[Dieux]Les dieux mineurs

EDIT Akety : En gros, ici ça sera le carrefour des Dieux mineurs. Les dieux qualifiés "Majeurs" auront leur propre sujet. Mais faites pas comme Gemy, c'est du vrai bâclé, là.

Je verrai bien une ville de taille moyenne-grande à une quinzaine de kilomètres de la forterresse clipsienne, on pourrait l'appeller Espérance.

Sinon, pour des divinités du peuple local humain, je peux en tirer au hasard. Vive la génération aléatoire =]
Voici les 5 dieux d'un seul peuple, le tout généré :
- Tawki, de la pluie, des éclairs et de l'orage. Générallement représenté comme un humain (Désse Aezhan dans le culte Bérilien)
- Thruni Sterndawned, dieu de l'enfance, de la jeunesse et de la parole. Générallement représenté comme un humain.
- Adil Cobaltcolor, déesse du commerce, de la richesse, des bijoux, des minerais, des métaux et de la peinture. Générallement représentée comme une humaine.(Aldin dans le culte Nurenuilien)
- Zotho, déesse du tonnerre. Générallement représentée comme une humaine. (Sotha dans le culte Nurenuilien)
- Thep, dieu de la montagne, des cavernes et des saisons. Générallement représenté comme un humain.(Theàrn dans le culte Nurenuilien)

Après, faut têtre ajuster. Faut pas oublier que c'est de la génération aléatoire, et qu'il n'y a pas tout. En regardant les sphères d'influance, on peut se dire qu'il n'ont pas tous la même importance. Zotho pourrait être un sous-fifre de Tawki. Pourquoi certains ont plusieurs noms et pas d'autres, qui sait ?

Dieux Mineurs:

Briev, dieu de l'honneur. (Havir à Bérilion)
Il est représenté comme un homme portant un casque d'or blanc, il est armé d'une épée de même couleur.
Ses symboles sont l'épée et le bouclier, ses adeptes refusent tout repli causés par la peur, ils sont pointilleux sur toutes les règles honorifiques, des plus importantes aux plus ridicules. Il est connu pour aller souvent de paire avec la déesse Ellelum.

EDIT complémentaire de Daloka

Briev est dans toutes les cultures humaines une divinité très populaire, bien que ses formes varient. Dans le mythe Alefridien, il est la première moitié d'Halvar, un des trois dieux enfantés par Auriis et Xus, et est opposé au dieu Hyunkel, maître des démons qui représente sa seconde moitié. Dans le mythe des guerres draconiques, il s'oppose activement à Hyunkel en engendrant des demi dieux pour le contrer, et est un allié d'Ellelum dans ce conflit.

  Le mythe NurenuilIen ne considère pas l'existence de Hyunkel, mais conserve son lien avec la déesse Ellelum qui est toujours qualifiée comme sa compagnon d'arme. Chez les Nurenuiliens, Briev est aussi le dieu des hommes, ce pourquoi il est d'une très grande importance dans la culture.

  A Bérilion, Havir est véritablement le dieu le plus important dans l'esprit commun, et une des moitié du dieu Suiko avec Kokoro, qui est le Dieu de la Paix. Bien qu'il apparaît dans un armement bien oriental, son équipement conserve l'aspect d'or blanc très représentatif du dieu. Dans le mythe bérilien, il revêt cependant des attributs de Briev et de Hyunkel à la fois, étant donc bien plus impitoyable que son penchant occidental. Il est aussi considéré comme un grand tueur de dragons. Son épée est considérée comme la colonne vertébrale d'Uso'Otsuku, père des dragons, et la première épée qui soit, et est également un élément important de la culture bérilienne. Il n'est pas faux de dire que tout bérilien prie quelques fois Havir dans son train de vie, tant le personnage est emblématique des valeurs du pays.
Tout comme il est considéré comme un tueur de dragon, on le voit dans certains mythes aux côtés des penchants orientaux de certaines entités liées à Hyunkel comme Ravage ou Gloire.

  Dans la culture Préclipsienne, Raila est la divinité du peuple Railan et porte les même valeurs, bien que n'ayant pas du tout la même histoire. Raila prend également la forme d'un grand Lion d'or, et non une forme anthropomorphe.

Les soeurs Ellelum et Hellaimne

Ellelum est la déesse de la vérité et de la justice, elle est représenté avec une couronne d'or pur, relié a un tissu blanc nacré.
Son symbole est ce tissu blanc. Ses adeptes sont souvent dans les ordres et travaillent dans les corps reliés a la justice.

  Ellelum est à Haynailia et Nurenuil l'une des divinités les plus populaires. Ce phénomène n'est pas à éloigner de la popularité des paladins d'Arzteingard, mais il faut noter aussi son importance dans les mythes. Dans la mythologie Alefridienne, elle est caractérisée comme le plus grand allié des dragons, et les Nurenuiliens ont de nombreux contes racontant son opposition avec d'autres dieux. Souvent placée en rivalité avec Hellaimne, sa sœur qui est également déesse de la traîtrise, Ellelum est la déesse de la loi et de l'autorité, ce pourquoi longtemps les seigneurs ont tenu à s'attirer ses grâces. Si certains religieux critiquent cette divinité pour sa sévérité et son impartialité, elle est généralement considérée comme bénéfique. A Nurenuil, son nom sera toujours invoqué à l'issue des duels de justice et des exécutions publiques. Dans l'Empire, l'Empereur Dieu empiète quelque peu sur son rôle de divinité lumineuse porteuse de justice, mais elle est loin d'être en reste également.

Les anges d'Ellelum, connus pour leur plume blanche, ont conditionné l'image du serviteur dans l'imaginaire collectif.

Hellaimne est la soeur cadette de Ellelum, elle s'entends très mal avec elle et est en rivalité constante. Elle est la déesse du mensonge et du crime. Elle est représentée dans un voile d'ombre, une dague à la main.
Son symbole est évidemment la dague, représentant l'arme idéale d'un assassin. Ces derniers adressent d'ailleurs souvent une prière a cette déesse avant d’exécuter une mission furtive. Certains joueurs de cartes sont aussi fidèles a elle.

Edit Complémentaire de Daloka

Hellaimne est une déesse qui n'a, bien qu'étant présente en Waien, Haynailia, et Nurenuil, et même à Scarrath, pas de cultistes. Ceci ne veut pas dire qu'elle n'est pas priée, mais que son culte est individuel. Jadis, les assassins du Croc Noir lui vouaient une adoration farouche, mais ceci s'est éteint avec l'installation d'un état d'esprit bien plus froid et cynique dans la guilde. A noter qu'il reste peu recommandé de déclarer en public que l'on prie Hellaimne. Cette dernière reste la déesse des voleurs, des traîtres et des tricheurs, même si elle n'a été jamais considérée comme démoniaque par des ordres comme l'inquisition, peut-être car ses suivants ne se réunissent pas et estiment souvent l'individualisme préférable.

Même les mauvais ont besoin d'une déesse, après tout.

Yanos : Dieu de la peur, du cauchemar et du Désespoir

Représenter par un genre de clown au sourire sadique. Son symbole est un fantôme représenté comme une ombre a forme humain avec derrière des yeux et un sourire menaçant. ce dieu est un dieu peu apprécié des autres du fait de son "humour" noir. On le dit à l'origine des cauchemars et des bruits terrifiants que l'on entend souvent sans voir ce que c'est. On dit aussi que c'est lui le maitre des fantômes et des esprits frappeurs. Pour finir, il serait à l'origine du désespoir en travaillant de concert avec Hellaimne.

Un dieu presque oublié. Il n'a jamais eu une grande influence dans l'histoire et peu nombreux sont ses cultistes, qui était poutant plus vénéré jadis. Il s'agit de Skia, le dieu des ombres,associé aux ténèbres et parfois même certaines formes de folie, tel que la schisophrénie, représenté par un colosse équipé d'une lourde armure en fer avec une gemme noire fixée sur le front, ou parfois sous la forme d'un guerrier déchu, qui n'est fait que d'ombres et de ténèbres, équipé d'une épée, n'ayant pas d'yeux.
Certains anciens édifices lui sont dédiés mais ils sont abandonnés, en ruines, envahis par la végétation.

Zoerkrat

Le dieu de la fermentation et du sel. Il est d'usage dans les milieux paysans de Bérilion de prononcer son nom juste avant de consommer de la nourriture conservée (par exemple de la viande salée ou de l'alcool). On lui attribue généralement l'image d'un vieil avare stockant continuellement toute la nourriture qu'il trouve, sans jamais la laisser périr.

Les trois perdus
Il ne s'agit pas d'un mais trois dieux dont l'identité est étrange. Ils sont normalement affiliés à Quintos mais se dissocient de tous.
Leur sphère d'Influence est: L'impossible pour l'un, le possible pour l'autre et le Paradoxe pour le troisième.
Le premier fait comprendre, aux personnes, l’insensé de leur entreprise, le deuxième dit qu'il est possible de faire l'entreprise et le troisième fait qu'on se révolte contre le possible ou l'impossible en vous faisant dormir ou en vous faisant combattre les problèmes.

Ils ont pour rôle d'exciter ou de tempérer les dieux et les mortels.




Arkas
Le dieu de la connaissance. Si sa sphère d'influence l'aurait mis parmi les dieux primordiaux, c'est son caractère qui l'en empêche. Il a pour plaisir de faire oublier aux mortels les choses dont ils en ont besoin pour le leur rappeler quand ils se reposent.
Il est représenté comme un tisserand recouvert de fils sur tout le corps, qu'il accroche aux humains où les coupe pour qu'ils oublient.
Malheureusement, il est tenu de ne pas influencer l'histoire et son rôle est donc mineur par un pacte entre les deité.

Edit de Daloka : informations complémentaire.

Dans le panthéon Alefridien et le panthéon Nurenuilien, Arkas a une interprétation très similaire comme beaucoup d'autres dieux non impliqué dans le mythe de la création de l'univers. Il conserve son statut de dieu de la connaissance et de la mémoire également. Si il est prié par de nombreux druides, il faut noter que les mages occidentaux, rarement pratiquants, ne le prient que peu, bien que l'on dit que c'est de lui d'où proviennent les éclairs de génie. La philosophie d'Arkas, en effet, ne considère pas le savoir comme une fin en soi, et prend peu en considération sa praticité directe, valorisant avant tout le désir d'apprendre. Les prêtres d'Arkas ont la particularité ne pas considérer le savoir comme une possession ou un outil, et de lui donner une attribution plus spirituelle.

Dans la culture préclipsienne, Arkas prend l'apparence du dieu serpent omniscient Scae, et est considéré comme une divinité bien plus puissante. Pour les Scaezir, qui tiennent ce dieu comme leur protecteur, il est le maître absolu de l'esprit humain, et la réflexion, loin d'être une action indépendante, est une providence offerte par Scae. Représenté comme un immense serpent, il dispose sur ses écailles du savoir du monde, changeant éternellement. Quand Scae perd une écaille, un mortel sur terre dispose d'une idée révolutionnaire ou une inspiration suprême.

Lunfaugh Andolion a écrit:Un dieu presque oublié. Il n'a jamais eu une grande influence dans l'histoire et peu nombreux sont ses cultistes, qui était poutant plus vénéré jadis. Il s'agit de Skia, le dieu des ombres,associé aux ténèbres et parfois même certaines formes de folie, tel que la schisophrénie, représenté par un colosse équipé d'une lourde armure en fer avec une gemme noire fixée sur le front, ou parfois sous la forme d'un guerrier déchu, qui n'est fait que d'ombres et de ténèbres, équipé d'une épée, n'ayant pas d'yeux.
Certains anciens édifices lui sont dédiés mais ils sont abandonnés, en ruines, envahis par la végétation.

Ce Dieu Ressemble à mon gout, un peuuu trop à Yanos pour moi.
On va dire que c'est une autre interprétation du même dieu?

Khéa fut longuement vénérée comme déesse des enfers. Naguère, son culte faisait rage un peu partout dans le continent, même si son adoration vint premièrement de Scarrath. De fait, pendant très longtemps, le peuple de Scarrath était intimement persuadé que le soleil ne dépendait que d'une force supérieure et que la raison pour laquelle il brillait si fort était car sous leurs pieds régnait l'enfer. Pour apaiser cette force supérieure, ils commencèrent à la vénérer, à l'adorer, à lui rendre hommage. De nombreux sacrifices en son honneur étaient réalisés là où ils croyaient le cœur de l'enfer de Khéa ; au volcan de Khéalar. La ville fut érigée en son honneur, et le volcan en était son temple. Il fut longtemps considéré comme sacré et seul les prêtres se chargeant des sacrifices humains étaient autorisés à monter à son sommet.
Khéa fut reconnue comme une des déesses les plus adorées de son époque, toutefois, aussi vite qu'il apparut, son culte disparut peu à peu suite aux événements de la ville de Khéalar, en 1361.
Elle fut autrefois représentée comme une flamme à la forme humaine et aux yeux rouge sang.
Quelques fanatiques persistent encore à croire à son existence et se rendent régulièrement au temple, détruit et considéré comme maudit, pour y prier Khéa.

Les trois dieux ici présentés sont vus comme des démons dans la mythologie Impériale mais sont considéré comme neutres pour la plupart par Nurenuil et Bérilion. A Haynailia, ce sont les trois rois démons du monde souterrain.

Hyunkel (parfois orthographié "Hyunchel")

Il est la moitié corrompue du dieu Briev. Dans certaines religions, on les considère toujours comme un seul et même être, parfois comme deux personnes n'ayant rien à voir.
Aussi nommé "Le Roi en armure d'Os", le "Tueur de dragons", il est plus connu pour être le premier des démons et le meneur de leur armée il est associé à la guerre, au massacre, aux viols, à la barbarie, mais aussi à la gloire et à la victoire. Les contes le décrivent néanmoins comme un stratège intelligent, rusé et impitoyable. Hyunkel désirait tuer les dragons et se parer de leurs écailles et os pour devenir invincible, ainsi il est souvent représenté entièrement couvert d'une armure faite en dragon. De part son apparence il est souvent associé à un chevalier déchu.

Il porte, comme de nombreux démons du folklore Alefrido-impérial, des cornes et ailes. La légende veut qu'en exterminant les dragons, les démons leurs volèrent leur cornes et leurs ailes... 

Polfis


Divinité hermaphrodite de la séduction, la luxure et du plaisir, bien que communément représentée sous une apparence féminine. Elle n'est pas nécessairement considérée comme maléfique ou bénéfique, bien qu'étant parfois vu comme une démone, dû au fait qu'on ne la considère pas comme destructrice. Toujours représentée comme une belle jeune ou femme ou un beau jeune homme à la nudité relativement exposée, elle ne dispose que de peu de temple. Le seul connu se trouve vers le nord de Beremor ou vivent des pratiquants à la très mauvaise réputation, et cela peu se comprendre. Polfis est parfois associée aux pratiques sexuelles considérées déviantes (Homosexualité -on reste dans du médiéval-, Pédophilie, Zoophilie, etc...), ce qui fait qu'on ne préfère pas la prier tout de même, histoire de garder une bonne image.

La légende dis que tout les cent ans elle viens sur terre pour ramener le plus bel être du monde dans son royaume.

Harricus

Le cupide, le farceur, le laid, le clochard au trois chiens... Il possède beaucoup d'apparences. C'est le dieu de la misère. On prétend que ce dieu apprécie voler toute la fortune d'un riche pour le donner à un pauvre, pour le voler par la suite. Il accueillerais dans son royaume rempli de toutes les richesses tout ceux qui sont morts miséreux. 
Il est réputé pour être affreux, car jaloux de ses possessions, les autres dieux l'auraient condamnés à ne pouvoir revêtir qu'une apparence laide... Il était autrefois le dieu de la richesse, mais fut renommé Seigneur de la Misère car il se vengea sur toutes les personnes possédant des biens.
Il est décrit en détail dans un parchemin très ancien comme un être gigantesque à la peau rugueuse et pâle, doté d'une tête plate et allongée et d'une gueule pourvue de crocs puissants, le faisant ressembler à un reptile. Il possède un corps laid d'anorexique, deux grandes jambes et six bras griffus, chacun de ses membres est deux fois plus long que que son corps mais reste extrêmement maigre. Sur sa tête de lézard difforme se trouvent deux cornes allant vers l'avant, sur son dos se trouvent deux affreuses bouches incapables de parler mais pouvant lâcher un cri rendant sourd toute créature vivante. Ses yeux rouges à facettes rendent aveugle n'importe qui qui les regarderais trop longtemps et sa langue fourchue,  plus longue que son royaume même dégage une puanteur atroce. Le Seigneur de la misère, paradoxalement à son titre, s'empiffre de tout et n'importe quoi à longueur de journée et le royaume qu'il a créé n'est rien d'autre qu'une orgie géante, placée pour récompenser ses disciples qui ont accepté de se vautrer dans l'horreur et la maladie durant leur vie mortelle, et d'y avoir plongés d'autres de leur confrères...


Il viendrait sur terre sous l'apparence d'un vieux clochard possédant trois chiens.



(Pourquoi Harricus est il décrit en détail? Bah j'avais préparé sa description depuis longtemps, je cherchais à la sortir et j'avais la flemme de détailler les deux autres, pis c'est pour montrer qu'il est MAUCHE quoi.)

Protifiota

Roi dragon et dieu du feu, Protifiota est à la fois un grand symbole de puissance mais aussi de sagesse de savoir. Les contes disent que son oeuf aurait éclos dans le tout premier volcan du monde, de ce fait il est aussi très lié aux volcans est à l'origine de la légende disant qu'au coeur des volcans en activité, un oeuf de dragon attend d'éclore... Ce grand rapport au volcan fait que certain pensent des liens avec la déesse Khéa, mais aucune légende ou leurs deux noms apparaissent n'a pu être trouvée.
Logiquement souvent représenté sous la forme d'un dragon, la culture haynailienne dit que le monde serait formé de ses restes, et que le continent d'Eclipse est son crâne. Il est parfois représenté sous la forme d'un homme massif à l'épaisse barbe tenant une flamme dans sa main droite. Parfois protecteur des hommes, parfois destructeur, ce dieu est sujet à de nombreux conflits entre les religions.

Dans toutes les cultures, il est un ennemi mortel de Briev et/ou Hyunkel, pour des raisons souvent différentes. Bien que majeur dans la mythologie impériale, son rôle de dieu mineur dans les religions Bérilienne et Nurenuilienne justifie sa présence ici. A bérilion, il est nommé Uso’otsuku est aussi le dieu de la perfidie, de la ruse, et de l'illusion. L'on dit que ses flammes aveuglent les braves.

(Il est nommé Protifiaeth à Nurenuil, et est bien sur le Jumàl du Feu.)

Adil et Kul'Ziang


La divinité des artisans prend différent aspects selon la culture.
   Dans la culture haynailienne et waienne, Adil, souvent nommée Adil Cobaltcolor, est la déesse du travail, des richesses et du commerce, ainsi que la grande patronne des marchands qui la prient pour avoir bon voyage. Souvent, c'est également la déesse porteuse de chance. Elle est également associée aux pierres précieuses et à la peinture, ce qui fait d'elle une déesse populaire dans les arts, d'autant plus qu'elle est liée aux artisans. Adil est représentée comme une belle femme richement vêtue, et parfois ses cheveux sont d'une couleur cobalt, sa couleur symbolique. La représentation Nurenuilienne, nommée Aldin, n'est pas si différente, mais est souvent porteuse d'épée, ce qui représente son lien avec le mercenariat.
  Dans la culture occidentale, cette divinité est souvent opposée à Harricus, démon de la cupidité et porteur de misère, et est également considérée comme proche des hommes et bienveillante envers eux.

Kul'ziang est son équivalent masculin à Bérilion. L'accent de la divinité est alors mis plus sur l'effort que la chance, et la patience devient une des vertus de ce dieu. A l'opposé de son penchant étranger, le dieu bérilien est souvent représenté comme un homme imposant aux traits taillés à la serpe. Kul'ziang conserve étrangement son association à la couleur cobalt. Contrairement à Adil, divinité protectrice, Kul'ziang encourage plutôt les hommes à faire sacrifice de leur temps pour que la fortune joue en sa faveur. C'est souvent la divinité favorite du clan Zatou. Au sud, vers Shamizo, l'on considère Kul'ziang comme plus clément et plus favorable aux dons, plus proche donc de son penchant occidental. Kul'ziang est souvent considéré comme le fils de Sanken et Sheika, divinités de la vie et de la mort.

  Au final, même en ayant les attributs, les différences culturelles peuvent rendre cette divinité très différente d'un point à l'autre du continent. Avec les échanges culturels, la divinité existe à Scarrath, ou elle s'est popularisée sous ses différentes formes et noms.

Etherrus, Héros demi divin

Etherrus, dit le Rugissant, aurait régné sous l'ère héroïque. Si il est connu comme le premier roi des mortels, les théologiens considèrent souvent que ce titre se réfère surtout à la grandeur inégalée à l'époque de son royaume. Il serait le fils de Briev et d'une mortelle nommée Athélée, et son ascendance lui aurait donné une force colossale et une endurance sans limite. Roi de la grande cité de Throno, il était le rival d'Anapnogis, un autre grand seigneur qui était aimé d'Ellelum. Le Mythe d'Arquin, qui raconte la guerre draconique, raconte comment il tue Anapnogis et enlève sa fille Corona, qui est aussi la fille d'Ellelum, avec pour objectif d'en faire sa reine. Il la libère suite à des négociations tendues, et rejoint activement alors la guerre contre les démons où il multiplie les hauts faits. Au combat, il impressionne Ravage en le faisant reculer, et ce dernier lui fait don de sa Lame d'éternité, une épée capable de trancher même ce qui ne peut être touché. Avec cette même arme, il blesse mortellement Hyunkel à la fin de la guerre draconique, soutenu par tout ses alliés. S'il n'est pas le personnage principal du mythe d'Arquin, il en est considéré comme le héros.

Sa mort se situe bien après la guerre draconique. Atteint d'un mal terrible, il délaisse le royaume qui part en ruine, et finit assassiné par ses plus fidèles amis. Ce fait est le sujet de nombreux drames Alefridiens qui rendirent le personnage très populaire.
Parfois, une étoile orange brille dans le ciel. Cette dernière est considérée comme l'âme d'Etherrus. On trouve en Haynailia quelques temples à sa gloire, privilège qu'on peu de demi dieux.

La divinité de l'eau

Tawki est le dieu de l'eau et de la pluie dans les panthéons nurenuiliens et alefridiens. Il est naturellement associé à l'eau sous toutes ses formes, et est une divinité importante pour les peuplades vivant près de l'eau. A Nurenuil, c'est une divinité très importante pour les druides, et les aquamanciens parmi eux en seront presque systématiquement des fidèles. Le mythe Alefridien considère également ce dieu comme étant né des larmes d'Anihsi. Tawki est généralement représenté en occident comme un homme androgyne et élégant, mais les druides préfèrent lui donner l'apparence d'un animal marin.

A bérilion, terre pluvieuse, la déesse Aezhan est d'une importance capitale pour les paysans et les voyageurs, même sans avoir un rôle important dans la mythologie. Fille de Suiko et de Sheika, Aezhan est la reine des pluies, et représentée comme une femme en kimono à la peau pâle et aux longs cheveux noirs, représentative typique de la féminité bérilienne. Souvent, elle est accompagnée par un petit dragon bleu nommé Ryo, qui est considéré comme son proche serviteur au point d'être une partie d'elle, représentant sa colère. Bien qu'elle soit considérée comme une divinité bénéfique, nul ne doit s'attirer sa colère, et il est fréquent pour les bériliens de porter sur eux des amulettes d'Aezhan pour que cette dernière les épargne ou accorde ses faveurs. Plusieurs petit autels dédiés à cette déesse sont dispersés à travers le pays.

Le dieu des monts

Thep est dans le mythe Alefridien le gardien des monts, et est considéré comme l'ami de Protifiota. Les légendes disent qu'il serait le façonneur des continents et que les seismes sont un signe que son travail opère encore aujourd'hui. Il est souvent représenté comme un homme laid et bossu. A Nurenuil, où il porte le nom de Thearn, il est vu comme un géant dont l'allure rappelle plus les golems ou les runerims que les hommes. Divinité des druides de la terre, il est connu pour sa patience, et est prompt à la passivité, contrairement à la Jumàl Sotha, à laquelle il est souvent opposé. Il arrive aussi que certains ermites lui vouent un culte, puisqu'il est considéré que Thearn vient en aide aux marginaux.

A Bérilion, Teppu, aussi connu sous le nom du « Vieux de la montagne », et est comme son nom l'indique une divinité prenant généralement l'apparence d'un vieil homme grand et  bossu. Il est dit comme le père des trolls et aime perdre les gens dans la montagne, cependant il est aussi considéré comme le protecteur contre les horreurs habitant Tarod. On lui voue un culte pour qu'il maintienne cette protection.

Thruni Sterndawned, dieu des naissances et des noms.

Une divinité assez effacée dans les mythes, raison de son statut en tant que dieu mineur, mais néanmoins également très puissante dans tout les textes l'évoquant. En Eclipse, il s'agissait d'un des dieux les plus importants des cultures Hayguemeths et Kobolds, malgré sa popularité assez faible parmi les peuples humains. Il s'agit de la divinité de la naissance et de la parole. Dans toutes ses représentations, il s'agit d'un enfant au sexe non définissable, mais malgré cette apparence, ce dieu aurait autorité sur la naissance de tout les êtres de tout les mondes, et aurait le pouvoir de nommer toute chose. Par le pouvoir de la parole, Sterndawned aurait été capable de redéfinir l'existence même d'autres dieux… L'étendue de son pouvoir et sa place dans une hiérarchie divine est un véritable débat théologique en soit. Si ses cultistes sont peu nombreux, il faut noter que l'on fait souvent appel à cette divinité quand il s'agit de nommer un nouveau né : la vieille croyance dit que c'est Sterndawned qui, à travers la prière, donne l'idée du nom. Un enfant qui ne serait jamais nommé ne serait pas observé par le dieu, et son existence serait donc compromise. Il est également le dieu qui comprendrait la véritable nature des choses, d'où la croyance de certains que les enfants auraient une perception particulière.

La déesse des orages

Zotho, aussi nommé Sotha le Jumàlin de l'Air, est la déesse de l'air et de la tempête. C'était une divinité populaire de la culture réfugiée, dont le culte s'est exporté à travers tout le continent, il nous faut donc avant tout observer la version bérilienne. Chez les bériliens, Zotho est la fille d'Aezhan, qui lorsqu'elle fut rejetée par le dieu Havir, excita la colère de son dragon, Ryo, qui attaqua le dieu en traître en le blessant à l'entrejambe. La semence du dieu coula dans le fleuve, et enceinta Aezhan. Elle donna plus tard naissance à Zotho, un jour de forte de pluie, dans un coup de tonnerre, et la nouvelle déesse nourrit alors une rivalité pour son père. Divinité guerrière, il s'agit d'une femme aux cornes bovines. Ses armes sont une massue lui permettant d'abattre la foudre, ainsi qu'un éventail guidant les vents, et elle est souvent représentée accompagnée d'une multitude de tambours avec lesquels elle fait sonner le tonnerre. Aussi rapide que les éclairs, elle est vénérée comme une divinité héroïque, cherchant et provoquant souvent le conflit, en plus d'être également une divinité joueuse et par ailleurs souvent ivre. Elle est traditionnellement associée aux Onis. De nombreux textes témoignent de ses exploits guerriers contre diverses dieux, ou contre des entités monstrueuses (comme Ravage). Si Havir, un de ses adversaires naturels, représente un dieu de la guerre et de l'honneur impitoyable, Zotho est l'éclair de vie incontrôlable, la tempête incarnée. Quand la tempête résonne, c'est que Zotho est de bonne humeur, et c'est pour cette raison même qu'il faut la craindre. A bérilion, il est mal vu de se fâcher ou de paniquer lors d'une tempête, car l'on croit que cela attire la foudre en déplaisant la déesse. Quelques morts de foudroyés semblent fortement renforcer cette croyance. A Nurenuil, Sotha a aussi des connotations moins sauvages, étant une des gardiennes de l'autre monde, et symbolisant une forme de colère divine qui serait exercée par ses tambours de guerre. Ainsi quand quelqu'un est frappé par la foudre on suppose ici qu'il avait quelque chose à se reprocher.
Assez étrangement, Zotho semble avoir été importée par quelques bériliens à Haynailia, Waien, et Scarrath, et être restée tel qu'elle bien que ses symboles aient étés quelques peu modifiés et que son culte a vu une grande perdition après la fondation de l'empire. Il existe même un culte Scarrath lui étant intégralement consacré. Il y a quelques fêtes dédiées à Zotho, qui sont toujours animées par des tambours, des danses, et de l'alcool.