[Messagers] Système postal

Poste impériale
Historique
Durant la première apogée de l’Empire Haynaillien, un système de messagers s’est progressivement structuré et pérennisé de manière à remonter rapidement les informations urgentes à la capitale. Ceux-ci étaient à vocation militaire dans un premier temps, puis se sont élargis aux correspondances d’ordre administratif au 17ème siècle. Si le courrier particulier n’était pas sensé officiellement circuler par le système, ses agents n’hésitaient pas à le distribuer contre des tarifs arbitraires. La situation était vue par certains comme de la corruption, par beaucoup comme le coût nécessaire pour entretenir le système. La dernière évolution du système date de 1861, par un édit qui autorise et régularise le courrier particulier.

Coursiers communaux
Matériellement, il s’agit d’un relais avec des chevaux frais tous les 12 kilomètres, et d’une étape avec nourriture et logis tous les 36 kilomètres. Le courrier est acheminé par des coursiers (communaux), qui attendent à chaque relais. Ceux-ci parcourent la distance jusqu’au relais suivant, puis transmettent le message au prochain coursier.

Maîtres de course
Les maîtres de course gèrent leur étape et les relais environnants. Leur rôle est de fournir chevaux, nourriture et logis. Outre cela, en cas de visite d’importance c’est à eux d’assurer la fourniture de chevaux. Ils ne sont pas nobles, cependant leur titre est généralement transmis de père en fils et vient avec le privilège de l’exemption des taxes sur la propriété de terres.

Correspondance
La correspondance officielle (scellée d’un sceau noble), ne donne pas lieu à un paiement. Elle doit être menée à titre gratuit, car supposément nécessaire au fonctionnement de l’empire. C’est un privilège du noble de pouvoir utiliser ce système à dessein personnel s’il le juge nécessaire.

En revanche ce n’est pas le cas de la correspondance particulière. C’est le destinataire qui paie le coursier pour recevoir le courrier, et non pas l’expéditeur (pour des raisons historiques, où le courrier était souvent perdu). Si le courrier est parfois livré directement à l’expéditeur, il sera généralement en attente de ce dernier dans le relais de coursier. Le courrier doit bien évidemment être inscrit du nom du destinataire et de la commune cible.

Coursiers impériaux
Les courriers particulièrement importants ou extrêmement confidentiels sont eux transportés par des coursiers impériaux, qui eux progressent à travers le réseau de relais et d’étapes en échangeant les chevaux. Ceux-ci sont plus des messagers, et ne prennent pas de correspondance particulière.

Poste fédérale
Dans l’ex-fédération, le système postal est beaucoup plus décentralisé, dense, et utilisé par les particuliers. Le volume de correspondance y est très important, du fait de la densité du système et de la forte alphabétisation de la population. Du coup des bureaux de tri sont présents dans les villes, et des diligences postales échangent les cargaisons de courrier entre les villes.

Le système de tri et de distribution a été réformé et optimisé dans les années 1860 par un mirianien du nom d’Issimo. S’il est extrêmement efficace, il a le souci d’être assez peu intuitif pour les expéditeurs. Ceux-ci doivent apprendre à lire les cartes des régions postales pour correctement coder l’adresse du courrier, composée d’une suite de symboles incompréhensibles permettant un tri extrêmement rapide. Le courrier est payé par l’expéditeur.

Depuis la dissolution de l’armée fédérale, de nombreux soldats de métiers ont étés reconvertis en facteurs de par leur habitude de marcher de longues distances. Après avoir été trié en ville, le courrier est distribué aux facteurs par les diligences postales. Ceux-ci sont payés par la cité selon le nombre de kilomètres de leur tournée, généralement entre 12 et 40. La tournée permet de distribuer le courrier directement au destinataire.

Autres lieux
Depuis la conquête continentale, l’empire a étendu le système des coursiers impériaux et du courrier officiel à l’ensemble du continent et de ses colonies. Cependant les systèmes locaux n’ont pas étés réellement modifiés.

En Scarrath, voyager seul reste dangereux, même pour un coursier. Les courriers sont généralement confiés à des caravanes marchandes. Les colonies d’Aurore suivent à peu près le même modèle, en utilisant les marchands pour échanger les courriers.

En Bérillion et Nurenuil, l’usage de messagers reste majoritaire. Si quelques relais et étapes ont étés ajoutés le long des axes principaux pour permettre la circulation de coursiers, la plupart des villes ne sont pas reliées.