Concours d'écriture
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Blackovanossar
DALOKA
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Concours d'écriture
Et oui c'est le grand jour mes amis. Ici serons postées les oeuvres créées à l'occasion du concours ( https://chevalier-eclipse.forumgratuit.org/t577-projet-concours-a-theme ). Le thème est "Le Vol".
Vlà, bien que théoriquement le concours s'achève aujourd'hui je vous laisse jusqu'au Minuit de Mardi pour poster. Pas d'excuses, on a déjà reporté d'une semaine .
Les résultats seront donnés dans deux semaines (soit le Dimanche 23).
Vlà, bien que théoriquement le concours s'achève aujourd'hui je vous laisse jusqu'au Minuit de Mardi pour poster. Pas d'excuses, on a déjà reporté d'une semaine .
Les résultats seront donnés dans deux semaines (soit le Dimanche 23).
Dernière édition par DALOKA le Mer 12 Nov - 0:00, édité 1 fois
DALOKA- Grand Cracheur d'encre
- Messages : 2271
Date d'inscription : 01/12/2010
Age : 27
Localisation : Près de toi, toujours très près de toi 8D...
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Nom des personnages: TROP
Re: Concours d'écriture
Voici le mien pour ma part :
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Je tiens à préciser que c'est la première fois que j'écrit comme ça (tenter un truc différent) et que j'ai essayé de corriger un max de fautes . Sa ne dure que deux pages mais normalement le thème est respecté !
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Je tiens à préciser que c'est la première fois que j'écrit comme ça (tenter un truc différent) et que j'ai essayé de corriger un max de fautes . Sa ne dure que deux pages mais normalement le thème est respecté !
Argan- Messages : 98
Date d'inscription : 06/01/2013
Feuille de personnage
Nom des personnages: Aragox, Argan
Re: Concours d'écriture
//Voilà mon travail à moi, parce qu'il faut bien la poster à un moment. Je préviens que c'est la toute première fic que je fais (du moins non avortée) et qu'elle est courte et ceux qui comptent faire une blague facile sortent... Voilà, j'ai perdu la moitié des lecteurs... Enfin bref, elle l'est (brève) et comme on dit, c'est pas la taille qui compte, c'est la qualité! et j'ai ni l'une ni l'autre... Enjoy!//
Comme elle l'imaginait, cela lui procurait une sensation exquise, un mélange de plaisir, de liberté, et de sérénité. Tout ceci rendait l'instant magique, magnifique, euphorique. Elle avait le sentiment qu'aucun problème ne pouvait l'affecter, que son malheur n'était qu'un vague souvenir englouti par un plaisir inoubliable.
Mais évidement, ceci n'était qu'un songe fantaisiste comme un autre.
Elle le savait, si sotte qu'elle pouvait être: tout ça ne pouvait que se dérouler dans sa tête, jamais rien ne l'ôterait à son misérable quotidien pour une histoire aussi féérique.
Oui, comme tant d'autres, la vie n'eût guère été généreuse avec elle. Comme tant d'autres, elle naquît de parents cruels qui ne l'avaient soutenue à aucun moment de sa vie. Comme tant d'autres, elle vivait de l'ardeur de son travail. Comme tant d'autres, elle avait parfois même songé à en finir. Et comme tant d'autres, sa vie ne serait jamais qu'ordinaire et sans plaisir. "Pas réel" répétait une voix dans sa tête. "Pas réel"
Et pourtant, cette fois-ci, tout lui faisait croire qu'il s'agissait bien là de la réalité. Elle tenta de se réveiller mais elle ne dormait pas. Et puis, elle se souvenait de tout. Tous les événements qui la menèrent ici. Elle se souvenait de ce bel homme vêtu d'une armure aux reflets bleus, une grande cape noire au vent, qui, comme dans un conte de fée, la débarrassait de son tortionnaire, certes plus brutalement que dans un conte, et lui adressait des promesses enchanteresses sans cesse. C'est lui qui lui avait dit. À ce moment-là, elle était totalement abasourdie et, de ce qu'elle se souvenait, avait l'air ahurie. Elle se rapellait qu'il lui avait promis qu'elle se sentirait plus légère que jamais, qu'elle sentirait l'air rafraichir son joli visage. Il lui avait dit qu'elle serait comblée, et il riait de bon cœur. Et voilà qu'elle ne touchait plus le sol, et elle se sentait légère, elle sentait l'air la rafraichir, et elle était comblée.
Elle avait l'agréable impression de stagner dans les airs pendant des heures, sans cesser de sourire. Elle découvrait un nouveau monde. Il lui arrivait parfois de fermer les yeux quelques instants pour les rouvrir ensuite et sentir de nouveau cette impression de découverte. Mais soudain, tout lui revint à l'esprit, troublant son bonheur. Elle revît ce si bel homme passer sa lame sous le menton de sa mère qui ne tarda pas à s'effondrer. Elle le revît s'approcher de père, tendant sa main gantée de fer vers lui. Son père s'agenouillait, souffrant. Bien qu'elle n'avait pas compris comment, elle savait que cet homme avait tué ses parents. Et puis elle le revît s'approcher d'elle, souriant, encore, tendant sa main, encore, mais cette fois pour qu'elle l'attrape. Il expliqua tout. Une histoire sordide dont la seule chose dont elle souvenait était que ses parents semblaient être impliqués, ce qui, selon lui, méritait un jugement aussi rude que la mort. Après une longue discussion, chacun avait gagné la confiance de l'autre. Et là qu'il lui annonça qu'elle ressentirait ce qu'elle ressentait à présent.
Ayant retrouvé le sourire et son euphorie, décidée à profiter de l'instant, elle s'aperçut qu'à chaque seconde, elle apercevait mieux la beauté de la nature, elle remarquait un détail de plus. À chaque seconde, les montagnes lui paraissaient plus grandes, les arbres également. Les nuages semblaient plus hauts et le soleil l'aveuglait moins. À chaque seconde, elle se sentait plus proche de la nature. Plus proche... Si proche qu'un instant, elle était même allongée sur le sol.
Et puis, ce choc. Ce choc qui aurait pu lui faire comprendre qu'il n'était pas si irréprochable. Ce choc qui aurait pu lui faire comprendre que jamais elle n'avait été aussi idiote. Ce choc qui aurait pu lui faire comprendre bien des choses.
Ce choc qui aurait pu lui faire comprendre que jamais elle n'avait volé.
Comme elle l'imaginait, cela lui procurait une sensation exquise, un mélange de plaisir, de liberté, et de sérénité. Tout ceci rendait l'instant magique, magnifique, euphorique. Elle avait le sentiment qu'aucun problème ne pouvait l'affecter, que son malheur n'était qu'un vague souvenir englouti par un plaisir inoubliable.
Mais évidement, ceci n'était qu'un songe fantaisiste comme un autre.
Elle le savait, si sotte qu'elle pouvait être: tout ça ne pouvait que se dérouler dans sa tête, jamais rien ne l'ôterait à son misérable quotidien pour une histoire aussi féérique.
Oui, comme tant d'autres, la vie n'eût guère été généreuse avec elle. Comme tant d'autres, elle naquît de parents cruels qui ne l'avaient soutenue à aucun moment de sa vie. Comme tant d'autres, elle vivait de l'ardeur de son travail. Comme tant d'autres, elle avait parfois même songé à en finir. Et comme tant d'autres, sa vie ne serait jamais qu'ordinaire et sans plaisir. "Pas réel" répétait une voix dans sa tête. "Pas réel"
Et pourtant, cette fois-ci, tout lui faisait croire qu'il s'agissait bien là de la réalité. Elle tenta de se réveiller mais elle ne dormait pas. Et puis, elle se souvenait de tout. Tous les événements qui la menèrent ici. Elle se souvenait de ce bel homme vêtu d'une armure aux reflets bleus, une grande cape noire au vent, qui, comme dans un conte de fée, la débarrassait de son tortionnaire, certes plus brutalement que dans un conte, et lui adressait des promesses enchanteresses sans cesse. C'est lui qui lui avait dit. À ce moment-là, elle était totalement abasourdie et, de ce qu'elle se souvenait, avait l'air ahurie. Elle se rapellait qu'il lui avait promis qu'elle se sentirait plus légère que jamais, qu'elle sentirait l'air rafraichir son joli visage. Il lui avait dit qu'elle serait comblée, et il riait de bon cœur. Et voilà qu'elle ne touchait plus le sol, et elle se sentait légère, elle sentait l'air la rafraichir, et elle était comblée.
Elle avait l'agréable impression de stagner dans les airs pendant des heures, sans cesser de sourire. Elle découvrait un nouveau monde. Il lui arrivait parfois de fermer les yeux quelques instants pour les rouvrir ensuite et sentir de nouveau cette impression de découverte. Mais soudain, tout lui revint à l'esprit, troublant son bonheur. Elle revît ce si bel homme passer sa lame sous le menton de sa mère qui ne tarda pas à s'effondrer. Elle le revît s'approcher de père, tendant sa main gantée de fer vers lui. Son père s'agenouillait, souffrant. Bien qu'elle n'avait pas compris comment, elle savait que cet homme avait tué ses parents. Et puis elle le revît s'approcher d'elle, souriant, encore, tendant sa main, encore, mais cette fois pour qu'elle l'attrape. Il expliqua tout. Une histoire sordide dont la seule chose dont elle souvenait était que ses parents semblaient être impliqués, ce qui, selon lui, méritait un jugement aussi rude que la mort. Après une longue discussion, chacun avait gagné la confiance de l'autre. Et là qu'il lui annonça qu'elle ressentirait ce qu'elle ressentait à présent.
Ayant retrouvé le sourire et son euphorie, décidée à profiter de l'instant, elle s'aperçut qu'à chaque seconde, elle apercevait mieux la beauté de la nature, elle remarquait un détail de plus. À chaque seconde, les montagnes lui paraissaient plus grandes, les arbres également. Les nuages semblaient plus hauts et le soleil l'aveuglait moins. À chaque seconde, elle se sentait plus proche de la nature. Plus proche... Si proche qu'un instant, elle était même allongée sur le sol.
Et puis, ce choc. Ce choc qui aurait pu lui faire comprendre qu'il n'était pas si irréprochable. Ce choc qui aurait pu lui faire comprendre que jamais elle n'avait été aussi idiote. Ce choc qui aurait pu lui faire comprendre bien des choses.
Ce choc qui aurait pu lui faire comprendre que jamais elle n'avait volé.
Lunfaugh Andolion- Messages : 210
Date d'inscription : 15/01/2013
Age : 23
Localisation : À l'endroit exact, de la façon la plus remarquablement précise qui soit; à l'endroit exact, disais-je, ce qui reste extraordinaire et totalement surréaliste; â l'endroit exact, donc, ce qui me semble assez gros pour une coincidence, mais bon, après c'est ce que j'en pense. À l'endroit exact, encore une fois, mais admettez-tout de même que ça vous épate; à l'endroit EXACT ET PRÉCIS, attention! À l'endroit exact, donc, où je me trouve actuellement.
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Re: Concours d'écriture
//Tiens Moi aussi j'ai envie, même si j'écris mal!Aucun rapport avec l'univers, le thème reste le vol isn't it?//
Tout était impeccable. Comme toujours. Il était tout le temps impeccable, et personne ne trouvait rien à redire, encore moins ces dames qu'il venait de côtoyer, et qui piaffaient encore dans leurs riches apparats. D'autres encore, rougissaient toujours des quelques propos qu'il leur avait susurré avant de se volatiliser, ayant récupéré les biens les plus précieux qu'elles possédaient. Mais tout est toujours impeccable, il n'y à jamais de problèmes. Tellement impeccable qu'il pourrait porter sous leurs yeux, les bijoux qu'il venait de leur délester. Et qu'elles ne regarderaient ailleurs que son sourire. Oui tout était impeccable. Dit ainsi il y aurait manière à croire que tout cela cachait un problème, quelque chose de plus ou moins gênant, voir secret. Mais non. Il n'y avait ce soir là rien d'anormal, rien d'étrange ou qui changeait de l'ordinaire.
Enfin, sauf la taille de la dame. Un coffre- fort : le plus lourd du pays. Par le plus lourd il entendait quelques tonnes d'aciers et de plombs. Une dame, bien rondelette de son point de vue. Mais qui ne serait pas insensible à son toucher et son écoute infaillible. Ses gardes du corps, quand à eux, n'y verraient que du feu ! Rien de plus, rien de moins. Tout serait impeccable et il le savait, elle lui offrirait la plus grosse pierre de toute la collection de la Reine contre un peu d'attention, tel une Dame de la cour qui se sent seule. Son château était peu éclairé, ce qui faisait que la princesse était encore plus proche que ce que l'on pouvait penser.
En effet, il se déplaçait tel un amant dans la maison d'une femme mariée, dont l'homme parcours les couloirs, pour étriper cet amant infect. Mais l'heure est souvent, ce qui détermine les résultats de l'amant. Vers minuit, si ce n'est l'heure du crime, ils étaient bien plus fatigués qu'autrement. Et certains s'effondraient, avec sa galante aide, et ne se relevaient pas pour la plupart. Impeccable. Tout comme la robe de la princesse ! Il n'en avait jamais vu d'aussi bien mise en plie, froide, et imposante. Mais il ne se décourageait pas, au contraire ! Il remis sa moustache en place, et dans un sourire, commença à « réchauffer » cette frigide damoiselle. Ses doigts voyagent sur celle-ci et trouvent alors un point sensible, qui déclencha un clic. La dame voulait lui parler, et il allait l'écouter. Il écouta, tout du long d'ailleurs, il écouta jusqu'au dernier clic. Et la dame lui avoua son secret. Et il ne trépignait point, ne sautillait point. Loin de là. Il la remercia comme il se devait d'être fait, c'est à dire, dans une révérence bien basse. Il était impeccable. Il ne se fit pas redire d'ailleurs, pour récupérer le fruit de son travail avec des manières impeccables. Et disparaître...Encore.
Tout était impeccable. Comme toujours. Il était tout le temps impeccable, et personne ne trouvait rien à redire, encore moins ces dames qu'il venait de côtoyer, et qui piaffaient encore dans leurs riches apparats. D'autres encore, rougissaient toujours des quelques propos qu'il leur avait susurré avant de se volatiliser, ayant récupéré les biens les plus précieux qu'elles possédaient. Mais tout est toujours impeccable, il n'y à jamais de problèmes. Tellement impeccable qu'il pourrait porter sous leurs yeux, les bijoux qu'il venait de leur délester. Et qu'elles ne regarderaient ailleurs que son sourire. Oui tout était impeccable. Dit ainsi il y aurait manière à croire que tout cela cachait un problème, quelque chose de plus ou moins gênant, voir secret. Mais non. Il n'y avait ce soir là rien d'anormal, rien d'étrange ou qui changeait de l'ordinaire.
Enfin, sauf la taille de la dame. Un coffre- fort : le plus lourd du pays. Par le plus lourd il entendait quelques tonnes d'aciers et de plombs. Une dame, bien rondelette de son point de vue. Mais qui ne serait pas insensible à son toucher et son écoute infaillible. Ses gardes du corps, quand à eux, n'y verraient que du feu ! Rien de plus, rien de moins. Tout serait impeccable et il le savait, elle lui offrirait la plus grosse pierre de toute la collection de la Reine contre un peu d'attention, tel une Dame de la cour qui se sent seule. Son château était peu éclairé, ce qui faisait que la princesse était encore plus proche que ce que l'on pouvait penser.
En effet, il se déplaçait tel un amant dans la maison d'une femme mariée, dont l'homme parcours les couloirs, pour étriper cet amant infect. Mais l'heure est souvent, ce qui détermine les résultats de l'amant. Vers minuit, si ce n'est l'heure du crime, ils étaient bien plus fatigués qu'autrement. Et certains s'effondraient, avec sa galante aide, et ne se relevaient pas pour la plupart. Impeccable. Tout comme la robe de la princesse ! Il n'en avait jamais vu d'aussi bien mise en plie, froide, et imposante. Mais il ne se décourageait pas, au contraire ! Il remis sa moustache en place, et dans un sourire, commença à « réchauffer » cette frigide damoiselle. Ses doigts voyagent sur celle-ci et trouvent alors un point sensible, qui déclencha un clic. La dame voulait lui parler, et il allait l'écouter. Il écouta, tout du long d'ailleurs, il écouta jusqu'au dernier clic. Et la dame lui avoua son secret. Et il ne trépignait point, ne sautillait point. Loin de là. Il la remercia comme il se devait d'être fait, c'est à dire, dans une révérence bien basse. Il était impeccable. Il ne se fit pas redire d'ailleurs, pour récupérer le fruit de son travail avec des manières impeccables. Et disparaître...Encore.
Jack Van Flyff- Urbain II
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Localisation : Dans le coeur de sa maitresse :3
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Lundi minuit, hein?
Bon, messieurs-dames (Seulement messieurs, depuis qu'Edel' a du travail), nous arrivons à la date où toutes les fic's doivent être postées. Je vois que c'est déjà le cas pour certains, dont Jack, qu'on sait pas ce qu'il fout là...
Les autres, bougez-vous, nom de nom! Un peu d'entrain!
Bref, moi et Daloka allons analyser et critiquer tout ça pour définir un vainqueur. On vous dit ça dès qu'on le peut, et pour vous faire patienter...
Eh ben moi aussi, je poste un truc!
Bon, étant jury, je ne participe pas ouvertement au concours. C'est pourquoi je ne me suis pas plié aux mêmes règles que vous, et au lieu d'une fic', j'ai fait... un recueil de poèmes sur le vol!
Mesdames et messieurs, en attendant les résultats du concours, voici... Envolées lyriques
Et voilà! J'espère que vous avez appréciéparce que sinon, vous n'avez aucune chance de remporter le concours.
Sur ce,
Les autres, bougez-vous, nom de nom! Un peu d'entrain!
Bref, moi et Daloka allons analyser et critiquer tout ça pour définir un vainqueur. On vous dit ça dès qu'on le peut, et pour vous faire patienter...
Eh ben moi aussi, je poste un truc!
Bon, étant jury, je ne participe pas ouvertement au concours. C'est pourquoi je ne me suis pas plié aux mêmes règles que vous, et au lieu d'une fic', j'ai fait... un recueil de poèmes sur le vol!
Mesdames et messieurs, en attendant les résultats du concours, voici... Envolées lyriques
- Envolées Lyriques:
- I / Vol n°818 pour Phoenix
Depuis bien trop longtemps dure ce vol morose,
Quatorze heures durant, rien qu'un ciel bleu, puis noir,
Le nuage est partout, l'observation est close,
Nulle étoile ne luit ou vient se faire voir.
« Mesdames et Messieurs, notre avion atterrit. »
Enfin, me dis-je, enfin, ce calvaire prend fin !
Je retourne au hublot, lentement m'ébahis
Face à la féerie m'apparaissant soudain...
Lors des premiers instants, j'aperçois mes étoiles,
Mille Soleils brûlants, étendus sur la toile
D'acier et de métal, tissée dans la vallée.
Cet univers approche, tout y devient si grand,
Si à cela doit ressembler la Fin des Temps,
Oui, je m'y jetterai, ravi de sa beauté...
Et je m'y pose enfin... Et je veux m'envoler...
II / Chrysalide
Voyez cette Chenille, errant sur le sentier ;
Elle est lente et fragile, rampe, appelle pitié,
Elle se noie dans l'ombre, observant les vantards...
Par ici, l'Araignée, fière de son ouvrage,
Une toile tissée d'un trop parfait métrage,
Où vient se condamner sa pitance du soir.
Par là, cymbalisant, l'éternelle Cigale,
Interprète son chant, présente les cymbales
Que lui offrit Nature : Elle chante son art.
Là, encore, devant, bondit la Sauterelle ;
Elle se rit de voir qu'on rampe devant elle ;
Elle, vive et agile, montre un air goguenard.
Lassée ces visions, qu'elle connaît trop bien,
La Chenille perçoit le bout de son chemin ;
Elle va s'isoler dans la soie ; il est tard...
À l'aube, elle est fin prête ; ses ailes déployées,
Ses ailes écaillées, aux couleurs nuancées,
L'Imago émergé quitte son isoloir.
Il vient voir Araignée, Cigale et Sauterelle,
Présente sa beauté, s'envole devant elles,
Et revient chaque jour se faire apercevoir.
Garde-toi de moquer les biens du démuni,
Quand il s'envolera, il en sera ravi,
Et viendra t'observer avec autant d'égards.
III / L'Envol
Je culmine au zénith, surplombe le nimbus,
Icare impétueux, aux cieux, je vais et viens,
Et je rejoins l'Alcyon, et l'oiseau de Vénus ;
L'Albatros, lui aussi, échappa aux marins.
Je contemple d'en haut la rivière opaline,
Et la mine, et l'usine, les caves du redoute,
Les fonderies en feu, et les blanches salines...
Survolant ces cristaux, j'admire, espère, et doute.
L'horizon à l'acmé... La voûte m'invitait...
D'en bas, rien n'y faisait... Ma raison m'accablait...
Mais ce soir, je rejoins le Prince des nuées.
Car j'ai pris mon envol, mes ailes déployées,
Mon âme délestée de trop de boniments,
Mon secret révélé... Je t'aime, t'aime tant...
IV / Constat
Le Dieu est Tout-Puissant, son effigie se doit
D'être tout aussi grande image que son Roi.
Ainsi, force divins ont choisi un oiseau ;
Quel fou se risquerait à le prendre de haut,
Lui qui atteint les cieux, narguant la terre et l'eau...
Vénus fit voler devant l'Homme la Colombe,
D'un vol qui fit taire les fusils et les bombes.
Minerve également dota la chouette d'ailes ;
Quand nous le concevons, elle voit l'idéel.
Des hommes arboraient l'Oiseau de Jupiter,
L'Aigle montre un grand bien, par le Divin offert,
Contemplant des hauteurs, et la paix, et les guerres.
Si nous a rejoint en bas le Paon de Junon,
Ses plumes de géant s'offrant à l'aquilon
Balayant, elles font s'envoler les passions.
Face à pareil constat me vient une question :
Pourquoi Mercure a-t-il fait marcher le Pigeon ?
V / Hommage à Schrödinger
Le sort sera donné par un sou sur le sol.
On le pose en sa main, on donne les enjeux,
La monnaie, elle, attend d'être jetée aux cieux...
Un doigt est agité, elle prend son envol...
Deux univers se créent, l'un d'eux disparaîtra.
Tous les faits et détails, se font à notre insu,
Tout se crée prestement, tout peut être perdu
Tout dépend d'une pièce, et ne se magnant pas.
Ce qu'elle a sur le dos, c'est le destin d'un Monde !
Elle n'en fait que fi, prend toute sa seconde,
Elle tombera bien quand il le lui faudra...
Schrödinger, lui, le comprit, le Hasard seul fonde.
On dit l'Homme impuissant ? Non, il s'illustrera
Lorsque, le temps d'un vol, le Destin doutera...
VI / Envolée Lyrique
Un beau matin, je m'en vais griffonner,
Rassemble alors, et ma plume, et mes feuilles ;
J'irai narrer mes soucis sur papier,
Et mes chagrins, et mes joies, et mon deuil,
Mes sentiments, gardés dans un recueil.
Et je narre la haine, et la colère,
Et la vengeance, et le sang, et la guerre,
La jalousie, les folies meurtrières,
Cette passion ourdie contre nos pairs,
Je la sentis, tout n'était plus qu'hiver.
Et je narre la peur, l'effroi, la crainte,
Sans nul doute, tous voulons la braver,
Sans pouvoir échapper à son étreinte ;
Nous la suivons, échappons au danger,
Ou par survie, ou par timidité.
Je narre la douleur, et les souffrances,
La sentence, la passion du déchu,
Indomptable, brève furie des sens,
Ou long calvaire, à objectif perdu ;
Tantale, oncques ne put payer son dû.
Je narre les chagrins et la tristesse,
Prenant les hommes, menant trop d'entre eux
À se jeter, sans preuve ni promesse,
Sans hésiter, au Jugement des Dieux ;
S'il n'est clément, le pire est derrière eux.
Et je narre l'amour, m'offrant ses ailes,
M'apaisant quand ma haine est la plus forte,
L'amour propre, de ma part et pour Elle,
Qui me trouva, après tant d'années mortes,
L'amour, celui qui fait s'ouvrir ma porte...
Une brise goguenarde y pénètre,
Suit le courant, s'en va par la fenêtre,
Prend avec elle, et ma feuille, et mes plumes...
Moi qui voulus des sens être le maître,
Que n'ai-je fait que contempler la brume ?
VII / Le Deuil de mes Rêves
Je La sens m'approcher, cruelle et orgueilleuse,
Depuis plusieurs années, elle m'épie de près ;
Je ne suis pas de taille à défier la Faucheuse,
Épuisé, je m'allonge à l'ombre des Cyprès...
Sur le sol étendu, je me sens me distordre.
Je vole vers un monde où je ne serai qu'un,
Libéré de mon corps, et des chaînes de l'ordre,
Chrysanthème et Glaïeuls décorent le chemin.
Je nage dans les airs et vole sous les flots,
Sans poids et sans pression, je gagne ce tableau,
Je m'en vais loin des miens, délesté d'empirique.
Bahaef est au Styx, au Sidh passe Charon...
Bercé d'aberrations, aveuglé d'illusions,
Je ne peux plus rêver, j'ai rejoint l'onirique.
VIII / Hommage à l'Homme
Nature décida d'instaurer l'équilibre,
Parmi ses créations. Toutes ses créations.
Nul ne doit décider ou se sentir trop libre,
Nul ne peut échapper à ses fonctions.
Si tous les animaux ont le droit de nager,
Nul, en un lieu marin, ne double le poisson.
Si tous les animaux ont le droit de sauter,
Seul celui doté d'ailes peut voler.
Tous se prêtant au jeu, l'un sort pourtant du lot.
Il vainc, sur leur terrains, l'oiseau et le poisson,
Et vole à la Nature la source de ses maux :
Son droit omnipotent, la Création.
IX / Dernières Volontés d'un Testateur Fou
Je ne suis qu'un vieillard, un mortel dépassé...
Mes mémoires s'envolent à travers les années,
Bientôt, je ne serai plus bon qu'à oublier.
Mais, pendant des décennies, j'ai bien trop accompli...
Pendant toute une vie, les faits se sont inscrits...
La vérité est vraie, nul ne doit la changer.
Nul n'écrira jamais que j'y ai renoncé !
Nous nous devons d'immortaliser la culture !
Je laisse un journal aux générations futures !
Puissent-elles toujours retenir le passé !
Que toute mémoire un jour soit sauvegardée !
Je pars donc sans regrets ! Nul n'aura oublié !
Parmi mes héritiers, l'un en prendra grand soin.
Ainsi, chez le notaire, on partage mes biens...
Et l'on abandonne ce que nul ne veut sien...
On l'incendie alors... le journal a brûlé.
Mes mémoires s'envolent à travers la fumée,
Toutes se sont perdues, le feu les a volées...
X / Autrefois, je rêvais...
Autrefois, je rêvais de pouvoir m'envoler...
Guère étonnant, bien sûr, de la part d'un enfant,
Jeune et impétueux, cherchant la nouveauté,
Il vise l'impossible, et ne cherche pas tant
À savoir s'il le peut qu'à tenter, endurant,
Sans prêter une oreille aux dires des parents
Se voyant mal conter un jour la vérité
À leur enfant rêveur, dès lors qu'il sera grand.
Si l'enfant les ignore, oncques n'ai-je ce choix.
Je ne peux m'envoler qu'au travers d'inventions
Conçues logiquement, à mon grand désarroi...
Je connais le pourquoi, le comment de l'avion,
Et d'autres créations issues de la raison.
J'ornerais volontiers mon esprit d'illusions...
Seul reste Copperfield pour en suivre la voie,
Pour m'offrir un dernier brin d'imagination...
Autrefois, je rêvais de pouvoir m'envoler...
Aujourd'hui, je rêve d'encor pouvoir rêver.
Et voilà! J'espère que vous avez apprécié
Sur ce,
Dernière édition par Aʀτѕᴇɴοʀ le Ven 21 Aoû - 23:39, édité 3 fois (Raison : Alinéas dans "Hommage à l'Homme" puis ré-edit parce que ça marchait pas)
Aʀτѕᴇɴοʀ- Ecuyer
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Localisation : For each integer A from 1 to 666 (Take random point in (Region set from (Position of (Paladin #0071) offset with (Arithmetic ( (Convert Integer (Integer A) to real) x 60060,61) ) ; (Arithmetic (Convert integer (Integer A) to real) x (Square root (Convert integer (Integer A) to real) ) ) ) ) to (Take random point in (Playable map area) ) ) ... Voilà, avec ça, si vous me tombez dessus, jouez au loto. Si vous avez rien compris, jouez au loto quand même.
Feuille de personnage
Nom des personnages: Artsenor (Oh?), Defaris, Kaoren Sor (En cours de création), Céophraste, Nihlvexo... Néolune, ça compte?
Re: Concours d'écriture
Y'en a un qui prends son pied =3=
moi j'aurais sans doute posté d'ici demain soir. Enfin, ce soir.
moi j'aurais sans doute posté d'ici demain soir. Enfin, ce soir.
Lord Penguin- Héros Prinny
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Feuille de personnage
Nom des personnages:
Re: Concours d'écriture
Le crime des conteurs
Nombre de conteurs aimes faire commencer leurs histoire dans les tavernes mais celle-ci commence un peu avant. Dans les pleines d’Haynaillia un homme marchais pour rejoindre la plus proche cité il était bien habiller et portait une chaude cape ainsi que des habits de voyages coûteux, il porte à ses coté une petite sacoche ou il range ses possession terrestres tel que son or, sa dague, ainsi que les feuilles et l’encre qui caractérise sa profession, car cette homme est un conteur, et pas n’importe quelle conteur. Un conteur au nom duquel on s’incline, un conteur au nom duquel les yeux s’illumines car petits comme grand savent qu’ils allaient avoir droit au récit intéressent sinon incroyable des héros connu de tous dont les fait accomplit ont marqué les siècles. Cet homme est « Chroniqueur » !
Nombre de conteurs aimes faire commencer leurs histoire dans les tavernes mais celle-ci commence un peu avant. Dans les pleines d’Haynaillia un homme marchais pour rejoindre la plus proche cité il était bien habiller et portait une chaude cape ainsi que des habits de voyages coûteux, il porte à ses coté une petite sacoche ou il range ses possession terrestres tel que son or, sa dague, ainsi que les feuilles et l’encre qui caractérise sa profession, car cette homme est un conteur, et pas n’importe quelle conteur. Un conteur au nom duquel on s’incline, un conteur au nom duquel les yeux s’illumines car petits comme grand savent qu’ils allaient avoir droit au récit intéressent sinon incroyable des héros connu de tous dont les fait accomplit ont marqué les siècles. Cet homme est « Chroniqueur » !
Chroniqueur, ayant entendu parler d’un tavernier peu commun, pris donc la route à travers Haynaillia pour trouver ledit tavernier et recueillir sur le papier les histoires de cet homme qu’il aura interrogé de vive voix.
Chemin faisant vers cette petite taverne perdu au cœur des routes inutiles, il entendit un bruis sortant des fourrer qui entourais la route. Il n’eut que le temps de prendre son air le plus dégagé et serein qu’une petite troupe de bandit sortait des feuillages arme à la main, et nombre de flèches pointais vers cette cible au centre de la route qu’il était. Nul possibilité d’usé des arcanes dont il connaissait quelques rudiments, ni de sa dague fétiche, sans que l’acier ne le perce préalablement de toutes part par les épées et les flèches de ses malandrins. Un homme, manifestement le chef, vêtu des vêtements les plus ostentatoires et coloré d’un vert qui n’irais a aucune foret, s’approcha de lui tranquillement et sûr de lui accompagner de ses deux généraux. Le premier était un colosse à la lourde carrure dont on soupçonnerait que les coups de poing sont aussi brutaux que ceux qu’un bélier de siège. Quant au second bien que lourdement encapuchonné dans un abies qui ne laissais rien transparaître de sa personne dégageai une aura de danger propre aux gens qui le sont sérieusement.
- et bien, et bien. Qu’avons-nous la ? dit le chef des bandits d’une voix qu’il voulait plus inquisitrice qu’interrogatrice. Un voyageur perdu sur les routes. Ne sais-tu pas qu’ici les routes ne sont pas sur ? Tu pourrais faire une mauvaise rencontre. Dit-il provoquant l’hilarité de tous ses camarades.
- ho je m’en voie navré et plein de gratitude à votre égard pour cette information. Que désirez-vous en échange d’une telle information ? répondit Chroniqueur sachant qu’il valais mieux rentré dans le jeu et être courtois si l’on ne veut pas avoir la gorge tranché dans les parages, comme le dit le dictons « mieux vaut être polit et vivant, que fort disgracieux et six pied sous terre »
- ho je pense que tout l’argent et les vêtements chics que tu as sur toi devraient faire l’affaire. Rétorqua le pilleur attrapant la sacoche et la vidant minutieusement de son contenue. Ho ho les gars nous sommes en face d’un écrivain ! Alors mon gars qu’écrit tu ? Poésie, histoire a l’eau de rose, racontar en tous genres ?
- il y a un peu de ça. Je suis conteur, je vie de mes écrits.
- Quesqu’on en a à faire, nous ? dit le chef des bandits prêt à prendre tout à l’artiste jusqu’à sa vie. Tu crois qu’on va…
- Zichus. Dit dans son dos une voix puissante et autoritaire à vous en glacer le sang venant manifestement de sous le capuchon.
S’immobilisant aussi surement que si il avait reçu un coup de poignard dans le dos en traître, le dénommé Zichus sans se faire prier rangea les affaires de travail de Chroniqueur dans leur sacoche lui rendant lentement en gardant un visage fixe et inexpressif pour masqué tout débordement d’émotion.
- Ouais, aller t’a pas l’air d’un trop mauvais gars, et comme je suis un bon gars aussi je vais te rendre au moins de quoi gagné ta pitance. Mais ne passe plus jamais dans les parages c’est bien clair ?
Puis ils partirent laissant Chroniqueur seul, sans arme, et ne lui restant que les quelques sou de secours qu’il avait caché dans la doublure de ses bottes de voyage.
« Enfin » pensa-t-il en soupirant d’aise, « ça aurais pu être pire, au moins je suis vivent et j’ai de quoi terminé mon travail »
Et il reparti vers la taverne ou l’attendais la suite de sa dernière histoire.
Passant les quelques kilomètres restants sous une plus battante qui venais de se déclaré quelques instants après l’attaque des bandits, il arriva dans ce village sans nom composé de quelques maisons faiblement éclairé par la lueur intérieur de quelques bougie. Il approcha de l’auberge dont seule une petite pancarte mal accroché sur la porte indiquant le nom mystérieux de « l’auberge des trois valeurs volé », sans se posé apparemment de question quand a se nom étrange il entra calmement regardant l’intérieur vide de monde de l’auberge. Ses yeux se tournèrent vers la seul forme de vie de l’endroit qui se trouvait être le tenancier de l’établissement qui d’un sourire sympathique comme l’on tous les aubergistes l’invita a s’approché du bar pour prendre un verre au calme.
S’approchant du bar, chroniqueur examina l’homme de pied en cape. Un simple bonhomme frêle et fragile a peine taillé pour le rôle d’aubergiste qui devait aisément passé inaperçu aux milieux des clients. Se posant devant le patron il lui demanda une bière. Il la bue et regarda l’aubergiste qui s’affairais a nettoyé ses verres. Gardant son calme chroniqueur pris la parole rompant le silence.
- dites-moi mon brave, avez-vous entendu parler de John Parteht ?
A ses mots l’aubergiste arrêta de remuer son chiffon sur son verre propre et se tourne lentement vers l’homme à la sacoche toujours un grand sourire aux lèvres mais quelque chose de narquois dans le fond de ses yeux disais qu’il attendait cette question depuis l’entrée de l’étranger dans son auberge.
- en effet il s’agit bien de moi. Et vous qui êtes-vous ? Quelle raison vous a poussé à venir me cherché ?
-on me nomme chroniqueur. Vous avez sans doute entendu parler de moi ? Et bien moi en tout car j’ai entendu parler de vous, et je veux connaitre votre histoire. C’est pour cela que je suis ici, pour coucher votre nom et votre vie sur le papier. Répondit chroniqueur le regardant droit dans les yeux. Il avait après tout l’habitude de ce genre de choses. Il avait déjà rencontré des dizaines de personnes et couché leurs histoires sur le papier avant de repartir comme il était venu.
L’aubergiste le regarda avant de soupiré mollement
- je savais que vous viendriez. Je vous attendez même d’une certaine façon. Très bien je ne vais pas résister plus longtemps assaillons nous a cette table et commençons je n’ai pas que ça à faire et les clients arriverons bientôt.
Ils s’installèrent donc à une table, chroniqueur tirant ses papier qu’il avait réussi a gardé sec dans sa pochette et posant l’encre a côté. Une fois ses préparatifs finis l’aubergiste dit avant de commencer
- je déteste être interrompu. Aussi tant que je n’aurais pas fini vous ne vous arrêterez pas pour me questionné ou quoi que ses sois. Je ferais cela d’une traite et sans vous arrêté.
Les mots de l’aubergiste sonnaient de plus en plus étrangement aux oreilles de chroniqueur. Comme des ordres sourds qui se répercutait dans son crâne. Mais n’y prêtant pas attention il prit sa plume, la trempa dans l’encrier et écrivit.
J’étais un jeune homme née de bonne famille. Mes parents, nobles déchus de leurs positions, m’avais inculqué une bonne éducation, comblant le moindre de mes désirs et le moindre de mes questionnements me rendant de plus en plus curieux et ressentant un besoin constant de savoir plus sur ce qui m’entourais. Mais encore plus particulièrement sur les gens qui m’entouraient, j’en étais venu à savoir le moindre petit secret des gens de mon entourage. Volant ainsi la vie de tous ceux que je rencontrais jusqu’à ma maturité complète je parti pour l’académie de magie la tête pleine des secret dérangeant de toutes ma famille qui m’y avais en réalité envoyais pour que j’y reste loin de tous et de la possibilité de révélé a quelqu’un plus de secret terribles. Je n’ai passé que quelques années à l’académie m’y ennuyant à mourir. Néanmoins avant d’en être viré pour conduite inconvenante, autrement dit après m’être introduit dans la chambre d’un maître pour fouiller dans sa vie privé. J’avais eu le temps d’apprendre les bases des arcanes et était capable d’envoyer quelques sortilèges sans me tuer moi-même. Et surtout j’avais là-bas trouvé un livre sur un homme haut en couleur datant des temps anciens, un homme admirable pour moi capable de prendre les secrets de n’importe qui sous couvert de sa position de conteur. Je m’en suis donc allé chemin faisant à travers les prés et les champs, faisant bien des rencontres, et volant encore plus de secrets sur les plus grands héros de ce monde. Quand un beau jour, j’entendis parler d’un homme qui séjournerais dans une auberge perdu au fin fond des terres oublier du pays, un homme dont on m’avait dit que ça serais lui qui me raconterais la plus grande de toutes les histoires que je pourrais poser sur le papier. Je m’y rendis donc, perdant sur la route toutes mes possessions terrestres à l’exception d’une ou deux piécettes, de mon ancre et de mes feuilles. Je finis mon chemin trempé par la pluie, prend une bière et commence à écrire une bien étrange histoire...
Finissants d’écrire ses mots le faux chroniqueur baissa ses yeux sur ses lèvres, qui avais bougé racontant leur propre histoire à la place de l’homme assis en face de lui.
- à présent je vais te révéler la finalité de l’histoire, petit. Toute ta vie tu as pensé que tu avais un droit quelconque sur les vies d’autrui et sur leurs secrets. Mais ce que nous faisons nous autres en racontant c’est « t’autorisé » a utilisé ces histoires, rien de plus. En contrepartie tu as fini par tomber dans le piège qui a tué bien des gens avant toi. Comme le nom de cette auberge l’indique tu vas y perdre trois choses à t’être pris pour chroniqueur. La première tu l’a déjà perdu. Il s’agissait de tes biens que j’ai volé moi et ma petite troupe. Ainsi plus aucune attache physique ne peut plus t’aidais dans ce monde. La seconde, tu les as perdus en écrivant cette histoire. Se sont tes souvenirs. Chaque chose que tu as écrite s’est envolée de ton esprit pour toujours. Tu pourras faire tous les efforts que tu voudras, tu ne te souviendras plus de rien et personne ne se souviendra de toi. Enfin la dernière chose que tu perdras… sera ton nom. Le nom des choses les définis, il est le seul lien qu’ils leurs reste après avoir tout perdu. Maintenant conteur… signe !
… le corps du faux chroniqueur tomba vidé de toute existence sur le planché de l’auberge, la plume encore à la main après avoir écrit son véritable nom sur le papier.
Ceci était l’histoire d’un homme de plus qui ronger par l’envie d’imité chroniqueur a fini par tombé dans l’oubli. Un jour très prochain je reviendrais. J’apporterais a se monde une vague de héros et d’histoire épiques tel qu’il n’en a jamais connu. Mais pour l’instant je dois enterrer un cadavre de plus et quitté cette ville avec mes hommes. Ils m’attendent dehors…
Chroniqueur.
Blackovanossar- Messages : 262
Date d'inscription : 15/07/2014
Age : 27
Localisation : plus loin que l'esprit ne peut porté son regard.
Feuille de personnage
Nom des personnages: jack dyra(black)/ Chroniqueur/ Mobjan/ Narvie/ Martin.
Re: Concours d'écriture
Finalement !
Et je suis dans les temps, en plus ! Au moment ou je commence à écrire ce post, il me reste 8 minutes pour poster si je veux respecter ce que j'ai annoncé
Bon, pour info, je suis pas vraiment satisfait du résultat final, notamment parce que j'me suis pas laissé le temps de travailler plus que ça a ce OS, mais bon... Je sais que de toute façon mon niveau d'écrivain est pas si haut que ça =3= .
Ah, et autre info utile, même si c'est moi qui ait écrit, on peut dire que le " scenar' " (notez bien les guillemets) est de Jester et moi. Sisi, Jester, rappelez vous (au pire, on s'en fout si vous vous rappelez pas).
Bon, trève de blabla, me reste 5 minutes pour faire les BBCode, alors j'vais éviter de trop m'attarder sur des trucs inutiles.
Oups, 4 minutes.
Edit : Good job, Blackos . Vraiment dommage, toutes ces fautes d'orthographe, surtout que si elles étaient pas là, il y aurait une certaine qualité de la forme. C'du gachis.
Edit : Non, pas de titre, la flemme d'en trouver un. 'Pis ce serait tricher, vu que minuit et déja passé au moment ou j'edit'.
« Rien n’allait plus. »
C’est ce que je me disais ce matin, prostré sur la table, la tête entre les mains. Bien qu’abattu, je n’étais étrangement pas étonné par ce qu’il s’était passé cette nuit. Cela faisait plus d’un an que j’avais ce sentiment obscur, comme si le malheur planait constamment sur ma tête. Mais ce n’était pas qu’une impression et, bien qu’à moins grande échelle, j’avais déjà pu faire maintes fois les frais de ce... ce… Je ne savais même pas comment désigner ce qu’il m’arrivait, mais c’était certain, ça ne m’apportait rien de bon. Quelque chose clochait avec moi. Me levant, j’attrapais ma béquille et me dirigeais en boitant vers la porte avant de sortir de la petite maison de chaume et de redécouvrir l’étendue de nos six hectares de plantation, calcinés, passés d’épis d’or à poussière noire. Cette année promettait pourtant d’être fructueuse… Un peu plus loin, ma mère à genoux, pleurant, serrée par mon père et ma petite sœur. Lentement, je me dirigeais vers eux et m’ajoutais à leur étreinte collective. C’en était fini de nous, et nous le savions tous. Bien que l’année précédente ait été très bénéfique, nos provisions arrivaient à leur terme, et nos économies restantes nous permettraient de tenir trois mois tout au plus. Des familles paysanne telles que la nôtre ont déjà suffisamment de mal à survivre dans la région, relativement pauvre, mais la perte de nos plantations si près de la période de récolte signait tout bonnement notre arrêt de mort.
« Et qui sait ce qui nous tombera encore dessus ? » avais-je pensé.
Après de longues minutes passées serrés les uns contre les autres, nous nous sommes séparés. Je m’attendais à ce que mon père tente de nous réconforter et de nous remotiver, comme il le fait habituellement dans les coups durs, mais il se contenta de retourner à l’intérieur la tête baissée. La situation était peut-être plus grave encore que je ne le pensais ? Ma sœur m’attrapa la main. Un bandage était enroulé autour de son front, cachant la plaie dont elle avait hérité suite à une mauvaise chute du haut de mes épaules. C’était, bien évidemment, avant ma blessure à la jambe. Elle me regardait, les yeux humides, et à sa vue, ma gorge se noua.
En vérité, j’avais toujours voulu partir à l’aventure, devenir un chevalier de renom... Arzteingard notamment était pour moi, comme pour beaucoup de jeunes gens de mon âge, l’objet d’une profonde fascination. La seule chose qui m’avait retenu de quitter cette campagne crasseuse, c’était ma sœur. Ce matin encore, malgré notre situation, il m’était impossible de l’abandonner à son sort. Je ne pouvais tout simplement pas. La prenant dans mes bras, je l’embrassais sur la joue et lui promettais que tout allait bien se passer, mais ni elle ni moi n’y croyions vraiment. Avec son aide, j’avais ensuite relevé notre mère et nous l’avions raccompagné à la maison où nous avons trouvé notre père dans la même position que celle que j’avais tenu un peu plus tôt, prostré, la tête entre les mains.
C’est à ce moment que j’ai pris une résolution. Si lui abandonnait, je n’allais pas me laisser abattre. Il fallait que je fasse tout mon possible, et ce dès à présent. Sortant de nouveau, toujours en clopinant, je contournais la chaumière et débouchais sur notre enclos. A l’intérieur, les dépouilles d’une dizaine de nos animaux, morts de maladie, dont la chair en putréfaction servait de berceau aux larves de multiples insectes. Un peu plus loin, attachés à des poteaux, deux chevaux, deux chèvres, une vache et trois cochons. M’approchant de l’un des équidés, je le détachais et entreprenais de le monter. Y parvenant finalement, j’accrochais ma béquille à l’un des sacs disposés des deux côtés de la selle et me préparais à partir lorsque ma sœur apparut à l’angle de la maison. Avant qu’elle ne puisse prendre la parole, je dis :
-Ne t’inquiète pas, Esther. Je serais de retour avant la nuit.
Elle se doutait bien de ma destination. Chaque fois que nous avions des problèmes financiers, je chevauchais vers Tarod dont la bordure montagneuse n’est qu’à une heure d’ici. Lorsque l’on sait s’y prendre, on y trouve des gisements de cuivre et autres minerais à quelques centimètres sous terre seulement, qu’il suffit ensuite de ramasser. Notre père m’avait maintes fois emmené avec lui et m’avait appris à les dénicher avant de, il y a plusieurs années, me confier cette tâche à moi seul, lui permettant de s’occuper des champs. Cependant, la frontière Tarodienne a très mauvaise réputation dans la région. On dit que s’en approcher, c’est risquer de se retrouver nez à nez avec une créature monstrueuse où de réveiller quelque ancien maléfice, c’est pourquoi la majorité préfère éviter de s’y rendre, et pourquoi ma sœur s’inquiète constamment de mes expéditions. Mais je m’y rends depuis tout petit, et rien ne m’est encore arrivé. Ni à notre père, d’ailleurs, qui a fait de même toute sa vie durant. Et quand bien même il existait un véritable risque, la situation ne me laissait pas d’autre choix, même si l’argent que rapporteraient ces quelques pierres resterait dérisoire et n’apporterait qu’une aide plus que limitée.
Ma sœur baissa la tête, et je lui passai la main dans les cheveux.
-Je te promets que l’on s’en sortira, lui dis-je avant de partir au galop.
A ce moment, des larmes avaient coulé sur mes joues. Si au moins elle pouvait y croire… Si seulement…
Je m’étais donc dirigé vers Tarod, chose que je n’avais pas faite depuis un certain temps, ma dernière expédition datant d’une année auparavant, environ. Les récoltes n’avaient pas été très fécondes et il était devenu dur de tenir jusqu’à la période de moisson... Mais quand cette dernière arriva, l’écart fut plus que compensé, et l’année qui arrivait aurait promis d’être encore plus abondante… Sans cet incendie de malheur.
J’arrivais finalement aux pieds des montagnes, plus proche que de raison, auraient dit certains. Elles s’élevaient devant moi, au milieu d’un paysage de plaine poussiéreux, parsemé de rochers et buissons. Descendant de ma monture, je récupérais ma béquille et retirais une petite pioche des sacoches de la selle avant de me mettre, toujours boitant, en quête de gisements. Après quelques minutes, j’eus une étrange impression... Comme si quelque chose m’appelait, attendait que je le retrouve. Pensant qu’il s’agissait d’un vague souvenir de la position d’une veine de minerai, je me conformais à ce sentiment en avançant dans la direction qu’il m’ "indiquait", et effectivement, je me retrouvais à passer devant des pierres et des fourrés qui, bien que n’ayant aucune réelle particularité, me paraissaient familier. Finalement, je parvins à un endroit relativement dégagé, et en faisant quelques pas, je remarquais un matériau dur sous la couche de terre.
« Alors il s’agissait bien d’un gisement », avais-je pensé.
Me baissant, je grattais le sol et découvrit avec surprise qu’au lieu de cuivre, c’était sur une dalle de pierre que je marchais. J’eus un flash. Soudainement, je me rappelais être déjà venu ici ! Il devait y avoir une trappe quelque part, et effectivement, je la trouvais en fouillant un peu. Et dessous… Dessous ? Tout en essayant de me rappeler, je pénétrais à l’intérieur.
Et à présent, me voilà dans cette pièce. Il y fait froid et l’endroit est plongé dans l’obscurité, uniquement éclairé par les quelques rayons solaires que laisse passer l’ouverture. Je plisse les yeux, tentant de voir ce qui s’y trouve, et parviens à distinguer vaguement une forme humaine, immobile dans l’ombre, adossée au mur. Intrigué, je me rapproche, laissant mes pupilles s’habituer à la pénombre… Rien n’aurait pu me préparer à cette vision.
Cette personne sans vie….
C’était moi.
Je n’en crois d’abord pas mes yeux, mais en me rapprochant, je peux clairement distinguer le visage du garçon. Le mien, strictement identique, traits pour traits. Je lève la main et la pose sur son cou, tremblant. Aucun battement. Il est bel et bien mort.
Je pousse un cri et ait un mouvement de recul, avant de tomber à genoux contre l’autre mur de la pièce.
Devant moi se trouve mon propre cadavre.
A cet instant, je suis traversé d’un nouveau flash. Un souvenir.
J’étais là, plongé dans le noir. J’attendais. J’attendais depuis une durée qui m’échappe, mais qui me parait une éternité. Tout à coup, de la lumière, la trappe s’ouvre. Quelques instants passent. Un pied pénètra la pièce, puis deux, puis tout un corps, celui d’un jeune homme. Il s’arrêta et se mit à scruter l’obscurité. Silence. Je suis resté immobile. Il s’est avancé. Je me suis rué sur lui. Puis plus rien…
Restant un moment à terre, je fixe le cadavre. Sur le moment, son parfait état de conservation ne m’étonne pas, une seule chose occupe mes pensées : Il n’est pas moi, je ne suis pas lui.
Quelque chose est arrivé, ici même, il y a un an.
Ce corps ne m’appartient pas... Ces souvenirs, cette personnalité, ces émotions, ces rêves ne m’appartiennent pas…
Je les ai volés.
Je les ai volés à ce cadavre qui gît devant moi. Je n’étais rien de plus que cela. Un voleur, un usurpateur.
Esther n’est pas ma sœur, l’affection que je lui porte n’est pas mienne, tout comme celle que j’ai pour cette famille qui n’est pas la mienne non plus… Cette famille dans une situation critique. Cette famille condamnée…
Déclique.
Mais alors…
Rien ne me retient plus. Plus de chaines. Je suis… libre ? Et qui suis-je seulement ? Ou que suis-je ?
Me relevant, je jette un dernier coup d’œil au corps de celui que j’ai délesté de sa vie et de sa personne. Après quelques instants passés immobile, je ressors lentement, boitant, et referme la trappe avant de la recouvrir à nouveau de terre. Je venais de replonger dans l’ombre le lieu qui m’a vu naitre une première fois, renaissant par la même occasion. Le soleil est au zénith. Ignorant un gisement à ciel ouvert non loin, je me dirige vers ma monture, qui m’attend en claquant des sabots.
J’ai des questions sans réponses et une nouvelle identité à forger.
Et je suis dans les temps, en plus ! Au moment ou je commence à écrire ce post, il me reste 8 minutes pour poster si je veux respecter ce que j'ai annoncé
Bon, pour info, je suis pas vraiment satisfait du résultat final, notamment parce que j'me suis pas laissé le temps de travailler plus que ça a ce OS, mais bon... Je sais que de toute façon mon niveau d'écrivain est pas si haut que ça =3= .
Ah, et autre info utile, même si c'est moi qui ait écrit, on peut dire que le " scenar' " (notez bien les guillemets) est de Jester et moi. Sisi, Jester, rappelez vous (au pire, on s'en fout si vous vous rappelez pas).
Bon, trève de blabla, me reste 5 minutes pour faire les BBCode, alors j'vais éviter de trop m'attarder sur des trucs inutiles.
Oups, 4 minutes.
Edit : Good job, Blackos . Vraiment dommage, toutes ces fautes d'orthographe, surtout que si elles étaient pas là, il y aurait une certaine qualité de la forme. C'du gachis.
Edit : Non, pas de titre, la flemme d'en trouver un. 'Pis ce serait tricher, vu que minuit et déja passé au moment ou j'edit'.
« Rien n’allait plus. »
C’est ce que je me disais ce matin, prostré sur la table, la tête entre les mains. Bien qu’abattu, je n’étais étrangement pas étonné par ce qu’il s’était passé cette nuit. Cela faisait plus d’un an que j’avais ce sentiment obscur, comme si le malheur planait constamment sur ma tête. Mais ce n’était pas qu’une impression et, bien qu’à moins grande échelle, j’avais déjà pu faire maintes fois les frais de ce... ce… Je ne savais même pas comment désigner ce qu’il m’arrivait, mais c’était certain, ça ne m’apportait rien de bon. Quelque chose clochait avec moi. Me levant, j’attrapais ma béquille et me dirigeais en boitant vers la porte avant de sortir de la petite maison de chaume et de redécouvrir l’étendue de nos six hectares de plantation, calcinés, passés d’épis d’or à poussière noire. Cette année promettait pourtant d’être fructueuse… Un peu plus loin, ma mère à genoux, pleurant, serrée par mon père et ma petite sœur. Lentement, je me dirigeais vers eux et m’ajoutais à leur étreinte collective. C’en était fini de nous, et nous le savions tous. Bien que l’année précédente ait été très bénéfique, nos provisions arrivaient à leur terme, et nos économies restantes nous permettraient de tenir trois mois tout au plus. Des familles paysanne telles que la nôtre ont déjà suffisamment de mal à survivre dans la région, relativement pauvre, mais la perte de nos plantations si près de la période de récolte signait tout bonnement notre arrêt de mort.
« Et qui sait ce qui nous tombera encore dessus ? » avais-je pensé.
Après de longues minutes passées serrés les uns contre les autres, nous nous sommes séparés. Je m’attendais à ce que mon père tente de nous réconforter et de nous remotiver, comme il le fait habituellement dans les coups durs, mais il se contenta de retourner à l’intérieur la tête baissée. La situation était peut-être plus grave encore que je ne le pensais ? Ma sœur m’attrapa la main. Un bandage était enroulé autour de son front, cachant la plaie dont elle avait hérité suite à une mauvaise chute du haut de mes épaules. C’était, bien évidemment, avant ma blessure à la jambe. Elle me regardait, les yeux humides, et à sa vue, ma gorge se noua.
En vérité, j’avais toujours voulu partir à l’aventure, devenir un chevalier de renom... Arzteingard notamment était pour moi, comme pour beaucoup de jeunes gens de mon âge, l’objet d’une profonde fascination. La seule chose qui m’avait retenu de quitter cette campagne crasseuse, c’était ma sœur. Ce matin encore, malgré notre situation, il m’était impossible de l’abandonner à son sort. Je ne pouvais tout simplement pas. La prenant dans mes bras, je l’embrassais sur la joue et lui promettais que tout allait bien se passer, mais ni elle ni moi n’y croyions vraiment. Avec son aide, j’avais ensuite relevé notre mère et nous l’avions raccompagné à la maison où nous avons trouvé notre père dans la même position que celle que j’avais tenu un peu plus tôt, prostré, la tête entre les mains.
C’est à ce moment que j’ai pris une résolution. Si lui abandonnait, je n’allais pas me laisser abattre. Il fallait que je fasse tout mon possible, et ce dès à présent. Sortant de nouveau, toujours en clopinant, je contournais la chaumière et débouchais sur notre enclos. A l’intérieur, les dépouilles d’une dizaine de nos animaux, morts de maladie, dont la chair en putréfaction servait de berceau aux larves de multiples insectes. Un peu plus loin, attachés à des poteaux, deux chevaux, deux chèvres, une vache et trois cochons. M’approchant de l’un des équidés, je le détachais et entreprenais de le monter. Y parvenant finalement, j’accrochais ma béquille à l’un des sacs disposés des deux côtés de la selle et me préparais à partir lorsque ma sœur apparut à l’angle de la maison. Avant qu’elle ne puisse prendre la parole, je dis :
-Ne t’inquiète pas, Esther. Je serais de retour avant la nuit.
Elle se doutait bien de ma destination. Chaque fois que nous avions des problèmes financiers, je chevauchais vers Tarod dont la bordure montagneuse n’est qu’à une heure d’ici. Lorsque l’on sait s’y prendre, on y trouve des gisements de cuivre et autres minerais à quelques centimètres sous terre seulement, qu’il suffit ensuite de ramasser. Notre père m’avait maintes fois emmené avec lui et m’avait appris à les dénicher avant de, il y a plusieurs années, me confier cette tâche à moi seul, lui permettant de s’occuper des champs. Cependant, la frontière Tarodienne a très mauvaise réputation dans la région. On dit que s’en approcher, c’est risquer de se retrouver nez à nez avec une créature monstrueuse où de réveiller quelque ancien maléfice, c’est pourquoi la majorité préfère éviter de s’y rendre, et pourquoi ma sœur s’inquiète constamment de mes expéditions. Mais je m’y rends depuis tout petit, et rien ne m’est encore arrivé. Ni à notre père, d’ailleurs, qui a fait de même toute sa vie durant. Et quand bien même il existait un véritable risque, la situation ne me laissait pas d’autre choix, même si l’argent que rapporteraient ces quelques pierres resterait dérisoire et n’apporterait qu’une aide plus que limitée.
Ma sœur baissa la tête, et je lui passai la main dans les cheveux.
-Je te promets que l’on s’en sortira, lui dis-je avant de partir au galop.
A ce moment, des larmes avaient coulé sur mes joues. Si au moins elle pouvait y croire… Si seulement…
Je m’étais donc dirigé vers Tarod, chose que je n’avais pas faite depuis un certain temps, ma dernière expédition datant d’une année auparavant, environ. Les récoltes n’avaient pas été très fécondes et il était devenu dur de tenir jusqu’à la période de moisson... Mais quand cette dernière arriva, l’écart fut plus que compensé, et l’année qui arrivait aurait promis d’être encore plus abondante… Sans cet incendie de malheur.
J’arrivais finalement aux pieds des montagnes, plus proche que de raison, auraient dit certains. Elles s’élevaient devant moi, au milieu d’un paysage de plaine poussiéreux, parsemé de rochers et buissons. Descendant de ma monture, je récupérais ma béquille et retirais une petite pioche des sacoches de la selle avant de me mettre, toujours boitant, en quête de gisements. Après quelques minutes, j’eus une étrange impression... Comme si quelque chose m’appelait, attendait que je le retrouve. Pensant qu’il s’agissait d’un vague souvenir de la position d’une veine de minerai, je me conformais à ce sentiment en avançant dans la direction qu’il m’ "indiquait", et effectivement, je me retrouvais à passer devant des pierres et des fourrés qui, bien que n’ayant aucune réelle particularité, me paraissaient familier. Finalement, je parvins à un endroit relativement dégagé, et en faisant quelques pas, je remarquais un matériau dur sous la couche de terre.
« Alors il s’agissait bien d’un gisement », avais-je pensé.
Me baissant, je grattais le sol et découvrit avec surprise qu’au lieu de cuivre, c’était sur une dalle de pierre que je marchais. J’eus un flash. Soudainement, je me rappelais être déjà venu ici ! Il devait y avoir une trappe quelque part, et effectivement, je la trouvais en fouillant un peu. Et dessous… Dessous ? Tout en essayant de me rappeler, je pénétrais à l’intérieur.
Et à présent, me voilà dans cette pièce. Il y fait froid et l’endroit est plongé dans l’obscurité, uniquement éclairé par les quelques rayons solaires que laisse passer l’ouverture. Je plisse les yeux, tentant de voir ce qui s’y trouve, et parviens à distinguer vaguement une forme humaine, immobile dans l’ombre, adossée au mur. Intrigué, je me rapproche, laissant mes pupilles s’habituer à la pénombre… Rien n’aurait pu me préparer à cette vision.
Cette personne sans vie….
C’était moi.
Je n’en crois d’abord pas mes yeux, mais en me rapprochant, je peux clairement distinguer le visage du garçon. Le mien, strictement identique, traits pour traits. Je lève la main et la pose sur son cou, tremblant. Aucun battement. Il est bel et bien mort.
Je pousse un cri et ait un mouvement de recul, avant de tomber à genoux contre l’autre mur de la pièce.
Devant moi se trouve mon propre cadavre.
A cet instant, je suis traversé d’un nouveau flash. Un souvenir.
J’étais là, plongé dans le noir. J’attendais. J’attendais depuis une durée qui m’échappe, mais qui me parait une éternité. Tout à coup, de la lumière, la trappe s’ouvre. Quelques instants passent. Un pied pénètra la pièce, puis deux, puis tout un corps, celui d’un jeune homme. Il s’arrêta et se mit à scruter l’obscurité. Silence. Je suis resté immobile. Il s’est avancé. Je me suis rué sur lui. Puis plus rien…
Restant un moment à terre, je fixe le cadavre. Sur le moment, son parfait état de conservation ne m’étonne pas, une seule chose occupe mes pensées : Il n’est pas moi, je ne suis pas lui.
Quelque chose est arrivé, ici même, il y a un an.
Ce corps ne m’appartient pas... Ces souvenirs, cette personnalité, ces émotions, ces rêves ne m’appartiennent pas…
Je les ai volés.
Je les ai volés à ce cadavre qui gît devant moi. Je n’étais rien de plus que cela. Un voleur, un usurpateur.
Esther n’est pas ma sœur, l’affection que je lui porte n’est pas mienne, tout comme celle que j’ai pour cette famille qui n’est pas la mienne non plus… Cette famille dans une situation critique. Cette famille condamnée…
Déclique.
Mais alors…
Rien ne me retient plus. Plus de chaines. Je suis… libre ? Et qui suis-je seulement ? Ou que suis-je ?
Me relevant, je jette un dernier coup d’œil au corps de celui que j’ai délesté de sa vie et de sa personne. Après quelques instants passés immobile, je ressors lentement, boitant, et referme la trappe avant de la recouvrir à nouveau de terre. Je venais de replonger dans l’ombre le lieu qui m’a vu naitre une première fois, renaissant par la même occasion. Le soleil est au zénith. Ignorant un gisement à ciel ouvert non loin, je me dirige vers ma monture, qui m’attend en claquant des sabots.
J’ai des questions sans réponses et une nouvelle identité à forger.
Lord Penguin- Héros Prinny
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Re: Concours d'écriture
Voici ma fic :
Bah heu. Je viens d'en voler une quoi. C'était pas ça le thème ?
-sbaf-
- Spoiler:
- Tout était impeccable. Comme toujours. Il était tout le temps impeccable, et personne ne trouvait rien à redire, encore moins ces dames qu'il venait de côtoyer, et qui piaffaient encore dans leurs riches apparats. D'autres encore, rougissaient toujours des quelques propos qu'il leur avait susurré avant de se volatiliser, ayant récupéré les biens les plus précieux qu'elles possédaient. Mais tout est toujours impeccable, il n'y à jamais de problèmes. Tellement impeccable qu'il pourrait porter sous leurs yeux, les bijoux qu'il venait de leur délester. Et qu'elles ne regarderaient ailleurs que son sourire. Oui tout était impeccable. Dit ainsi il y aurait manière à croire que tout cela cachait un problème, quelque chose de plus ou moins gênant, voir secret. Mais non. Il n'y avait ce soir là rien d'anormal, rien d'étrange ou qui changeait de l'ordinaire.
Enfin, sauf la taille de la dame. Un coffre- fort : le plus lourd du pays. Par le plus lourd il entendait quelques tonnes d'aciers et de plombs. Une dame, bien rondelette de son point de vue. Mais qui ne serait pas insensible à son toucher et son écoute infaillible. Ses gardes du corps, quand à eux, n'y verraient que du feu ! Rien de plus, rien de moins. Tout serait impeccable et il le savait, elle lui offrirait la plus grosse pierre de toute la collection de la Reine contre un peu d'attention, tel une Dame de la cour qui se sent seule. Son château était peu éclairé, ce qui faisait que la princesse était encore plus proche que ce que l'on pouvait penser.
En effet, il se déplaçait tel un amant dans la maison d'une femme mariée, dont l'homme parcours les couloirs, pour étriper cet amant infect. Mais l'heure est souvent, ce qui détermine les résultats de l'amant. Vers minuit, si ce n'est l'heure du crime, ils étaient bien plus fatigués qu'autrement. Et certains s'effondraient, avec sa galante aide, et ne se relevaient pas pour la plupart. Impeccable. Tout comme la robe de la princesse ! Il n'en avait jamais vu d'aussi bien mise en plie, froide, et imposante. Mais il ne se décourageait pas, au contraire ! Il remis sa moustache en place, et dans un sourire, commença à « réchauffer » cette frigide damoiselle. Ses doigts voyagent sur celle-ci et trouvent alors un point sensible, qui déclencha un clic. La dame voulait lui parler, et il allait l'écouter. Il écouta, tout du long d'ailleurs, il écouta jusqu'au dernier clic. Et la dame lui avoua son secret. Et il ne trépignait point, ne sautillait point. Loin de là. Il la remercia comme il se devait d'être fait, c'est à dire, dans une révérence bien basse. Il était impeccable. Il ne se fit pas redire d'ailleurs, pour récupérer le fruit de son travail avec des manières impeccables. Et disparaître...Encore.
Bah heu. Je viens d'en voler une quoi. C'était pas ça le thème ?
-sbaf-
Gemstone- Admin
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Re: Concours d'écriture
Je tiens sincèrement à m'excuser pour ça, mais les résultats parviendrons avec du retard =o.
(Ca va on est pas à ça près, on a retardé plusieurs fois la date finale ou vous deviez rendre vos fics )
(Ca va on est pas à ça près, on a retardé plusieurs fois la date finale ou vous deviez rendre vos fics )
DALOKA- Grand Cracheur d'encre
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Re: Concours d'écriture
ouaip sauf que nous on avais a les écrire tendis que vous seulement a les lires ^^ (je sent que je vais me faire relégué en dessous de gemstone c'est a dire a la toute dernière place rien que pour avoir dit ça)
Blackovanossar- Messages : 262
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Re: Concours d'écriture
de meme on a rajouté 5 jours pour l'écriture et pas 1mois :p
Argan- Messages : 98
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Re: Concours d'écriture
Bon, c'est pas tout, mais j'attends ma première place moi. B<
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Nous y voilà!
Mesdames et Messieurs!
Bon, bah déjà, y'a pas de dames.
Messieurs!
J'ai l'honneur de vous annoncer qu'après analyses, mises en commun et débats envenimés, moi et Daloka sommes parvenus à nous accorder pour apporter un classement final pour le concours!
Certes, ça a mis du temps... Mais votre dernier troll de Nawakma m'a mené à perdre des heures de ma vie sur Dofus...
Donc, il a été très compliqué de choisir, pour ce classement. Personnellement, et sincèrement, j'ai adoré, ne serait-ce qu'en partie, les fic's des quatre premiers candidats. (Désolé pour le cinquième, mais tu l'as bâclé, en même temps.)
Nous obtenons donc:
1/ Lord Penguin, avec Pas le temps de mettre un nom
2/ Blackovanossar, avec Le crime des Conteurs
3/ Lunfaugh Andolion, avec Fic' sans nom
4/ Argan, avec Histoire de Taverne
5/ Jack Van Flyff, avec un truc improvisé qu'on sait pas d'où il sort.
Auteurs incompris: Gemstone
Pour moi, comme pour Daloka, il est très difficile d'approuver entièrement le classement. J'ai du mal à voir Penguin en haut malgré ses défauts, et Lunfaugh en troisième place malgré ses avantages. Pareil pour Argan, j'ai été très sensible à l'aspect "conte". Mais nous nous y résignons, car nous savons que ce classement est le fruit d'un jugement objectif, que le positif est récompensé, et le négatif, sanctionné.
Dalo' n'a pas été sensible à l'aspect "conte" d'Argan, soit dit en passant.
Donc, comme vous attendez de ma part des critiques argumentées et détaillées, voici les cinq résumés de nos conclusions:
Si vous n'avez pas encore lu ces fic's (En trois semaines, quand même... 'pourriez faire un effort...), allez les lire avant. J'vous le dis, ça vaut le détour.
Nous avons donc:
Bref, le concours est terminé, vous savez pourquoi vous n'êtes pas premier,Pingouin, toi, par contre, tu ne sais toujours pas pourquoi tu es premier.
N'hésitez pas à réagir, à donner vos avis, à proposer vos classements, à contredire des arguments, à en ajouter, à développer si votre fic' avait un parti pris que nous n'avions pas vu... Mais naturellement, tout ça, vous le faites pas ici! Vous nous rejoignez sur la ChatBox, pas question de voir apparaître des doléances en veux-tu en voilà!
Gemstone, c'est pas parce que je t'ai pas offert une critique détaillée qu'il faut hurler sur ce topic que tu es incompris. On le saura, que t'es incompris.
Ah, et Pingouin, rassure-toi, nos artisans seront fouettés jour et nuit pour te fournir un porte-clefs à ton effigie dans les plus brefs délais.
Et les autres, tous ceux qui ne sont pas arrivés premier (soit 80% des auteurs compris), vous ressortirez grandis de vos erreurs! Je suis sûr que le prochain concours (si prochain concours il y a) nous apportera des écrits grandioses!
Je sais que beaucoup ont râlé pour le thème. Sans déconner, les gars, vous vous en êtes bien sortis, avec. Certes, on a surtout eu le vol au sens de larcin plutôt que l'envol (Sauf moi et Lun', les frères, évidemment), mais c'était plutôt varié... Et puis agréable à lire et à commenter. Moi, j'ai bien aimé (À part que c'est le bordel, pour s'organiser, avec Dalo'), et vous, qu'en pensez-vous?
Encore une fois, la réponse à cette question se fera par ChatBox! Naméoh!
Je crois que c'est tout... Je m'étais juré de ne pas parler de mon recueil Envolées Lyriques pendant ce post, c'est chose faite.Mais si vous voulez commenter, le topic s'ouvre à vous! C'est pour la bonne cause
Bref, c'est fini. Merci à tous les participants, à Daloka comme jury... Dommage de n'avoir pas eu les fic's de Leo (qui s'y serait attendu?) et d'Edel'... Mais bon, on a eu du niveau, quand même. (Moi, j'suis sûr qu'Edel' nous prépare en secret son best-seller)
Sur ce,
EDIT: J'ajoute dans mon post la fic' d'Argan, pour ceux qui peuvent pas la lire sur son post. J'ai même corrigé les fautes, eh!
Bon, bah déjà, y'a pas de dames.
Messieurs!
J'ai l'honneur de vous annoncer qu'après analyses, mises en commun et débats envenimés, moi et Daloka sommes parvenus à nous accorder pour apporter un classement final pour le concours!
Certes, ça a mis du temps... Mais votre dernier troll de Nawakma m'a mené à perdre des heures de ma vie sur Dofus...
Donc, il a été très compliqué de choisir, pour ce classement. Personnellement, et sincèrement, j'ai adoré, ne serait-ce qu'en partie, les fic's des quatre premiers candidats. (Désolé pour le cinquième, mais tu l'as bâclé, en même temps.)
Nous obtenons donc:
1/ Lord Penguin, avec Pas le temps de mettre un nom
2/ Blackovanossar, avec Le crime des Conteurs
3/ Lunfaugh Andolion, avec Fic' sans nom
4/ Argan, avec Histoire de Taverne
5/ Jack Van Flyff, avec un truc improvisé qu'on sait pas d'où il sort.
Auteurs incompris: Gemstone
Pour moi, comme pour Daloka, il est très difficile d'approuver entièrement le classement. J'ai du mal à voir Penguin en haut malgré ses défauts, et Lunfaugh en troisième place malgré ses avantages. Pareil pour Argan, j'ai été très sensible à l'aspect "conte". Mais nous nous y résignons, car nous savons que ce classement est le fruit d'un jugement objectif, que le positif est récompensé, et le négatif, sanctionné.
Dalo' n'a pas été sensible à l'aspect "conte" d'Argan, soit dit en passant.
Donc, comme vous attendez de ma part des critiques argumentées et détaillées, voici les cinq résumés de nos conclusions:
Si vous n'avez pas encore lu ces fic's (En trois semaines, quand même... 'pourriez faire un effort...), allez les lire avant. J'vous le dis, ça vaut le détour.
Nous avons donc:
- Fic' de Lord Penguin:
Points positifs :
- Bonne narration du passé antérieur à travers le passé : Caractère du personnage lentement et correctement amené.
- Émotion lors du passage à la ferme bien rendue, notamment grâce aux vérités générales et aux ruptures entre habitude et événement, ou encore grâce aux sentiments entre le frère et sa sœur prononcés.
Points négatifs :
- Effet de surprise limité à propos du dénouement. Si l'on n'est pas capable de le deviner précisément, on nous l'amène avec tant de mises en garde qu'il nous paraît naturel.
- Concordance des temps entre le passé et le présent. Que le personnage se rappelle du début de l'histoire en son milieu, soit. Mais c'est à ce moment précis qu'il essaie de se rappeler ce qui lui est arrivé encore avant.
Artsenor chipote :
- Jolie introduction de la fatalité, lignes 59-60 ( + )
- « Rien n'allait plus » (l. 1) Une telle phrase d'accroche doit nous mener à l'action. Et, encore une fois, elle ne suit pas la concordance des temps. (Sauf bien sûr si cette phrase est une pensée du présent, auquel cas la rupture avec la suite du texte est superflue.) ( - )
- Insistance sur la résolution du perso pour aller chercher du cuivre... Dd? On dirait qu'il part devenir chevalier ou je ne sais quel vengeur masqué, impression renforcée par un double sens qui serait apparu aux lignes 59-60, si c'était le cas. ( - )
- « Ni elle, ni moi n'y croyions vraiment » : Frère devinant les pensées de sa sœur, lien prononcé et émouvant dans son contexte. ( + )
- Jeu de mots : « Esther / Double liaison » ( … )
En débat:
- Au sujet de la surprise quant à la dernière révélation, moi et Daloka sommes partagés. En effet, il ne trouve rien à y redire, selon lui, elle est bien amenée. Lui-même ne s'attendait pas à ça. Pour ma part, en revanche, lorsque j'ai lu le texte, mon sens logique m'a dit: "Si cette silhouette étonne le personnage, c'est que c'est la sienne, puisqu'on ne connaît à peu près personne de l'entourage du personnage." (Tu m'aurais sorti sa sœur ou sa belle-mère, je me serais incliné.)
- Le Crime des Conteurs:
Points positifs :
- Très bonne utilisation du thème. Vol physique, vol moral réel, vol moral symbolique. Ajoutons à cela la réflexion morale que tu portes sur le vol des secrets, et je vois pas quoi rajouter...
- Intéressante et originale conclusion, trame jamais vue. T'as intérêt à ce que le scénar' soit de toi.
- Lien entre le personnage et son antagoniste, les deux se revendiquant le même titre.
- Introduction sympa. Reprise entre les deux premiers paragraphes intéressante.
Points négatifs :
- Narration et dialogues vraiment fades au sujet du voyage du personnage, et ce, jusqu'au début de la conversation avec le tavernier (Après, de toute façon, de la narration, y'en a plus des masses).
- Fréquente absence de ponctuation, nuisant parfois à la clarté du texte.
Artsenor chipote :
- Orthographe déplorable (T'es sûr d'être en TL, toi?). Je voulais fermer les yeux, mais Daloka n'est pas d'accord, et au fond, je le comprends. (En vrai, moi, j'ai tout corrigé avant de lire réellement.)
- Chroniqueur en nom propre. Aspect fabuleux très intéressant, car définissant un caractère. Dommage que tu te soies passé des majuscules par la suite. (Je les ai remises en corrigeant, naturellement.) ( + )
- Intéressante et originale (je me répète) façon de révéler le passé du personnage. On croit initialement lire celui du tavernier, et la vérité ne nous apparaît qu'au fil des lignes pour nous être assurée à la fin. ( + )
Daloka chipote :
- Répétition des « Ho » maladroite. Elle ne semble pas définir un trait de caractère chez qui que ce soit (Le cas contraire se serait ancré dans l'aspect fabuleux de la fic') ( - )
- Fic' de Lun':
Points Positifs :
- Très bonne maîtrise des descriptions, notamment en ce qui concerne l'envol.
- Double utilisation du thème : Métaphore de l'amour et allégorie du rêve naïf. Il a pris des risques.
- Bon traitement de la métaphore filée tout le long du texte.
- Rythme chaotique ressenti dans la quasi-intégralité du texte.
- Traitement violent de la passion amoureuse, notamment avec l'énumération aux lignes 7 à 9. (N'aie jamais une copine, petit frère...)
Points Négatifs :
- Mauvaise expression par moments.
- Euphorie du premier passage freinée par la totale ignorance du lecteur vis-à-vis des sensations relatées. Il n'est pas possible de visualiser le vol / l'amour pendant les six premières lignes.
- Coupure avec le reste du texte lors de la narration de la mort des parents. Ton trop explicite.
- En vérité, certains passages gagneraient à être plus courts.
Artsenor chipote :
- « Ce choc qui aurait pu lui faire comprendre... » (Dernière ligne) Modalisateur accentuant (Ceci est un oxymore) la folie ou l'obstination ressentie par le personnage. ( + )
- « Pas réel » (l. 9-10) Sonne comme une mauvaise traduction. ( - )
- « Après une longue discussion » (l. 26) Décalage par rapport à la spontanéité des sentiments et des sensations recouvrant la majeure partie du texte ( - )
- « Il lui arrivait ... cette impression de découverte. » (l. 20-21) Cette phrase résume parfaitement tout ce qu'elle peut ressentir à ce moment. Chapeau ! ( + )
- « certes, plus brutalement que dans un conte » (l. 14) Indice trop évident, nuit à la surprise. ( - )
- « de ce qu'elle se souvenait, avait l'air ahurie. » (l. 15) Rupture du point de vue interne. (En plus, on dit « dont elle se souvenait ») ( - )
- « il riait de bon cœur. » Cet humour est morbide. J'adore ! ( + )
- Histoire de Taverne:
Points Positifs :
- Certaine simplicité et spontanéité au niveau des dialogues, contribuant à visualiser l'histoire présente facilement. À l'inverse, l'histoire racontée par le personnage ressemble à une histoire racontée.
- Bonne appréhension du thème, avec une réflexion morale sur le bien-fondé du vol.
- Personnage au caractère, quoique classique, correctement rendu.
- Aspect de narration intéressant : Présence du narrateur, et surtout, de l'auditoire, dans l'histoire.
Points négatifs :
- Mauvaise concordance des temps, par moments. Cela mène parfois le lecteur à se perdre entre l'histoire narrée par l'auteur et celle narrée par le personnage.
- Manque évident de ponctuation, ce qui tue parfois l'aspect vivant du texte, en poussant le lecteur à analyser le sens de certaines phrases en détails (Maniaque, moi?).
Artsenor chipote :
- Didascalie superflue, ligne 7 ( - )
- Renforcement de l'aspect « conteur » à la fin du texte, avec « C'est une autre histoire » ( + )
- Rythme et sonorités de l'introduction poétiques, nouveau renforcement de l'aspect « conte » ( + )
- Passage du dojo assez peu intéressant. Il aurait fallu le détailler pour l'ancrer correctement dans l'histoire, où l'abréger dans un sommaire (ou éventuellement de faire réagir les ivrognes). ( - )
- Hi, hi
- Dernière phrase didactique, avec notamment « ce qui eut pour effet de ». « Gemstone a bien ri, ce jour-là... » passerait certainement mieux. ( - )
- On dit pas « Il pointait du doigt Gemstone » mais « Il pointait Gemstone du doigt » (Tu chipotes!)
- On dit pas « Gemstone », mais « Notre bien-aimé et vénéré admin » (Tu trolles!)
Daloka chipote:
- Le verbe « rager » dans la dernière phrase n'est pas le meilleur qui soit.
Et voilà!
…
Non, sans blague... À chaque fois que je relis ce « Hi, hi » m'apparaît à la tronche le vieux de Monkey Island...
- Fic' de Jack:
Points positifs :
- Bon traitement du rythme du texte : Rythme descriptif (Situation initiale, Péripétie, Situation initiale) correctement rendu.
- Quelques sous-entendus s'implantant bien dans le texte.
- Marques de registre ironique : Ton ancré au caractère du personnage.
Points négatifs :
- Utilisation un peu faible du sujet : Syndrome du « Y'a le vol dans la fic', donc c'est bon. »
- Fic' se concentrant sur le quotidien du personnage. Or, celui-ci est résumé en une phrase (l. 3-5)
- Fréquentes redondances. Intérêt du lecteur assez peu suscité.
Artsenor chipote :
- Orthographe quasiment impeccable ! (Si, si!) ( + )
- Cette fic' est presque entièrement une description. J'aime pas les descriptions. ( - )
- « Un coffre-fort » (l. 10) Double sens amusant, il faut le remarquer. ( + )
- Ponctuation déterminée par des jets de dés, j'en suis sûr. ( - )
- Répétition de « impeccable ». Parfois efficace, parfois redondante. Et puis plus personne n'aura d'excuse pour mal orthographier le mot « impeccable ». ( + )
Bref, le concours est terminé, vous savez pourquoi vous n'êtes pas premier,
N'hésitez pas à réagir, à donner vos avis, à proposer vos classements, à contredire des arguments, à en ajouter, à développer si votre fic' avait un parti pris que nous n'avions pas vu... Mais naturellement, tout ça, vous le faites pas ici! Vous nous rejoignez sur la ChatBox, pas question de voir apparaître des doléances en veux-tu en voilà!
Gemstone, c'est pas parce que je t'ai pas offert une critique détaillée qu'il faut hurler sur ce topic que tu es incompris. On le saura, que t'es incompris.
Ah, et Pingouin, rassure-toi, nos artisans seront fouettés jour et nuit pour te fournir un porte-clefs à ton effigie dans les plus brefs délais.
Et les autres, tous ceux qui ne sont pas arrivés premier (soit 80% des auteurs compris), vous ressortirez grandis de vos erreurs! Je suis sûr que le prochain concours (si prochain concours il y a) nous apportera des écrits grandioses!
Je sais que beaucoup ont râlé pour le thème. Sans déconner, les gars, vous vous en êtes bien sortis, avec. Certes, on a surtout eu le vol au sens de larcin plutôt que l'envol (Sauf moi et Lun', les frères, évidemment), mais c'était plutôt varié... Et puis agréable à lire et à commenter. Moi, j'ai bien aimé (À part que c'est le bordel, pour s'organiser, avec Dalo'), et vous, qu'en pensez-vous?
Je crois que c'est tout... Je m'étais juré de ne pas parler de mon recueil Envolées Lyriques pendant ce post, c'est chose faite.
Bref, c'est fini. Merci à tous les participants, à Daloka comme jury... Dommage de n'avoir pas eu les fic's de Leo (qui s'y serait attendu?) et d'Edel'... Mais bon, on a eu du niveau, quand même. (Moi, j'suis sûr qu'Edel' nous prépare en secret son best-seller)
Sur ce,
EDIT: J'ajoute dans mon post la fic' d'Argan, pour ceux qui peuvent pas la lire sur son post. J'ai même corrigé les fautes, eh!
- Histoire de Taverne:
- Histoire de taverneUne taverne, une ambiance festive, une fête. Des rires et des chants et des hommes autour d'une table, chope à la main, se tenant là pour profiter de ce qui semblait être une super soirée. S'entremêlant dans leurs discussions ils furent soudain pris d'attention :
"Alors Argan ! En y repensant ! Tu ne nous as jamais dit ce qu'il t'est arrivé avant que tu nous rejoignes ici à Éclipse !
-Hey c'est pas faux ça ! Raconte nous !
-Je ne suis pas sûr que.... répondit Argan à l'ivrogne devant lui
-Si si allez ! Raconte ! Et on te paye la prochaine chope !
-Bon si vous me prenez par les sentiments alors !"
Il but un coup, se racla la gorge et commença la description de sa fantastique épopée :
"Pour bien comprendre mon histoire et savoir pourquoi je suis comme cela je vais remonter à l'époque ou je vivais chez mes parents. Ces derniers étaient vraiment des pourris ! On était tellement pauvres qu'il fallait que mes deux parents volent et pillent constamment tout ce qu'ils pouvaient trouver. Sans remord, il leur arriva même de continuer à voler quand le besoin ne s'en
faisait pas sentir ! Ils réduisirent beaucoup de familles à la famine de cette façon et je les détestais. Arrivé à mon adolescence, je pris moi même l'initiative de.... "
Argan se mit a repenser à la scène tandis qu'il parlait, comme une bribe de souvenir qui lui revint soudainement. Il se revoyait devant le pas de la porte de chez lui avec ses parents :
"Alors c'est décidé mon fils tu pars ? Dit la mère d'Argan
-Oui mère, je n'en peux plus de notre vie misérable ! Je pars pour Scarrath ! Là-bas je deviendrai riche et vivrai des jours heureux !
-Hmf ! Tu verras que la vie n'est pas dessinée comme nous le souhaitons fils ! Tu risques fort d'en pâtir ! Répondit le père d'un air méchant
- Ça vaut la peine d'essayer ! Je reviendrai riche et vous serez fiers de moi !
- Puissent tes paroles être entendues...Allez maintenant va ! Et ne reviens pas sans richesse ! Fils indigne Répondit une dernière fois le père énervé en claquant la porte devant le nez d'Argan. Celui ci soupira et partit à l'aventure. Le souvenir s'estompa quand l'un des ivrognes demanda :
"Mais ton père, pourquoi qu'il était énervé ? Il aurait dû être content que son fils change de vie et parte vivre loin de ces deux zautres zigototos naop ?
- Tu comprendras plus tard ! Et arrête de boire sinon tu vas t'endormir avant la fin...
- Hi hi
- Bref...J'ai continué mon voyage, m'arrêtant chez les gens en tant que voyageur de passage et continuant ma route je découvris les joies du voyage en solitaire. Il fallait que je fasse tout de même attention aux brigands et tout ça mais étant seul c'était plutôt facile. J'atteignis Scarrath et notamment sa capitale rapidement. C'est là que commencèrent les ennuis."
Argan se baladait dans la rue cherchant un logis pour la nuit. Ce ne fut que tardivement qu'il trouva son bonheur. Arrivant dans la chambre il enleva et posa ses affaires pour la nuit. La nuit tomba et pendant celle-ci la fenêtre s'ouvrit. Un homme entra discrètement et commença à prendre des objets dans la chambre. Il n'aurait pas été remarqué s'il n'avait pas percuté l'arbalète d'Argan qui tomba au sol. Celui ci se réveilla doucement et vit l'homme dans sa chambre grâce à la lueur de la lune.
"Hein ?! Au voleur !
-Merde !"
Le voleur partit par la fenêtre avant qu'Argan ne puisse trouver son épée et pour cause : elle fut emmenée. Le lendemain matin Argan remarqua qu'il ne lui restait plus que sa tenue de nuit, son arbalète, ses carreaux et sa vie. Il se mit à maudire les voleurs, en pleurs dans sa chambre, se jurant qu'un jour, il arriverait à se débarrasser de cette racaille.
Argan repensait à tout ça mais dans la taverne tout le monde s'agita :
"Et tu as fait quoi du coup pour survivre là-bas ?" Continua l'un des ivrognes.
"- Et bien au début, je mendiais, j'arrivais à peine à me nourrir avec ce que je gagnais. À force on m'a nommé "l'arbalétrier cul-à-terre"
-Chouette nom !
- Ta gueule ! Bref....Ce n'est que quelques semaines plus tard, vraiment dans la mouise que je me résignai à voler des choses.
- Oula ça a dû te faire un choc ça !
- Hé oui ! En y réfléchissant, tout ce que mes parents avaient fait, entrepris, risqué, tout ça pour nous ramener de quoi nous nourrir. Ce fut difficile à admettre mais pendant tout ce temps tout ce qu'ils avaient fait ce n'était que de m'offrir une joyeuse enfance et je leur ai craché au visage avant même de connaître la vérité.
Argan se mit à lâcher une larme discrète devant les ivrognes, il était souriant. Il se frotta l’œil tandis que l'un d'eux lui posa une question :
"Mais pourquoi tu n'as pas vendu ton arbalète et tes carreaux ?
- L'arbalète d'un Waien est un peu comme un cheval pour un Haynaillien....
- Ha pardon scuse moi ! Vas y continue !
- Bref je me suis mis à voler. D'abord de petits étals. Puis des magasins la nuit et je finis par devenir un bandit reconnu. Personne ne savait que c'était moi mais pour certains casses j'usais de mon arbalète chargée et pointée vers des personnes pour les retenir de crier. J'ai commencé à vouer un culte obsessionnel pour l'or et l'argent. Au final on me surnomma "l'arbalétrier noir"
- C'est plus classe !
- Bref, je sentis que mon heure était venue dans cette ville et je décidai de vendre tout ce que je pouvais et de partir au Nord, vers Bérillion. Mais cette fois ci je volais toujours quelques trucs chez les gens chez qui je m'arrêtais et j'essayais aussi d'esquiver les gardes qui me cherchaient. Puis j'arrivai à Bérillion dans un lieu assez spécial..." Il se remit à y penser.
"Le dojo d'Hirukiba ? Je me demande ce que c'est !"
Argan pénétra dans la bâtisse. Il ne connaissait pas du tout la culture des lieux et était intrigué. En pénétrant il pouvait voir de jeunes hommes s'entraîner à l'art du combat à deux sabres. Il sourit et sentit que cet endroit pourrait lui plaire. Il arriva devant le maître des lieux et lui demanda de lui enseigner. Il alla même jusqu'à lui donner ses dernières économies. Le prix du dojo était assez élevé mais à la fin de l'entraînement il repartit avec les deux sabres et les vêtements du dojo. Il commença son entraînement et au bout de quelques années il acquit le savoir requis pour pouvoir partir. Ce qu'il avait pu obtenir, il le devait à ses nombreux vols et il se jura de parcourir le monde et de rassembler la plus grosse somme de tous les temps, maintenant il tient en main le pouvoir de se battre et de se défendre.
" Et ensuite tu es parti où ?
- Devine ! J'ai continué au Nord-Ouest, où ai-je bien pu atterrir ?
- Hoooo ! Raconte nous comment tu es rentré chez nous !
- Haaaa ça ! C'est une autre histoire et seul lui là-bas peut vous en parler !"
Il pointait du doigt Gemstone qui buvait au coin de la taverne. Les ivrognes se retournèrent pour voir Gemstone qui se mit à leur sourire en les regardant. Argan remit sa capuche et se leva pour marcher tranquillement vers la sortie. Il se mit ensuite à parler aux ivrognes encore retournés :
"Mais sachez une chose les gars ! Vous n'avez pas fini d'entendre parler de moi !"
Il mit deux doigts sur le front en signe de salut et sourit aux ivrognes avant de partir. Ceux ci se remirent normalement face à leur table et remarquèrent qu'il manquait leur bourses.
"Ho ! Cet enfoiré !"
Ils se levèrent rapidement, certains tombèrent sous l'effet de l'alcool. Ils ouvrirent la porte et Argan avait disparu dans les ténèbres de la nuit. Ils se mirent à rager ce qui eut pour effet de bien faire rire Gemstone ce jour-là.
Aʀτѕᴇɴοʀ- Ecuyer
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Localisation : For each integer A from 1 to 666 (Take random point in (Region set from (Position of (Paladin #0071) offset with (Arithmetic ( (Convert Integer (Integer A) to real) x 60060,61) ) ; (Arithmetic (Convert integer (Integer A) to real) x (Square root (Convert integer (Integer A) to real) ) ) ) ) to (Take random point in (Playable map area) ) ) ... Voilà, avec ça, si vous me tombez dessus, jouez au loto. Si vous avez rien compris, jouez au loto quand même.
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Nom des personnages: Artsenor (Oh?), Defaris, Kaoren Sor (En cours de création), Céophraste, Nihlvexo... Néolune, ça compte?
Re: Concours d'écriture
... *apparition ninja* GG à tous, les enfants. Prochaine fois, je participe. B| *fuite ninja*
Edelweyys- Messages : 215
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Re: Concours d'écriture
Et moi, prochaine fois... JE JUUUUGE >: D
MWAAAAHAAAAHAHAHAHAHAAAHAAAAAAAAA !
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Lord Penguin- Héros Prinny
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Re: Concours d'écriture
moi j'attend dèja qu'il y ai une prochaine fois. ^^ mais j'ai vraiment hate.
Blackovanossar- Messages : 262
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Re: Concours d'écriture
"Ah, et Pingouin, rassure-toi, nos artisans seront fouettés jour et nuit pour te fournir un porte-clefs à ton effigie dans les plus brefs délais."
...
J'attends toujours.
...
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Lord Penguin- Héros Prinny
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