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[Région]La région de Dalfan

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Message par Lord Penguin Lun 11 Aoû - 1:08

LA REGION DE DALFAN



Résumé :

Le clan Dalfan fut pendant longtemps considéré comme le clan le plus puissant de Bérilion, près de 800 années de guerres permanentes sur leur territoire les ayant forcés à gagner en force et leur ayant forgé un caractère plus belliqueux encore que le commun des Bériliens. L’entraînement y est rude, les combats fréquents, et la majorité de la population travaillait autour de la guerre, si bien qu’elle se devait d’être alimentée en vivres par ses voisins. Cependant, la fin du conflit avec Nurenuil et les évènements qui y furent associés menèrent le clan à la déchéance. Aujourd’hui, ils ne sont militairement plus que l’ombre de ce qu’ils furent il y a quelques années. Cela permet cependant, associée à un nouveau chef moins belliqueux que les précédents, une reconversion de la région qui devient petit à petit autosuffisante et s’ouvre à de nouvelles perspectives, chose appuyée par l’intégration à l’Empire.


La région Dalfan :

Le territoire Dalfan est le plus froid de Bérilion. Entouré de montagnes avec une ouverture sur la mer au Nord, il a un climat qui lui est bien propre et qui est parfois difficile à vivre pour les bériliens du sud. Il y règne un froid relativement sec, très rarement accompagné de précipitations ou de neige, et on trouve peu de nuages en Dalfan. De plus, un vent du nord y souffle presque en permanence, réduisant fortement les températures ressenties et ayant tendance à assécher les cultures. Les températures globalement basses en comparaison de la moyenne de bérilion sont compensées dans les périodes estivales par un ensoleillement important, permis par l’absence de nuages. La région est cependant très dure à vivre et assez peu fertile, sinon en contrebas direct des montagnes où à l’ouest, près du grand lac Mizumi. La pluie rare réduit fortement les possibilités d’agriculture, sinon autour des quelques rivières et points d’eau. Cependant, la région dispose d’autres ressources, notamment minérales près des régions montagneuses. De manière générale, on y pratique plus souvent l’élevage que la culture céréalière, mais la majorité des habitants sont artisans et non producteurs.


Histoire du clan résumée :

Le clan Dalfan ne possède aucune origine noble ou glorieuse. C’est un anonyme qui le fonda, un simple vagabond dont la seule possession était un sabre. Avec ce sabre, il combattit, et à force de combat, il gagna en influence. De moins que rien il devint chef de village, puis de guerre, et enfin de clan, ainsi que dirigeant d’une région. Mais les Dalfan n’accordent que peu d’intérêt à leur histoire lointaine. Seul ce dont ils peuvent sentir les répercussions à l’instant même leur importe réellement.
L’Histoire Dalfan dans ses premiers siècles fut sanglante et étroitement liée à celle du reste du pays. Le clan fut fortement impliqué dans les différentes guerres de clan et ayant mené plusieurs conquêtes des territoires voisins. Nombre de grands combattants ont dirigé le clan, le faisant gagner en renommée et influence. Lorsque les nations orientales furent unifiées pour combattre les royaumes Nordans, la position frontalière du clan Dalfan avec l’ennemi en fit une clé de voûte du conflit. Leur territoire étant directement en danger, ils sont en permanence au front et s’illustrent sur le champ de bataille. Ce sont les nombreuses années du conflit Bérilio-Nurenuilien qui propulsent les Dalfan au sommet, en faisant le clan le plus influent et puissant du pays.
Pour en venir à l’histoire plus récente :
Des siècles plus tard alors que les Dalfan sont au sommet de leur gloire, la paix avec Nurenuil se profile, justement déclenchée par les actes de l’un des membres du clan. S’ensuit une suite d’évènements qui vont mener le clan à sa déchéance. Le leader du clan de l’époque, Drogo Dalfan, était considéré comme le guerrier le plus fort du pays. Cet invincible combattant fut tué en duel par une vagabonde, laissant le clan en désarroi. Son héritier et fils, Dreï Dalfan, prit la succession, mentalement perturbé par l’inconcevable mort de son père. Lorsque la paix survint, il la refusa, menant l’ensemble de ses guerriers dans un assaut désespéré contre Nurenuil. Cette bataille, nommée la 4e Grande Bataille de Zu-Feorn, vit l’immense majorité des membres et guerriers du clan se faire décimer par les troupes nurenuiliennes. Elle marqua officiellement la fin de la guerre, et Dreï fut capturé par les nurenuiliens, disparaissant totalement deux ans plus tard. Son successeur fut son petit frère, Shu Dalfan, jeune homme nullement préparé à de telles responsabilités et à gérer un clan ainsi déchu, menant une politique laissant de côté la guerre et l’armée. C’est dans cet état misérable que le clan subit les campagnes impériales et est annexé, au même titre que le reste de Bérilion, par l’Empire. Shu Dalfan conserve son titre de chef et dirige la région pendant les années qui suivirent, s’adaptant admirablement à l’allégeance impériale. Il facilite grandement l’intégration et l’acceptation des coutumes impériales, et fait de Dalfan, avec Shamizo, la région la plus ouverte de Bérilion. Il décide finalement, et au détriment des traditions du clan, d’abandonner son poste et de laisser la gouvernance à son jeune cousin éloigné, Momoiro Dalfan, prenant la position de Kulin... Position qu'il céda de même, quelques années plus tard, à Furuiha Dalfan-Yuki.
Aujourd’hui, bien que n’ayant plus rien de sa gloire militaire et de son influence d’antan, le clan se remet de ses blessures et apprend à fonctionner différemment de par le passé.


Rites et traditions :

Duels :
Par le passé, Dalfan était une région où des duels prenaient place pour tout et n’importe quoi, bien plus qu’ailleurs en Bérilion. A la moindre occasion et peu importe l’absurdité de la raison, on se battait.
Les duels à Dalfan ne sont régis par aucune règle particulière, si ce n’est que le port d’armure ou de toute forme de protections est prohibé et déshonorant. Des lors que l’on veut se battre, on se bat sans plus de cérémonie. Si possible on apprécie la présence d’un arbitre pour juger si le combat est loyal et sans coups bas, mais c’est une précaution rarement nécessaire. Les habitants de Dalfan savent reconnaître et accepter une défaite avec humilité et, comme tous bons bériliens, sont écœurés à la simple idée d’un affrontement déloyal. N’est cependant pas considéré comme déloyal un combat entre un lancier et un épéiste, le choix de l’arme ne concernant que son manieur, tant qu’il ne s’agit pas d’armes de jet ou de tir, que les Dalfan ont particulièrement en horreur.
Malgré cela, le perdant était rarement mis à mort, puisque l’on savait à quel point un homme en état de combattre était précieux. La défaite, censée être lourde de conséquence, était souvent réduite à une petite humiliation publique et à un service à rendre. Ainsi, au détriment de ce que l’on pouvait croire au vu des traditions ancestrales bériliennes, les duels étaient presque une occupation ludique entre amis, ou une façon de s’entraîner. Seules les plus grandes familles y attachaient une réelle importance. A Dalfan, les duels à morts surviennent souvent dans des contextes intimes, liés à des affaires d'amour ou d'amitiés intenses, caractère probablement hérité du clan Yuki.
Cette vision majoritairement ludique des duels perdura et s’intensifia après la fin de la guerre et la Quatrième bataille de Zu-Feorn, où les effectifs Dalfan furent décimés et après laquelle les combattants se firent plus rares encore. Sans conflit, il restait moins de place à l’ultra-militarisation, et les citoyens commençaient à se reconvertir, mais continuèrent à pratiquer les duels, parfois avec plus d’ardeur encore, et toujours dans une optique ludique. L’annexion de Bérilion par l’Empire et l’adoption des règles fondamentales Haynailiennes ne toucha au final que peu cette tradition dans la région de Dalfan. Certains dirigeants impériaux préconisèrent même d’encourager cette vision du duel et de la propager dans Bérilion… Cette idée fut cependant jugée trop risquée pour être appliquée.

Education :
Dans la jeune enfance, les bases du combat sont enseignées aux enfants par leurs parents. Une fois l’âge de douze ans, ils sont envoyés suivre une formation plus académique dans un des quelques dojos prévus à cet effet, où des maîtres d’arme reconnus leur font suivre une formation intensive de quelques années avant qu’ils ne retournent définitivement chez eux. Généralement, on envoie ses enfants au dojo le plus proche, mais les familles en ayant les moyens peuvent décider de les envoyer plus loin s’ils pensent qu’ils peuvent y recevoir une meilleure formation. Le dojo le plus fameux est bien évidemment l’ancestral dojo Dalfan, traditionnellement tenu par un membre du clan principal à Saestsica, où les jeunes guerriers sont assurés de recevoir la meilleure formation possible.
Cependant, suite à la décimation du clan, le dojo Dalfan fut fermé. La démilitarisation du pays provoqua aussi la perte de popularité voir la fermeture de certains dojos.
Passée la majorité, on pouvait s’engager dans une caserne pour rejoindre l’armée, auquel cas on recevait un entraînement supplémentaire de deux ans. Aujourd’hui, ceux choisissant la guerre comme profession ont le choix entre rejoindre l’armée impérial ou les milices Dalfan, et donc l’armée personnelle de leur seigneur. Bien évidemment les combattants ne cessent jamais d’apprendre et de se perfectionner par la suite en accumulant de l’expérience, ce qui est aussi ce à quoi servent les innombrables duels amicaux livrés quotidiennement. . Si l’armée impériale est peu populaire, ce n’est pas tant par nationalisme bérilien, finalement peu présent à Dalfan à cause des évènements qui ont marqué l’histoire récente du clan. C’est simplement que la discipline de fer impériale fait difficilement écho au tempérament et aux techniques chaotiques des Dalfanois.

Le style de combat Dalfan est assez désordonné et ne suit pas de règle précise. En fait, c’est quelque chose comme « Si ça fonctionne et que ce n’est pas lâche, alors fais-le ». Il y a peu de cohérence entre les différentes familles et guerriers, ce qui les rend assez imprévisibles au combat. Lors de l’entraînement, on apprend les bases du combat et à effectuer des coups efficaces, mais on cultive surtout l’instinct et la force brute. On considère qu’il faut donner à chacun les moyens de devenir fort et laisser chacun le devenir par lui-même. C’est une méthode qui développe et exacerbe certaines formes de talent mais ne permet pas à ceux qui ne sont pas particulièrement doués d’atteindre un niveau excellent.
L’enseignement général ne comprend que du combat et rien d’autre. On n’apprend pas à la majorité des jeunes l’histoire, la culture ou la lecture, ce qui rend la plupart des habitants de Dalfan plus ou moins ignares. Ils apprécient cependant les formes les moins abstraites de divertissement comme le théâtre.

Rites funéraires :
Les traditions funéraires des Dalfan sont très basiques. On enterre profondément le corps du défunt en ne laissant rien d’autre qu’une pierre ou une planche marquée du symbole du cœur pour marquer l’emplacement de la tombe, qui sera souvent perdu au bout de quelques années. On ne prend pas non plus la peine de déplacer ou de ramener les corps aux familles et on les enterre le plus souvent près de leur lieu de décès. Les proches ne se recueillent pas sur les tombes, le souvenir du mort reste simplement gravé en eux et en leur cœur.
Celui qui tue un adversaire lors d’un duel doit être celui qui recouvre le corps de terre, au moins jusqu’à ce que l’on ne le voie plus, mais pas forcément celui qui creuse la tombe. Cela se fait souvent à plusieurs, et si quelqu’un croise un corps abandonné le long d’une route, il se doit de lui creuser une sépulture. De plus, si ça n’est pas déjà la cause du décès, une lame doit être enfoncée dans le cœur du mort avant l’enterrement, ce qui est une symbolique forte du clan quant à la vie qu’il a vécu et la mort qu’il a trouvé.
Les seuls qui ont droit à de véritables égards après leur décès sont les chefs de clan et les héros, pour lesquels on organise une véritable cérémonie et auxquels on donne une sépulture en bonne et due forme où leur nom est gravé et dont on se rappellera longtemps.

Valeurs :
Les valeurs traditionnelles du clan Dalfan sont simples. « Sang et Honneur » est leur devise. Ils vivent par la lame et pour la lame et ne doivent pas s’entacher d’actes fourbes. Vivre la tête haute et dignement jusqu’à trouver une mort tout aussi digne. Leur philosophie implique que le combat soit la raison de leur existence, qu’ils y trouvent leur accomplissement. Un duel est le stade ultime de sublimation d’un être humain et est d’une beauté sans pareille. Leur symbole est le cœur, qui représente tout ce à quoi ils sont attachés. Ils ont aussi un fort sens de la solidarité et de la famille. Lorsque deux Dalfan ayant un lien fort se saluent, ou avant un évènement important, ils posent leurs mains droites respective sur le côté gauche de la poitrine de leur camarade ou proche. Si c’est un homme en face de soi, on pose le poing sur son cœur, et si c’est une femme, la paume au-dessus de son sein.
Pour les Dalfan, le coeur a une très grande importance symbolique. Il est l'essence de l'individu, la source de son énergie et de sa volonté. C'est le muscle de vie, qui insuffle sa force à l'entièreté du corps. Ils racontent parfois que le seul moyen de tuer un véritable guerrier est de transpercer son coeur, et que certains combattants enragés se faisant décapite continuent de se battre même sans tête... Mais pas sans coeur. Mourir d'une lame dans la poitrine est la "vraie" mort à laquelle aspirent les Dalfan. Laisse le coeur du défunt intact est risquer qu'il demeure éternellement dans le sol, dans un état de demi-vie qui reviendrait à une éternelle torture. Les Dalfan disent aussi qu'à la naissance, on a un nombre fixe de battements de coeur, et que que l'épuisement de ce nombre mène immédiatement à la mort.
Avec la direction de Shu Dalfan, le clan s’est quelques peu écarté de ses valeurs les plus belliqueuses et brutales.

Habitudes vestimentaires :
Bien qu’étant la région la plus froide de Berilion, puisque la plus proche de Nurenuil, le style vestimentaire des habitants de Dalfan est très restreint… Dans la mesure où la majorité des hommes ne portent aucun haut, faisant ainsi étalage de leur bravoure et de leur absence de peur. Les femmes, quant à elles, ont toujours un haut afin de cacher leur poitrine, mais aussi léger que possible. Le port d'armure était autrefois extrêmement mal vu, étant considéré comme une marque de lâcheté. Mais suite au déclenchement de la guerre avec Nurenuil, la confrontation avec les archers ne leur laissa plus le choix. Le port d'armure fut donc encouragé pour aller se battre au front, afin de se protéger un minimum des flèches ennemies et de pouvoir les atteindre. Ceux qui s'y refusent catégoriquement se voient remettre un large bouclier de bois qu'ils utilisent pour arriver à portée de sabre avant de, le plus souvent, l'abandonner au sol. 
Même si les protections sont acceptées au front, elles restent dénigrées lors des duels. Ainsi, un guerrier en armure défié enlèvera cette dernière avant d'entamer le combat.


Clan principal :

Le clan Dalfan est constitué d’une branche principale, les Dalfan, et de plusieurs branches annexes nées de l’union d’une des filles du chef avec un guerrier d’un autre clan. Ces dernières sont peu nombreuses, car les femmes Dalfan ont longtemps porté peu d’intérêt à l’amour et préfèrent souvent se consacrer uniquement au combat. S’il arrivait que l’une d’elles souhaite se marier, un duel serait organisé entre l’heureux élu et le chef de clan. Duel au cours duquel il jauge la valeur de son gendre potentiel. A la fin du combat, qui jusqu’ici a toujours été gagné par le père de la mariée, celui-ci doit choisir de donner la mort à son adversaire, le punissant ainsi de l’outrage qu’il lui a fait en voulant épouser sa fille malgré sa faiblesse, où de lui laisser la vie, signifiant qu’il le juge de valeur et accepte le mariage. Cela veut aussi dire que la vie du gendre appartient au père, selon les lois beriliennes des duels. Après l’union, le couple prends un nom composé qui sera donné à tous leurs descendants et leur famille devient une annexe du clan principal Dalfan.
Jusqu’ici, le clan n’a compté que 4 branches annexes : Les Dalfan-Yuki, les Dalfan-Zu, les Dalfan-Fujiyû, et les Dalfan-Zatou, cette dernière étant née des fiançailles d’un fils du clan Zatou avec une Dalfan. Une histoire qui posa à l’époque beaucoup de problèmes, tous réglés par un duel entre les deux chefs de clan. Avec les branches annexes, c’est autour d’une centaine de membres qui composaient le clan et vivaient au domaine Dalfan. Aujourd’hui, ces effectifs sont bien plus réduits.
La branche des Dalfan-Fujiyü est vide, ces derniers ayant quitté le clan et s’étant exilés lors de l’avènement du mouvement pacifiste des Rônins. Toutes les branches, au même titre que la branche principale, ont vu leur nombre fortement réduits suite à la quatrième Grande Bataille de Zu-Feorn, et les Dalfan-Zatou ne compte plus que deux membres d’âge avancé. Quant au reste des survivants, ils sont en majorité très jeunes.


Jusqu’à la mort de Drogo Dalfan, cela faisait plusieurs centaines d’années que l’on disait qu’un chef du clan Dalfan ne pouvait pas mourir au combat. Environ 600 ans, pour être plus précis, depuis l’époque de Dio Dalfan, chef durant une partie du conflit nurenuilien et dont on raconte encore la légende. Ce dernier, après le début de la grande guerre et découvrant la valeur des Nurenuiliens (que l’on n’appelait pas encore « Nurens »), disparut pendant une dizaine d’années en laissant la gouvernance à ses frères et revint en possession d’une force inégalée jusqu’à présent. Il ne voulut pas dire comment il l’avait obtenue, mais on dit qu’il transmit le secret à son fils ainé en même temps que son sabre baptisé au nom du Dieu du combat et de l'honneur, Havir, réputé incassable et inusable. Cette arme fut transmise de père en fils au sein du clan, et cette tradition a perduré jusqu’à notre époque, s’éteignant avec Dreï Dalfan, qui ne put jamais transmettre Havir. Quant au secret, on ignore ce qu’il en est, où même s’il a réellement existé en premier lieu. Toujours est-il que les chefs du clan ont pour tradition d’enseigner eux-mêmes à leur héritier (fils ainé) l’art du combat et qu’ils sont toujours dotés d’une force exceptionnelle, si bien que certains attribuent cette puissance au sabre, qui aurait été maudit lors de la disparition de Dio.

Traditionnellement, le rôle de chef de clan est toujours attribué à un homme. Si le premier enfant du chef est une fille, il devra tout de même se charger de son éducation au combat, même si elle n’héritera pas de sa position, et ce pour toutes les filles qu’il aura avant son premier garçon, qui sera le seul à hériter de Havir. Si le chef n’a aucun garçon, c’est sa fille ainée qui prend sa place, mais cela n’est plus arrivé depuis le début de la guerre.  
Le changement de chef se fait lors d’une cérémonie spéciale à laquelle tous les membres du clan Dalfan et de ses annexes doivent assister. Elle consiste en un duel entre le chef et son fils. Si le père est vainqueur, il conserve sa position mais couvre son fils de honte pour s'être surestimé. Si le fils est vainqueur, on considère qu'il est suffisamment fort pour mener le clan et il doit mettre à mort son mentor et géniteur, qui s'en ira dans l'honneur d'avoir formé un élève qui le dépasse. En théorie, cela implique que chaque nouveau chef soit plus fort que le précédent, mais les héritiers échouent souvent lors de leurs premiers essais, et souvent, le chef n'est vaincu qu'après un certain age. Ainsi, beaucoup d'entre eux ont passé la main alors que la vieillesse les prenait.

Le second fils du chef de clan a pour rôle de s’occuper du dojo Dalfan. Il est pris en charge par son oncle, qui occupe le poste avant lui, et reçoit de sa part une éducation martiale personnalisée. A l’âge de douze ans, il suit les deux mêmes années de formation de groupe que les enfants normaux, toujours au dojo Dalfan. Il reste ensuite aux côtés de son oncle jusqu’à ce que ce dernier ne soit plus apte à assumer sa fonction. Si le chef n’a qu’un fils, sa fille ainée prend ce rôle de gardienne du dojo, quitte à y être éduquée tardivement. S’il n’a que des filles, c’est sa seconde enfant qui en héritera.

Le troisième fils du clan est le seul à recevoir une éducation approfondie aux sciences, quelles qu’elles soient. Il est éduqué par son oncle, troisième fils du chef précédent, et par une poignée d’érudits. Son rôle sera d’être le Kulin de son frère ainé et de l’assister dans sa fonction de dirigeant. Si le chef n’a que des filles, la troisième fille prend ce rôle, s’il a un garçon, c’est la seconde fille, et s’il en a deux, c’est l’aînée.

Tous les autres enfants du clan et des branches annexes n’ont pas de rôle particulier et sont simplement propulsés à des positions influentes et importantes, souvent des dirigeants des armées.
Si le chef n’a aucun enfant et ne pourra pas en avoir, il devra faire suivre un entraînement intensif à son frère le plus jeune pour qu’il hérite de sa place. Ceci est arrivé une fois. S’il ne lui reste ni frères ni enfants, une série de duels est organisée entre les chefs des branches annexes. Le vainqueur recevra un entrainement intensif de la part du chef et héritera de sa place. Ceci n’est jamais arrivé.

Durant une guerre, tous les membres du clan principal et des branches annexes doivent aller au front comme le reste de la population. Une règle stipule que si un membre du clan Dalfan ou d’une branche annexe refuse de participer à la guerre, il est condamné à un duel à mort avec le chef.



Personnages importants :

Le Vagabond : ??? ~ 603
Fondateur historique et mythologique du clan. On ne sait rien de lui ni de ses origines si ce n’est qu’il était mendiant et grand combattant. Sans aucun prestige ni lignée, par sa seule force martiale, il rallia une petite armée de guerriers et annexa une portion de la région Nerimazu, donnant ainsi naissance à la lignée Dalfan. Personne ne sut son nom, pour peu qu’il en ait eu un : Ses suivants l’appelaient Seigneur, ses ennemis Le Vagabond, et sa seule famille le nommait simplement Père. On dit qu’il mourut au milieu d’une conversation mondaine, au retour d’une bataille remportée contre le clan Nerimazu. Son cœur le lâcha entre deux mots, et il se figea pour ne plus jamais bouger. Il fallut de longues secondes à ceux qui l’accompagnaient pour réaliser ce qui venait de se passer.
Bien que l’établissement réel du clan Dalfan ne se fera que plus tard via les conquêtes de Draoh, le Vagabond conserve une important valeur symbolique, démontrant l’importance de la force et les grandes choses que tout homme brave et habile aux armes peut accomplir.

Draoh Dalfan : 590-650
Présumé fils du Vagabond (de mère inconnue) et premier Dalfan dont on se souvient réellement encore aujourd’hui, il est réputé pour avoir été l’un des guerriers les plus violents que Bérilion eut jamais connu. Son père mourut alors qu’il n’était vieux que de 13 ans, âge auquel il prit la tête du clan. Il grandit dans un contexte de guerre permanente, d’abord de conquête du territoire Dalfan, puis de maintiens de ce dernier face aux Nerimazu. 4 ans plus tard, âgé de 17 ans, il entama une politique expansionniste et agressive qui le caractériserait pendant toute son existence. Cette période, qui durera de 607 à 650, sera plus tard appelée la période des Conquêtes de Draoh. Habile aux armes et à la guerre, Draoh était cependant un piètre politicien. Il ne combattait d’ailleurs pas par réelle volonté expansionniste ou pour la gloire, mais simplement car il voulait provoquer des batailles et se baigner (presque littéralement) dans le sang de ses ennemis, ce caractère belliqueux et ce goût de la brutalité et du combat lui venant peut être de son enfance guerrière. Draoh se fichait de la réhabilitation et de l’occupation des territoires conquis, et il les laissait le plus souvent dévastés, un simple drapeau planté entre les cadavres. Il fut le premier manieur connu de Havir Akimitsu, bien que l’on ignore totalement à quel moment et dans quelles circonstances il obtint ce Fruit d’Akimitsu. Au cours de ses campagnes, il annexa entièrement Zatou ainsi qu’une partie des régions actuelle de Long et Muzutsu, agrandissant sans cesse son territoire tout en le laissant simultanément en proie à un chaos interne. A la guerre, il ne tuait jamais ceux qui ne ripostaient pas. Ainsi, alors qu’il devenait de plus en plus craint, ses adversaires se rendirent de plus en plus souvent, le faisant entrer dans une rage folle, devant choisir entre l’honneur et le massacre. Vers la fin de sa vie, il commença à perdre la raison et à devenir sujet à des crises durant lesquelles il vagabondait au hasard, forçant qui le croisait à le défier. Il finit par être tué lors d’un duel par Shirou Long, qui en profita pour récupérer ses terres ainsi que celles de Muzutsu. Draoh mourut ainsi à l’âge avancé de 60 ans, ayant mené une vie entière de guerre incessante, et l’on dit qu’à aucun instant il n’avait perdu de sa vigueur. ses sujets avaient beaucoup d’affection pour lui et ils le pleurèrent pendant longtemps. Malgré les écarts et les lacunes dont il fit preuve, son charisme et sa volonté étaient inspirant pour tous ses guerriers. Il laissa derrière lui un vaste territoire, très mal géré et entretenu. Son fils et successeur passa une vie de labeur à le maintenir et l’entretenir. Ce qu’il advint de son sabre n’est pas clair. Certains disent qu’il fut perdu après sa mort, d’autres disent que son fils en hérita et que le sabre disparut plus tard dans l’histoire du clan. Toujours est-il que de Draoh jusqu’à Dio Dalfan, la présence où non d’Havir entre les mains des chefs Dalfan est un élément très flou et inconsistant.

Delun Dalfan : 633-687

Delun est le sixième fils de Draoh, et celui qui hérita du territoire du clan après la mort de son père, ses aînés ayant tous péri au combat. Il cessa les conquêtes et entama des négociations avec les différents voisins pour additionner un pouvoir politique à la puissance militaire qu’avait construit son prédécesseur. Il parvint à stabiliser les relations des Dalfan avec leurs voisins Long et Muzutsu, se retirant une première épine du pied, mais toute une vie d’efforts de les réconcilia jamais avec les Nerimazu. Delun prit le temps de réorganiser le fonctionnement interne du clan et de la région, mettant en place des administrations et législations plus complexes qui permettraient à la région de se développer économiquement. Les plus grands obstacles auxquels il dut faire face furent le clan Nerimazu, ainsi que le clan Zatou, qu’il ne souhaitait pas rendre. Nombre de tensions militaires et de batailles eurent lieu autour de ces territoires entre les Nerimazu, les Dalfan, et le peuple annexé des Zatou, mais Delun parvint toujours à éviter une guerre totale. Il parvint même à négocier un traité avec les Zatou et était à peu de choses d’obtenir leur allégeance, établissant avec eux un système similaire à celui qui les liait aux Nerimazu. Il passa cependant subitement de vie à trépas, sans signe précurseur. Certains ont crié à l’assassinat, mais son âge déjà avancé pouvait très bien expliquer un tel décès.

Daïchiro Dalfan 655-704 :
Petit-fils de Draoh et fils de Delun, il voyait le calme de son père comme un défaut et admirait la rage guerrière de son grand-père. Il enrageait constamment contre les autres clans et voulait poursuivre l’œuvre de son aïeul en les annexant tous. Cependant, contrairement à son aïeul, il le faisait par haine pure envers leurs rivaux et non par amour du combat. Sa prise de contrôle du clan réduisit à néant les efforts de négociation de son père, réveillant les multiples tensions internes liées au clan Zatou, qui commença à se soulever. Ces révoltes furent matées avec violence et l’occupation de Zatou fut renforcée avec l’augmentation du nombre de troupes en stationnement. Il entama ensuite de se tourner vers Muzutsu pour en reprendre le contrôle, mais fut tué au début de sa campagne par son fils, qui jugeait que ses projets étaient folies : que le clan ne devait pas s’encombrer de telles ambitions et devait simplement se concentrer sur le respect de ses idéaux. On racontait beaucoup de choses sur Daïchiro et son obsession de faire la guerre aux autres clans. Pourtant, il n’était pas un combattant particulièrement illustre. Le mot courrait que, indifférent aux affaire familiales et du couple, sa femme avait plusieurs fois du le défier et vaincre en duel pour le forcer à partager sa couche, ce qui amènera à la naissance de ses deux enfants.

Dan Dalfan 682-704:
Fils de Daïchiro, il était peu connu du peuple avant sa prise de pouvoir car il se faisait discret. On dit cependant que quiconque l’avait rencontré se sentait prit d’affection pour lui à défaut de respect, tant il était sympathique. En cela, il avait le potentiel de devenir un leader respecté, charismatique et fédérateur pour sa nation. Sa prise de pouvoir fit beaucoup parler parmi ceux qui le connaissaient déjà, pensant qu’il cimenterait la prospérité et la stabilité au clan, lui offrant un avenir radieux et ramènerait la paix avec les régions adjacentes. Beaucoup d’autres, plus fidèles à la vision expansionniste, voyaient d’un mauvais œil la victoire de Dan. Juste après sa prise de pouvoir, il instaura une loi interne au clan qui invitait tout fils Dalfan à défier le chef de clan s’il avait une vision opposée à sa politique, faisant du patricide devenait un ressort légal et accepté par le clan. Dans les faits, cela fit lever quelques sourcils, et Dan semblait simplement vouloir justifier son coup d’état. Cependant ces incertitudes n’importèrent que peu :  Sa régence ne dura que quelques jours. Indifférent à la volonté de Dan à stopper le conflit, un membre du clan Muzutsu vint le défier en duel sur l’honneur à son campement. Dan fut ainsi tué, juste après qu’il ait lui même vaincu son père et pris la tête du clan. Il ne laissa pas de descendance derrière lui, c’est donc sa seule sœur qui prit le pouvoir à sa place.

Yoana Dalfan 684-777 :
Petite sœur de Dan, elle fut Chef du clan durant une très longue période, environ trois quarts de siècle. Elle ne voulait pas étendre le territoire Dalfan, mais comptait cependant garder les Zatou sous contrôle, car leur subordination rapportait beaucoup au clan. Rapidement, plusieurs des généraux de Daïchiro, ne la jugeant pas légitime de par sa façon opportuniste d’accéder au pouvoir, contestèrent son autorité. Elle les tua tous un par un pour asseoir son autorité, prouvant qu’elle était digne du titre de chef de clan. Elle fit alors un discours, déclarant qu’elle n’avait aucune envie d’endosser la responsabilité de chef de Clan, mais qu’en tant que seule héritière directe et « pure » de la lignée Dalfan, c’était ainsi que les choses se devaient d’être : Toute personne remettant en question sa légitimité remettait purement en question son allégeance au clan Dalfan. La vie de Yoana fut longue et elle eut beaucoup d’enfants. On dit qu’elle combattait les hommes qu’elle prenait d’affection pour les forcer à partager sa couche, se prouvant une combattante plus que redoutable, et parmi les meilleures de son temps. Dalfan resta une région stable pendant toute la durée de son règne, sans conflits internes. Des affrontements perdurèrent cependant avec les Nerimazu, et Yoana cultiva envers eux une forte rivalité et animosité, qui devint même personnelle avec les 3 chefs Nerimazu qui se succédèrent durant son règne. Quand Jin Nerimazu s’exila du clan en emportant Kokoro Akimitsu, Yoana fut la première à rire du clan Nerimazu et de son incapacité à punir le traître. Des années plus tard, lorsque Jin se mit à défier les différents chefs de clan dans une campagne qui le mènerait à l’obtention du titre de Roi sans Couronne, il vint trouver Yoana Dalfan. Cette dernière, enceinte de 4 mois à ce moment, était bien incapable de l’affronter. Elle lui offrit cependant l’hospitalité, le gîte et le couvert, pendant un an, jusqu’à ce qu’elle soit apte à se battre correctement de nouveau. Elle fut alors vaincue avec ses meilleurs guerriers et dut céder son titre à Jin Nerimazu. Tout le monde s’attendait à ce qu’elle soit furieuse, mais elle rit de cette défaite. Elle ne considérait plus Jin comme un Nerimazu depuis longtemps. Yoana périt finalement à l’âge très avancé de 93 ans. Si elle passa ses dernières années alitée, elle avait conservé sa vigueur bien plus longtemps que la normale. On raconta ensuite d’elle que son cœur ne battait qu’une fois par minute.

Danzô Dalfan 831-868:
Arrière petit-fils de Daïya, il était le dirigeant du clan lors de la crise du 9e siècle et l’apparition du Zigarne. La trajectoire de ce dernier, passant à l’est du Lac Mizumi, traversait l’ancienne capitale Dalfan : Kokohata. Cette dernière, historiquement fondée et fortifiée par le Vagabond puis par son fils Draoh, fut bien évidemment entièrement dévastée. Les Zatou profitèrent de la dévastation et du chaos semé par le monstre pour reprendre le contrôle d’une partie de leurs terres. Par la suite, incapable de gérer cette situation de crise, Danzô perdit les batailles unes à une jusqu’à ce que les Zatou aient récupéré tout leur territoire. Ce fut un chef peu compétent et peu aimé de ses sujets, qui fut tué tôt par son fils aîné qui le trouvait lui aussi incompétent, selon les lois établies par Dan Dalfan.

Dirban Dalfan 847-906:
Dirban avait 21 ans quand il tua son père en duel, peu de temps après l’élimination du Zigarne par les 3 héros. Il se battit plusieurs années contre le clan Zatou pour tenter de récupérer leurs terres, mais subit une blessure grave sur le champ de bataille qui manqua d’avoir raison de lui. Devenu incapable de se battre, il abandonna peu à peu les efforts de guerre pour se consacrer à la reconstruction du pays, sans pour autant relâcher la tension à la frontière. Il fut celui qui désigna l’emplacement de la nouvelle capitale à une position centrale de la région Dalfan, et la nomma Saestsica, nom qui était en fait celui de sa défunte mère. Il entama la construction de ce qui devint et reste aujourd’hui le domaine du clan Dalfan. C’est durant cette période où le clan n’avait pas de foyer que sa fille, Kaikun Dalfan, tomba amoureuse d’un rônin du nom de Hikui Fujiyu. Lorsqu’elle le présenta à son père, celui ci fut pris de rage et refusa en bloc que sa fille épouse un gueux. Hikui voulut défier Dirban pour montrer qu’il méritait la main de sa fille, mais fut défait, malgré les blessures graves qui handicapaient le chef Dalfan. Dirban voulut alors tuer le rônin, mais sa fille et sa femme prirent sa défense, Kaikun menaçant de se tuer s’il exécutait son amour. Cela mena à un conflit familial qui s’acheva sur le compromis suivant : Refusant que Hikui rejoigne sa famille mais ne voulant pas briser le coeur de sa fille et demeurer en conflit avec sa femme, Dirban accepta que le rônin intègre les Dalfan sous un autre nom composé et en tant que branche annexe, vassale directe des Dalfan, qui devrait demeurer à leurs côtés et les servir en permanence. Hikui, désormais Dalfan-Fujiyu, devint alors le souffre douleur de Dirban jusqu’à ce que ce dernier ne périsse d’une maladie cardiaque à l’âge de 57 ans. C’est à cette époque que la règle des branches annexes fut instaurée.

Daïya Dalfan 1035-1099:
Fille unique du chef à son époque, on crut longtemps qu’elle lui succéderait. Cependant, il finit par  avoir un second enfant, un fils, alors qu’elle était âgée de 17 ans. Le rôle de chef lui échappa donc et elle dut devenir Kulin. On lui enseigna donc les lettres et sciences, mais cela l’insupportait. Jugeant que les chefs Dalfan n’avaient de toute façon pas besoin d’érudits à leurs côtés, elle prit la fuite. Durant ses vagabondages, elle rencontra un homme dont elle s’éprit. Il s’agissait en fait du chef d’un clan plus au Sud, Hiroshi Yuki. Ils voulurent s’épouser mais ne pouvaient le faire qu’en suivant la tradition de l’une de leurs deux familles. Ils s’affrontèrent alors dans un duel dont Daïya ressortit victorieuse. Elle ramena donc son amant chez elle où il combattit le chef actuel, qui était son petit frère depuis que leur père était mort de maladie. Hiroshi gagna le duel, mais resta humble et accepta par amour de devenir son vassal. Dans un acte qui fut considéré comme pure folie, il fit de bon gré annexer le clan Yuki entier par les Dalfan et changea son nom pour Dalfan-Yuki, devenant la seconde branche secondaire du clan après les Fûjiyu.

Ichiko Dalfan 1052-1083:
Petit frère tardif de Daïya, il succéda à leur père mort de maladie à l’âge de quinze ans. C’est vers la fin de son temps au pouvoir que la guerre avec Nurenuil se déclencha. Il ne prit que peu d’initiative et ne fut pas un chef remarquable, restant passif la majorité du temps et se consacrant plus à sa vie familiale qu’à la politique du clan. Il mena les premiers affrontements avec les Nuren mais périt d’une flèche dans le cœur durant la deuxième année de la guerre, âgé alors d’une trentaine d’années. Il avait déjà eu avec sa femme trois fils et deux jumelles, tous en bas âge au moment de sa mort. Sa grande sœur puis ses généraux assurèrent l’intendance le temps que son aîné soit en âge de gouverner.

Hiroshi Dalfan-Yuki 1033-1100:
Vassal des Dalfans et époux de Daïya, il fit partie de ceux qui assurèrent l’intendance à  la mort d’Ichiko. Avec l’aide des autres clans, il participa activement à l’annexion de Zu Feorn par Bérilion, sans pour autant voir la prise de la capitale. Il fut le dernier chef du clan Yuki, et la risée de tout le pays pour sa décision d’annexer son propre clan à celui des Dalfan. Cela ne lui importait aucunement, et tout ce qui comptait était son amour fou pour Daïya Dalfan. Les membres de son clan le suivirent jusqu’en Dalfan, de même que certains de ses guerriers les plus fidèles. La population de sa région, cependant, fut abandonnée derrière lui. En quittant le territoire Yuki, Hiroshi annonça simplement, du jour au lendemain, qu’il offrait ses terres aux Shamizo en honneur de leur alliance passée. Il servit le pays bravement jusqu’à un âge avancé avant de se retirer des combats lorsqu’il devint incapable de les mener, partant s’exiler à Muzutsu avec sa femme. Quand cette dernière finit par mourir de maladie, il se laissa dépérir pour la rejoindre où qu’elle se trouvait.

Draoh Dalfan 1082- 1123:
Fils ainé d’Ichiko nommé après le vieil héros du clan, il devint en âge de combattre et de gouverner peu de temps avant que Zu Feorn soit annexée. C’était un homme sage et modeste mais qui, comme son aïeul, avait une passion particulièrement prononcée pour le champ de bataille. Il n’était pas stratège mais savait mener les hommes et leur insuffler la fureur guerrière, si bien qu’aucune des batailles auxquelles il participa ne fut perdue par les bériliens. Malgré son statut de chef, il se fiait entièrement aux décisions stratégiques des autres clans et se contentait d’être un exécutant sur le champ de bataille. Ses troupes percèrent plusieurs fois les défenses nurenuiliennes, mais dès qu’il quittait le front, l’ennemi parvenait à reprendre son territoire. Il finit par mourir lors d’une bataille face aux troupes de Rokk, ou le Theldr parvint à l’abattre. La bataille fut cependant gagnée par les bériliens.

Dio Dalfan 1222-1286:
Dio fut le leader du clan Dalfan à la fin de la période d’occupation de Zu Feorn par les bériliens. Son père fut assassiné dans son sommeil à la citadelle de Zu Feorn, qui fut ensuite attaquée par les troupes nurenuiliennes. A ce moment, Dio n’était pas sur le front. Héritant du titre de chef, il s’évertua à défendre les terres bériliennes de Zu Feorn sans y parvenir : Les nurens continuaient à gagner du terrain. Un jour, il disparut, pour ne revenir que quinze ans plus tard. En ces quelques années, il était devenu un homme nouveau et incroyablement fort. Armé de son sabre, Havir, il ne perdit plus le moindre combat jusqu’à la fin de sa vie, que ce soit des duels singuliers où des batailles de grande envergure. La vieillesse fut le seul adversaire dont il ne put avoir raison. Incapable de tenir debout, le fils aîné de Dio transperça son coeur à l’aide d’Havir pour le laisser partir dans l’honneur. L’épée d’adamantine devint alors la relique de la famille en l’honneur de ce guerrier invincible qui avait été leur chef. Depuis Draoh, Dio est le seul chef dont nous avons certitude qu’il a manié Havir, et c’est après le décès de Dio que Havir Akimitsu fut renommée Havir, devenant simplement et uniquement la lame familiale du clan Dalfan. C’est aussi depuis ce jour que la tradition du clan veut que Havir soit explicitement transmise de père en fils. On dit qu’au moment de sa mort, Dio souffla à son fils le secret de sa force, car depuis celui-ci, aucun chef Dalfan ne perdit jamais un duel. Le fils de Dio fut par la suite celui qui instaura la tradition Dalfan selon laquelle un fils devait tuer son père pour accéder au titre de chef. Cette tradition devait permettre de toujours avoir des chefs de plus en plus forts, et ainsi de s’assurer de ne jamais perdre cette force transmise par Dio.

Doki Dalfan 1361-1409:

Chef du Clan en 1405, lorsque les nurenuiliens tentèrent un assaut de grande envergure contre bérilion. Il repoussa le gros des troupes ennemies à Mae mais fit l’erreur stratégique de ne pas poursuivre l’assaut jusque dans leurs derniers retranchements, les laissant s’enfuir. Doki, prudent, ignorait que la majorité des troupes nurenuiliennes avaient été mobilisées pour mener ces attaques et que les défenses nordanes s’en étaient trouvées fortement affaiblies. Son manque de discernement coûta à Bérilion une occasion de rempiéter sur le territoire de leur ennemi, qui put réorganiser ses défenses. Une paire d’années plus tard, il affronta en duel le chef du clan Zatou pour l’affaire du mariage de sa fille, Yuka. Il vainquit sans difficulté, donnant lieu à la création de la branche secondaire des Dalfan-Zatou. L’année suivante, son propre fils ainé le défia en duel et le remplaça en tant que chef de clan.


Yuka Dalfan 1383-1425 :
Fille et troisième enfant de Doki, elle officiait en tant que chef de guerre. Lors de la bataille du lac Mizumi, par lequel les nurenuiliens pensaient contourner leurs ennemis, des forces Zatou et Dalfan se dressèrent face à eux et les mirent en déroute. C’est à ce moment qu’elle rencontra son futur époux, Kagari Zatou. Une fois de plus, leur union ne pouvait se faire par les traditions des deux clans, et la fierté du leader des Zatou, Ôgai Zatou, ne pouvait accepter la création d’une branche annexe du clan Dalfan portant le nom du sien. Il refusa catégoriquement cette union, mais Doki le défia, le vainquit, et vainquit aussi Kagari, concrétisant le mariage sans contestation possible.

Daisuke Dalfan 1583 - 1620:
Chef du clan durant une partie durant la transition entre le 16e et le 17e siècle, Daisuke est considéré comme un génie de l’épée et le plus fort des Dalfan depuis Dio. Il était un homme impulsif et irrespectueux de tout, qui s’attira rapidement les foudres de tous les autres clans, et même de certains membres du sien. Cependant, il se fichait des menaces et combattait en riant et en se moquant tous ceux qui le défiaient, semblant s’amuser en permanence et sans jamais perdre. Si on le respectait pour sa force, on le méprisait pour sa langue bien trop pendue et son manque évident de sérieux et de sens des responsabilités. Le front nurenuilien était relativement calme durant cette période, mais Daisuke sema la discorde au sein de Bérilion en allant sans raison particulière combattre ses propres alliés dans une forme de vendetta personnelle sans aucune justification apparente, se comportant comme un rônin, sans impliquer ses propres troupes. En dehors de différents combattants plus ou moins renommés où de dignitaires des régions voisines, il parti notamment défier et combattre les leaders des clans Zatou, Futsei, Long, et Nerimazu à plusieurs années ou mois d’intervalle. Si ses adversaires refusaient de le combattre, il s’arrangeait simplement pour les y forcer en les raillant ou en leur faisant pression par un moyen tiers, jouant souvent sur l’honneur de leur clan et leur propre réputation individuelle. Daisuke gagna chacun de ces duels. Les chefs Zatou et Futsei périrent suite à ces affrontements. Le chef Long perdit un bras avant d’abandonner, et le chef Nerimazu mourut lui aussi. Cependant, il infligea une blessure létale à Daisuke, qui en trépassa quelques jours plus tard, ayant malgré tout gagné son combat. Les agissements de Daisuke manquèrent à plusieurs reprises de relancer les guerres de clans et de déclencher des affrontements internes en bérilion. Par la suite, les relations entre les Dalfan et les autres clans redevinrent rapidement grâce aux efforts des chefs suivants.

Drogo Dalfan 1815-1869 :
Génie de la trempe de Daisuke, Drogo était âgé de 19 ans quand il prit la tête du clan. A ce moment, son propre père n’était pas encore leader, et il tua son père et son grand-père en duel, clamant dès lors le titre de leader du clan Dalfan. Les lois du clan interdisaient techniquement à un fils aîné Dalfan de prétendre au titre de chef alors que son père n’avait pas encore pris cette position, et Drogo aurait normalement du attendre que son père remplace son grand-père pour l’affronter. Cependant, il parvint à faire contourner cette règle en se proposant d’affronter les deux à la fois. Ce tour de force fit déjà résonner son nom à travers le pays, ses deux prédécesseurs étant déjà respectés comme de grands guerriers. Drogo se démarqua très rapidement pour son habileté et sa brutalité au combat, ainsi que ses positions parfois extrêmes. Il s’agissait d’un homme avec une vision du monde claire et à ses yeux absolue. Il pouvait souvent sembler méprisant -et il l’était-, mais restait un homme consciencieux et réfléchi, bien plus que ne l’était Daisuke, auquel on le comparait souvent. S’il était un bon chef de clan très respecté, son manque de considération pour autrui lui attira dans sa jeunesse un certain nombre d’ennemis. Et chaque fois qu’on le confronta, Drogo écrasa ces dits ennemis, prouvant sa force et se faisant de plus en plus craindre et respecter. Par cette forte présence et ce charisme qu’il s’était forgé, il gagna beaucoup en influence dans le pays et notamment sur le front nurenuilien, où il avait fini par devenir de loin la figure la plus influente, dirigeant parfois purement et simplement des troupes d’autres régions sans obtenir l’avis de leurs généraux. Sous sa gouvernance, le clan Dalfan atteint des sommets de renommée et de respect, et son règne correspond à l’apogée du clan, qui se tenait en permanence une tête au-dessus des autres. Seul un autre clan et surtout autre chef de clan pouvait prétendre rivaliser en réputation : Il s’agissait de Metsu, le jeune prodige Nerimazu, avec qui Drogo entretenait une relation de rivalité et de vague amitié. Cependant, Metsu finit par perdre ses yeux, et avec eux son potentiel et le respect de Drogo, laissant définitivement à ce dernier le titre de « Guerrier le plus fort de Bérilion ». Lorsque la paix se profila, Drogo la refusa, ne pouvant supporter que l’honneur bérilien soit bafoué en pactisant avec l’ennemi. Il finit cependant par mourir, âgé de 54 ans, lors d’un duel face à la rônin surnommée la Dévoreuse de Kaigan. Avec ce duel, Drogo devint contre toute attente le premier leader Dalfan à périr lors d’un duel singulier depuis Dio.

Kyoran Dalfan 1819-1856:

Deuxième petit frère de Drogo et son Kulin, il déserta le clan accompagné de toute la branche annexe des Dalfan Fûjiyu, et il tua son propre petit frère qui avait tenté de l’empêcher de partir, Yotsuo Dalfan. Son objectif était de faire entendre sa voix et son opinion à tout Bérilion et de propager une idéologie pacifiste dans le pays, afin de mettre fin à la guerre, qu’il jugeait devenue absurde et ayant perdu tout son sens au fil des années. Effectivement, cet acte de haute trahison fut relayé dans tous le pays, et ce mouvement pacifiste fut nommé « Rônins », dans l’optique de signifier la séparation avec les clans qui souhaitaient continuer le combat. Finalement, Kyoran parvint à forcer les chefs de clans à se rassembler et à l’accepter à leur conseil afin d’y faire passer son message à tous. Il interpella directement les chefs, leur présentant un discours qui remettait en question leurs préconceptions. On reparle parfois de la question qu’il a posé aux chefs et à laquelle aucun n’a trouvé de réponse : « Quelqu’un sait-il seulement pourquoi ce conflit a commencé ? ». Cependant, au terme de cette réunion au sommet, il fut tué par son grand frère Drogo. Les actes de Kyoran mèneront à un changement progressif des mentalités, puis à l’avènement de la paix avec Nurenuil, signée en 1869.

Suijitsu Dalfan-Fûjiyu 1816-1859:
Leader de la branche annexe des Dalfan Fûiyu, il suivit Kyoran dans son exil, amenant toute sa famille avec lui. Après la mort de celui-ci, il reprit la direction du mouvement avec l’aide du Heka Gisemono. Cependant, ce dernier ne tarda pas à diriger seul car Suijitsu fut lui aussi retrouvé et tué par Drogo, incapable de lui opposer la moindre résistance.

Dreï Dalfan 1835-1870 ? :
Fils aîné de Drogo, il lui succéda après sa mort et récupéra le sabre Havir. On raconte que la mort de son père perturba fortement Dreï, au point que certains doutaient de son état de santé mentale. Certains membres du clan ont même prétendu l’entendre parler à son sabre. Voyant que la guerre arrivait à son terme et refusant en bloc la paix, Dreï lança un assaut de grande envergure sur Nurenuil, suivit par l’immense majorité de ses troupes et des membres de son clan, mais sans aucun support des autres clans qui eux négociaient la paix. Il parvint à atteindre et prendre la capitale de Zu Feorn dans ce qui devint la Quatrième Grande Bataille de Zu Feorn. Cependant, ses troupes furent décimées quelques heures plus tard par un assaut coordonné de trois Theldr nurenuiliens. Lui et ses guerriers survivants furent faits prisonniers et Havir fut récupérée par Nurenuil. Ses actions durant son court règne en tant que leader Dalfan (quelques mois) provoquèrent la déchéance du clan et la perte de tout son prestige politique et militaire. La paix fut malgré tout signée peu de temps après la bataille. L’année suivant, la ville de Zu-Feorn fut la cible d’un assaut d’envergure mené par un groupe de vampires et de nécromants, nommé la Lune de Sang. Durant ces évènements Dreï, qui était enfermé dans les cachots de la capitale nurenuilienne, disparut purement et simplement.

Shû Dalfan 1852 - : 

Petit frère de Dreï et cinquième enfant de Drogo, il était destiné à devenir le Kulin de son grand frère. Après son échec à Nurenuil, il ne resta plus que lui pour assurer la gouvernance de Dalfan, et il hérita donc à contrecoeur du rôle de chef du clan Dalfan. Plus réfléchi et éduqué que ses pairs, et ayant été en partie élevé par Kyoran, il sut garder la tête froide pour négocier la survie des prisonniers. S’il n’a probablement pas la trempe pour maintenir la gloire et la renommée du clan, il a le discernement pour assurer sa survie, et c’est ce qu’il fera en menant une politique de démilitarisation et de remembrement de sa région, dans l’objectif d’enfin la rendre autosuffisante en ressources. Lors de la Campagne d’Extrême Orient menées par l’Empire, Shù Dalfan finit par se rendre et fut l’un des deux chefs de clans à garder sa position. Il s’adapta admirablement à l’occupation impériale, qui fut pour lui un tremplin facilitant la politique qu’il avait déjà établie, mais qui n’aida aucunement à redonner au clan de son ancien prestige. En 1880, il quitta la direction du clan pour des raisons quelques peu floues, quittant la ville de Saestsica. Il y retourne cependant régulièrement pour soutenir son successeur désigné et lui apporter aide et conseils. Le reste du temps, ses allées et venues restent inconnues.

Kowai Dalfan 1840- ?:
Kowai est la fille de Kyoran Dalfan, et elle quitta le clan en même temps que ce dernier lorsqu’il partit fonder le mouvement des Rônins en 1855. Cependant, elle disparut dans le même temps de Bérilion tout entier, et personne ne sut ce qu’il était devenu d’elle, si bien qu’on finit par l’oublier et la considérer morte. Ce n’est que de nombreuses années plus tard que Kowai reparut dans le domaine Dalfan, après la Quatrième Grande Bataille de Zu-Feorn et la déchéance du clan. En temps normal, elle aurait dû être considérée comme une déserteuse et exécutée, mais le chef en place, Shu Dalfan, la gracia de tout crime et l’accepta de nouveau dans le clan, lui donnant le titre de Kulin. Shu était un leader très décrié, et Kowai mena une campagne interne à la région Dalfan pour se débarrasser de ses opposants. Lors des campagnes impériales, elle fit démonstration d’une incroyable force au combat et mena les troupes Dalfan avec brio, bien que cela ne fut en rien suffisant. Il fut révélé après la guerre que Kowai tenait sa force de la magie, ce qui acheva de discréditer le clan Dalfan aux yeux des autres clans. Après la guerre, Kowai dut quitter son rôle de Kulin pour des raisons peu connues du public. On raconte qu’elle fut frappée d’une punition divine pour s’être servie de magie et son devenir ne fut pas rendu public par le chef, Shu Dalfan.

Momoiro Dalfan 1857- : (Chef actuel du clan)
Chef Actuel du clan Dalfan, Momoiro fut désigné personnellement par Shu comme son successeur lorsque ce dernier quitta le pouvoir. Neveu de Drogo et cousin de Shu, son père fut tué à Zu Feorn et il fit partie des jeunes enfants du clan dont Shu dut s’occuper après la défaite Dalfan et conserve pour lui un grand respect et une grande affection, le voyant comme un second père. Cela se retrouve dans sa politique, qui suit la lignée de celle de Shù, s’intégrant parfaitement dans la dynamique de l’Empire et collaborant fructueusement avec lui. Momoiro prétend même ouvertement que l’annexion de Bérilion était une bonne chose et un mal nécessaire pour assurer l’avenir du pays et en corriger les tares, et ces propos ne lui attirent pas que des alliés. Malgré tout, la région se porte bien sous sa gouvernance.

Furuiha Dalfan-Yuki 1861- : (Kulin actuel du clan)
Furuiha fut désigné par Shù pour devenir le Kulin de son parent Momoiro. Il fait lui aussi partie de la jeune génération Dalfan ayant perdu leur famille et aînés à Zu-Feorn, et dont Shu dut s’occuper en prenant la tête du clan. Parmi ces jeunes Dalfan, Furuiha était martialement le plus prometteur, et s’annonçait déjà comme la future figure de proue militaire et guerrière du clan… Ce qu’il devint. Cependant, Furuiha a des positions politiques à l’opposé de celles de Momoiro, pouvant parfois avoir des comportements problématiques et haineux à l’égard du nouvel ordre mondial et des étrangers à Bérilion. Bien plus traditionaliste que son chef, il défend bec et ongles les vieilles valeurs bériliennes, ce qui est l’exacte raison pour laquelle Shù lui a confié ce poste de conseiller. De la même manière que Furuiha influence Momoiro, ce dernier l’influence en retour, formant ce que Shu espère être un équilibre favorable à un avenir radieux pour le clan Dalfan.


Dernière édition par Lord Penguin le Mar 7 Avr - 12:44, édité 13 fois
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[Région]La région de Dalfan Empty Bonus : Habitudes vestimentaires

Message par Lord Penguin Sam 21 Fév - 20:19

Comme expliqué plus haut, les Dalfan considèrent généralement le port d'armure comme une marque de lacheté au cours d'un duel, et s'habillent donc aussi légerement que possible afin de démontrer leur bravoure (d'autant plus que les duels surviennent n'importe quand là bas), et ce malgré le fait que leur région soit la plus froide du pays (ils y sont habitués).

Voici un ou deux exemples typiques de comment on s'habille à Dalfan : 

Hommes :
[Région]La région de Dalfan Dalfan10

A gauche, la version la plus légère et la plus répandue. Un simple pantalon de toile large, pour faciliter les déplacements, et des chaussures en cuir. 
A droite : Plus ou moins le plus d'habit que portera jamais un Dalfan en dehors du champ de bataille. Une chemise de tissu à manches longues (semblable à ce qu'on peut trouver dans d'autres nations telles qu'Haynallia) et le même modele de pantalon, fermé aux chevilles cette fois... Mais avec des sandales/gettas, pour compenser.

Femmes:
[Région]La région de Dalfan Dalfan11

A gauche : Version la plus légère, encore une fois. Mais pudeur oblige, les femmes ne se baladent pas la poitrine à l'air non plus. Elles ont donc toujours quelque chose de léger pour la couvrir (ici, de simples bandes de tissu).
A droite : Idem que pour les hommes, pas de grandes différences vestimentaires entre les deux sexes, à Dalfan.
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[Région]La région de Dalfan Empty [Bonus] Carte de Dalfan

Message par Lord Penguin Jeu 2 Juil - 20:18

Okay, j'ai fait une carte de la région de Dalfan, parce que c'était dans mes plans... Bon, elle est pas parfaite, loin de là, et elle est un peu brouillon, mais elle fait son job.

[Région]La région de Dalfan Dalfan10


Légende non imagée (alors ça, c'est pratique Mignon ) et plus ou moins obvious :
-Les trucs en forme de montagne, bah c'est des montagnes Noël
-Le gros point rouge est la capitale de la région, Saestsica, ou l'on trouve le domaine du clan Dalfan et leur dojo.
-Les points noirs sont les villes importantes, au niveau régional du moins.
-Les points verts sont des villes importantes, mais incluant un dojo renommé.
-La pioche représente la seule mine de la région Dalfan, et une des seules du pays. Elle n'est pas très productive, mais apporte tout de même suffisamment de minerais pour produire un certain nombre d'armes.
-Les tracés gris sont les routes principales.
-La petite forêt au milieu est appellée Komori
-Les petits forts représentent le front de la guerre avec nurenuil et les principaux bastions bériliens.

Ah, et j'suis désolé, j'ai totalement zappé l'échelle... Mais dites vous que la distance entre Saestsica et Funa fait un peu moins de 250 Km (Oui c'est beaucoup...)
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