Des trucs randoms, que je sais pas où caser...Mais sur Eclipse!

Ce topic me servira à mettre des trucs randoms, et ne visent pas à obtenir des critiques de la part des gens loin de là. Ma plume n'a aucunement envie ou a recherché un but parfait, au contraire! Cela n'avait pas sa place dans les rumeurs ou les racontars... Alors je poste ça ici.

Vous ramassez ce livre, aux abords du Marais des Trois chats...

“Croissante lune
Or éparpillé
Rage justicière
Balise des cieux
Etale de terreur
Autorisée par la foi
Unanime dans l’esprit”
Artiste inconnu.

“La femme aux yeux de braises savaient comment tirer les vers du nez d’à peu près n’importe qui. À vrai dire, elle ferait même parler les morts. Son sens du détail lui permettait d’enquêter de manière très poussée. Même si elle ne les a jamais trouvé.”
Restes d’un journal, auteur inconnu.


“Elle avait beau faire de son mieux l’homme ne parlait pas. Son regard froid ne laissait paraître aucune faille, aucun défaut. Et son ignorance sur le sujet pour lequel nous l’avions interrogé et surtout capturé, était terrifiante.(Je soulignerais qu'il avait été capturé la main dans le sac) Se pouvait il qu’il résiste aux lunettes magique de la Fondatrice Morgana?”
Restes d’un journal de jeune Inquisiteur.


“Tel une étoile funeste il recouvre tout,
Ciel,sol,espoirs,
Linceul noir couvrant les restes de vie,
Échappant au jugement des cieux,
Être impie,craint,
Réservant le même sort aux dieux.”
Artiste inconnu.


“Fatalité ou falacie, je n’y crois guère. Il fallait par là que nous allions, vous et moi, au travers de ce bois.Chemin faisant nous trouvâmes alors un arbre des plus cocasses, si ce n’est l’arbre sur lequel le feuillage était d’un noir sombre! Et quelle surprise, souvenez vous quand nous remarquâmes que cet arbre était rempli de corbeau! Ah, le marais des trois chats réserve bien des surprises, non?”
Un homme qui parle trop.


“Toujours et encore omnubilée par ce ridicule petit groupuscule qui n’a pas lieu d’être! Si seulement elle arrêtait de tourner son regard vers le grand nigaud! Il faut qu’elle soit mienne.MIENNE.”
Journal de Tom Wallig.


“Parmis les fondateurs de L’Inquisition Morgana fut l’une de celle dont on ne retrouva que peu d’écris, la plupart ayant disparut.”
Extrait de “une tentative de Biographie de la fondatrice Morgana”


"Déployant sa cape légère comme le vent, il espionne le monde d’en haut. Son ombre annonce la Fin, mais il n’en a cure. La mort est son habit."

"Ils portent tout deux un pendentif en forme de plumes, et sont rarement séparés." Notes intéressantes parmi les autres propos éparses.

"Ils sont toujours ensemble, comme deux jumeaux, plus vieux que la plupart de nos aïeux. A vrai dire, on ne sait pas ce qu'ils sont, et on ne veut pas réellement savoir."Texte qui semble très vieux, a sûrement plusieurs siècles.

"Morgana n'avait guère de soucis avec qui que ce soit, elle était moins radicale que moi mais plus efficace. Il faut dire qu'elle avait cette forme d'intellect qui lui permettait de comprendre les gens par leurs comportement. C'était sûrement la plus brave d'entre nous."Extrait du discours de Fryma à l'enterrement de Morgana.

"La noire envolée s'élève dans le ciel, avide et vorace. Elle avale la lumière et disparaît en laissant derrière elle les corps décharnés des monstres qu'ils ont dépouillés de toutes vies."Gravure qui commence à disparaître sur un arbre du marais des trois chats.

Rapport sur Expérience Alpha 2 :En cours[ETAT ABANDON]
Sujets :10[MORTS]
But :Réussir à transférer l’essence d’un être à un autre.
Matériel à disposition :Quelques vampires, une essence asservie qui sera par la suite envoyée aux laboratoires de Nurenuil, 10 sujets.
Notes :paragraphes cachés par les tâches de sangssurvencore du sangorganisation....[...]
T.
Morgana resta silencieuse durant un instant en découvrant ce rapport dans les ruines d'une large partie désormais affaissée du sous sol de l'Inquisition. De plus il y avait des restes d'ustensiles terribles, qu'elle même ne connaissait guère. Un soldat lui ramena une petite plume en acier, qui avait rouillée. Elle ragea intérieurement.

Cet OS que je vous présente sous le nom de "Pandore, fille de la Mare Astra" a été écrit dans l'optique d'approfondir mon personnage du JDR papier du même nom(Mare Astra, ou mer d'étoiles en français), qui est à un stade de conception très avancé(d'après moi pour le coup). Il m'a été présenté comme un JDR narratif, et je ne m'avancerais pas trop sur le tout à part le fait que j'ai trouvé le scénario de prologue fort passionnant.
Pour donner un genre je dirais: Sci-fi,mythologicofantastique. En gros votre personnage est un demi-dieu dans un monde où l'on voyage de planète en planète et où l'espace est un lieu de batailles titanesques. Il y a quatre panthéons de disponibles, Romain,Grec,Egyptien,Nordique. Et chaque faction a ses propres avantages et défauts. Ici on parlera surtout des Mediterrans (les romains), qui n'ont quasiment pas de lien avec la "magie" de cet univers nommée Styx. Service militaire obligatoire, implants, société décadente et corrompue. Vous l'aurez compris les Mediterrans ne sont pas très joyeux et tend vers un transhumanisme certains.
Il faut aussi savoir que les dieux ont abandonné depuis un moment ce monde, ou plutôt ont "disparut" pour une bonne raison sûrement. Que les demi-dieux sont rejetés un peu partout (sauf chez les Mediterrans) et que ces factions se font la guère pour une ressource énergétique aux grands pouvoirs "l'orichalque". Finalement il faut aussi savoir qu'il y a une planète où les demi-dieux peuvent vivre tranquillement Olympus.
Voilà, c'est un très gros résumé sans tout les détails mais j'espère que cela vous plaira quand même! Bonne lecture.
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Thème du personnage:

Son thème donc. Je l’ai choisi car il me semble au plus proche de mon personnage. Il exprime une mélancolie, une fatalité. Malgré que le personnage regarde en avant, il ne peut s’empêcher dans cette nuit sans fin de penser à la promesse qu’il s’est fait il y a de cela plusieurs années. La fatalité peut être la situation politique, cette guerre pesante qui détruit le monde.
Fiche de son Alter ego d'eclipse avec illustration

Un oiseau parmi les étoiles

La Mare Astra, majestueuse et pourtant si froide. Cette nuit sans fin l’avait toujours émerveillé, lui donnant l’étreinte d’une mère qu’elle n’avait jamais eue, un foyer dans lequel laisser voguer ses pensées sans limites entre les astres. Sa mère était la nuit, et la nuit était partout autour d’elle dans la Mare Astra. Elle ne répondait pas à ses appels, ce pourquoi elle c’était résignée à faire de sa mère la nuit même, cet univers perpétuellement plongé dans l’ombre de la plus sublime création qui n’avait jamais été.
Elle ne s’en vantait pas, bien au contraire. N’avoir jamais pu rencontrer sa mère ni son père l’avait bouleversé, ce pourquoi elle était très réservée et perdue dans les étoiles à la première occasion. La situation de ce monde la préoccupait, elle le savait souffrant. Souffrant d’une maladie qu’on appelle la Guerre. Une guerre pour une ressource qui en émerveillait plus d’un, grisante par son pouvoir, magnifique par l’énergie qu’elle dégageait.
Mais peut-être n’en savait elle pas assez, peut-être était-elle trop ignorante, pour juger. Pourtant la corruption dans son peuple, les Mediterrans, lui donnait une piste. D’après elle, rien ne serait jamais arrivé si les autres grands peuples n’avaient pas fait une course à la maîtrise du Styx. Mais elle n’en avait cure, ses pensées étaient vaines, inutiles. Elles n’étaient que pensées perdues au milieu d’étoiles bien plus scintillantes qu’elle ne pourrait l’être. Jamais elle ne pourrait changer le monde, seule, armée de sa seule volonté, demi-dieu ou non.

Plus elle vagabondait sur Titus, se planète d’origine et plus la situation des pauvres lui serrait le cœur. Ces corps maigres, ces regards implorants et joyeux de la voir alors qu’elle leur amenait des vivres. Tous ces visages la hantaient chaque jour. Comment pouvait-on être aussi cruel avec son propre peuple ? Les implants ne suffisaient plus ? Il fallait en plus de cela, tuer ce qui faisait la force d’une nation et ce sans pitié ? Et puis, de ces sombres pensées elle levait les yeux vers les infinies ténèbres qui s’étendaient à perte de vue, et à nouveau elle se sentait plonger dans la Mare Astra et voyager entre les planètes comme un oiseau le fait dans le ciel, un oiseau dans la nuit.
Cette sensation grisante qui accompagnait ses réflexions la laissait des heures silencieuses, assise sur le rebord de sa fenêtre, elle ne fuyait pas les problèmes.
Elle les survolait, les prenants d’un autre angle. Ces moments privilégiés avec cette ombre lui donnait l’impression que ce linceul frais que le vent apportait, était néanmoins la caresse maternelle qu’elle avait toujours attendue. Cela lui arrachait parfois un sourire, parfois une larme de tristesse sans fin. Mais chaque soir, alors qu’elle laissait son esprit planer entre les étoiles. L’idée de pouvoir trouver la solution ailleurs, au milieu de cette toile fascinante peinte d’une main de maître devenait de plus en plus présente. Elle était appelée ailleurs, elle était appelée à sauver ces gens de ce qu’ils étaient, à aider le monde. Elle était un demi-dieu, elle avait des pouvoirs et des possibilités qu’ils n’avaient pas, et elle refusait de prendre part à cette guerre stupide et irraisonnée.

Cette nuit-là, alors que le vent frais lui arrachait un frisson, elle baissait les yeux fixant le vide quelques instants. Son cœur était pris d’un nouveau sentiment, une sorte de peur, et de joie intense. La joie d’avoir enfin une piste, la peur du futur et l’incertitude de revenir. Pourtant elle le devait, elle le devait pour ceux qu’elle allait laisser derrière elle, pour que la Mare Astra soit un jour telle qu’elle la voit lors de ces voyages intérieurs. Elle se levait en vitesse arrachant quelques vêtements à son armoire qu’elle mit dans un sac en vitesse. Elle s’empressa d’écrire un message comme quoi elle disparaîtrait dans la nuit, avant de filer vers le spatioport, afin d’embarquer pour Olympus. Son cœur battait la chamade, la réponse était quelque part dans cette nuit qui l’englobait et lui donnait des ailes, et elle l’avait toujours su. Elle était née de la nuit, et elle disparaîtrait au cœur de celle-ci.

D’un pas calme et décidé, il avance en amenant avec lui le sommeil hibernal. Le monde se pare de couleurs ocres et feux, de gris. Il n’a jamais été capricieux ou belliqueux, mais sûrement le plus sage d’entre eux. Il aimait à connaître un peu tout, mais ce qu’il aimait par dessus tout était de répertorier les personnes qu’il rencontrait. En faisant une liste exhaustive, il notait parfois des détails presque ridicules.

La terre renaît autour d’elle, les fleurs grandissent et s’ouvrent au soleil, couverte d’une file pellicule de rosée. D’une innocence sans fin, elle regarde la nature avec un amour infini. Sa simple présence semble générer une parfaite alchimie avec le monde.

Une volonté de fer s’étend sur le monde, écrasante et silencieuse. Tout meurt à petit feu et peu parfois s’en retrouver prisonnier, coincé par des éléments devenus opposé à leur matière d’origine. Ce voile laiteux est autant apprécié que crains, et peu très bien venir à bout des plus braves. Car seule la mort succède au pas d’Hiver. Elle ne laisse jamais rien derrière elle.

Amateur de grand soleil même si possédant un tempérament fougueux, il n’appréciait guère être dérangé. Une fois en colère les éléments se déchaînaient, fous, déchirants le ciel d’une lumière quasi divine, mais cependant terrifiante. Ils martelaient le sol abruptement, soufflaient dans les plaines, et se déversaient en torrent sur les pauvres âmes habitant ici bas. Et après cet acharnement, après que les nuages se soient dispersés, le calme revenait. Le soleil illuminait tout, jusqu’à parfois brûler.

Jack, devant les flammes semblait pensif. Il avait convoqué le Djinn afin de trouver une solution à un problème grandissant. Le fait d’engranger du savoir, et surtout du savoir sur Aldor les mettait dans une position difficile. En effet, si la moindre information fuitait, ou si le moindre Mage plus que compétent réussissait à s’incruster dans le Corvus et repartait avec des buts contraire à ceux du groupe, il pourrait y avoir de gros soucis à l’arrivée.
C’est pourquoi il souhaitait former des assassins avec des possibilités multiples pour arriver à leurs fins, avec une base en magie qui les aiderait à être furtifs. Mais une magie que personne ne connaissait ou ne pourrait trouver. C’était pourquoi, et sur conseil de Fryma il se trouvait en présence du colosse. Celui-ci lui avait dit savoir que faire, mais avait tout de suite commencé avec les mises en garde. La magie qu’il avait en tête était vieille, et dangereuse.

-Graïr dites-moi à nouveau ces inconvénients, fit Jack soupirant. Il essayait de mesurer la portée de l’affaire, les problèmes auxquels le Corvus fera face, et bien d’autres choses. Le géant en avait conscience, et c’est pour cela qu’il répéta :
-La magie des Marcheurs de Poussière mène ceux qui en abusent à une mort certaine mais lente. On disait que c’est Seltunis lui-même qui avait susurré ses enseignements aux Marcheurs ! Ce pourquoi ce pouvoir était à double tranchant, car tuer ne faisait que rapprocher de Seltunis. Le cas général était celui de la peau qui craquèle, redevenant poussière. Parfois, certains devenaient aveugles. D’autres avaient le corps endolori et le cœur fatigué par l’utilisation de cette magie. Parfois certains cumulaient plusieurs de ces effets, il suffisait d’utiliser le pouvoir trop longtemps et le corps ne reprenait pas sa forme correctement. Sur le moment on ne le voyait pas à l’œil nu, mais Seltunis avait pris quelque chose qui lui revenait alors de droit.

Quand il parlait de magie Graïr ne s’attardait pas sur les détails ni sur les métaphores. Et bien heureusement pour Jack qui n’y connaissait pas grand-chose en magie, mais comprenait bien l’enjeu d’une telle magie. Fixant le colosse dans les yeux, il semblait ailleurs et pensif.
Au bout de quelques minutes une lueur s’alluma dans ses yeux, et Graïr compris qu’il allait avoir droit à une nouvelle question.

-De quoi avez-vous besoin pour me créer ces sorts ? fit le chef du Corvus.
-De temps et d’un magicien de confiance, d’un bon niveau prêt à me suivre dans la quête…
-Vous avez un an.

Cela fit sourire Graïr, un an ? Il serait de retour d’ici moins de temps. Car il savait où chercher.

« Le monde n’a plus besoin d’hommes comme moi, puissants, et sans limites morales. Il viendra un temps où la magie sera abolie, simple outil ou combustible de la technologie. Et cette technologie saura très bien la remplacer, sans pour autant être en harmonie avec les éléments du monde, aussi bien dans la destruction que dans la création.
Je compte m’éteindre sagement en espérant le meilleur pour mes enfants et mes futurs petits enfants. Le temps n’a jamais été mon ennemi, mais un moyen d’atteindre mes objectifs. Peut-être réussirais je à faire survivre la magie ? Qui sait.»
Fryma dans son journal de bord.

Un drôle d’homme venait d’ouvrir un cabinet d’escrime à Waien. A vrai dire peu lui prêtaient attention, mais il s’amusait à rappeler à ses quelques apprentis une chose : « Au combat, il ne faut pas chercher à reproduire tes apprentissages. Cela ressemble plus à un jeu de parade-attaques qu’autre chose. Ces techniques et coups ne sont là que pour que ton corps sache réagir par lui même selon la situation. Un bon bretteur n’est pas un homme rapide ou fort, ou qui produit les plus belles choses. Mais quelqu’un dont le corps est imbu de technique. »
Adalric, Maître d’armes au cabinet d’escrime du Chat rusé.

«- Qu’est ce que le corps ?
- Un outil. » Réponse d’une fleur à un shaman.

« La force brut n’est pas le remède à tout les problèmes, parfois il suffit de résoudre le problème à l’origine de la discorde. Et si cela n’est pas réalisable, et que les mots ne suffisent pas, alors là, il n’y a plus que la force pour calmer un instant les ardeurs.»Igrigva.

« La guerre se profile à l’horizon et nous ploierons comme nous l’avons toujours fait. Cependant cela m’insupporte de savoir que nous allons agir ainsi pour sauvegarder nos terres. Graïr, dites moi, vous qui avez vu le monde à travers des yeux étrangers pendant des années, que feriez vous ? » demanda la jeune femme habituellement perdue dans les étoiles, contemplant les sables du désert de Scarrath.


Grands rires dans la salle de banquets aujourd’hui, Morn vient de revenir en ayant accompli moults hauts faits ! Pourtant celle que l’on surnomme le grizzli d’or semble plongée dans ses pensées au milieu de tout ces hommes qui boivent et parlent fort. Seul un drôle d’être à ses côtés, se cachant à moitié derrière elle semble le remarquer : « Brunhilde, vous… vous semblez préoccupée... » fit la jeune créature à la voix douce comme la fraîcheur des premiers flocons. Et, en s’approchant de la géante, elle remarqua que celle-ci fixait sa tasse de thé, et plus particulièrement, le fond. Elle se pencha un peu plus, et discerna alors que les herbes pourtant vertes, avaient laissée un fond d’eau teinté de rouge. Rouge comme le sang.