Re: Des tensions à l'archipel

par **Jack Van Flyff** Sam 2 Avr - 1:23

Nata rechigna un peu au début, plus par flemme qu'autre chose. Elle donna alors deux dagues, plusieurs fioles alchimiques, d'autres outils multiples, une arbalète et un stylet. Elle donna aussi ses gants cloutés. Au final, elle se sentait un peu nue sans tout son matériel mais de toutes façons. Elle n'avait rien à faire pour le moment, et puis, elle pouvait sûrement les dérouiller facilement. Elle retourna à bonne portée de Laurence, sans rien dire.

par **Kiart Nenzo** Sam 2 Avr - 10:22

-L'Iris doit encore être plongé dans une guérilla stupide sur les convois, je ne vois pas en quoi ils s'intéresseraient à nos échanges, comme les Bériliens.
Vêtu d'un pourpoint d'un rouge éclatant et de chausses brunes serrées, le Scarrath affichait un mine fatiguée que ses favoris, aussi noirs que sa chevelure coupée court, ne pouvaient qu'accentuer.
Sinon, je crois que nous nous sommes pas présentés, même si j'ai entendu vos éclats. Je me présente, Arcen Illenven.
Ce nom évoquait surtout la tête des discussions à propos de l'embargo de Naosia, surtout lors des échanges avec les délégations Naosiennes.

Plutôt loin d'Abraxar et toujours devant la malle, Siral et Arska semblaient discuter à mesure que les deux autres Aulousiens se mettaient à récolter les armes parmi les invités.
A mesure que les poches se vidaient, le chef des mages fronçait son museau tout en haussant le ton, commençant même à interpeller le Mirianien en armure de roche, commençant à l'invectiver, les deux naosiens ignorant superbement les humains et ce qu'ils faisaient.
Et également leurs réactions car, à mesure que le navire s'approchait de l'archipel, l'ombre se révélait être imparfaite. Parfois plus épaisse, parfois moins à d'autres, peu à peu se dessinait un dôme qui était d'un marron clair, presque un mélange de marron et de gris clair au niveau des teintes.

par **Lord Penguin** Sam 2 Avr - 13:49

Voyant l'Empereur approcher, Aamir commença par détourner le regard, puis lorsqu'il l'aborda, il le fixa d'un air neutre, dur à décrypter. Ses gardes semblaient tendus mais il leur fit signe de ne rien faire, ouvrir la bouche inclu, il l'espérait.
Si Laurence paraissait jeune, Aamir le semblait encore plus, plus petit que son interlocuteur. D'un oeil extérieur, c'etait comme voir un jeune homme discuter avec un adolescent.

Lorsque Laurence eut fini, le prince afficha un sourire indubitablement et volontairement factice, avant de dire d'un ton tout aussi faussement respectueux.

-Oh, votre seigneurie. Laurence d'Haynailia, l'Empereur en personne. Je suis flatté que vous daigniez m'adresser la parole. Il est vrai que nos nations ont toujours été très proches, -il finit sur un ton cinglant- lorsqu'il s'agit de commercer, car je doute que nos pratiques esclavagistes fassent réellement fureur de par Gahartelle, n'est-ce pas?

par **DALOKA** Sam 2 Avr - 15:26

Laurence rit aux éclats de manière assez insolente. Ce cynisme et ce ton lui rappelaient celui qu'il était il y avait douze ans de cela, ce qui l'amusait un peu.
-L'esclavagisme n'est qu'une mauvaise passe pour Scarrath, cela n'est pas si dramatique. Comme votre ton impertinent, cela est pardonné. Vous êtes encore jeune, ce qui signifie que peut-être nous nous verrons encore plusieurs fois durant vos longues années, il est donc naturel que je m'intéresse à vous. Ne vous sentez donc pas offensé, je ne demande que votre amitié.

De toute façon, je crois que l'horizon devient plus clair, je m'en vais donc l'observer à nouveau. Je suis très curieux de voir le lieu de vie des Naosiens.
Il se retourna alors, mais avant de partir, lâcha une dernière phrase sur un ton doucement amical mais que l'on sentait assez ironique.
-Cher Aamir, si vous avez un jour besoin d'aide pour négocier je pourrais vous accorder quelques conseils, il vous suffira de me prier gentiment.

par **Gemstone** Sam 2 Avr - 15:51

Il adressa un regard à l'Empereur, puis à Aamir, et poussa un léger soupir.
- Lorsque l'homme s'habitue à voir les autres porter les chaînes de l'esclavage, c'est qu'il accepte lui-même un jour de les porter.
Abraxar tira une courte révérence, et se tourna à son tour vers l'île approchante. Il fut ensuite approché par Arcen. Il lui répondit d'un ton ouvert :
- Enchanté, monsieur Illenven. Je me prénomme Abraxar Arinkos, pour vous servir. Veuillez m'ôter d'un doute, je vous prie. Quelle est vostre fonction, ici ?

par **Lord Penguin** Sam 2 Avr - 16:38

A la dernière remarque de Laurence, Aamir ne répondit pas. Il sourit cependant, d'une part car il lui avait été plus facile que prévu de se débarasser de l'empereur, et d'autre part car les mots de ce dernier transpiraient d'un ego démesuré. Un orgueil sans limite et parfaitement risible. Le jeune prince avait au moins la satisfaction, s'il n'était en rien spécial ni quelque genre d'élu, d'en avoir conscience et ne pas être un immondice prétentieux.
Peu importait, cet épisode était passé. Aamir reprit le même comportement que précédemment, attendant passivement que qu'ils parviennent à destination.

par **Kiart Nenzo** Dim 3 Avr - 22:04

-Ma fonction? Pfhhr... Voyons, on ne se résume pas qu'à une fonction.
Mais je suis un marchand et c'est pour ça que je suis ici. Heureusement que les princes marchands n'aient pas considérés les émissaires avec autant de sympathie que les Bériliens sinon mon commerce serait mort.
Oui, j'commerce avec eux, surtout leur nectar... Mais celui-là était insipide, leurs boissons sont tellement plus... On sent qu'elles ont une saveur unique... mais celle-la était commune.
Les gens du continent auraient à gagner à connaître leurs plats et leurs boissons.
Cela surprend au début mais c'est très nourrissant.... Enfin, si on régurgite pas à cause du goût trop salé... Ou sucré. Ou les deux.
Certains plats, c'est des boules de sel compactées tellement ça attaque la bouche, les Kirians, les chats, adorent ça.
Oh désolé, j'ai tendance à parler sur ce que j'aime bien et mes années d'expériences gastronomiques parlent.

Visiblement enjoué et prompt à la discussion, Arcen Illenven était bien lancé et le commerçant ne semblait même pas être soûl car il n'avait pas de verre à la main et sa démarche était droite malgré la houle.

De l'autre côté du ponton, Ruhlar qui avait fini de ruminer, se mit à rejoindre la discussion de Silar et d'Arska. Le reptile, l'oiseau et l'insecte discutaient avec leurs propres vocalises avant que d'un claquement de langue sec, le mage coupa net la discussion tout en repoussant du bras Ruhlar, puis ordonnant en quelques sifflements quelque chose à Arska qui s'empressa, de sa démarche gracile et rapide, de se poster au centre du pont.
-Bien! Nous allons arriver à l'archipel et il serait évident de parler des conditions de votre séjour.
Chaque personne ici se verra attribuer un garde à sa protection, qui vous donnera également un passe-droit pour la plupart des lieux importants de l'archipel.
Ainsi, nous vous laissons admirer et juger des capacités de notre peuple, mais les derniers jours pour les discussions, vous serez néanmoins maintenu dans la résidence attribué à tous.
Si vous avez des questions avant que nous arrivions sur le sol Naosien, nous sommes tout ouïe.

Visiblement, Hurkan avait été remplacé aux manœuvres et l'homme chat se retrouva à côté d'Aamir, visiblement désœuvré et peu tenté de communiquer alors que l'excitation montait sur le navire.
Entre le début d'information sur leur séjour et la proximité imminente de l'archipel, l'ambiance était électrisée...
Qui devint de l'étonnement voir de l'admiration lorsque, suffisamment proche de l'archipel, les passagers pouvaient enfin admirer l'ombre qui était par-dessus l'archipel.

Composés de végétaux, quatre piliers aux proportions énormes prenaient dans le sol ou la roche des quatre îles pour se plier et former une voûte sur laquelle on pouvait distinguer, à mesure qu'on s'approchait, la présence de Naosiens qui devaient travailler sur cette immense formation végétale qui n'avait jamais été relatée dans les annales, les discussions de marins rien.
Cette formation végétale était donc une étrange nouveauté que tous les non-humains admiraient avec fierté.

par **Gemstone** Lun 4 Avr - 22:11

Abraxar écarquilla les yeux, en voyant le monstre végétal. Il resta silencieux, se gardant les pensées qui suivirent pour lui.
"Serait-ce un de ces antiques arbres-mondes dont parlent les légendes ? Non, impossible... Ils avaient la taille des plus hautes montagnes, et furent crées au temps pré-solaire. Ce n'est pas en cette ère post-lunaire que pareille entité peut venir à la vie."

Il nota la fierté des naosiens au regard de l'immense arbre. Il haussa les épaules, les yeux perdus dans la voute feuillue... Il murmura, pensif...
- "Que l'on me donne six heures pour couper un arbre, j'en passerai quatre à préparer ma hache.". Cette chose aurait rendu fou mon bûcheron de père.

par **DALOKA** Jeu 7 Avr - 18:27

Laurence croisa les bras et ne dit rien. Nul rapport n'évoquait cet arbre, cependant l'étonnement ne fut chez lui qu'une étape très brève, peut-être car il connaissait plus impressionnant. L'Empereur d'Haynailia était d'abord suspicieux, puis interrogé... Mais non pour l'instant intéressé. Des masses de bois? Sans doute avaient elle un grand intérêt pour la survie Naosienne, mais cela devait être le fruit d'une entreprise pharaonique. Laurence ne voyait pour l'instant pas l'intérêt de cette chose pour sa nation, cela lui semblait plus poudre aux yeux que véritable fait intéressant. Entre autre, il attendait encore que les naosiens lui montrent autre chose.

Cependant les naosiens étaient fiers de quelque chose. Ils remontaient dans l'estime de Laurence pour cela et c'était ça de gagné.

par **Kiart Nenzo** Jeu 7 Avr - 20:40

Quelque peu abasourdis et surpris à voir cette énorme voûte qui plongeait le coeur de l'archipel dans le noir, les humains ne sentirent alors les changements qui se tramaient sur le navire.
Plus rapide, le bateau fendait les eaux centrales pour rejoindre le passage à l'opposé duquel ils étaient entrés, s'approchant de Nyhar.

Mais le trouble le plus puissant était vis à vis des mages. Si tant est qu'il en avait un seul, le lieu était sans conteste saturé de mana, même un novice pouvant le percevoir comme une puissance électrisante qui s'accentua lorsqu'une vague de mana vint frapper les invités sans que les novices puissent le sentir, cette vague d'énergie ciblant leurs effets personnels qu'ils portaient, tant armes qu'outils, que vêtements ou ornements.
Et derrière cela, Silar et ses mages arboraient un sourire, s'étant tous réuni au niveau du mât du navire.

Plusieurs minutes passèrent et à mesure qu'ils approchaient de Nyhar, on voyait que la voûte végétale était travaillée, des puits lumineux se dessinant et clairsemant l'artificiel crépuscule de l'île.
C'est sous ce même crepuscule que se dessinait la première ville Naosienne.
Stationnée contre une racine de l'arbre, la partie végétale enlaçait la cité et formait une même voûte que pour l'archipel mais des lumières y étaient attachés, renvoyant une chaude lumière contre les branches vertes tourbes et aussi contre les toits rectangulaires de la ville, qui ressemblait à un amas de pierres grises taillées, seul le premier bâtiment jurant avec le reste avec le dôme visible au loin, un port de pierre se dessinant en avant garde de la cité.

Bienvenu à Fulr'his. La capitale administrative de l'archipel.
Clamant ce nom haut et fort, Arksa tenta de lancer les hommes à la discussion alors que le navire était en train d'entrer vers le port où un mince contingent de naosiens les attendaient, vêtus de plaques, de tissus voir... Recouverts de plantes?

par **Gemstone** Jeu 7 Avr - 23:22

Abraxar eut la nausée au passage de l'onde magique. Il pesta :
- Jetez-moi un autre sort par surprise, et j'en ferai de même à mon tour. Bien entendu, il est fort probable que cela ne vous plaira guère.

par **Kiart Nenzo** Dim 10 Avr - 22:18

-Et je ne doute pas que vous devriez retourner sur le continent à la nage après ça. Je doute toutefois que vous surviviez aux courants et aux animaux des fonds marins. Oh et quel sort parlez-vous?
La remarque en réponse à Abraxar provenait d'un Aulousien visiblement éméché qui tenait malgré tout l'alcool, sa position droite et inflexible.

Tout autant que l'était la garde Naosienne. Vêtue de plaques chitines bleues ou d'une armure de métal grise, une bonne trentaine de Naosien de toute race, au vu des postures, était alignée autour de trois individus, qui attendaient les invités alors qu'ils étaient en train d'accoster.
Le Naosien le plus à gauche était un Kirian immense au pelage noir comme la nuit, tout comme son armure qui ressemblait à un immense bloc de pierre qu'on aurait taillé à même le corps, seul son visage était visible de cet ensemble.
A l'opposé, c'était un Aulousien de taille moyenne, aux écailles ternes et grisées, qui portait une armure singulière. Ressemblant à de l'herbe, ou une fourrure de même couleur, tout son corps, même sa queue, était recouvert de cette fourrure étrange, un capuchon était rabattu dans son dos, comme si c'était une vulgaire combinaison.

Et alors que le bateau était amarré et que les hommes débarquaient dans un bruit quelconque, il était clair que les deux gardes entouraient le troisième qui faisait pâle figure à côté.
Vêtu de la même tenue que tout les autres diplomates, il portait cependant certaines bandes du tissus qui étaient rabattus, seul une broche pourpre représentant un œil félin permettant de le différencier des autres.
Autrement, il semblait être aussi droit que les gardes, surtout au moment où l'on guida les humains dans la large allée que les gardes formaient, les humains étant également suivi par les diplomates.

-J'ose espérer que vous n'avez pas bu trop de nectar durant le voyage, ça a tendance à rendre le sol un peu... traître.
Langage maîtrise, diction un peu entachée par sa respiration sifflante, le seul non garde, et non mage, lança une pique alors que ses gardes du corps reculaient et s'éloignaient pour le laisser seul auprès des humains. Firin, je suis un membre du conseil des quatre... Ou la plus haute instance de cette archipel.
Mais soit, je présume que vous voulez aller vous reposer avant que nous ne parlions de ce pourquoi vous êtes ici.

par **Gemstone** Lun 11 Avr - 14:29

- Monsieur, si vous souhaitez tant me faire la démonstration de vostre bêtise, tentez donc de me jeter par dessus-bord. fit Abraxar, en écartant les bras. Un moment de silence passa, sans réaction de la part de l'alousien. Le navire s'amarra, et il baissa les bras. Sage décision. Il le dévisagea encore quelques instants, bien plus qu'il n'en faudrait pour le laisser répliquer, et fit volte-face.

Il mit pied à terre, et n'eut guère d'autre choix que de suivre le petit groupe.
- Oh, je vois que vous appréciez les réceptions formelles, fit-il en observant la vaste allée de gardes. Sans doute que monsieur d'Haynaillia ici-présent y est accoutumé, mais il est rare qu'un diplomate jouisse de ce privilège. Mes remerciements, monsieur... Fyrin si j'ai bien entendu. Me concernant, je n'ai guère besoin de repos, mais ma requête serait plutôt de découvrir le peuple de ces îles. Je crois savoir que monsieur d'Haynaillia partage ce genre d'intérêt ? fit-il, demandant confirmation de ce dernier.

par **DALOKA** Mar 12 Avr - 0:44

-Absolument, approuva Laurence en rejoignant la terre également. Je suis plutôt résistant à la fatigue, rassurez vous. D'autant plus que je suis très curieux quand à la vie dans l'archipel, si vous le voulez bien je souhaiterais donc, comme Sieur Arinkos l'a proposé, découvrir un peu l'intérieur de l'île.

par **Lord Penguin** Mar 12 Avr - 13:55

Aamir ne pipa mot. Il n'avait aucune envie de rester en compagnie du reste du groupe et la perspective de pouvoir se séparer d'eux le réjouissait, mais il ne pouvait pas savoir si continuer lui donnerait quelque avantage dans les négociations, ou lui permettrait de découvrir quelque chose qu'il serait interessant de négocier. Il décida finalement de rester encore un peu. A présent qu'ils étaient à terre et en sa qualité d'ambassadeur, il lui serait certainement autorisé de rejoindre ses quartiers s'il le demandait.

par **Kiart Nenzo** Dim 17 Avr - 22:23

-Moi-même, j'aimerai plutôt savoir si mes affaires sont bien arrivées à bon port. J'y tiens et je n'espère pas les perdre, même si c'est pour ce lieu enchanteur. Pourquoi cette nuit constante? Vous n'aviez pas un autre endroit? Et... Ce grand arbre... Il n'était pas là avant, ce qui parait évident, mais pourquoi sa présence?
Arcen s'était remis à poser des questions et seul Firin le calme, tapant des mains.

-Je vois que les "mystères" de nos terres vous intéressent plus que la possibilité de savoir où vous allez dormir et manger pour vôtre séjour. Amusant.
Firin eut un moment de sourire avant de se tourner vers les deux mages Animamis, commençant à leur parler dans leur langage avant de se tourner vers les humains, fixant surtout Abraxar.

-Ceux qui voudront partir aux suites... Vous suivrez Hurkan qui se trouve derrière vous. Levant le menton vers le dit Kirian, ce dernier était derrière le groupe des humains et attendait, droit comme un i. Tout les représentants de Naosia devaient arborer une colonne vertébrale parfaite, on dirait.
Autrement, pour nos visiteurs, suivez-moi.

Scindant le groupe des gardes en deux, Firin affecta l'Aulousien à l'armure de plantes, ainsi que les péons de sa garde à sa suite. L'autre moitié ainsi que le Kirianien à l'armure d'obsidienne qui étaient pour les invités qui voulaient se reposer.

Les deux groupes ainsi formé, le dirigeant s'éloigna d'un pas lent et mesuré vers la cité crépusculaire, contournant la large barrière qui contournait l'étrange structure en dôme, pour aboutir à la ville en elle-même.
A mesure que les humains y avançaient, ils pouvaient remarquer l'absence de mouvements, de vie, et que la plupart des Naosiens, qui étaient présent sur le Briar, disparaissaient dans la ville, ne laissant que Finir, sa garde, les humains et les bruits de pas contre les rues dallées qui délimitaient une cité structurée, à l'apparence froide et labyrinthique.

Même en montant vers les immenses racines de l'arbre titanesque, la cîté ne semblait pas changer par le dénivelé qui les forçait à accélérer le pas, jusqu'à aboutir à une place circulaire, aveugle à toutes portes ou fenêtres, ne laissant que les rues, la place et une immense ouverture creusée ou formée dans la racine, formant un passage par lequel monter, au vu des marches qui étaient visibles.

-J'espère que vous ne craignez pas les espaces clos.
Visiblement, Firin était moqueur vis à vis des humains, non pas comme une insulte mais comme si c'était sa manière habituelle de parler, et c'est d'un visage fendu d'un sourire qu'il entra dans l'étroit tunnel fait de bois, avançant dans une clarté donnée par des excroissances oranges poussant au plafond et diffusant une lueur singulière.

par **Gemstone** Dim 17 Avr - 23:16

- J'espère qu'il y a autre chose à voir que la démonstration de l'omniprésente surexploitation de la magie. Les livres nous donnent l'occasion de découvrir que nos idées si originales ne l'étaient pas tant que ça.

//En gros, Kiki, en ce moment, t'es en train de faire le RP tout seul. C'est guère fabuleux.//

par **Lord Penguin** Lun 18 Avr - 0:21

Aamir décida finalement de se laisser conduire à ses appartements par Hurkan. Ce dernier ne semblait pas aussi pedant que la moyenne des naosiens qu'ils ait eu l'occasion de voir depuis le début du voyage, alors il lui demanda :

-Quand en viendrons nous au fait? Nous avez-vous simplement invités pour nous montrer les attraits et beautés de vos terres ou allons nous un jour parler affaire ?

par **Kiart Nenzo** Lun 18 Avr - 12:28

Tournant un instant son visage vers Abraxar alors qu'il continuait sa montée, Firin se racla la gorge tout en haussant la voix.
-Je ne doute pas que chez vous, la magie n'est qu'une part peu avancée. Mais ici, à cause du manque de nos moyens et l'abondance d'énergie que nous possédons, nous n'avions qu'un seul choix de développement.
Et, pour ce qui est de l'étalage. Sachez que la pousse de cet arbre est purement naturelle, mais pas sa conception. Mais si vous nager pour aller à notre prochain lieu de rendez-vous, faites.
Se retournant vers les marches, Firin reprit une marche rapide, s'étant laissé distancé par la garde avancée qui semblait bien pressée.

Surpris par la question d'Aamir, qui s'était retrouvé peu loquace durant la traversée, Hurkan se retourna vers lui alors qu'ils entraient entre les murs qui entouraient le dôme vu au loin.
Entouré par un jardin à l'apparence tropicale, le bâtiment était bas, de forme sphérique mais les murs étaient bien droit, le dôme devant être une particularité de l'architecture, tout comme l'absence de fenêtres et de portes, ne laissant qu'une large entrée qui menait donnait sur un couloir, qui ceinturait le centre du bâtiment, tout en permettant d'arriver à une large pièce qui était plongée dans le noir.
-Pour... Ce qui est des affaires, ce n'est pas moi qui déciderait mais ceux qui sont venus. Ils veulent visiter, ils visitent. Mais il est vrai qu'ils ont décidé de tout vous montrer, d'attrayants.
Visiblement, Hurkan avait du mal et il se permettait de buter sur des mots, son ton étant également lent.

par **Gemstone** Lun 18 Avr - 16:11

- Mmmh. Si vous acceptez de me tenir compagnie dans l'eau, pourquoi pas. fit Abraxar, en riant.

par **DALOKA** Mer 20 Avr - 17:23

-Tant que nous y sommes, Firin, j'ai une question, fit Laurence durant la marche. Il y a bien peu d'habitants. Est-ce pour des raisons diplomatiques ou sommes nous arrivés le jour d'un important événement?

par **Kiart Nenzo** Lun 25 Avr - 22:41

-Nous avons quelques festivités en cours qui se passent sur Briar mais dont vous ne pourrez pas y accéder à temps.
Nous n'avons pas toujours été uni et cette date est le jour où nous nous sommes ralliés sous un même système.
Généralement, nous faisons un énorme repas en commun et nos artistes dansent et chantent pour nous occuper.
C'est dommage que cette date commémore la fin d'une guerre qui n'aurait pu ne pas avoir lieu. D'un ton riant, Firin s'apaisa et tomba dans un remarque maussade, le Kirian ralentissant la marche. Dites moi, votre histoire sur le continent est parsemée de guerres. C'est pour cela tout ces auxiliaires, n'est-ce-pas?

par **DALOKA** Mar 26 Avr - 18:10

-Voyons, quelques escrimeurs vous inquiètent? Voyez cela comme une preuve que nous ne nous faisons pas encore confiance... J'ai le sentiment qu'en manière de communication, nos idées divergent réellement.
Et quand à notre passif guerrier, il est entièrement vrai. Cependant, notre histoire est plus longue que la votre, et s'étale sur une plus large portée... Je ne crois pas que sur ce point nos peuples soient fondamentalement différents.

par **Kiart Nenzo** Jeu 28 Avr - 9:56

Écoutant le discours de Laurence, les mains jointes comme un étrange symbole de prière, il fini par couper son action pour lever la tête ainsi que sa voix.
-Amusant car je ne pense pas cela. Si nous nous sommes battus, ce n'était pas pour le territoire de l'autre mais pour s'en nourrir.
Il faut l'avouer, nos ancêtres étaient carnivores et on tient notre survie de l'évolution de nos pensées et de nos corps.
Nous ne nous sommes jamais battus pour posséder, mais pour dévorer. Et maintenant que nous nous sommes développés, nous avons réglé cette source de conflits.
Vous pensez-vous capables de mettre de côté vos différences, d'accepter ce que l'autre est et ainsi vous développer vers un but commun?

par **DALOKA** Jeu 28 Avr - 12:16

Laurence eu un léger rire contenu un instant.
-Et quel est donc ce but commun, dites moi? Voyez vous, il me vient une impression pour ainsi dire assez amusante... Même si c'est avec une certaine subtilité, vous portez un jugement sur l'humanité que je considère pour ma part comme assez réducteur. Je comprends cela. Nous n'avons, de base, aucune estime pour votre civilisation, vous tentez donc de changer cela car vous voulez être nos égaux et pas moins que cela... Cela en revanche ne vous permet pas d'être présomptueux. Rappelez moi... Quelle taille fait votre île? Combien d'habitants peuplent votre archipel? Et surtout, surtout, depuis combien d'années dure votre paix? Vous avez une confiance en votre avenir presque effrayante, je crois qu'un jour vous le regretterez.
Enfin, vous semblez ne pas comprendre ce que j'essaye de vous dire... Voyez vous, si je "refusais" vos différences, ma réaction aurait été d'être horrifié quand à vos motifs de guerre. Je n'en fais rien, car même si absolument rien ne m'oblige à vous respecter, je le fais. Cessez donc de comparer nos deux civilisations, je vous assure que c'est un débat que vous ne pourrez gagner.
Continuons donc, monsieur. Je crains que je n'ai reçu aucune raison de croire aux espoirs que vous portez en vous même. Et je vous prie, épargnez moi ces questions sur la différence et l'acceptation. Si vous en êtes encore là, c'est que vous êtes décidément naïfs.

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