Chevaliers de l'Eclipse
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[Fic/RP éclipse] Origines Orphelines

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Message par Faydre Mar 10 Déc - 22:46

-On arrive.

Cette phrase brisa un silence de plusieurs heures et me tira de ma torpeur. Je regardai devant moi et vu en  effet à l’horizon une ville partant à l’assaut d’une montagne surmontée par une citadelle qui était apparemment notre destination.

-Et où est ce qu’on arrive au juste ? Tu ne m’as toujours pas éclairée sur les raison de ce voyage.

Kayvaan Shrike maître vampire de son état depuis plus de mille ans, tourna son visage vers moi avec un sourire malicieux ce qui ne fit qu’acroitre ma mauvaise humeur.

-Je suis sure que sa t’as travaillé tout le voyage.

Et il n’avait pas tort, autant voyager au grès du vent pour le plaisir ne me dérangeais pas, j’appréciais même ça, mais voyager avec un objectif précis don j’ignore tout, je déteste ça.

-Quel sens de l’observation ! Tu vas peut-être cracher le morceau maintenant.

Je luis offrit une moue dépitée en le regardant entre mes cils et croisant les bras comme une petite fille boudeuse ce qui eut pour effet d’agrandir son sourire.

-Bha, il n’y a pas grand-chose à dire, je rends juste visite a un très vieil amis alors tu ferais mieux de t’arranger un peu une fois qu’on aura laissé les chevaux dans une écurie à l’entrée de la ville.


Ce que je fis a notre arrivée une heure plus tard.

Je sortie des écuries dans une robe élégante mais simple de satin noir rendant justice a mes courbes tout en s’évasant au niveau de mes hanches et descendant jusqu’à frôler le sol, dissimulant les lames fixées à mes cuisses et les pommeaux de mes dagues dépassant légèrement de les bottes. Je portais aussi des gants de soie noire remontant sur la moitié de mes bras, un châle de gaze violette assortie à mes yeux ornait ma gorge. J’ouvris mon ombrelle et la posa nonchalamment sur mon épaule droite permettant a ce halo de dentelle assortie à ma robe de faire ressortir mon teint crème et ma chevelure flamboyante rassemblée en un chignon haut retenu par deux baguettes croisés. Cette ombrelle, en plus de tenir les coups de soleil à distance, dissimulait une épée fine et tranchante comme un rasoir.

Après un sifflement admiratif, Kayvaan m’offrit son bras.

Il c’était lui aussi changé et portait désormais une chemise en baptiste noire au col et aux manches ornés de dentelle blanche, des bottes de cuir noir cirées au point de pouvoir y admirer non reflet, cachant sans doute une dague chacune, un pantalon de cuir noir lui aussi tenu par une ceinture à boucle d’argent représentant un corbeau et tenant une épée simple, sans ornement mais de la meilleure qualité qui soit. C’était sa seule arme visible mais il portait également ses canon d’avant-bras noirs veinés d’azur dissimulant des griffes rétractables qui ne le quittais jamais mais que je ne l’avais jamais vu utiliser. Ses cheveux noirs ailes de corbeaux flottaient librement sur ses épaules.

-J’espère que tu ne comptais pas faire profil bas parce qu’on n’est pas spécialement discret.
-Ce ne sera pas nécessaire, il doit déjà savoir que nous sommes là et si ce n’est pas le cas ça ne tardera pas.
-Dans ce cas que fait-on ?
-On visite la ville après tout, c’est un bel endroit qui recèle bien des surprises qui peuvent te plaire.
-Comme ?
-Comme des sources géo-thermales par exemple, mais je t’y emmènerais qu’a une seule condition.
-Génial ! Laquelle ?
-Tant que tu es ici ne fait rien de stupidement irréfléchis.
-J’essaierais.


Nous passâmes donc une fin d’après-midi des plus agréable à visiter la citée de Naggaroth. A la frontière entre Tarod, Waien et Scarrath cette citée peut connue voir secrète est complètement autosuffisante, son architecture est des plus originale car elle ne contient aucune normes tant que les bâtiments ne gênent pas le passage. Nous parcourûmes donc les avenues les plus intéressantes et passâmes, pour mon plus grand plaisir, quelques heures dans les sources thermales ce qui me fit oublier jusqu’à la frustration engendrée par mon ignorance des plans de mon guide.

Ce n’est qu’au coucher du soleil, lors ce que ma faim commençât à s’éveiller que je ramena Kayvaan à ses affaires.

-Dit moi on n’était pas sensé rendre visite à l’un de tes amis ? Parce que j’ais de plus en plus envie de faire quelque chose de stupidement irréfléchis.
-N’a tu pas passé une agréable après-midi ?
-Si mais visiter une ville après une bonne semaine de voyage sa creuse l’appétit tu ne trouves pas ?
-Et quelles était tes intentions stupidement irréfléchie ?
-Tu sais é-xa-cte-ment de quoi je veux parler
lui répondis-je en tapotant son torse de mon index pour appuyer mes propos.

Il me regarda fixement quelque seconde, un petit sourire au coin des lèvres, puis sembla prendre une décision.


-Quitte à faire quelque chose de stupide, autant le faire a deux !

Nous nous dirigeâmes donc vers une auberge a l’autre bout de la place lors ce que soudainement, une voix rocailleuse tout droits sortit des enfers déchira le paisible silence du crépuscule.

-VORKEIN!!!
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Message par Mangetsu no Arashi Dim 15 Déc - 20:47

- VORKEIN ! avait beuglé la voix caverneuse que je connaissait tant.

- LYKRWAN ! avait répondit aussitôt le vampire, rugissant toute la haine que pouvait éprouver un homme à la face du monde.

Une large ombre s'était abattu sur le couple, et il n'eut que le temps de pousser sa protégée  avant qu'une masse de cuir et de muscle ne s’abatte pile à l'endroit où ils se tenaient la seconde précédante, fissurant le sol pavé de la rue comme du verre. Kayvaan n'avait même pas été déséquilibré par l'attaque surprise et se lançais déjà à l'assaut du projectile humain en lançant une estoque de son épée. L'homme, qui se redressait, légèrement enfoncé dans le sol, n'eut qu'à relever un peu la garde de son énorme lame pour parer l'attaque pourtant plus vive et surprenante que la foudre.
L'impact retentit presque aussi fort que le cri des deux hommes, qui n'attendirent pas que celui-ci eu fini de résonner avant de se ruer l'un sur l'autre.

Chaque coup, si rapide soit-il était calculé et précis.
L'étranger était rapide, insaisissable même. Il lançait ses attaques si vite que les yeux ne pouvait discerner le mouvement. Un trio de griffes apparemment aussi aiguisée que des rasoirs avait jaillit de sa manche gauche, rendant ses mouvements d'autant plus fluides et meurtriers
Le géant, du répondant au nom de Balrog disposait d'un espadon au proportions plus élevées que la moyenne, plus long et plus large que bon nombre de ses pairs. Il la magnait presque aussi rapidement que son adversaire, et malgré son poids, bougeait sans peine à la même vitesse que lui, effectuant néanmoins plus de parades et de détournement, rapidement contrés.

Puis, aussi soudainement que  ce combat avait commencé il s’arrêta net.
Les griffes se rétractèrent tandis que les armes plus conventionnelles retournaient dans leur fourreaux. Puis les deux guerriers se serrèrent affectueusement dans leur bras au milieux de la rue au sol défoncé, un immense sourire sur chacun des visages. Une ombre s'éclipsa furtivement.

Ni moi, ni la jeune fille aux courbes avantageuses, qui s'appelait apparemment Faydre, n'avions compris ce à quoi nous venions d'assister.


C'était en fin en milieu d'après-midi que, du haut d'une des tour d'observation, j'avais aperçut un chariot qui se dirigeait droit vers la montagne, ignorant le village à moins d'un kilomètre de sa route. J'était donc descendu jusqu'au portes de la ville, sautant de toit en toit sans mal tant ils étaient rapprochés. Puis j'avais suivit le couple à partir de leur entrée. La moitié de la ville fut visité jusqu'à la fin de la journée. Le grand semblait connaître le coin.
Sir Balrog, grand ("c'est le cas de le dire") dirigeant de cette cité,  leur était tombé dessus comme une masse, j'avais observé l'escarmouche avec fascination, caché depuis mon post en hauteur, avant de disparaître dans l'ombre et de les suivre silencieusement depuis les toits, tout en écoutant ce que ces deux brutes avaient à se dire.

- Kay, je ne t'attendais pas si tôt.
- Eh bien Bal, je voulais te faire la surprise, mais tu m'as aussi devancé apparemment, fit-il en jetant un oeil au sol pavé qui était maintenant réduit à l'état de gravier.
- Alors on est quitte. Suis-moi, on peut parler en marchant. Tes lettres étaient assez avares de détail tu sais, je ne pensais pas que tu avais élevé un aussi jolie pinson, le complimenta son ami tout en tendant sa main à Faydre qui ne était toujours assise, un peu choquée.
Elle hésitât à prendre cette énorme paluche que lui tendait cet inconnu mais y consentit sur un hochement de tête de son mentor.

- Toi non-plus tu sais, ta ville s'est vraiment agrandit en 300 ans. La dernière fois que je suis venu, si je me souviens bien tu venais d'ouvrir la première taverne.
- Tu sais bien que je déteste écrire contrairement aux nobliots comme toi.
- Il est parfois nécessaire de faire des sacrifices grand dadet, se moqua son vieil ami, avant de souffler, soudain un peu moins joyeux, de même que son interlocuteur.

- Bon, dépêchons-nous de rentrer chez moi, la nuit est froide et vous devez être fatigués, conclu Balrog avec un entrain un peu forcé.

Je prenais de l'avance sur le groupe qui venait d’accélérer sa marche, et arrivais une dizaine de minutes avant eux dans le château qu'habitait mon parrain.
Je me procédait à une toilette sommaire à l'aide d'une éponge savonneuse, me rinçait et enfilais des vêtements plus présentables.
Je passais un gilet bordeaux par dessus une chemise azur, un ceinture à boucle argenté que j'affectionnais maintenait un pantalon de toile noire. Des sandales de cuir brute confortable remplacèrent mes habituelles bottes noires.


C'est dans cette attirail simple mais aussi agréable au regard qu'à porter que j'allais me vautrer dans un des nombreux fauteuil du boudoir (une folie du chef de maison) et ouvrir un livre, roman de Kari Malo, écrivain renommé que Balrog appréciait peu en raison de ses manières détournées et de la longueur exceptionnelle des phrases qui recouvraient ses ouvrages.


Peu de temps après, le trio fit son apparition dans le hall, l'humeur de nouveau remontée. Je lançais un "Salut Tonton" innocent lorsqu'ils me virent. Je me levais et nous nous installâmes autour de la table du salon tandis que Gaël, une femme d'un certain âge dévouée corps et âme à cette maison, nous apportait quelques du pain, un gigot de veau recouvert de tranches de lards grillée et un plat de haricot. Chacun se servit et la conversation s’engagea d'elle-même.

- Bon Mangetsu, je te présente Kayvaan, un trèèèèèès vieil ami, et Faydre, une enfant qu'il a trouvé et élevé comme sa fille.
- Bonsoir, enchanté, fis-je d'une voix parfaitement neutre, un peu dérangé par l'étrange odeur  qui émanait des invités, que je n'avait pas sentit dans la rue.


Je tendis une main que Kayvaan s'empressa de serrer en se penchant au-dessus de la table basse. Sa poigne était ferme et vigoureuse quand il s'adressa à moi à voix basse :

- C'était toi, se contenta-t-il de dire. Ce n'était pas un question mais une affirmation.

D'abord étonné qu'il m'ait sentit et reconnu, je me contentait néanmoins d'un hochement de tête discret.
Puis ce fut le tour de Faydre, dont je pus admirer les magnifiques formes lorsqu'elle se penchait à son tour.
Je notais que contrairement à son compagnon l'odeur de sang n'était pas la seule présente, elle cohabitait avec un autre, qui imprégnait la palais, celle de la luxure. J'avais déjà eu à faire avec des travailleuses, mais elle était trop jeune et l'odeur différait légèrement.


 - Votre journée a surement été longue, pourquoi ne pas aller emprunter une chambre d'ami. Nous discuteront de ce qui vous amène dans ma chère cité demain en admirant le soleil se lever, proposa Balrog sans prévenir. Je ne pus m'empêcher de remarquer le clin d’œil appuyé qu'il jetait à son ami.


Rongé de questions, je me dirigeait vers ma chambre en indiquant la sienne à Faydre, qui y entra sans un mot. Mais avant de faire de même, je remarquais que la fatigue ne me prenais pas encore et décidai de jouer les espion. D'un bon assuré je me projetais contre le mur et m'y appuyai pour atteindre les épaisses poutre au plafond. De là, j'atteignais une ouverture camouflée dans le mur et la traversait pour accéder au plafond de la chambre d'ami que j'avais indiqué à notre invitée. Le poutres étaient bien organisées, aussi trouver une place pas trop inconfortable ne fut pas vraiment difficile. Je jetai alors un œil en bas.
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Message par Faydre Mar 17 Déc - 20:42

Après l’accueil des plus amical de la maisonnée se Sir Balrog, les présentations faites et les estomacs pleins, je suivie Mangetsu jusqu’à mes cartiers.

Une fois la porte close dans mon dos je partis les explorer. J’avais donc une chambre spacieuse et chaleureuse munie de grandes fenêtres et meublée avec gout de meubles de bois sombre, une petite bibliothèque fournie de livre en tous genres, une grande armoire et surtout d’un grand lit à baldaquin pourpres tout comme le dessus de lit et l’épais tapis au sol. Mais j’ai vu bien mieux de l’autre côté de la pièce : Une baignoire spacieuse et remplie d’eau fumante parsemée de pétales de roses embaument la pièce de leurs douce fragrance.


« Malgré tout il y a quelque chose qui cloche » Je fermai donc les yeux et me concentra sur mes autres sens jusqu’à percevoir en hauteur derrière moi, les battements sourd et réguliers d’un cœur qui n’avais rien à faire là. Puis à travers le doux voile olfactif des roses je détectai une odeur plus musquée de cuir avec un soupçon inidentifiable mais que j’avais déjà perçût une fois ce soir : lors de ma rencontre avec Mangetsu.

« Tien donc y en a qui ne perdent vraiment pas de temps, pensais-je Mais bon la chance sourit aux audacieux, il est venu m’observer, il ne va pas être déçu. »


Je fis donc lentement chuter ma robe à mes pieds avant d’enlever lentement mes gants de soie et les envoyer la rejoindre. J’avançât ensuite vers la baignoire en roulant des hanches puis posa un pied sur son bord afin de délacer ma botte et d’ôter les lames de jets fixées à ma cuisse, puis fit de même avec mon autre jambe. Je me retournai ensuite pour m’assoir sur le bord et me pencher en avant, laissant nonchalamment glisser mes mains le long de ma jambe droite pour la faire délicatement glisser hors de ma botte. Une fois ma botte gauche pareillement retirée, je me redressa en fesant trainer le bout de mes doigts sur le long chemin les séparant des aiguilles retenant ma coiffure. Je les retirât, secouant légèrement la tête en arrière, laissant librement mes cheveux cascader dans mon dos, leurs pointes effleurant la surface de l’eau puis marqua quelque secondes de pose pour tendre l’oreille.

Le temps de cette petite mascarade ma peau c’était couverte d’une légère couche de sueur autant due à la chaleur de la pièce qu’à celle qui montait en moi. Mangetsu lui, avais réussi à ne laisser filtrer que des sons inaudibles si je ne les avais pas cherchés et ce malgré l’accélération des battements de son cœur.

Je me laissât lentement glisser dans l’eau jusqu’à être totalement immergée puis sorti la tête de l’eau  la laissant reposer sur le bord de la baignoire, remonta les bras pour les y poser et ferma les yeux. Je poussât un profond soupir de contentement en me laissant aller à la volupté de ce bain chaud et parfumé.

Après une demi-douzaine de minute d’abandon à cette douce langueur, je passât la pointe de ma langue sur mes lèvres et me décidât à interpeller mon visiteur impromptu.


-Est-ce là votre façon de montrer votre intérêt pour le bien être de vos invités ?
J’ouvris les yeux et planta mon regard dans le sien.
-Mangetsu si vous avez quelque chose à me dire, prenez un siège et discutons.
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Message par Mangetsu no Arashi Dim 22 Déc - 23:00

Le spectacle avait été saisissant d'érotisme et, malgré la chaleur de la vapeur qui remontait jusqu'au plafond, profiter de la vue avait été extrêmement agréable. Et existant...
Elle avait fini par s'immerger dans l'eau fumante avant de s’adresser à moi :

 - Est-ce là votre façon de montrer votre intérêt pour le bien être de vos invités ? Mangetsu si vous avez quelque chose à me dire, prenez un siège et discutons.
- Vous avez surement raison gente dame.

Ma cachette étant découverte depuis longtemps, il me fallait bien descendre un jour. Je me laissait donc tomber du plafond en prenant soin d'amortir un peu le bruit de ma chute. Puis je tirait le fauteuil en face de la baignoire et m'y vautrait sans plus de façon, tout en la détaillant ouvertement. 
Ce faisant j'en profitait pour retirer le haut de mes vêtements trempés de condensation et d'un soupçon de sueur, qui collaient désagréablement à ma peau. Ce qui ne manqua pas de tirer une expression mi-surprise, mi-fascinée, lui ouvrant de grand yeux ronds une demi-seconde avant de devenir ceux d'une prédatrice.

Mais je préférais satisfaire ma curiosité avant d'autres désirs moins spirituels. Aussi lui posais-je donc la question de but en blanc, provoquant une nouvelle surprise chez la cible.

 - Qu'est-ce qui vous amène ici ?
 - Euh, je sais pas moi. Peut-être 2 beaux mâles puissants...
 - Faux, la coupais-je. Je sais que Bal et l'homme qui t'accompagne, oui je te tutoie ce sera plus simple, sont des amis, pas des amants. Mais vous semblez avoir fait un long voyage pour venir ici. Cette visite a donc un but précis.
 - Bon d'accord, si tu le prends comme ça. Je n'en sais pas vraiment plus que toi. Kayvaan m'a dit qu'on se rendait à un  endroit qu'il fallait que je vois et que nous devions y faire quelque-chose d'important. Mais il changeait de sujet à chaque fois que je voulais le questionner.
 - Super. De mon côté, je n'ai même pas été prévenu. Au fait, tu n'es pas humaine, n'est-ce pas ?
 - Hmmm, pourquoi cette question ?
 - C'est bien ce que je pensais. L'odeur du sang imprègne ta chair. Tu en as fait couler énormement et...
 - Je suis un vampire ! Et je ne vole pas que du sang... , avait-elle susurré avec un pointe de malice tandis que son regard glissait entre mes jambes.

Faydre m’expliqua grossièrement ses origines en partie démoniaques, faisant d'elle une succube et apportant un réponse pour là seconde odeur qu'elle transportait.
Je dut bien entendu lui exposer les miennes, aussi déstabilisé qu'elle quand à la similitude de nos histoires respectives.
Tous deux orphelins, nous avions été partiellement élevés et formés par des personnages millénaires, qui, comme par hasard, se trouvaient être de grands amis.

Nous en avons longuement débattu tandis qu'elle extirpait son corps au formes généreuses de l'eau tiède et m'invitait à la rejoindre à la rejoindre voluptueusement lovée sous l'épaisse couette rembourrée, toujours en tenue d'Eve (quel comble !). Il est surement inutile de vous raconter le contenue de cette nuit agitée.



Le lendemain, je laissais un baisez sur le front de ma compagne de cette nuit, me levais et m'habillais sommairement avant d'aller demander à une des belles servantes du manoir de me préparer un bain chaud. Cette impression de sueur collante que laissent les femmes est vraiment à tendance à me gêner.
Puis je descendais et trouvais les deux compères en grande discussion autour des deux tonnelets de bières. Ils me saluèrent distraitement sans faire d'allusions à propos du bruit que nous avions forcement produit cette nuit.
Leur échange semblait se porter sur d'antiques batailles. Tous deux semblaient passionnés en évoquant leur souvenirs avec de grands gestes, qui manquèrent de nombreuses fois de faire tomber les tonnelets en secouant la table.

Puis Faydre arriva et s'assit sur le banc à ma droite. Ils prirent le temps de finir leur chapitre, et j'en proposait pour proposer un déjeuné à notre invité, qu'elle refusa poliment.
Enfin, nos aînés se tournèrent vers nous. Il nous regardèrent longuement l'un et l'autre, puis Kayvaan prit la parole d'une voix dans laquelle ne perçait pas la moindre émotion

 - Vous allez partir.
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Message par Faydre Jeu 16 Jan - 18:19

-Vous allez partir.

Les coudes sur la table, le menton posé sur ses doigts croisés, un masque d’impassibilité posé sur son visage, Kayvaan observait la moindre de mes réactions.

Ses mots était tombé comme des pierres stoppant le moindre de mes mouvements, comme si mon cerveau avait cessé de fonctionner je n’arrivais pas à comprendre leurs signification.
Puis il se remit en marche à  toute vitesse. Vous allez partir. Partir. Pourquoi ? Maintenant ? Pour aller où ? Me renvoyait-il ?  Non impossible il a dit « vous » donc je pars avec Mangetsu. En effet Balrog l’observe comme Kayvaan le fait pour moi. Ils nous envoient donc en mission tous les deux. Notre venue ici avait donc pour but de faire les présentations. Si ils nous annoncent ça maintenant ça veut dire que l’on part aujourd’hui. Reste donc les deux questions primordiales : ou ? Et pourquoi ?
Je m’adossai donc à mon siège, croisa les bras sur mon ventre et attendit la suite.


-Alors on part ou, quand, et pourquoi ?

La voix  de Mangetsu était restée neutre mais l’impatience faisait pétiller ses yeux. Quand a moi j’avoue être intriguée l’appréhension étouffait mon excitation.

Kayvaan pris son verre de vin et s’apuilla au fond de son fauteuil ramenant un pied sur son genoux d’une manière décontractée mais sans un seul instant me quitter des yeux. Une fois bien installé il reporta son attention sur Mangetsu.
Alors Balrog prit la parole.


-Voilà, nous avons un ami qui ne donne plus de nouvelles. C’est un mage du nom de Folyan , et nous sommes inquiets. Dans ses dernière lettre il disait que des phénomènes étranges se produisait près de chez lui, des phénomènes marqué par des pouvoirs démoniaques. Depuis nous sommes sans nouvelles. Il mène ses recherches Dans un endroit isolé pas très loin d’Imir au nord de Nurenuil.

Balrog marqua une pose pour laisser les informations importantes ressortir, puis Kayvaan pris le relais.

-C’est plutôt loin vous allez donc partir dès que possible. Profitez du voyage pour mieux vous connaitre, même si apparemment vous m’avez pas eu envie de perdre de temps pour ça ajouta-t-il avec un sourire narquois.

J’eus le bon sens de rougir légèrement, Manguetsu ne se donna même pas la peine de paraître embarrassé, quand à Balrog son regard passa de Kayvaan à Manguetsu et à moi puis il éclata de rire.

-Je t’avais prévenu.

-C’est vrais mais je ne m’y attendais pas aussi vite. Ils vont faire une équipe fantastique.

-Et ils sont toujours en face de vous en train d’attendre la fin de votre discours.

Je déteste quand on parle de moi comme si je n’étais pas là.

-En effet, repris Balrog une fois son hilarité calmée. Une fois sur place allez voir comment va Folyan et renseignez-vous sur ses phénomènes étranges. N’oubliez pas de nous envoyer des lettres.

-Et sur quoi fait-il des recherches ce Folyan ?

-Tu le sauras quand tu le trouveras lui répondit Balrog.

-Moi ça me vas. Autre chose ?

-Non.

-Bien dans ce cas allons faire nos bagages !
Et sur ce je me dirigea vers ma chambre.
Kayvaan m’y rejoignit quelques minutes plus tard.


-Alors, que pence tu de Manguetsu ?

-Je ne sais pas trop… mais en tout cas il fait fort impression.

-Mais ?


-Il n’y a pas de mais, on va voir comment va ton amis puis on va revenir. On s’entend plutôt bien donc ça devrais bien se passer.

-Pour ce qui est de vous entendre je confirme, j’ais a pêne pus fermer l’œil.

-Quoi ? Tu vas faire ton chaperon puritain et exiger une confession n’omettant aucun détail ?

-Nan sinon ça va finir comme la dernière fois : toi dans un couvent qui va mystérieusement se transformer en bordel deux semaines après ton entrée

-Bha leurs vies sont plus joyeuse maintenant mais je suis sure que je peux faire mieux. Sinon tu a quelque chose à me dire ?

-A te dire non mais j’ais quelque chose pour toi. Il me tendit un coffret et ajouta avant de sortir : on se voit dans la cour.

Je m’assis sur mon lit et ouvris le coffret. Reposait à l’intérieur une paire de cannons d’avant-bras noirs de jais orné chacun d’un corbeau gravé à l’eau forte et d’une petite note :
« Ses griffes ont été forgé à partir d’un gisement d’argent situé au milieu du désert de Tarod, le métal à tellement été exposé au soleil qu’il en est devenu efficace contre la majorité des créatures de la nuit »
Le reste avait été déchiré proprement laissant ce petit paragraphe anonyme. En tous les cas cette écriture n’est pas celle de mon mentor, intéressent.

Je descendit dans la cour avec ma malle quelque minutes plus tard. Les chevaux était sellés et prêts au départ, Manguetsu et Balrog était en pleine discussion de leurs coté. Kayvaan m’attendais dans l’ombre des écuries. J’avais passé une tenue confortable en prévision du long voyage a suivre : Un pantalon, des cuissardes et une brassière de cuir noir, ainsi qu’une cape légère carmin. J’avais aussi passé une dague de chaque côté de ma taille, des lames de lancer en haut de mes cuissardes et mes nouvelles griffes rétractables.

Je m’approchât donc de Kayvaan en lui désignant ses derniers.

-Merci beaucoup elles sont magnifiques.

-Je savais qu’elles te plairaient


Il me prit dans ses bras et je lui rendis son étreinte.

-Soit prudente Faydre.

-Aussi prudente qu’une vierge lors de sa nuit de noce. Ne t’inquiète pas.

-Je m’inquiète toujours quand il s’agit de toi.

-Si tu t’inquiètes tant que ça t’a qu’à venir avec nous.

-Non j’ai des choses a faire ici. Allez va, Manguetsu t’attend.


En effet il avait même attaché ma malle derrière ma selle et m’attendait les bras croisés.

-T’est prêtes ?

-Allons-y !


Balrog m’aida à monter puis me baisa la main.

-Prend soin de lui et n’oublie pas que tu es la bienvenue chez moi.

-Et je ne manquerais pas de revenir.


Manguetsu échangea des adieux avec Kayvaan puis son regard croisa le mien puis on dit en même temps :

-Que le voyage commence.
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Message par Mangetsu no Arashi Sam 17 Mai - 1:31

// Par souci de qualité, et de logique, de narration, je posterai une seconde fois avant le prochain post de notre chère succube//

Ayant déjà participé à de nombreux voyages, après m'être remis de ma surprise, je ne mis qu'un temps à préparer les quelques affaires dont j'allais avoir besoin, ainsi que convenir d'un plan de route avec l'homme qui m'avait élevé, même si j'avais déjà ma petite idée, qui fut confirmée.

Je sortis dans la cour habillé pour le voyage d'un manteau pourpre se fermant à la ceinture, qui cachait une côte de mailles séparée de ma peau par un gilet de cuir fin. Ce manteau avait une longue histoire, héritée des débuts du système Tempestus. Son tissu sans âge paraissait ne pas subir l'épreuve du temps. Dans les manches étaient fixées de canon d'avant bras, de même que des jambières sous mon large pantalon de cuir noir. L'ensemble était complété par mes éternelles bottes, de la même matière, dotés de deux boucles et d'un renfort de semelle fait d'un alliage inconnu. 
A ma ceinture pendait un glaive noir dans son fourreau noir. Il s'agissait de mon épée, Pandenium. Aussi que ma mémoire remonte, je l'avais toujours eu, son nom s'était imposé à moi de lui même, ainsi que son maniement innée. Au fur et à mesure que je grandissait et gagnait en force, cette lame était passé du stade de simple pique de quelque centimètres, à ce magnifique glaive dont le centre brillait d'un leger éclat violacé, le même que dans mes iris. Parachevant mon apparence singulière, ma chevelure azur, presque hirsute, descendait jusqu'à la base de mes reins.

Les palefreniers recrutés pour l'occasion avaient fini de préparer les chevaux lorsque Balrog s’approchât de moi une dernière fois, il caressa l'encolure de ma monture, sans véritable particularité, il était brun, de taille moyenne, assez élancé, mais surtout c'était le seul cheval que nous ayont trouvé capable de me supporter sans se cabrer, ce que je ne comprenais pas alors. Un grand sourire était rivé sur le visage buriné en face de moi : 

 - J'espère que votre mission se passera aussi bien que cette nuit.

 - Je ne m’inquiète pas vraiment, crânai-je un peu.

 - C'est sûr, puis soudain plus sérieux, Fais attention, et surtout évite les remous, tu te souviens de la dernière fois ?

 - Comment faire autrement !? Bien, j'essayerai.

 - Merci, à la prochaine, tu sais par où passer de toute façon.

Puis il s'en allât discuter avec Faydre échangeant sa place avec son compère.

 - Tu es plus fort que tu ne veux bien le laisser croire gamin, mais si Balrog te fait confiance, alors moi aussi. Tu sais, il n'est pas si bête et il lit très bien dans les gens, peut-être mieux que moi. Aussi je compte sur toi pour veiller sur ma petite protégée, elle a tendance à... s'éparpiller. Dans le cas contraire je me ferais un plaisir de te faire découvrir divers sévisses que même ton imagination ne puit concevoir... 

Puis il changea de ton autant que de sujet en un instant :

 - Yky m'a remit ceci, je crois que c'est pour toi. Tu t'en occupera sur la route.

En prenant la petite boite métallique sans fioriture, j'aperçut du coin de l’œil que la même scène se dérouler à quelque mètre, mon regard croisa celui de ma futur compagne de voyage. Puis des claques retentissant à l'unisson sur le postérieur de nos chevaux  nous projetèrent au galop. Bientôt le bruit des sabot estompât celui de la ville cachée de Naggaroth, déjà loin derrière nous.


________


Les premiers jours de route s'écoulèrent sans incident, dans une atmosphère détendue, mêlant passions et perversions de toute sortes. Jusqu'à un soir où nous approchions de ce pauvre village…

 - Il va falloir s’arrêter pour la nuit.

 - Déjà. On dresse le camp où ?

 - Nul-part. Il y a un village abandonné pas loin. On va s'y abriter cette nuit.

 - Super, ce sera plus confortable que la terre, une grosse pierre ou pire, la selle !

 -  Par contre, j’espère que t’est pas superstitieuse, on dit qu’il est hanté, fit-je avant d'éclater de rire.

 - Pff, on dit c'est ce qu'on dit de tous le villages abandonnés...


Nous arrivâmes quelques minutes plus tard en vu du-dit village. Nous miment pied à terre au milieu de la voie principal, dont la crasse avait laissé la place à la poussière que la nature était seule à savoir recouvrir comme cela chaque recoin. Le village, qui avait dut être assez prospère dans le temps, était abandonné depuis quelque chose comme sept ans et la nature y reprenait logiquement ses droits. Plusieurs toits et murs c’était effondrés, quelques maisons avais brûlées, les façades c’était décrépies, de l’herbe poussait entres les pavés et des racines s’infiltrais de partout.
Je me dirigeais vers la maison la moins amochée que je trouvais, avant de remarquer que j’avançais seul.  Faydre était restée immobile là où elle avait touché terre, à la lisière de la place principale, et regardais autour d’elle.

-Faydre ? L’appelais-je.

Elle ne réagit pas. Son cheval, nerveux, s’éloigna d’elle en renâclant. Je m’approchai et lui posa une main sur l’épaule. Elle sursauta, une aura de terreur planait autour d’elle. Elle se tourna vers moi, l’œil hagard, le visage marqué par un sentiment d’horreur indicible. Ses yeux, écarquillés, avaient viré au jaune-doré caractéristique des vampires, je l'avais appris la veille, et ses crocs étaient pointaient dangereusement, lui entaillant sans mal sa lèvre inférieure, ce dont elle ne ne semblait pas se rendre compte.
Puis ses yeux quittèrent les miens pour se fixer sur quelque chose dans mon dos et son visage prit soudain un tain de suie, juste avant que ses jambes ne cèdent  sous son poids. Lorsque je la rattrapait, elle tremblait de tous ses membres. Rajustant ma prise, je suivais son regard pour découvrir un simple tas de décombres effondrés et brûlés. Ses lèvres s'agitèrent, mais seul un gargouillis inintelligible franchis ses lèvres. 

-Hey, reste avec moi. Qu'est-ce qui t'arrive ?

Doucement, une vague inquiétude jetait son ombre sur ma surprise.
Elle s’arracha avec difficulté à la contemplation de ce tas de décombres et plantât son regard hanté dans le mien. Une cicatrice, que je n'était pas là jusqu'alors,  barrait désormais son œil gauche de haut en bas. De même, son cou et ses poignets arboraient désormais d’inexplicables cicatrices, des brûlures de chaines à en juger par leur allure, jurant sur sa peau d’albâtre.

Faydre déglutit avec difficulté puis souffla en un murmure chevrotant, une supplique désespérée : "Sort moi de là..."

Le temps n'était pas à la réflexion. Je la pris  dans me bras. Elle était aussi molle et légère qu'une poupée de chiffons. Puis, à grandes enjambés, plus sautant que courant,  je l'emportais  avec hors de vue du village.


Une fois profondément enfoncé dans la forêt, je trouvai une petit clairière traversé par un ruisseau. Je sautai directement dedans et y déposai mon fardeau.
Il lui fallut une dizaine de minute sous une couverture composée de nos deux cape de voyage, pour retrouver des couleurs plus naturelles et cesser de trembler. Assise contre un arbre, elle reprenait peu à peu ses esprits. Suffisamment pour hocher la tête lorsque je la prévint que je retournais chercher les chevaux.

De retour du village et les chevaux attachés, j’allai voir comment se portais la malade. Je trouvai la couverture improvisée vide. Je remarquai alors une de ses bottes un peu plus loin. Lorsque je m'en approchai, je compris. Elle était allé faire un tour, lassant une piste, plutôt facile à suivre, vers l’ouest. Suivant, les balises de plus en plus intimes, j'arrivais à une seconde clairière, plus petite, mais le clapotis bruyant de l'eau indiquait que le ruisseau y était plus profond.
Elle était assise, là, trempée, les bras, muscles tendus enserrant ses jambes, le menton posé sur les genoux, me montrant un dos lui aussi constellé de cicatrices plus ou moins anciennes.

-J’ai exploré le village et n'y ai rien trouvé d’autre que des ruines calcinées, brisées, dévorées par le temps. Tu as du temps mais il va falloir que tu m'explique.

Elle s’immergea une dernière fois puis sorti de l’eau et s’allongea pour se laisser sécher, telle une nymphe, le crépuscule bardant son corps, recouvert de gouttelettes, de petits feu ondoyants. Elle semblait avoir retrouvée sa sérénité. Enfin, elle le leva les yeux vers moi. Des yeux de nouveaux violets, mais cerclé d'un anneau d'or, et entouré de sombres cernes, encore vitreux du choc. Au moins, sa bouche avait-elle retrouvé son aspect normale, ne subsistaient que de fines marques, là où sa lèvre avait été cisaillée, qui disparaîtraient rapidement.

-Dit-moi, dit-elle d'une voix encore incertaine. Que sais-tu de cet endroit ?

-Pas grand-chose. C’était un petit village sans importance ni problèmes mais il y a environ sept ans tous ses habitants, sans exceptions, ont été massacrés. Depuis, pas mal d'habitants le considèrent comme maudit ou hanté par les esprits des villageois, incapables de trouver le repos tant le massacre avait été sanguinaire, non, sauvage. Il y a  d'ailleurs eu une grande traque pour retrouver les responsables mais ils n’ont jamais été attrapé, je crois.

- Pas "les". La responsable. Moi. Murmura-elle, incapable de parler sans que sa voix ne se brise.

Après un rapide calcul, je dus cacher ma surprise. Les faits remontaient à sept ans et elle en avait vingt aujourd’hui, soit treize ans à l’époque. La question du comment me traversa rapidement l'esprit mais ce fut surtout le Pourquoi ? qui retint mon attention, ainsi que ma cause d'un tel choc émotionnel devant la résurgence de ce souvenir. Mais une seul question était possible à ce moment :
-Tu veux en parler ?

Elle attendit une ou deux minutes le regard vide puis se releva et avança vers moi pour se pelotonner contre mon torse et enfouir son visage dans l’ouverture de ma chemise. Le soleil couchant donnait à ses cheveux humides des reflets dorés. Je passai mes bras autour de ses épaules et elle dégagea un bras pour me rendre mon étreinte. Frissonnante, elle prit une profonde inspiration.

-Non, pas encore. Tout ce que je veux, c’est un gros câlin et une bonne nuit de sommeil. Y a-t-il un volontaire dans l’assistance ? 
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Message par Mangetsu no Arashi Sam 21 Juin - 16:51

Outre les événements de la veille, le reste du voyage fut sans grand intérêt d'autant plus du fait qu'il ne fallut que deux jours de plus pour atteindre Binonga, grosse bourgade à peu près au centre de Waien. Si sa spécialité, les parfums de pierres, obtenu à partir de minéraux par d'obscures procédés, attirait nombre de personnes, ils ne constituaient pas le but de notre visite.

En cette fin d'après-midi nuageuse, nous étions parvenu à dénicher  une taverne discrète mais convenable. Faydre ne tenait pas en place. Elle avait rongé son frein au fur et à mesure que le curiosité l'avait rongé elle. Je ne lui avait pas révélé le but de notre visite dans cette ville qui rallongeait la distance à parcourir.
Mais elle dut encore attendre quelques heures, à me suriner et à jeter des regards dans tous les coins, avant que je en passe aux aveux :


 - Au fait, le chef de cette ville, tu es parvenu à entendre qui s'était ?


 - Bof, nan, pourquoi ?

 - Il s'appelle Lokan...


 - Qu'est-ce que j'en ai à fiche moi ?


 - ...no Arashi.

 - Attends tu veux dire que...

 - C'est mon père. Et on va aller lui rendre visite.


Et nous nous rendîmes donc devant la somptueuse demeure du maître de ces lieux ; qui nous accueillit sans feindre une quelconque surprise. Il s'agissait d'un homme de taille moyenne, doté d'une large carrure, dont la barbe et les cheveux blanc cascadant dans son dos contrastaient avec la jeunesse et la vigueur de son visage, et de ses manière. Il avait eu cette année-ci 52 ans et se portait manifestement à merveille. Ses principale occupation restaient la lecture et la pratique, ainsi que l'étude, de la magie. C'était un puits de sciences, un grand philosophe, un puissant magicien, et un maire aimé de ces citoyens.
Mais avant tout, il était un gardien Tempestus. Un mage chargé de veiller sur un des portails de téléportation millénaire qui balisaient ce monde. Son manoir, l'aile Ouest de la maison Tempestus était bâtie de sorte que quiconque souhaitant emprunter le portail devait passer par son jardin avant, d'autant plus qu'il était le seul à pouvoir en autoriser l'accès par des pouvoir spéciaux dus à son statut.


Il nous invita dans sa demeure pour y boire à nos retrouvaille et que je lui présente cette charmante demoiselle. Cela faisait en effet plus d'un ans que je séjournait au mont Zamak'not pour parfaire mon éducation auprès de mon parrain. Il fut enchanté de discuter avec Faydre qui savoura ce moment de confort mondain. Le seul fait marquant fut lorsqu'il se pencha pour farfouiller sous un des gros fauteuils rembourrés qui meublaient la salle. Il en tira une petite ficelle avec un poids, qu'il enroula autour de sa main avant de tirer un coup sec dessus. Un claquement résonna avant qu'une pierre du mur ne se déchausse pour tomber un sol dévoilant une cavité dont mon père sortit une dague qu'il me tendit sans un mot. De la taille de mon avant bras elle était sans fioritures, pas franchement attirante mais elle semblait équilibrer et de très bonne facture.
Me mettant son fourreau dans les mains, il nous poussa dehors. Il nous emmena finalement devant l'imposant portail qu'il n'utilisait d'habitude de que jour. Mais la nuit était tombée, et il attendit d'être sûr que nous soyons bien seuls. Posant ses mains tannées par la magie sur nos têtes, prononça quelques mot (je savais qu'il ne s'agissait que d'un dialecte mort destiné à tromper les gredins la journée) et après un bref au revoir, nous fit traverser l'imposant portail.


Les téléportions ne sont pas aussi formidable vu de l'intérieur que l'on veut bien le croire. On s'enfonce dans une matière étrange, comme de l'eau au touché, mais dont ne filtre aucune couleur. Puis le monde reprend de sa substance et on se retrouve de l'autre côté.

Cet autre côté se trouvait Fort Tempestus, dans la partie Sud-Est d'Haynalia, une structure gigantesque protégée par nombre de traités diplomatiques autant que par son influence sur tout le continent. L’énorme édifice s'élevait à  travers les airs recouvert d'arabesques de pierres et de magies colorées, ces dernières lui valurent d'ailleurs le surnom de "Citadelles des lucioles". Le bruit était omniprésent. 


Le système Tempestus était en fonction depuis plusieurs centaines d'années maintenant. Il avait été découvert par Fineace Garnivale, mage et devin reconnu, qui après avoir étudier sans relâche les écrits recouvrant les pierres, avait fini par comprendre le fonctionnement de ce système ancestral et avait changé son nom pour celui de Tempestus, celui du concepteur originel, qui avait recouvert les murs de l'édifice de son propre nom. Que cela fut preuve d'un orgueil sans nom ou juste un ancienne coutume, cette action à fait que sa création porte maintenant son nom. Au jour d'aujourd'hui, seuls quatre portails sont détérrés et fonctionnels. Un autres à été découvert à un vingtaine de mètres au Nord-Ouest du fort mais sa destination, elle n'a pas encore été retrouvée.
Après les premiers essais fructueux avec les portails, de nombreux magiciens s'y intéressèrent. Ceux-ci y amenaient leur apprentis, qui partageaient alors leur savoir avec leur homologues dont les maîtres avaient les même intérêts. Au bout d'un moment, la concentration de magiciens dans la zones fut si forte et l'échange de connaissance si intense, que le seigneur Tempestus  de l'époque proposa à tout ce beau monde d'y installer la première académie de magie de l'histoire.


Ainsi, encore aujourd'hui, la citadelle grouille nuit et jour de magiciens et de sorciers de tous poils et d'encore plus d’apprentis, ce qui permet des recherches constantes pour améliorer la compréhension dans ce système antique.

Mais nous n'étions pas là pour nous attarder sur la beauté ou l'histoire de l'endroit, bien de ma compagne en fut fascinée lorsque je lui expliquait tout ceci en piochant dans ma mémoire les souvenirs de ces cours que l'on m'avait forcé à apprendre jadis.
Mon statut nous permis de passer sans aucun mal les sécurités mises en place pour évité diverses fraudes et nous pûmes rapidement emprunter le portail dont le jumeau se trouvait très loin au nord du continent, dans le nord même de Nureniul.
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