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[Culture] Random facts Bériliens

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Message par Lord Penguin Ven 30 Mar - 18:50

Ce sujet va tout simplement compiler une multitude de faits divers et variés à propos de Bérilion, et plus précisément de sa culture. Vous aurez p'tet déjà entendues certains. Let's go.



-Berilion est un pays en proie à un certain nombre de séismes, notamment au niveau de Shamiso et à la frontière entre Dalfan et Muzutsu. Ils sont rarement dévastateurs mais peuvent parfois causer des dégats non négligeables.

-A Bérilion, il existe des "âges malchanceux". Des années de la vie d'une personne réputées pour porter malheur et pour voir se produire des évènements malheureux. Pour les hommes, ces années sont 25, 34, 42 et 61 ans pour les hommes. 19, 33, 37 et 54 ans pour les femmes.  

-Les bériliens chaque point cardinal a une connotation positive ou négative et est associé à un Yokai. Points chanceux : Sud (Qilin) et Est (Izunasaburo). Points malchanceux : Nord (Yamamba) et Ouest (Orochi).

-A Bérilion, les chiffres aussi ont certaines connotations (uniquement les chiffres pairs, les impairs étant considérés comme neutres). Ordonnés du plus chanceux au plus malchanceux cela donne : 8, 2, 0, 6, 4. Le chiffre 4 est considéré comme étant particulièrement de mauvaise augure et symbole de mort.

-Contre toute attente, les jeux de hasard sont très populaires à Bérilion, et peuvent parfois faire perdre de grosses sommes à certains joueurs. Mais la majorité des joueurs se content de miser peu et participent pour le simple plaisir et l'excitation de voir la roue tourner et d'espérer la voir s'arrêter en sa faveur. Comme vous l'aurez deviné, il s'agit le plus souvent de jeux de roulette ou de jeux de dés, mais on peut trouver d'autres types de pratiques moins répandus.

-L'immense majorité des bériliens va éviter autant que possible de se retrouver en campagne après la tombée du jour, d'autant plus seul, par peur du surnaturel. Cela ne pose pas de problème en ville car elles peuvent rester animées et actives même la nuit.

-Les bériliens reconnaissent certaines rituels visant à attirer la malchance sur autrui et à convoquer un esprit qui ira le hanter. Ce n'est pas interdit car il ne s'agit pas de manipuler le surnaturel mais de simplement lui demander d'exaucer un souhait. Cependant, c'est une pratique considérée lache et extrêmement mal vue. Quiconque est révélé avoir accompli un tel rituel se verra déshonoré pour le restant de ses jours sans espoir de rédemption. De plus, on dit que le "sort" jeté finira toujours par retomber sur celui qui l'a demandé.

-L'année des bériliens est ponctuée d'un très grand nombre de festivals divers, plus ou moins festifs et exubérants, honorant toutes sortes d'esprits, d'évènements, etc...
Le plus connu est le festival du nouvel an, qui se divise en trois : Une semaine avant la nouvelle année, on fête la fin de l'année précédente. Le jour d'avant et le jour d'après le changement d'années, on fête le changement lui même durant 48h d'affiliée, sans sommeil. Enfin, une semaine après le nouvel an, on passe encore une journée de fête à honorer l'année qui arrive.
De même, les bériliens honorent régulièrement les saisons, qui sont pour eux au nombre de 8, divisées en deux grands cycles. A chaque transition entre une saison, une fête a lieu.
Par dessus ceci, on trouve divers festivals propres à certaines régions du pays, visant à s'attirer chance et faveurs divines. Par exemple, à Muzutsu, on se rassemble une fois par an pour se délester de toute sa négativité lors du festival du poisson d'or. On y pêche ou achete des carpes vivantes auxquelles on fait boire du saké en énonçant une prière, puis qu'on relâche dans le lac ou la rivière, les laissant emporter nos malheurs.

-A Bérilion, chaque année est associée à un animal selon sa numérotation, et chaque animal a une symbolique et connotation associée. Il en existe douze. On a d'abord les numérotations classiques, avec les dix premiers animaux, associés chacun à une unité. Si l'année se termine par le chiffre en question, elle est associée à l'animal correspondant :
0=Carpe, 1=Paon, 2=Aigle, 3=Porc, 4=Serpent, 5=tortue, 6=Araignée, 7=Singe, 8=Cheval, 9=Tigre.
Enfin, les années des deux derniers animaux surviennent plus rarerement et impliquent que l'année se termine par un nombre précis à la dizaine. Elles supplantent les années précédentes.
Années finissant par 99, 66 ou 44 = Dragon. Années finissant par 11, 22 ou 88= Renard.

-Bérilion a un très faible taux d'alphabétisation, comme ailleurs, et le nombre de "bons" lecteurs est encore plus limité. Cependant, le pays possède un système de kanjis rudimentaire, où des concepts simples et généraux sont associés à des caractères supposés évoquer leur forme. Ainsi, on retrouvera un kanji pour des mots répandus comme "arbre" ou "arme". Ils servent beaucoup pour désigner la fonction d'établissements. Une auberge affichera ainsi les kanjis "lit" et "nourriture"... Il n'y a aucun apprentissage des kanjis, mais simplement une connaissance acquise "passivement", à force d'être confronté à eux en permanence. En moyenne, un bérilien non alphabétisé et d'un âge avancé en connait entre vingt et trente.

-De manière générale, la culture bérilienne est très visuelle et colorée. Si les campagnes pauvres sont sobres, dès qu'on en a les moyens, on a tendance à tout illustrer et décorer, peindre des fresques, etc...

-Les bériliens énormément d'importance au langage corporel et à la métacommunication, et un bérilien ne sera jamais sur de ce que veut dire une autre personne s'il ne l'a pas en face de lui. Les mots seuls ne suffisent pas à s'exprimer, l'attitude et la gestuelle sont tout aussi importants.

-En conséquence, en plus du faible taux d'alphabétisation, la communication par écrit est quasiment absente à bérilion, et l'écriture a une place limitée (administrative, artistique, ou historique). Il existe malgré tout des messagers, qui transmettront un message oral entre différentes villes et différentes personnes. Ce métier est très respecté par les populations et nécessite un forte capacité de mémoire.

-Il est interdit d'agresser, de défier, ou d'attaquer quelqu'un au milieu d'un numéro de claquettes bériliennes. Cela est considéré comme un crime, peu importe la raison.

-A Bérilion, des jumeaux sont considérés comme la même personne. Ainsi, défier en duel un des jumeaux revient à accepter légalement de se battre en un contre deux. De même, si l'un des jumeaux commet un crime, les deux devront en répondre devant la justice.

-Les personnes agées sont très respectées et ont un statut privilégié pour leur sagesse. On les écoute et les considère avec dignité. Il n'y a aucun déshonneur pour une personne agée à refuser tout duel, et on ne peut les forcer à se battre, mais si une vieille personne souhaite se battre, son adversaire devra lui faire honneur en se battant à fond.

-Fumer la pipe est une pratique courante, à Bérilion, mais qui est un honneur réservé aux érudits, nobles, et personnes agées. On retrouve dans le pays diverses plantations d'herbes à fumer, et on fume parfois des plantes à thé.

-Un guérisseur est interdit de tuer par son serment. En retour, un bérilien ne doit pas tuer un guérisseur, car ce dernier est capable de sauver des vies et de permettre à autrui de continuer à se battre. C'est une règle tacite mais qui ne constitue pas une loi juridique.

-Les bériliens sont très attachés au concept d'honneur, mais celui-ci peut être étendu à des degrés inconnus ailleurs. Par exemple, il est souvent considéré que recevoir une critique, peu importe laquelle, est une forme de déshonneur, même celle ci n'est pas mal intentionnée et est constructive.

-Malgré sa culture guerrière, Bérilion est le pays où l'on dénombre le plus faible nombre de mercenaires.

-Bérilion peut se vanter d'être le pays humain avec le plus faible taux de banditisme. Cependant, il est aussi le pays avec le plus haut taux d'homicides. Cependant, beaucoup d'entre eux sont considérés légaux car dans le cadre des règles traditionnelles des duels.

-Toutes les terres d'une région appartiennent au clan qui la dirige. Etre propriétaire d'un terrain signifie en vérité être locataire sans loyer du clan majeur du coin. De même, toute institution fixée dans une région est considérée comme une filiale du clan dirigeant, à son service et soumis à ses lois (très rares sont les organismes indépendants, comme les guérisseurs ou les moines). Il en va de même pour les commerces personnels, dans la mesure ou ils sont sédentarisés. Legalement, à l'instant ou l'on vit de manière fixe sur le territoire d'un clan, on lui est soumis et affilié, on respecte ses lois, et on est son vassal. C'est une forme d'allégeance passive et forcée.

-Les seuls à échapper à cette juridiction sont donc les vagabonds, personnes qui n'ont pas d'attache et se déplacent constamment. Ces derniers sont appelés Ronins. Malgré ce statut et leur absence d'allegeance, ces vagabonds doivent quand même répondre devant la justice en cas de crime et respecter les lois du territoire ou ils se trouvent sur le moment. De manière générale, le terme Rônin est utilisé pour désigner les vagabonds qui ne sont pas des criminels. Sinon, on utilise le terme générique de bandits. Les Ronins ont leur propre univers au sein de Bérilion, qui ressemble parfois à une forme de grande compétition permanente entre eux pour désigner qui est le plus fort. On estime à plusieurs milliers le nombre de Ronins à Bérilion, leur nombre ayant fortement augmenté ces dernières années.

-Le terme de Ronins fut aussi utilisés pour désigner le mouvement pacifiste qui mena à la fin de la guerre entre Bérilion et Nurenuil.

-A Bérilion, les tatouages sont le plus souvent l'apanage des clans ou des grandes institutions. Bref, des hautes classes sociales. Un inconnu qui porte un tatouage sans pouvoir le justifier par son statut sera mal vu, et son tatouage sera considéré comme une moquerie à l'égard des dirigeants, et donc de tous les habitants de la région. Les bandits sont notamment très souvent tatoués par défiance, d'où la méfiance qu'attire ces tatouages. Si l'on est pas membre d'un clan, on essaiera donc le plus souvent de garder ses tatouages bien cachés sous ses vêtements.

-Lorsqu'un vassal souhaite prêter un serment de fidélité et de servitude totale et absolue à son maître, il se laisse pousser les cheveux. Plus ses cheveux seront longs, plus cela démontrera qu'il se tient à sa promesse depuis longtemps et que, depuis tout ce temps, il n'a jamais failli à sa tache, Cependant, le jour ou il décevra son seigneur, il devra se raser totalement le crâne pour s'excuser de sa faute, ayant déshonoré son maitre et sa propre personne.

-En  excluant le clan shamiso qui n'a jamais reposé sur une structure familiale, les clans Zatou et Futsei ne correspondent depuis longtemps plus à la famille d'origine du dit clan, ayant changé plusieurs fois de famille dirigeante en conservant le même nom.

-A Bérilion, un objet trouvé doit être ramené au responsable judiciaire le plus proche. On dépose l'objet et on donne son nom. Si un an plus tard personne n'est venu le réclamer, il nous appartient. Voler est un acte qui ne traverse pas vraiment l'esprit de la majorité des Bériliens, et ces derniers sont extrêmement droits.

-Il est toléré et même bien vu de faire des siestes de 10 à 20 minutes sur le lieu de travail, peu importe la profession. Cela montre qu'on veut bien faire son travail et qu'on recharge ses batteries pour être aussi efficace que possible.

-Le travail est une valeur capitale et majeure de la culture bérilienne, et un bérilien doit toujours travailler avec bonne volonté et ardeur, dépendant de ses capacités. De manière assez contradictoire, les bériliens font preuve d'une forte compassion envers les infirmes et toutes les personnes incapables de travailler, les prenant en pitié pour leur incapacité à participer à l'effort plutôt que les jugeant comme des poids. Ces personnes sont très bien traitées. Cependant, une personne valide qui réchigne à la tache sera dénigrée et reniée de la communauté.

-Bérilion a la meilleur espérance de vie du continent, même en comptant le nombre de morts par la lame. Si on les exclus, l'écart se creuse encore plus avec les pays occidentaux.

-A Bérilion, avoir un peu d'embonpoint est une marque de beauté et d'élégance.

-De plus, les personnes en surpoids ou obèses sont étonamment bien vues. Leur masse leur accorde en effet des capacités et possibilités physiques rares chez le commun des mortels, malgré leur mobilité souvent réduite. On leur accorde souvent des roles prestigieux de gardiens ou de vigils, et ils protègent les lieux et objets importants. De plus, le poids permet aussi de participer a la discipline très populaire qu'est la lutte sumo.

-A l'exact opposé, les personnes maigres sont considérées laides, en mauvaise santé. Il est d'ailleurs considéré impoli de "montrer ses os". Cela signifie montrer des parties de son corps qui sont peu charnues et au travers desquelles ont peut déceler l'ossature, mais aussi montrer ses dents. Ainsi, il est négatif de sourire ou de rire en révélant trop ses dents et ce sera considéré comme une impolitesse.

-Les enfants bériliens (mais aussi les adultes) s'adonnent à différents jeux. On retrouve notamment beaucoup de jeux de balles. L'usage de cerfs volants est aussi très répandu, tout comme celui des jouets/statuettes en bois. Cependant, le concept de sport n'existe pas, et tout ce qui ne représente pas un art ou une forme de combat n'est pas reconnu comme plus qu'un simple jeu.

-Une occupation très populaire chez les enfants bériliens est la chasse aux criquets, qui ont tendance à être très nombreux dans les campagnes du pays. Ils les capturent... Puis les forcent à se battre, s'amusant à deviner lequel sortira vainqueur.

-La liste des disciplines considérées comme arts à bérilion peut être très longue : Toute forme de combat, escrime ou art martial, le théatre, le conte, la musique, le chant, la cuisine, la cérémonie du thé, la danse, la composition florale, la composition de scène (combinaison de divers arts pour créer un "paysage"), poterie, ceramique, peinture, sculpture, gravure, parfumerie, candelerie....

-A Bérilion, la musique est une occupation populaire et beaucoup de gens savent jouer d'un instrument. Sans virtuosité évidemment, simplement quelques airs ou notes, mais il s'agit d'une activité très répandue dans le pays. Beaucoup de personnes se fabriquent même eux même des flutes ou instruments à cordes rudimentaires.

-Le thé est une boisson plus que démocratisée à Bérilion, et on en retrouve des centaines de variété. C'est aussi le seul produit qu'ils aiment importer de l'étranger, principalement de scarrath. La variété de thé communément bue est souvent un marqueur du statut social, et certains thés sont littéralement réservés aux membres de clans. Un thé notamment, le lotus impérial, est "interdit" à la consommation pour les humains... Car il est supposément la boisson favorite d'Inari, et des Kitsunes, et leur est donc réservé. Lorsque les moines Senzo font un pélerignage au temple d'Inari, dans le Hekankai, ils emportent avec eux de ce thé et en préparent une énorme coupe pour le dieu renard.

-L'alcool est la boisson de choix pour les offrandes aux dieux. Cependant, comme on vient de l'évoquer, Inari n'est friand que de thé, et on ne lui fait jamais d'offrande d'alcool.

-A Bérilion, on cuit rarement au feu, et bien plus souvent à la vapeur. On mange aussi souvent de la nourriture crue.

-Les bériliens ont pour coutume de ne jamais manger de canidés (par rapport à la sacralité du renard) ni de félins (car le chat sauvage bérilien est réputé hargneux combattant et est vu de manière exagérément positive). Cependant, tout le reste du règne animal peut être un repas. Cela vaut pour les chevaux, ours, ou autres insectes. Les criquets, notamment, sont un repas courant dans les plus basses castes de la société.

-A Bérilon, le piment Wasabi est très apprécié et répandu. En vérité, les bériliens ne sont pas friands de nourriture épicée, mais c'est justement là la raison de cette popularité. Manger un plat pimenté est une sorte de petite démonstration de bravoure et est l'apanage des guerriers. Cela mène à la contradiction d'une forte production de piment pour une population qui ne l'apprécie que peu.

-Les bériliens et notamment les membres d'une même famille ont tendance à manger ensemble, à la même table et au même moment. Si l'on mange en compagnie d'autrui, il est considéré comme malpoli de se servir soi-même. On demandera toujours à quelqu'un d'autre de remplir notre assiette ou notre verre.

-Malgré ces repas en groupe, la coutume bérilienne indique qu'il faut parler le moins possible durant le repas. C'est un moment partagé, mais pas propice aux discussions. Discuter, c'est attendre avant de manger et donc laisser son plat refroidir. On ne le mange pas alors comme il a été servi et on manque de respect au cuisinier. De plus, si l'on est en bonne compagnie, on a pas besoin de conversation. Se forcer à discuter avec quelqu'un durant le repas l'on est mal à l'aise avec cette personne. On est de bonne compagnie lorsque notre présence silencieuse ne perturbe pas les autres, ce qui est très différent que d'être de bonne conversation. Dans la même lignée, manger bruyamment est bien vu, et cela montre que l'on apprécie le repas.

-A Bérilion, on ne doit jamais terminer son assiette, sauf si l'on souhaite être resservi (il n'est d'ailleurs pas rare que l'hôte remplisse le bol ou l'assiette dès qu'elle est vidée), et ce pour plusieurs raisons. D'abord, c'est un signe de modération, valeur plebiscitée à Bérilion. Ensuite, cela montre que l'on est repus et indique à l'hôte que l'on a été bien reçu, puisque l'on a pu manger à sa faim. Terminer son assiette laisse sous entendre que l'on aurait pu encore avaler quelque chose, et donc que l'on a été mal servi. Il s'agirait donc d'un manque de respect envers le cuisinier. Cette pratique est aussi due à la crainte du Yokai Hiderugami.

-Les bériliens ont un code très précis sur l'utilisation des baguettes, qui sont leur outil le plus répandu pour manger. Ces règles s'appliquent en toute circonstance mais sont évidemment plus prononcées lorsque l'on mange avec des inconnus ou des gens de haute stature. Par exemple, il faut toujours poser ses baguettes sur la table avant de macher une bouchée qu'on vient de porter à sa bouche, toujours du côté droit, et jamais croisées. Il ne faut jamais piquer de la nourriture avec les baguettes. Il ne faut jamais mordre dans les baguettes...

-Pour les Bériliens, refuser un verre d'alcool qui nous a été servi est vu comme un immense affront envers la personne qui nous propose la boisson, plus encore s'il s'agit de notre supérieur en âge ou hiérarchie. En effet, l'alcool a quelque chose de sacré, et en offrir est signe d'une grande considération. Nécessairement, refuser un tel honneur est d'une grande impolitesse. Si l'on finit son verre et qu'on est resservi à nouveau, il faut encore boire. La solution, si l'on ne tient pas l'alcool, est simplement d'accepter le verre et de prendre son temps en le sirotant petit à petit.

-Malgré cela, être ivre est considéré comme un fait outrageant et très négatif, signifiant qu'on s'est laissé emporter à l'abus... A l'exception des jours de fête, ou justement, être ivre montre que l'on se laisse pleinement aller aux festivités et qu'on est un bon vivant qui honore les traditions.

-Lorsqu'on rencontre quelqu'un pour la toute première fois, on le salue bien bas. Des saluts plus classiques seront tolérés pour les prochaines rencontres.

-En entrant dans une maison, si le plancher est surélevé par rapport au sol, on doit systématiquement retirer ses chaussures. Seront mis à disposition ou non des chaussons pour se déplacer dans la maison.

-Il est de coutume, lorsque l'on reçoit un cadeau, de toujours le refuser, qu'on le veuille ou non. C'est alors à la personne qui offre d'insister, et alors seulement on peut accepter le présent. C'est une façon polie de s'assurer que la personne offrant ne va pas regretter. Mais garder un cadeau après que le bénéficiaire l'ait refusé une fois est aussi très mal vu.

-Lorsqu'un bérilien complimente un bérilien, il doit toujours dénigrer ces compliments, peu importe ce qu'il en pense vraiment. "Ce n'est rien" ou "Pas du tout" sont les réponses les plus courantes.

-Il ne faut jamais pointer quoi que ce soit du doigt, car c'est un signe de défiance et de provocation envers ses interlocuteurs, même si ce ne sont pas eux qui sont pointés. Ainsi, pour désigner une route par exemple, on pointera la direction à l'aide de la paume et non du doigt.

-La familiarité exagérée avec une personne que l'on connait depuis peu est souvent mal vue, d'un point de vu du langage, mais SURTOUT du point de vue des contacts physiques, qui sont réservés aux personnes qui se connaissent déjà beaucoup. Cependant, il est tout à fait acceptable de poser des questions qui seraient considérées indiscrètes dans d'autres pays, tant que ces dernières ne touchent pas au domaine de l'amour et du sexe. On pourra ainsi demander la rente, la famille, l'origine, le statut de santé... Bref, toute la biographie de l'interlocuteur, à la première rencontre, sans que cela ne soit choquant.

-Des bériliens qui ne sont pas proches l'un de l'autre s'appelleront toujours par leurs noms de famille, même s'ils fréquentent plusieurs personnes de cette même famille.

-Ce n'est pas un secret de dire que les bériliens ne sont pas très fans des étrangers. En conséquence, ils font rarement preuve de tolérance vis à vis de ces derniers s'ils ne maitrisent pas les us et coutumes du pays.

-Etonamment ou non, l'ethnie suderonne et la population scarrath est la population étrangère la mieux perçue à Bérilion, malgré les quelques différents historiques qu'ont pu avoir les réfugiés avec les peuples des jungles. Cela ne veut pas dire qu'ils sont aimés, mais bien plus facilement tolérés malgré tout. Cela est surtout vrai en Shamiso, mais aussi en Nerimazu, ou on trouve certains couples et metissages berilio-scarrath. Parfois même jusqu'à Long. De manière générale, on a tendance à se méfier des cheveux blonds. Plus encore des cheveux roux. Cependant, les cheveux blancs paraissent naturels à Bérilion, notamment car la couleur argentée est sacrée (Inari) et qu'elle est associée à la vieillesse et donc aux personnes respectables. De plus, il arrive parfois, très rarement, que des bériliens naissent avec les cheveux blancs. Jamais avec les cheveux blonds/roux.

-Les bériliens n'accordent qu'une valeur limitée à leur monnaie, les Kins, et beaucoup considèrent qu'ils pourraient aisément s'en passer, même si elle est pratique. C'est pourquoi la valeur élevée du Kin sur les marchés étrangers (notamment à Scarrath) est un sujet de plaisanterie très répandu et qui rend hilare l'immense majorité bérilienne.

-De même, les étrangers pensent que les bériliens accordent du crédit à la coutume des biscuits de la fortune, ou un symbole de bonne ou mauvaise augure est caché dans des gateaux secs. Cette incompréhension est aussi un sujet de plaisanterie, ces biscuits et ces messages ayant en vérité une valeur purement ludique, et étant une simple forme de jeu de hasard.
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