vais essayer quelque chose. Mais je ne promets rien.
-C’est-à-dire ? demanda Bélial en reculant d’un pas.
-Et bien… Je me focalise sur les sorts aquatiques, donc, faire « disparaître » une quantité pareille de ronces, c’est pas trop mon truc… Mais je vais essayer.
-Ne t’épuise pas pour rien, Végé. répondit Bélial en remplaçant son sourire par un visage dur. Tu peux juste essayer d’enlever une petite partie de ronces, de façon à ce qu’on puisse passer.
J’hochais rapidement la tête, pendant que Bélial prenait une mine déterminée, en reculant à nouveau d’un pas. Sur le coup, j’espérais bien qu’il ne s’attendait pas à un feu d’artifices, puisque vue ma puissance de fourmi, ça n’allait pas être le cas.
Tout d’abord, je glissai mes mains sur les ronces. A première vue, elles semblaient vieilles. Mais à force de les examiner, on pouvait facilement constater qu’elles étaient résistantes. A ce moment là, j’espérais être à la hauteur et nous aider à sortir d’ici… Il le fallait. Je joignis donc mes mains, les posaient au sol, au niveau du mur, puis, tout en me concentrant, je murmurais quelques incantations. Une minute passa, et les plantes grimpantes prirent lentement une teinte verte, lumineuse. Mon front perlait de sueur, mais je ne devais pas m’arrêter. Pas avant que les ronces s’abaissent totalement à cet endroit là. Enfin, le sort commença vraiment à faire effet. Chaque seconde qui passait, les plantes descendaient de quelques centimètres. Bientôt, elles arrivèrent au niveau du sol, et rentrèrent lentement sous terre. Je relevai la tête, le souffle court, avant de me redresser en poussant un profond soupir.
-Ouah, impressionnant ! s’enquit Bélial en posant sa main sur mon épaule gauche. Génial. On va pouvoir enlever les pierres. En espérant que ça ne s’écroule pas.
-O-Ouai…
Bélial déposa un baiser sur ma joue, puis se mit à enlever une à une les pierres du mur où il n’y avait plus de ronce, avec une force et une volonté hors du commun. Un petit trou de lumière se forma peu à peu, pour finalement donner un immense passage lumineux. Quelques pierres tombèrent, et la sortie s’offrit à nous.
Enfin.
Après tout ce temps dans l’ombre, j’avais retrouvé la lumière du soleil, l’air pur, et le souffle du vent frais qui fouettait mon visage… Les toutes premières secondes, la lumière m’éblouit. Mais plus je restais là, le visage face au soleil brûlant, mieux je me sentais. Je venais de passer des heures dans l’obscurité totale, pour finalement me trouver face à cette étoile, et j’allais mieux. Beaucoup mieux. Et c’était parfait comme ça.
-C’est magnifique.
Alors que je venais de prononcer ces courtes paroles, Bélial s’approcha de moi, hochant la tête et fermant lentement les yeux, avant de lever son visage vers le ciel, profitant de l’éclat infini de ce dernier. J’étais tellement heureuse ! Heureuse d’être ici, hors de ce sombre couloir, avec le soleil brûlant qui me chauffait la peau, et le garçon dont j’étais amoureuse… A l’instant présent, tout me semblait beau et idéal. Prise d’une soudaine euphorie, je me retournai vivement et me jetai dans les bras de Bélial, qui, sous l’effet de la surprise, tomba en arrière. Nous étions désormais allongés côte à côte sur l’herbe haute et verte, nez à nez. Je fermai les yeux, tout en me mettant en position de fœtus, et me blottis contre le torse de Bélial. Il me serra tout contre lui, puis embrassa mon front, dans un sourire.
J’aurais aimé que le temps s’arrête. Que tout se stoppe, que je puisse profiter indéfiniment de cet instant magique, si spécial mais si heureux. Il faisait beau, j’étais en présence d’un être qui m’était cher ; le temps n’avait plus qu’à s’arrêter quelques secondes, quelques minutes, quelques heures. J’avais au creux de ma main le cœur de mon monde, où tout était en ordre, classé… Même si je savais parfaitement que la réalité était bien loin de tout ce que j’aurais aimé penser, de tout ce que j’aurais préféré qui soit vrai. Et cette vision m’horrifiait pleinement, malgré que j’eu été au courant que je ne pouvais pas y échapper.
Et pourtant, combien aurais-je donné pour que tout s’efface ? Qu’aurais-je fais de bien ou de mal pour que cette horrible mésaventure n’ai jamais existée ? A l’instant présent, j’aurais renoncé à toutes les richesses du monde pour pouvoir recommencer cette année, faire en sorte que tout se déroule normalement. Mais une fois encore, tout ceci était impossible. Et même si j’en avais eu le pouvoir, tout aurait simplement recommencé.
C’était comme être attaché à un destin, et que l’on me torturait, coup après coup, sans que je puisse éviter quoi que ce soit, me protéger. J’étais là; allongée dans l’herbe, je semblais libre. Mais en parallèle, j’avais ce sentiment que mes poignets et mes chevilles étaient liés, enchaînés. Et j’étais obligée de subir cette sensation, désagréable, tellement détestable…
Je voulais simplement me libérer.
Bélial m’embrassa une nouvelle fois. Comme un ressort qui aurait fait vibrer le mécanisme, je me mis d’un bond sur pieds, et fit quelques pas sur ma gauche, puis sur ma droite. Les bâtiments de l’Internat étaient en face de nous. Bélial se leva aussi. Il devait avoir comprit ce que j’avais en tête. Il fit un unique pas vers moi, et murmura, d’un ton glacial et sérieux à la fois;
-Se libérer…
A suivre !
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