Jolly Roger (3 places disponibles =D )

Peu avant l'heure convenu du rendez-vous, Tezca' se dirigea vers le bateau, il y retrouva tout l'équipage. Il salua le capitaine, se dirigea vers lui et lui demanda:

Bon, et si nous discutions salaire maintenant? Hum.....étant donné que nous sommes deux,il montra Lisko du doigts, vous me paierai comme deux membres de votre équipage, non discutable. Sa tirade terminé, Tezcatlipoca descendit de sa monture et attendit la réponse du capitaine.

La jeune Osamodas se dépêchait de rassembler à l'intérieur-même de son Gobgob autant de vivre que possible. Actuellement, elle se trouvait dans la cale du bateau, occupée à voler ce qu'elle pouvait pour repartir (si possible) discrètement ensuite. Elle ne savait pas qui était les gens à qui appartenait tout ce qu'elle prenait, et elle s'en fichait royalement, pour tout dire. Tout ce qui lui importait, c'était d'avoir de quoi manger pour au moins deux ou trois jours.

En fait, tout ceci c'était décidé la veille.
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C'est dans un bruyant tintement que la roche fut de nouveau frappée par la pioche, faisant voler quelques éclats de pierre au sol. La jeune Osamodas ramassa un de ces fragments pour, dans un mouvement à la fois déçu et coléreux, le rejeter contre un des murs de la mine. Du fer. Il n'y avait décidément rien de valeur, par ici. Poussant un long soupir, elle jeta un œil au Gobgob qui voletait à côté d'elle. A l'aide de sa queue, il tenait une lanterne dont la lumière commençait à faiblir, ce qui fit pester la jeune fille. Non seulement cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas trouvé la moindre trace de pierres ne serait-ce qu'un peu précieuses, mais il fallait en plus qu'elle trouve des bougies neuves. Ce qui signifiait pour elle un vol de nuit puis une éventuelle course-poursuite suivie d'une joyeuse partie de cache-cache avec ses poursuivants. Soufflant à cette pensée, la disciple de l'Invocateur commença à se diriger vers la sortie de la mine, trainant sa pioche et le Gobgob sur les talons.

Passant le plus clair de son temps en ces lieux, elle connaissait le chemin par cœur, notamment celui à prendre pour éviter les Phorreurs (parce qu'elle avait beau adorer ces animaux, ils n'en restaient pas moins agressifs), aussi il ne lui fallut que peu de temps pour arriver à l'air libre. Sur le coup, l'Osamodas dû lever une main afin de créer une ombre sur ses yeux, ceux-ci aveuglés par la brusque lumière du jour. Quand ses pupilles furent habituées aux rayons solaires, elle étendit les bras, faisant craquer quelques os. Elle laissa un instant le vent frais renouveler l'air ses poumons, habitués à celui chaud et malsain des mines. C'est là qu'un long et désespéré cri s'échappa de son estomac, lui rappelant qu'elle n'avait pas mangé depuis plusieurs heures, voire un ou deux jours. La disciple à la peau bleue coinça sa pioche contre sa hanche à l'aide d'une corde usée servant de ceinture, qui retenait par la même occasion son short terne et trop grand par endroit troué, parfois maladroitement recousu avec un morceau de tissu ou un petit fil de fer. Il en était de même pour son haut, sans manches, mais cette fois-ci un peu trop petit, ce qui laissait voir son ventre. Mais selon elle, c'était toujours mieux que de n'avoir rien sur le dos.

Elle eût un sursaut à l'instant où elle remarquait -enfin- la présence de l'énorme bateau reposant sur l'eau à quelques mètres d'elle. Son premier réflexe fut de bondir derrière un des rochers bordant l'entrée des mines. Animé par la surprise et une certaine peur, son rythme cardiaque venait de brutalement s'accélérer, tout comme sa respiration. Plusieurs questions vinrent se bousculer dans le crâne de la jeune fille. A qui appartenait ce bateau ? Étaient-ils des envahisseurs ? Des marchands ? Des bandits ? Des voyageurs ? Étaient-ils amis, ou ennemis ? Quelles étaient leurs intentions ? Avaient-ils à manger ? Mais aucune réponse ne lui vint. Elle prit une profonde inspiration, se calmant un peu, réfléchissant. D'ici, il lui semblait ne sentir aucune agitation sur le pont. Peut-être dormaient-ils encore, ou alors ils n'étaient tout simplement pas là. Si elle réussissait à pénétrer dans ce bateau et à y prendre une ou deux vivres -et peut-être même une bougie, qui sait ?- avant de ressortir rapidement, elle n'aurait sûrement aucun problème.
En levant les yeux, elle vit que, dans quelques heures, la nuit allait tomber. Elle pourrait très bien se faufiler entre-temps.

C'est ainsi que, profitant du fait que personne ne se trouvait sur le pont, l'Osamodas grimpait sur celui-ci en prenant soin de faire le moins de bruit possible. Sait-on jamais, après tout. Jetant de petits coups d'œil furtifs autour d'elle, elle soulevait la trappe menant aux étages se trouvant sous le pont lui-même. C'est là que devait se trouver les vivres, non ? Elle commençait alors ses recherches. Ouvrant doucement les portes, s'arrêtant parfois quand il lui semblait entendre quelqu'un venir (ce qui n'était, pour la plupart du temps, seulement le fruit de son imagination), elle fouillait tout l'étage, cherchant la moindre miette de pain. Au bout d'un moment, elle décidait de passer à une partie encore inférieure : les cales. Ses oreilles s'agitèrent un peu quand elle cru sentir une odeur de nourriture. Elle avait enfin trouvé la pièce où s'entreposait les aliments. Son premier réflexe fut de commencer à en manger une partie pour ensuite, le ventre quasiment plein, commencer à en ramasser autant que possible à l'aide de son Gobgob, oubliant presque qu'elle pouvait très bien être découverte d'un moment à l'autre.

// Oublié de prévenir, je pars en vacances à partir de demain, jusqu'à Samedi prochain --'
Allez, au retour j'aurais concocté toute la suite de l'histoire. J'ai déjà quelques idées sur le feu. On va pouvoir faire du beau, du très beau, je vous le garantis. //

Encore a discuter avec la gamine, Thorin entendit un mot qui lui fit changer d'avis, "Combat".
Il remis la main sur son fourreau... Il n'avait pas son épée?!
Bousculant la morveuse de son chemin, il courut jusqu'a la porte qu'il ouvrit avec fracas. Il continua encore quelques mètres, descendit dans la cale, sauta par dessus les hamacs, faisant preuve d'une agilité peu commune, et finit par attraper son épée noire. Il se servit d'un pilier pour rebondir et refaire le chemin arrière aussi vite que possible.
D'un grand sourire, il remercia sa déesse de lui offrir cette opportunitée, il aimait le sang et il en voulait!

Le sacrieur se plaça face au mat, l'observa et réfléchit un court instant.
J'ai toujours rêvé de faire ça!
Sur ces mots, il attrapa son arme avec les dents et se mit a monter jusqu'au nid de pie. Arrivé a ce point il attrapa son arme, heureux de son action peu utile.

Thorin observa le navire d'en face, pas bien gros...
Ark! Mais c'est quoi ce machin? On doit attaquer qui? Ceux qu'on abimé l'épave?
Bien sur ses paroles étaient emportées par le vent et ses commentaires étaient donc inutiles. Mais le sacrieur passait sa vie à parler, il n'allait pas s'arrêter...
Après avoir analysé les dangers possibles, il en déduit que le vent serait désavantageux a celui qui lutterait contre. Une nouvelle expèrience, un nouveau style de combat, de nouvelles règles pour ne pas mourir, c'est un aspect de la piraterie qu'il appréciait fort bien!

Profitant du vent pour couvrir sa parole, il hurla:
Messires les gueux! A l'abordage!