Jolly Roger (3 places disponibles =D )

Finalement, l'adversaire laissa une ouverture, très belle d'ailleurs, la dague vint se planter dans le cou de l'homme et celui-ci s'écroula. Tirriri, fatigué, respirait lentement et fixait le visage de l'homme mort, une goutte de sang sur sa dague coula et vint s'écraser sur le pont, une deuxième vint la rejoindre et bientôt, le sang qui sortait comme d'une fontaine du corps créa une grande flaque rouge qui happa ces quelques gouttes. Le Crâ, préférant ne pas regarder ce triste tableau, détourna le regard et rejoint son capitaine, tandis qu'il l'interpellait, il rangeait en leurs fourreaux épée et dague.

Eh, cap'tain, c'est quoi le plan d'action maintenant ?

Après que mes ennemis aient étés défaits par Tirriri, je m'étais assis derrière une caisse, hors d'état de combattre. Au bout de quelques minutes, un roublard vint me chercher, enm'annoncant que j'étais désormais prisonnier. Ma blessure le retardait sur la proue du Sloop, quand une mèche attira mon attention. Je parvins tant bien que mal à m'éloigner de la poudre s'appretant à exploser avec le roublard qui était avec moi...
Lorsque la détonation se fit entendre, le roublard m'attrapa et sauta dans l'eau. Je m'évanouis.
À mon réveil, quelques minutes plus tard, la moitié de notre Sloop déjà bien amoché, avait été détruite par l'explosion. Je ne vis plus le roublard qui m'avait certainement sauvé... Je m'arrêtai pourtant immédiatement d'y penser. Je cherchais le reste de mon équipage, jusqu'à apercevoir le capitaine, Thorin et Tirriri sur le Sloop adverse, en train de chasser son équipage, qui arrivait vers moi à la nage.
Sans y prêter attention, je tentais d'atteindre leur navire pour rejoindre mon équipage (et remercier Tirriri au passage (Hey, je fais des rimes)). La nage fut difficile, mais j'atteignis l'échelle de cordage au bout de quelques efforts.

// Petite analepse, mais tout s'est passé très vite, avouez-le //

//Réponse dans l’après-midi//

La petite fête avec les bouteilles de rhum était des plus agréables. Normalement, je ne bois pas, mais pour cette fois, j'avais fait une petite exception. Petite...
J'en ai d'ailleurs profité pour remercier Tirriri pour m'avoir aidé en combat (Et peut-être sauvé la vie, qui sait?
J'avais passé la durée de la soirée à écouter les discussions (en insérant un petit commentaire à l'occasion) et à boire un peu de rhum (Pas plus d'une chopine! Bon, disons deux)

La perte de Furaille nous avait tous touchés (Sauf peut-être Thorin). Lorsque le capitaine avait demandé de chercher de ses effets pour les rejeter à la mer, j'avais exempté le capitaine de mes réflexions selon lesquelles cela n'aurait servi à rien, mais obéi. Voyez un peu le genre?
De même, si on m'avait demandé à moi de mettre la petite zobale aux fers, je n'aurais pas hésité...

Ah bah oui, parce que j'ai oublié de dire que pendant la fête, j'avais entamé une discussion avec Maegcair à propos de cette gosse... Rien appris de nouveau...
J'en profita pour lui demander ce qu'il pensait de la perte de Furaille (Raison pour laquelle je n'étais pas allé en parler avec Thorin)

// Voyez avec quelle aisance j'emploie mes temps du passé //

//

Après s'être laissé conduire à ses nouveaux quartiers dans le plus complet des silence, la jeune fille jeta un regard fugace sur ces derniers, tandis que les bruits de pas du sacrieur guilleret s'éloignaient. Le cachot était sombre. L'air y était saturé d'humidité et d'une odeur pestilentielle, provenant à coup sûr des coins de la pièce exigüe.
À ses pieds reposait la soupe douteuse qu'on avait eu la prévenance de lui apporter, et elle se retint tout juste de shooter dedans en envisageant la possibilité de la projeter à la figure d'un quelconque arrivant. À quelle destinée plus noble pouvait bien aspirer une soupe de cet acabit ? À être déglutie avec difficulté, à la rigueur. Quoiqu'elle n'ai pas faim pour l'instant. Ou pas assez.

Tout en agitant ses chaînes avec circonspection, Ruby en revint finalement, comme toujours, à remettre en cause son identité. Sans doute ce pauvre Ybur était-il mort au cours de la bataille ; paix à son âme improvisée. Il avait été, estima-t-elle, un bon soldat, et un personnage satisfaisant.
Mais il allait à présent être temps pour quelqu'un d'autre d'entrer en scène, et c'est bien ce qui lui donnait lieu de se triturer les méninges si activement. Qui pouvait-elle bien être ? À l'appellation qu'avait utilisé le sacrieur, il ne faisait aucun doutes que l'équipage savait sa condition de fillette. Mais elle pouvait encore être la riche héritière d'un marchand quelconque, ou au mieux la fille de quelque pirate célèbre... mais inventer ce dernier genre d'histoire eu malheureusement nécessité plus de connaissances en la matière qu'elle n'en avait, et elle ne devait en aucun cas risquer de se proclamer fille d'un mortel ennemi.

La zobale, le regard perdu dans la soupe infâme, finit par sentir un léger sourire venir flotter sur ses lèvres, et se recroquevilla finalement contre le mur sans cesser de surveiller la grille ; de ce qui entrerait en premier dépendrait sans doute son prochain rôle, après tout, elle ne pouvait pas négliger ce futur arrivant !

Après avoir débarrassé le pont de tout ce qu'y le couvrait, nous avions religieusement, selon l'une de nos plus anciennes traditions pirates, jetés les affaires de Furaille à la mer. Nous avions ensuite repris notre traversée, qui fut effrayamment calme. Au brouillard succéda le crépuscule, une vaste inondation rougeoyante de tout le ciel, puis la nuit s'installa paisiblement. Dès lors, je bloqua la barre afin de bloquer notre cap, et rassembla tous mes hommes sur le pont. L'heure était venue de se détendre. Après avoir allumé les lampions réparties un peu partout sur le Navire, je fis patienter mes hommes, le temps d'aller emprunter quelques collations à la cale.
Comme dans tout bâtiment, tel qu'était un Sloop, on accédait aux réserves en passant par les dortoirs, improvisés sur le pont inférieur, celui-ci ne communiquant cependant pas avec l'extérieur. D'ici, il suffisait de descendre d'un niveau supplémentaire pour arriver dans les cales.N'étant pas fermée comme on peut l'entendre, elles étaient simplement séparées par quelques cloisons de bois, et on répartissait dans ces compartiments l'équipement, l'artillerie, les denrées sèches, les boissons, les vivres, la poudre et les boulets, et communiquaient par un étroit corridor en ligne droite. C'est ici, à défaut d'avoir des fers digne de ce nom, que nous avions enchaîné la petite, dont je garde encore une difficulté à mouvoir mon bras gauche. Mitoyenne à la subdivision dans laquelle les tonneaux de cette merveilleuse boisson avait été enfermé, je profita de ma descente pour m'inquiéter des conditions de la fillette. Pas dans le sens de les améliorer, simplement de m'en informer.
J'allai d'abord me charger du Rhum. Les Bouteilles de verre brouillé étaient sagement empilées pour la plupart, dans une sorte d'étagère, tandis que les bons trois quarts restant s'étaient déversés sur le sol, durant la bataille. Une pellicule de crasse collante avait recouvert les lieux, et on sentait les violentes vapeurs d'alcool aéré. Je sélectionnai 8 d'entre elles. J'en pris une dans chaque main, deux sous chaque bras, une dans la bouche et coinça la dernière entre mes jambes. J'avançai en sautillant jusqu'à l'échelle, mais cette huitième bouteille m'échappa et cogna contre le sol de bois d'un coup sourd. Pestant, je reposai minutieusement chaque bouteille sur les marches de l'échelle, pour pouvoir repartir avec ma cargaison entière. Avec le tangage du bateau, celle-ci avait roulée jusqu'à la sous la petite construction de bois, et je dus me baisser pour la ramasser. Une fois cela fait, je fis silence. Notre prisonnière remuait, elle semblait s'agiter. Le clinquement des maillons de sa chaîne s'estompa peu à peu pour, pour disparaître, en résonnant par intermittence, en parallèle au mouvement de la fillette. Content de constater qu'elle n'était pas encore morte, je remontai sur le pont, et fus accueillit par des cris de joies, lorsqu'on aperçut les bouteilles.

La nuit défila au fil que les bouteilles se vidaient. C'étaient pourtant des bouteilles massives, mais pas assez pour suffire à mon équipage. Bientôt 6 d'entre elles furent vidés, et la septième venait d'être débouchée. Le cerveau embrumé par l'alcool, nous rions de bon coeur aux plaisanteries de l'un, aux récits érotiques de l'autre.
J'acheva d'un rire gras la petit historie que je racontais :

- Eh bah f'gurez-vous, que lorsque l'homme est rentré, il a r'trouvé son chien les quat' pattes en l'air ! Et même qu'il lui avait cuvé tout son Whisky, l'sal clébard !

Mes compagnons furent eux aussi emportés dans un éclat de rire puissant. L'un d'eux me demanda :

- Dites, Cap'tain ... Qu'est-ce qu'on va faire d'la fillette ?

Puis, juste après, mon Second cria :

- Y a-t-il quelques pédophiles ou amateurs de jeunes chairs sur ce navire ?

Quelques "Moi !" fusèrent. En tentant de mimer un haut démocrate, je me levai, chancelant, et levant le doigt, solennellement, je déclarai :

- Au nom, d'Lady Zidrune, tant qu'eu je s'rais Capitaine de ... de ce navire ... Un violent tangage faillit m'envoyer au sol. Rien d'mal ne s'ra fait à cette petite !

Je vidai mon verre d'un trait, et m'essuya les lèvres d'un mouvement exagéré :

- Mais rien ne vous empêche de pas m'le dire !

A nouveau, on ria. Chacun reprit un verre du breuvage, nous trinquâmes à nouveau. Déclarant, au milieu des regard évocateur que j'allais porter un peu de Rhum à la fillette, j'empoignai une bouteille vide au trois quart, et titubant, je descendis aux cales. Malgré les violentes oscillations que mon cerveau s'amusait à m'infliger, j'arrivai aux "fers" sans trop de dommage physiques. Je m'étais bien écorché ici et là par quelques clous mal fixés; n'ayant plus de chemises, j'étais contrait d'exposer ma chair aux agressions extérieurs. J'ignore si la fillette était endormie, le fait est qu'elle me fixai en silence lorsque je pénétrai dans sa cellule. En évitant d'apparaître trop minable, je m'approchai d'elle en suivant la parois des mains. Je lui souffla :

- Du Rhum ?

// Pfiou, voilà. N'oubliez pas que, de part l'absence d'Higgins sur le pont, rien ne vous empêche de "spoiler" vos dialogues, signe que Nathanaël n'en saura rien. //

Thorin était en train de jouer a un jeu avec l'un de ses compagnons, celui qui buvait le plus de Rhum sans s'écraser par terre avait gagné. Ce qui montra que le Sacrieur avait plus de sang que n'importe qui d'autre. L'alcool lui fit donc moins d'effet. Mais qui disait plus de resistance disait capacité a en boire plus! En gros, le bretteur était dans un état la-men-table.
Il se leva a peu près correctement après environ trois tentatives, puis alla regarder la mer. Chouette journée qu'il y'avait la! Une bataille! La disparition de Furaille... tout allait pour le mieux!

Il s'écrasa par terre après avoir hurlé: "T'façons! J'vous bats tous au jeu..."
Sa chute lui permis de rouler et de s'éclater dans la cale. Il se retrouva donc à un étage des autres rigolos.
C'était amusant comme état... Et puis la posture était confortable. Bien qu'il était allongé sur du bois, il regardait au dessus de lui et tentait de se concentrer sur un point fixe. Mais l'esprit de Bloodmoon était embrumé par l'alcool.

"J'remonte quand j'veux d'abord!" Ajouta t-il avec determination.
Puis il entendis parler le capitaine et se relevais. Pendant qu'il approchait de la voix qu'il entendait, il discutait avec lui même:

-Mais pourquoi? Pourquoi fait il ça?
-Mais parce que c'est un benêt!
-J'ai organisé une superbe conférence, et vous n'y êtes pas invité!
-Et le capitaine alors?
-Chhht! On est plus très loin!

// Et même une petite référence dans le texte! Si c'est pas beau ça! //

Pytagor avait bu, beaucoup bu même. Il commençait à chanter des chansons variées allant d'hymne de guerre à des chansons paillarde, sa voix grave et forte se faisait entendre aisément dans chaque recoin du bateau. Il faillit bien tomber à la mer en enchainant quelques pas de danses, entrainant les rires de l'équipage et de lui même.

-Vous pensez que le cap'tain va faire boire la gamine? C'est que ce... Il fut interrompu en se cognant au mat Ce serait pas très sain. Pas très sain, pas très sain, non pas tr...

Avant de terminer, le iop massif s'écroula par terre, son cerveau avait apparemment décidé de mettre "off" pour aujourd'hui, il ne tarda pas à lâcher de grands ronflements.

- Pas bavarde ... T'es encore qu'une gamine, j'ai 'cune idée de c'que tu foutais à bord du navire de ces gueux ! criai-je. Hum, troublant, il ne me semble pas que je souhaitais crier.

Je me relevai, tremblant, les jambes rendues lourdes et quasi-indomptable. Mon cerveau avait été assailli par une vague d'alcool supplémentaire, tout était triple pour moi. M'appuyant à nouveau contre la surface de bois, je fis demi-tour, et titubant vers la sortie, je me heurtai à ... un de mes hommes. Nous faillîmes tous deux tomber à la renverse. Nous éclatâmes d'un éclat de rire commun, puis je le laissai aller je ne sais où, nullement inquiet de ces préoccupations. De mon côté, relativement éméché, je remontai tant bien que mal l'échelle.

// Pas énormément d'idées sur ce coup :honte: //

Un tendre rayon de soleil s’étalait sur mon visage. J'ouvrais un oeil, que je refermais immédiatement sous le trop intense éclat lumineux. Je me tournais de sorte à présenter mon dos au rayon. Dehors, j'entendais des mouettes qui piaillaient ... Pardon, qui hurlaient autour du bateau. J'avais un mal de crâne ignoble, chaque bruit, chaque frottement se répercutaient en plus puissant dans mes oreilles, rebondissaient à l'intérieur de mon crâne ... J'avais l'impression que ma cervelle pulsait. Je me redressai doucement; un violent étourdissement s'imprégna dans mes yeux, et pendant quelques instants, la cabine n'était plus qu'un méli-mélo de contours flous et mouvants. Puis peu à peu, le malaise s'évanouit, les images parvinrent normalement à mes yeux.
La cabine que j'occupais dans ce nouveau bâtiment était situé selon les même conditions que sur L'Inquisitor. Elle était plus spacieuse; concave, elle se terminait par une parois de verre soufflés colorés, qui constituait une partie de la proue du navire. Un large bureau l’occupait en son milieu. Envahie par une quantité impressionnante de Papiers, il avait été fixé au sol pour éviter qu'il ne dérive en fonction des inclinaisons du bateau. La couchette, déportée sur la droite était isolée par quelques paravents, offrant une ambiance tamisé à cette espace exigu. Une étagère était fixé juste au dessus du lit, les quelques livres qui l'avait auparavant occupés étaient éparpillées sur la couchette.
Pieds et torse nus, j'entrepris de faire quelques pas dans la cabine. Quelqu'un cria dehors, le bruit explosa avec une sensation de verre pilé dans mes oreilles. Je poussai la porte de ma cabine. Le soleil me neutralisa en premier temps, mais je repris enfin contrôle de moi-même. Un vent assez puissant s'était levé; toutes voiles dehors, nous voguions à vive allure. C'était Maeg', mon Second qui avait pris les commandes. Amakna n'était plus qu'à quelques encablures, juste en face. Mes hommes s'activaient sur le pont, libéraient les voiles, ajustaient les noeuds.

- Beau boulot, Second. Ammènent-nous donc jusqu'à Amakna, garde la barre.

Je me frottait les yeux. Mon mal de crâne était toujours aussi présent ... Et douloureux. Néanmoins, je restai sur le pont pendant la manœuvre d’accostage. Nous repliâmes les voiles, sortirent les avirons pour pouvoir manipuler correctement le rafiot, et jetèrent finalement l'ancre. On jeta une corde sur le ponton d'attache couvert de mousse, et Tirriri descendit pour amarrer le navire. Voilà, enfin arrivés à Amakna.
L'endroit était calme. On entendait le piaillement de quelques oiseaux, mais ils étaient presque entièrement couverts par le ressac. Le temps était plutôt maussade, des nuages de pluie recouvrait le ciel. Mais à vrai dire, c'était une ambiance apaisante, à laquelle les lieux s'accoutumaient sans problèmes. Le sable qui constituait la plage laissait rapidement place à l'herbe, haute et humide, grouillante de Crapauds plus difformes et plus gros les un que les autres. Quelques cabanes abandonnées grinçaient sous la force du vent, mais l'endroit était clairement abandonné. A quelques mètres, se trouvait l'entrée d'une grotte, qui permettait apparemment d'accédait à la partie haute de l'endroit. Nous étions séparés de la forêt par une petite falaise. Les sapins nous dominaient de haut, se secouant, agités par le vent. Content de constater que tout s'était passé pour le mieux, je retournai vers Maeg' :

- Maeg', je suis un peu hors-service, ce matin ... Il faudrait que tu ailles faire un état du bateau, voir s'il y'a pas quelques planches à changer. Je te laisses les Hommes.

Après coup, je retournai à ma cabine. Soudain, une pensée me traversai l'esprit. N'avions nous pas une prisonnière à bord ? Une gamine, il me semble ... N'ayant aucun souvenir précis de la soirée de la veille, je descendis aux cales, et pénétrai une fois de plus dans les geôles de la fillette.

// Et Hop ! Nouveau recrutement ... 3 personnes supplémentaires peuvent rejoindre le navire. Pensez à rédiger une introduction. //