[Région]La région de Shamizo

LA REGION DE SHAMIZO


Résumé :

La région de Shamizo correspond au territoire tout au Sud de Bérilion et est dirigée par un clan d’artisans et de marchands. Loin de la frontière Nurenuilienne, ils furent le clan le moins impliqué dans le conflit avec les Nordans, fournissant surtout un soutien financier en continuant leurs activités d’échange avec Scarrath. Quand le conflit bérilio-nurenuilien prit fin, et durant le conflit suivant qui opposa les réfugiés à l’Empire d’Haynailia, Shamizo réduisit les dégats en se rendant, s’attirant par là-même le dédain des autres clans. Aujourd’hui, le clan Shamizo est le plus prospère et demeure le plus ouvert sur l’extérieur. La population de la région se fit rapidement hétéroclite, et les apports des différentes cultures humaines aidèrent la région à se développer encore plus. C’est aussi la région où l’Empire est le mieux installé et où il est le plus présent, et elle est donc souvent évitée par les plus traditionalistes des orientaux.


Territoire Shamizo :
Shamizo correspond à la région la plus au Sud de Bérilion, et la plus au Sud du continent Eclipsien. La forme du territoire fait que l’ensemble de ses faces Est et Sud sont maritimes. A l’exception de la partie nord de la région, l’intérieur des terres y est majoritairement valloné, recouvert de nombreuses et imposantes collines. Elles sont parcourues par deux vents majeurs : Un vent marin venant de l’Est, et un vent continental venant du Nord (et passant notamment par la Vallée Noire). Ces deux vents opposés jouent entre les reliefs, et les locaux parlent du « chant des deux vents ». Au nord, le terrain s’aplatit pour s’approcher des paysages plus marécageux typiques des terres Nerimazu. Quant au littoral, il est majoritairement constitué de falaises rocheuses et de plages de galets. On y retrouve aussi un certain nombre de forêts de pins. Beaucoup d’îles de plus ou moins grande taille parsèment ce littoral, et il est important de notifier que l’île de Naetsu appartient à Shamizo. Les précipitations dans la région proviennent le plus souvent de la côte Est, et sont souvent orageuses, s’enfonçant parfois profondément à l’intérieur des terres. Enfin, si les tremblements de terres surviennent parfois sur les littoraux bériliens de manière générale, Shamizo est la zone la plus sensible à ces phénomènes.

Histoire du clan résumée :
Le clan Shamizo fut formé à la fin du premier siècles de notre ère. Il ne s’agit en fait pas d’un véritable clan ni d’une véritable famille, mais d’un regroupement de différentes familles mineures vassales des Long. Ces dernières, se regroupant pour ne former qu’une unique coalition, prirent le nom de clan Shamizo et brisèrent leur allégeance envers les Longs, qui venaient à l’époque d’entrer en conflit avec les Nerimazu. S’alliant à un autre clan renégat nommé Yuki, anciens vassaux des Nerimazus, ils formèrent ce qui devint le troisième grand clan de Bérilion : Le clan Yuki-Shamizo. Ces derniers parvinrent à annexer une partie de la moitié Sud de Bérilion, s’installant durablement en tant que force politique dans le pays. L’alliance entre Yuki et Shamizo était fructueuse, les deux entités se complétant parfaitement malgré quelques frictions : Les Yuki étaient une famille charismatique et passionnée, mais impulsive et émotive, tandis que les Shamizo et leur fonctionnement interne par élection étaient plus rationnels. L’alliance ne cessa de gagner en force, chose accentuée par le début d’échanges avec Scarrath. Cependant, au  8e siècle, l’entente céda pour des raisons relevant du cercle privé, et le territoire Yuki-Shamizo fut scindé en deux, chacun se développant de son côté. Lorsque le clan Yuki fut dissout, plusieurs siècles plus tard, les Shamizo héritèrent d’une partie de leurs territoires, donnant la région Shamizo que l’on connaît aujourd’hui. Seul, le clan accentua encore son ouverture sur l’Ouest et sa relation avec les princes marchands. Cependant, leur excessive rationalité et manque d’esprit guerrier ne manqua pas de leur ériger une réputation de couards et de plus faible de tous les clans, notamment durant le conflit nurenuilien ou leur soutien fut majoritairement financier. Ce fait eut l’occasion de se voir souligné dans l’histoire récente, où les Shamizo rendirent les armes face à l’Empire d’Haynailia, ce qui fit définitivement d’eux la risée de tout Bérilion… Mais aussi le clan le plus influent dans ce nouvel ordre oriental.


Culture, rites et traditions :

Le Mouvement Stable :
Le Mouvement Stable est un concept fondamental de la culture Shamizo, faisant écho à la cosmogonie bérilienne. Il s’agit de l’idée selon laquelle le monde est à la fois chaotique et en changement permanent, mais que chaque changement est, sur un intervalle de temps donné, compensé par un autre, et que la somme de tous les mouvements donne à terme zéro, menant donc à un équilibre permanent. En bref : Le monde est parcouru de perturbations mais demeure toujours le même. Il suit une sorte de cycle, et les évènements, bien que réels et tangibles, ne font que donner l’illusion du changement.
Ces croyances sont liées à la philosophie Shamizo et à la perception que les autres clans peuvent avoir de ces derniers. Pensant retrouver un statut quo, les shamizois peuvent parfois donner l’impression d’être très détachés et peu investis.
Le concept du Mouvement Stable se retrouve en écho de plusieurs manières dans la culture et le mode de vie Shamizo, et se veut illustré dans de multiples aspects de la vie des locaux. Un exemple récurrent est celui des moulins, que l’on trouve en grand nombre dans les fertiles collines shamizoises. Ces derniers, bien que servant un rôle productif, sont aussi vus comme des lieux spirituels représentant explicitement le Mouvement Stable. L’hélice tourne de manière perpétuelle, parfois rapidement voir brutalement, mais le moulin ne change jamais. Souvent, à ces moulins sont accrochés des cerfs volants traditionnels, qui volent à l’arrière de la bâtisse. Ces objets colorés se veulent aussi représentation du Mouvement Stable, voletant de manière parfois chaotique mais restant à la même altitude et dans la même petite portion de ciel. Ce concept se retrouve jusque dans l’organisation du clan lui-même, qui change en permanence ses membres et leurs généalogie, ne suivant pas de système de lignée, mais qui demeure toujours unique. Qui reste et restera le clan Shamizo.

Valeurs :
Shamizo est la région où la force martiale est la moins plébiscitée. On lui tient comme égales l’intelligence et la vivacité d’esprit. Cependant, ces deux traits sont complémentaires et ne s’expriment pas de la même manière : La force est une vérité à un instant du temps, et trouve de même son usage en des instants du temps précis. A l’inverse, l’intelligence est une vertu plus discrète qui influence les hommes sur du plus long terme et qu’on mesure difficilement à un instant précis et dans une situation précise, puisque bien plus complexe. Cependant, les Shamizo pensent que chacune de ces qualités peut porter un homme jusqu’aux sommets, et lui permettre avec autant de fiabilité, bien que de façons différentes, d’atteindre ses objectifs. Ils croient aussi au potentiel de chaque personne et aux possibilité de chacun d’atteindre la réussite individuelle, peu importe son passé ou son lignage… Cependant, l’inverse est aussi vrai : Avoir toutes les cartes en main n’empêche pas d’échouer lamentablement. Conséquemment, la société en Shamizo est construite pour ouvrir à chacun des opportunités, mais les laisser se débrouiller entièrement par eux-même passé un certain point.Les Shamizo conçoivent le monde comme une forme de compétition généralisée, teintée d’une pointe de fatalisme. Selon le principe du Mouvement Stable, le monde est stagnant mais ses éléments sont en mouvement. Dans la société, cela s’interprète par l’idée que la société est la même, constituée par les mêmes classes et les mêmes rôles, mais que les personnes occupant ces rôles sont changeants. Ainsi, quelqu’un de plus fort ou intelligent que les autres occupera un meilleur rôle… Mais il faut de toute façon que les rôles « inférieurs » soient occupés par quelqu’un, même si cette répartition est toujours amenée à changer. Quelqu’un devra être en dessous des autres, et les shamizois le savent. Le tout est de faire en sorte que les chances soient équilibrées autant que possible, même si cela demeure impossible.
Dans cette optique de non discrimination par le sang (ainsi que par leur pragmatisme et les bénéfices qu’ils y trouvent), les shamizois sont aussi les moins xénophobes des bériliens, tolérant relativement aisément la présence des peuplades humaines de l’ouest : Particulièrement des scarraths, qui sont pour le clan des partenaires de commerce privilégiés. Historiquement, cela fait des siècles qu’une part non négligeable de la population shamizoise (surtout sur le littoral) est d’origine scarrath. Aujourd’hui, on retrouve dans l’ensemble de la région des gens de tous les horizons.

Education :
Comme dans le reste du pays, les jeunes shamizois reçoivent une éducation martiale. Elle est cependant la moins poussée des différents clans, et les Shamizo sont loin d’être tous des guerriers émérites. Il n’y a que de rares dojos où suivre un entraînement rigoureux : Le combat est enseigné en groupes, au sein des villes ou villages, par les adultes locaux aux jeunes locaux. Et ce indépendamment du niveau que peuvent avoir les dits adultes. Forcément, cela donne une première formation aux armes disparate et peu efficace. Cependant, à partir de 15 ans, les jeunes peuvent décider de se lancer dans une carrière militaire, auquel cas ils rejoindront l’une des villes où se trouvent les grandes Écoles de Guerre. L’inscription à ces écoles est gratuite et ouverte à tout volontaire. On y reçoit un véritable entraînement extrêmement rigoureux. d’une durée de 7 ans. De 60 à 70 % de ceux qui ont suivi ces formations finissent par rejoindre l’armée régulière Shamizo. Les autres sont ceux qui ont échoué, où ceux qui préfèrent utiliser leur force nouvellement acquise selon leurs propres règles, où poursuivre ailleurs leur entraînement.
En dehors de l’entraînement martial, les jeunes reçoivent aussi une formation aux sciences et aux lettres. Celle-ci, mieux organisée, est d’une durée de deux à trois ans, et est prodiguée par des professeurs de métier, choisis et formés par le gouvernement Shamizo. Conséquemment, Shamizo a le plus haut taux d’alphabétisation du pays. A chaque professeur est associé une zone, et ces derniers vont de villages en villages selon un cycle défini. Durant leur séjour dans un endroit donné, ils donnent des cours à tous les jeunes ayant entre 8 et 15 ans et n’ayant pas déjà reçu une telle formation. En deux ans, on apprend à lire, ainsi que des sciences rudimentaires. A partir de ces bases, il est possible de continuer son éducation dans des villes de taille moyenne à grande, mais cela nécessite de s’y déplacer soi-même et de payer une inscription.
A l’âge de 15 ans, les proportions d’enfants shamizois à choisir une carrière militaire restent assez faibles, et il s’agit souvent des plus basses classes sociales. Ils sont plus nombreux à partir s’éduquer en ville pour peu d’en avoir les moyens.
En Shamizo, les familles sont souvent spécialisées dans certains types d’artisanat, allant de la forge à la poterie en passant par la couture. Ces savoirs sont transmis de parents en enfant au fil des générations, ou alors de maître en élève dans les quelques cas où les enfants suivent une autre voie. En effet, le plus souvent, les enfants apprennent surtout le métier de leurs parents, qui devient le plus généralement leur vocation et dans lequel ils se lancent à plein temps une fois devenus adultes, reprenant l’affaire familiale ou se lançant dans leur propre commerce en parallèle. Ainsi, malgré les possibilités et ouvertures, une majorité de citoyens finit logiquement par demeurer dans le milieu qui les a vu naître. Cependant, il peuvent plus ou moins bien y réussir et s’y développer.

Ces savoirs traditionnels font produire à la région une grande quantité de produits d’artisanat, largement plus qu’il ne lui en faut. Cela fournit du matériel pour entretenir le commerce important que Shamizo entretient avec les autres clans, mais aussi avec Scarrath. Commerce qui, d’ailleurs, est une partie capitale du fonctionnement de la région.

Commerce et entrepreneuriat :
Le clan Shamizo cherche à aider ses citoyens à équilibrer leurs chances. En conséquence, les législations sont conçues de manière à pousser et aider chacun à se lancer dans ses projets personnels. Pour cela, le clan Shamizo applique un principe qui lui est propre : celui de la libre production. Tout est fait de manière à ce que chacun puisse se lancer et expérimenter dans de nouvelles activités et commerces avec le moins de difficultés possibles. Par exemple, le clan achète ou produit lui-même la majorité des matières premières dans la région et les rend disponibles à moindre prix pour ses citoyens. De même, beaucoup d’ateliers de production sont des propriétés publiques et peuvent être utilisés par n’importe qui de manière libre. C’est le cas par exemple des moulins, où encore des forges. Une autre illustration de ce fait serait le système d’imposition, qui fonctionne par incrémentation annuelle selon l’âge du citoyen. Ainsi, de jeunes entrepreneurs ont plus de facilités à se développer que des personnes déjà âgées et bien installées, qui elles se voient imposer une charge toujours plus lourde. En conséquence, la vie des shamizois à tendance à beaucoup se jouer dans la première moitié de leur vie : soit ils parviennent à se sécuriser une situation stable, soit ils passent le restant de leur vie à lutter pour maintenir leur mode de vie. Ce système permet aussi au clan de récupérer sur ses investissements. De plus, le clan compense cette générosité apparente en appliquant un important contrôle du commerce et en appliquant un certain nombre de taxes sur les échanges. Ces taxes importantes sur les prix fixés par les commerçants peuvent pousser ces derniers à hausser leurs tarifs pour se faire une marge, laissant les acheteurs alléger leurs bourses, et rendant parfois les négociations extrêmement enflammées. Cela a mené à l’apparition et la démocratisation d’une pratique désormais coutumière de Shamizo : Celle du duel commercial. Sans entrer dans les détails, il s’agit de duels officiels déterminant les tenants et aboutissants d’une transaction dans le cas où les deux partis ne se sont pas mis d’accord. Ils sont contrôlés par un agent officiel de l’administration Shamizo, et leur mise en place elle même est contrôlée afin d’en éviter les abus.

Duels et mercenariat :
En dehors des duels commerciaux, qui eux sont vus comme un aspect important du système d’échange local, les duels en Shamizo sont assez peu fréquents et assez peu contrôlés. Légalement, le duel est régulier et autorisé si une tierce personne, peu importe laquelle, est témoin de l’affrontement et le déclare juste et dans les règles sans qu’une autre tierce personne extérieure au combat ne contredise cette déclaration.. Ce manque de contrôle mène parfois à des dérives, et Shamizo est la région de Bérilion qui, bien que dérisoire comparé aux autres pays, a le taux de banditisme le plus fréquent. En effet, un système de duels aussi aisément flexible dans une région où la population n’a pas nécessairement une culture du combat et de l’honneur laisse la porte ouverte à des personnes mal intentionnées pour en exploiter les failles et persécuter de moins bons combattants, si les circonstances le permettent.
On notera aussi que, si partout en Bérilion les personnes les plus influentes ont le droit de laisser leurs vassaux se battre à leur place, Shamizo généralise ce fait à l’ensemble de la population. Toute personne se retrouvant impliquée dans un duel peut déléguer le combat à un tiers, sous réserve que ce tiers soit consentant et volontaire. Il peut s’agir d’un proche du dueliste originel, mais tout aussi bien d’un inconnu ou d’un professionnel payé pour cela. En effet, Shamizo est l’unique région de Bérilion où la profession de mercenaire est un tant soit peu présente. Ces derniers sont souvent, comme dans le cas qui vient d’être décris, des solitaires indépendants qui louent leurs services à des combattants moins compétents devant se livrer à un duel. Les honoraires de tels combattants, selon l’importance des enjeux du duel, peuvent parfois être surprenament hauts. Parfois, ce genre de mercenaires se regroupent, formant des sortes d’agences de combattants de divers types et niveaux. Un bon nombre de ces combattants peuvent être scarrath, ces derniers ayant des styles exotiques auxquels les combattants bériliens ne sont pas forcément habitués, et ayant donc souvent un bon taux de victoire. En temps de conflit, ces mêmes groupes peuvent cependant être sollicités par le gouvernement Shamizo pour participer aux batailles. Sous la surface de ce système, les mercenaires sont parfois aussi engagés pour mener des opération vendetta sur des concurrents, sous un anonymat et un secret relatif. En réponse, des groupes se spécialisent dans la protection… Et de fil en aiguille, le marché des combattants se fait florissant, évoluant de paire avec les commerces plus conventionnels.


Le clan Shamizo :

Il est important de savoir que la notion de « clan » à Shamizo est différente que dans les autres régions. En effet et comme évoqué plus tôt, le clan Shamizo n’est pas constitué de membres d’une même famille qui se succèdent à la gouvernance de la région. Non, à Shamizo, il n’est pas nécessaire d’être parent du chef pour faire partie du clan. Il n’y a aucune notion de généalogie dans l’organisation du clan. En vérité, le clan est constitué de multiples personnes d’origines diverses, réunies en une même organisation du nom de Shamizo. Ces personnes sont les gouvernantes de la région, mais n’en sont même pas nécessairement originaires. Elles prennent le nom de Shamizo quand elles rejoignent le clan, mais ne rompent pas pour autant leurs liens avec leurs familles d’origine. Au sein de ce groupe dirigeant se distingue cependant un chef, qui est celui par lequel se fait la sélection des membres. Ces derniers sont choisis pour leurs talents et compétences dans divers domaines, qu’il s’agisse de leurs capacités martiales où de ce qu’ils peuvent apporter d’un point de vue politique. Tout membres du clan peut proposer l’intégration d’une nouvelle personne, du moment que cette personne est majeure, et il n’y a pas de limite au nombre de membres. Cependant, seul le chef attitré du clan peut accepter ou refuser ces propositions. Être membre du clan donne beaucoup de privilèges, mais constitue aussi un devoir dont on doit s’acquitter jusqu’à la fin de sa vie. Une fois que l’on a accepté de rejoindre les Shamizo, on ne peut en effet les quitter légalement que s’ils décident de nous exclure.
Quant au chef, il est lui même désigné parmi les membres et par l’ensemble des membres, lors d’une élection à main levée et à la majorité. Un chef a le droit de démissionner de son poste après 10 ans de services, reprenant alors un rôle normal dans le clan, et participant à l’élection de celui qui lui succédera. A l’inverse, si 10 % des membres du clans souhaitent voir le chef être remplacé, ils peuvent convoquer une réunion extraordinaire où sera votée sa destitution. Celle-ci ne peut être acceptée qu’à partir de 90 % de votes « pour » s’il est en poste depuis moins de 10 ans, et à partir de 75 % s’il est en poste depuis plus de dix ans.
Parmi tous les clans, Shamizo est le seul n’utilisant pas le système de Kulin. Il est en permanence en contact et discussion avec les autres membres du clans qui lui servent tous de conseillers directs, mais il se présente seul aux conseils des chefs de clans lorsque ces derniers ont lieu.

Chaque membre du clan Shamizo possède donc son domaine d’expertise ainsi que ses compétences qu’il met à profit pour servir le clan et ses citoyens. On retrouve donc toutes sortes de profession et de spécialisations au sein du clan, qu’il s’agisse simplement de commerçants émérites où d’experts comptables, voir de négociateurs hors paires. Beaucoup se voient assignée une certaine zone de la région, où ils vont vivre et qu’ils vont gérer, ne revenant que périodiquement à la capitale, Yao Oling.
Shamizo recrute aussi les meilleurs combattants de la région, pour s’assurer de se protéger d’un éventuel coup d’état et garder la tête haute face aux autres clans. Si la région Shamizo ne brille pas dans le pays par ses prouesses martiales et ses combattants d’exception, on leur reconnaît cependant une grande qualité : Celle de la stratégie. Sans savoir se battre eux même, une part des membres du clan est adepte de la stratégie militaire et sait analyser les affrontements et les administrer comme personne, trouvant les failles dans les troupes ennemis et exploitant les forces de leurs propres troupes. Cela ne les rend cependant pas plus capables d’inspirer leurs troupes par leur charisme et leur force.

Officiellement, le clan Shamizo renvoie une image d’unité, comme si partager ce même nom faisait effectivement de ses membres une seule et même famille. Mais s’il est vrai qu’une véritable solidarité existe au sein du clan, on ne peut nier que beaucoup de rivalités y sont aussi entretenues. Etre un Shamizo n’est vu par beaucoup que comme une simple position politique, et des luttes de pouvoir intestines entre différentes sous factions font parfois rage. En particulier à chaque succession, la tension atteint des sommets, chacun défendant ses intérêts par tous les moyens… Parfois peu recommandables.
Mais malgré ces tares, l’organisation des Shamizo est peut-être la plus efficace de Bérilion, et son gouvernement le plus réactif et fonctionnel. Ce clan est un mécanisme bien huilé, où chaque pièce à une fonction bien précise à laquelle elle est parfaitement adaptée, et les shamizois témoignent souvent d’une grande fierté à vivre sous l’égide du clan Shamizo.


Personnages importants :

[Sashon Shamizo ; Chef actuel du clan]

Bon, après la carte de Dalfan, voilà la carte de Shamizo (encore et toujours, ça vaut ce que ça vaut, mais c'est toujours utile).



Bon, pas de légende, y'a rien a expliquer, mais simplement quelques informations :

-La ville en rouge, Yao Oling, est la capitale de la région, où vit le clan Shamizo. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, elle a surtout un role politique et n'est pas un point majeur ou incontournable du commerce. Cependant, c'est de là que s'organise toute la région.

-La ville au centre, Sai Inshitsu, est la ville la plus importante de la région en ce qui concerne l'artisanat. C'est là que l'on retrouve les plus grands maitres en la matiere et c'est la que l'on crée les objets les plus somptueux et à la meilleure qualité. C'est de Sai Inshitsu que partent beaucoup des marchandises qui sont ensuite envoyées vers Scarrath ou vers le reste du pays.

-La ville à l'ouest, Kawa, s'étend à la fois sur le bord de mer et sur un fleuve. Elle est donc un carrefour très important du transport des marchandises : Son port maritime permet la réception et l'envoi de celles ci vers Scarrath tandis que son port fluvial permet une liaison directe avec le nord de Shamizo et la partie Sud de Nerimazu, qui est aussi une région à l'artisanat poussé.

-Enfin, Kuchi, a l'est, se trouve à l'embouchure d'un fleuve et a un role semblable à celui de Kawa. Située sur la cote Est, il y est facile de transporter des marchandises par voies maritimes vers le nord de Berilion tandis que le fleuve permet lui aussi une liaison rapide avec l'est de Nerimazu.