Jolly Roger (3 places disponibles =D )

Après avoir fini de roupiller (Les effets de l'alcool, tout ça), je m'étais rendu compte que nous allions accoster, et m'étais dépêché de m'occuper de la voile centrale.
Nous arrivions dans un port d'Amakna. Maegcair nous fit un topo de ce que nous pouvions faire. À la fin, conscient que je ne risquais pas encore de rejoindre les cellules d'Amakna, et qu'il n'y avait pas écrit "PIRATE" sur mon front, je partis immédiatement dans les rues. Elles étaient quasiment désertes... La seule chose qui me marqua était un homme en noir chevauchant un lézard de deux mètres environ, mais je n'y fis pas attention... Il allait pourtant apparaitre dans mon histoire.
Lassé, je rejoignis assez vite le bateau, pour y voir Maeg' travailler. Je partis alors sur la plage, pour un peu de tranquillité. De tranquillité, mais surtout d'ennui. En mer, on oublie ça, mais être assis sur le sable dans le calme, je n'avais pas l'habitude. Je remontai à bord, et m'y posa. Ce fut ce que l'on appelle plus communément, la lassitude de l'inaction...

// En fait, je manquais d'inspiration... Dommage... //

Amakna, mère patrie de Tirriri, mais aussi la ville où il avait commis ses premiers crimes, qu'il avait rejoints cet équipage de Pirate sur la Reine Furie, en bref, ce lieu lui rappelait beaucoup de vieux et bon souvenirs. Sufokia, elle aurait plutôt rappeler des souvenirs durs, mais, l'esprit de Tirriri n'était pas à cela, il avait d'autres choses en tête.

Le Crâ, après avoir amarré le bateau, y remonta, prit quelques effets personnels, telle qu'une bourse de Kamas, un grand sac et une vieille carte poussiéreuse. L'homme redescendit et se dirigea vers le Sud-Ouest, longeant la plage. D'après ses souvenirs, ce chemin devait le conduire à une zone plus plate, où les Crapauds-Mufle aimaient bronzer au soleil.
C'était là un endroit où seuls quelques aventuriers passaient, et Tirri' pu en interroger quelques un sur ce qui se passait en ville, le nouveau Gouverneur et tout ce qui s'était passés depuis leurs départ de Torunta.

Si les autorités ne les avaient pas encore remarqués, Tirriri obtient néanmoins une info importante : Le Gouverneur, ainsi que tout son gouvernement, allaient bientôt prendre un bateau pour Bonta où ils avaient une affaire diplomatique à régler. Ils ne laisseraient à Amakna que le Vice-Gouverneur pour s'occuper du pays.

Le Crâ retint l'information et se dirigea ensuite vers le marché le plus proche. Pour le coup, c'était celui de Kelba. Il dut d'abord atteindre la partie supérieur de la zone où ils avaient accosté et se dirigea vers le Nord-Est. Il arriva finalement à un pont naturel de roche naturel. Comme à son habitude, un Bandit le gardait, faisant payer le passage.

Heureusement pour le Crâ, le Bandit le connaissait déjà pour avoir pris plusieurs raclée tantôt, le Crâ put donc continuer sa route, saluant même le Bandit, un grand sourire sur le visage, tandis que l'homme masqué fulminait de rage. Lorsque le marché de Kelba fut en vue, Tirri' baissa son chapeau sur son regard, de façon à passer inaperçu et continua tout droit, s'arrêtant néanmoins à chaque vitrine. Ici, il trouverait sûrement un bouclier, objet qu'il lui avait fait défaut lors du dernier abordage. Finalement, il tomba sur un beau bouclier, neuf et argenté, dans lequel il pouvait voir son reflet. Après avoir payé le vendeur, il laissa tomber le bouclier dans son sac, le jeta sur son épaule et repartit.


\\ Comment ça c'est exactement la carte du jeu ? Ben, pourquoi pas, hein. :3
Ensuite, le voyage diplomatique du Gouv', c'juste une suggestion pour la suite. //

Thorin appris l'arrivée du navire au port. Sachant la nouvelle, il pensa a se relever. Ce qui était fort étonnant c'est qu'il avait cuvé dans la cale, au milieu des bouteilles de rhum. Il ne se souvenait plus trop comment il avait atterrit ici mais ça lui convenait. Attrapant une bouteille, il descendit du batiment en apprenant qu'il pouvait accoster librement.
Sur le pont il écouta brièvement le lézard avant de décider de l'ignorer, si quelqu'un voulait recruter qu'il le fasse, mais c'était l'heure pour Thorin de se reposer.
Hmm... Salut l'écailleux, j'ai aut' chose a faire...

Et il passa pour chercher distraction. Bloodmoon aperçu de jolies demoiselles dans les rues mais préféra ne pas trop les approcher. D'après le capitaine ils ne devaient pas avoir d'ennuis.

Suivant les ruelles, il passa devant une forge. Il observa un petit moment le forgeron travailler, assis a coté de l'établi du travailleur.

// Pas d'action... mais ptet que je vais acheter une épée... Cela dit, si l'un de vos personnage a pour pere un forgeron, il peut commencer le RP ici X) //

-Si ont reviendra... Qui sait? En tout cas j'ai des épées à réparer.

Pytagor alla voir le forgeron et lui montra ses deux épées, lui demandant le cout d'une réparation.

-Je peut vous réparer la petite pour une cinquantaine de kamas et la grosse à 150. Dit le forgeron en observant les lames d'un oeil expert Vous êtes marin? Vous semblez venir de la mer.

-Oui... Fit Pytagor, laissant un temps de réflexion Oui, je suis marin sur un navire marchand, au cas ou des pirates attaqueraient pour le piller,. Comme vous le voyez je reviens d'une terrible bataille.

-Alors je vous conseille de prendre une arme plus approprié pour le combat en mer. La grande n'est pas très pratique sur un bateau et est très usée, je vous l'achète à 300 kamas. Des sabres sont dans la boutique si vous voulez.

Le guerrier fit ce que l'artisan lui conseilla et alla voir la boutique, le choix était varié mais les prix haut, et il avait 900 kamas. Heureusement, c'est assez pour acheter une bonne épée de qualité commune, mais il fut tenté par une autre arme.

Ce sabre était assez grand, mais convenait parfaitement à un colosse comme Pytagor. La lame blanche de l'arme avait la forme de celle d'un cimeterre, la garde était dorée et décorée d'un symbole en son centre. Le manche était recouvert d'un cuir solide de sanglier, et trois ficèles rouges pendouillaient au pommeau en tant que décoration.nIl demanda au marchand combien elle coutait, le prix n'étant pas affiché. Cette épée coutait au bas mot 2000 kamas, deux fois plus que ce qu'il avait. Le marchand vantait les mérites de l'arme, qui aurait appartenu à un puissant guerrier et serait magique... Venant d'un roublard c'était surement du baratin. Le iop ne repartirait pas sans cette épée, il avait récolté une dague sertie de diamant sur le champ de bataille, surement à ennemi. Il voulait la garder, mais tant pis. Il montra la dague au marchand, qui lui dis que une telle « pacotille », ne valait que 600 kamas maximum.

La c'était sur, Pytagor se faisait arnaquer. Cette dague valait au moins l'épée qu'il voulait. Pytagor n'avait aucune idée pour s'en sortir, il fallait le convaincre de baisser le prix du sabre ou d'augmenter celui de la dague. Il pouvait aller voir le bijoutier, qui saura tirer un meilleur prix de ces pierres. Pytagor s'en alla donc, malgré que le roublard lui hurlait qu'il ne trouvera pas mieux ailleurs. Il montra la dague à Thorin.

-Dis, ça vaut combien ça à ton avis? Je fais pas confiance à ces gars.

// Cimeterre : http://parleferetparleverbe.free.fr/images/Armes/scimitar.jpg

//

Thorin n'aimait pas ce roublard, et le Iop non plus... ça commençait bien.
On lui demandait son avis sur l'épée. Hmm... au bas mot, entre cinq cent et huit cent kamas. Pas plus. Pourquoi?

Il se fichait de la raison, son épée de prédilection était accrochée la! Devant lui. Mais ces sept cent kamas... il ne les avait pas! Il fallait qu'il utilise sa technique fétiche, le vol d'arme.

Le roublard vit que le sacrieur observait cette magnifique arme et lui en proposa six cent cinquante kamas. "Tarif d'ami" disait il. Mais le sacrieur ne les avait pas, il se fit donc ignorer par le roublard et le soldat d'amakna fut chargé de surveille Thorin.
Pff... personne n'est confiant dans ce bled... J'vais pas leur piquer leur soupe...

Puis le sacrieur sortit, tirant la tronche par cet échec. Par un geste mal habile, il poussa le forgeron qui était a l'exterieur, et ce dernier se brula en hurlant un "Woaaaaaaille!".

Ce bruit avait la capacité d'attirer les gens tellement il était intense.

// Et hop! Un jet de dés:
Nelfhithion Aesiryon a effectué 1 lancé(s) d'un D6 :

2

1: Personne ne sors pour voir ce qu'il se passe
2: C'est le poissonier du stand d'a coté qui vient
3: Le soldat sors
4: Le soldat sors
5: Le marchand sors
6: Les deux sortent. //

J'avais copieusement engueulé Maeg' d'avoir hurlé comme ça. Nan, mais, c'est vrai, quoi, qu'on me laisse cuver tranquillement !

J'étais descendu à la cave. Je ne tenais pas à traîner un cadavre si la Gamine venait à nous lâcher, alors, si c'était le cas, autant s'en débarrasser tout de suite. Sa respiration calme malgré tout m'indiqua que non, elle n'était pas morte. Je discernai sa silhouette dans la pénombre. On l'avait attaché grâce à d'épaisse menottes à maillons, fixées autour de ses poignets. Je portai ma main fermée à la hauteur de mon visage. J'avais saisi la clé en sortant de ma cabine. Pourquoi ? Bonne question. Je la fixai encore un instant, la soupesant dans ma main. Finalement, je jetai la clé près de la fillette. Elle heurta le sol avec un bruit sourd. Voilà, elle en fera ce qu'elle voudra.
Le soleil m'aveugla lorsque je sortis de la pénombre des cales. Maeg' se tenait juste devant moi, et malgré mes cris -à voix basse cependant, pas la peine de m'auto-achever-, il m'expliqua qu'une sorte de mercenaire chevauchant un lézard se tenait juste devant le navire. Le laissant, je me dirigeai d'un pas vif jusqu'à la rambarde. La seule chose que je désirais était de ne pas être repéré ici en tant que Pirates. Discrétion, discrétion. Je m’accoudais au rebord, et assistait au discours de l’inconnu, qui, bien évidemment commença par ses mots :

- Je sais qui vous êtes.

Eh merde. Découverts. Alors que je m’apprêtais à aller chercher mon sabre, il m’intima de ne pas paniquer, car il était à la recherche d’un bateau sur laquelle embarquer. Il disait ces tarifs « raisonnables ». Bien, après tout, on peut promettre tout et n’importe quoi. Je le fixai quelques instants après qu’il eut fini de parler. Il ne disait plus rien, et moi non plus. Je plissai toujours les yeux, la lumière me transperçant la rétine avec une douceur brute. Puis je m’exclamai (mais pas trop fort quand même) :

- Voyez-vous cela. Mercenaire, hein ? Je lançai l’échelle de corde sur le ponton, et descendit rejoindre l’homme au lézard. Je fis glisser ma main sur la peau écailleuse du reptile. Son œil droit, un orbite globuleux me suivis dans mes gestes. Ses muscles tressautèrent aux endroits en contact avec ma main. Sa peau était fraîche. Eh bien, je recherche effectivement des marins. Tu reviens ce soir ? On parlera de tes « tarifs » autour d’une table bien garnie. Là, nous sommes tous en permission.

Je tapotai le ventre du Lézard, et m’éloignai, toujours torse nue. Je profiterais de ma visite pour m’acheter quelque chose, d’ailleurs. L’hiver était là, et Amakna n’est pas spécialement la nation la plus chaude du monde des Douze

// La suite très bientôt owo//

// Et voilà donc, en retard (forcément) mon intro' à moua... c'est un peu long, hein, et je m'en excuse... Xx" faut dire qu'avec 2 personnages à présenter ainsi qu'une partie se passant avant le RP à retranscrire, ça fait long. Oo //


Une malle en peau de crocodaille à la main, Arkhabra, noble de son état, marchait à grand peine sur les pavés trop glissants d'une route très inégale. La prestance qui devait logiquement s'échapper du personnage, du fait de son armure Xélor grise mais néanmoins brillante, de ses bandelettes parfaitement blanches et de son haut-de-forme noir impeccablement placé sur sa tête était quelque peu atténuée par la démarche du noble.
En effet, l'armure qu'il revêtait gênait quelques peu ses mouvements, et les creux du chemin portuaire ne l'aidaient pas à garder l'air digne. Mais, malgré tout, l'aristocrate s'efforçait de garder un minimum de crédibilité.

Un peu plus loin derrière, un gamin d'une dizaine d'années était en train de se battre avec un nœud papillon bien désagréable à accrocher, l'obscurité n'aidant pas.
Il venait, peu avant, de troquer ses habits trop grands pour lui contre un costume taillé spécialement pour lui, tiré d'une grande valise. Après avoir enfin gagné son duel avec la cravate courte, il s'attaqua aux lacets de ses souliers vernis, surveillant d'un œil les badauds. Une fois ses cheveux ébouriffés et grisonnants domptés par un petit chapeau melon, il attrapa une autre valise et s’élança à la poursuite du premier protagoniste, lequel vérifiait l’heure sur une montre à gousset.

-M’sieur ! Eho, m’sieur Arkhabra !

Le Xelor s'arrêta, un peu inquiété par la prononciation de son nom. Après tout, il était ici pour embarquer afin de recueillir le maximum d'informations possibles sur le monde maritime. Des informations sur les pirates, si possible. Ordre du comte Argaz, auquel il s'était rallié.
De son côté, Therrens fit un signe pour attirer l'attention du missionné, et prit la parole avec un ton aussi enfantin et innocent qu'il put.

-Hum, je viens juste d'être envoyé, monsieur. Je travaille depuis longtemps dans votre demeure, peut-être ne l'aviez-vous pas remarqué. bluffa le jeune adolescent. Il tenta tout de même d'adoucir ses propos. ... En homme très occupé que vous êtes, Messire. Le valet qui devait vous suivre lors de votre expédition est malheureusement tombé malade, Sacrieur et Xelor le protègent ! A cet instant, le Sacrieur en herbes prit un air aussi peiné qu'il le devait. Bien sûr, il avait lui-même fait en sorte que le pauvre homme tombe malade.
Temporairement, bien sûr, mais après tout, le comte n'avait absolument pas à connaître l'existence de cette vérité, n'est-ce pas...? Sa mission à lui était d'espionner, et au plus près qu'il le pouvait.

A 14 ans, le garçonnet était déjà impliqué dans tout un tas d'histoires et avait, entre autre, juré fidélité à une association qui avait pour but premier d'abattre... l'homme à qui Arkhabra obéissait. Il savait donc le maximum de choses sur celui en face de lui, même si cela ne faisait pas beaucoup.

-On m'a donc envoyé à votre suite et j'accours donc. termina précipitamment Therrens, que toute ces simagrées agaçaient déjà.
-... Jeune homme, j'ignore tout de vous, et je ne sais si je puis prendre un inconnu pour être mon suivant...

Le Xelor s’enfonça dans une réflexion. Un gamin qui n’avait jamais vu se présentait à lui en vue de l’accompagner et de le suivre pendant un long moment….
D’un autre côté, ce môme paraissait débrouillard, et il ne faisait pas spécialement attention à ses sous-fifres. Ceci expliquait facilement pourquoi il ne se rappelait pas de lui. De plus, le fait d’avoir quelqu’un sur qui reporter son agacement s’avérait souvent fort pratique, et les domestiques étaient justement là pour ça. Il semblait également avoir une profonde admiration pour le comte, ce qui ne lui déplaisait pas totalement mais était parfaitement dans la logique des relations à avoir avec un être aussi noble, cultivé et intéressant que lui.

Dans le pire des cas, ce gosse servirait de bouclier en cas d’attaque ennemie (eh, quoi ! N’était-il pas Sacrieur, après tout… ?) et s’occuperait de les distraire tandis qu’Arkhabra opérerait une retraite stratégique.
En face, Therrens s’ennuyait prodigieusement en attendant que le noble se décide. Subtilement, il tenta donc d’achever de convaincre l’autre en en rajoutant :

-Exactement. Vous vous devez d'avoir au moins quelqu'un près de vous, c'est ce qu'on m'a dit. Je suis totalement d'accord. Un noble, monsieur...! De plus, je sais très bien me battre, pour mon âge. Et je vous éviterais bien des soucis, je suis polyvalent… faîtes-moi faire tout ce dont vous voulez vous débarrasser ! Et sur un bateau, il y en aura beaucoup, des tâches trop dégradantes pour vous, messire.

Petits hochements de tête des deux côtés. Il hésitait toujours. Le Sacrieur lança l'argument de la protection.
Un voyage en mer, le danger, le sacrifice qu'il serait prêt à accomplir pour un homme de si grande valeur achevèrent de convaincre le grand couard influençable qu'était Harold Arkhabra. Les deux se mirent donc en route vers un bateau que le plus grand des deux avait repéré à l'instant. Ils furent pourtant obligés de passer par des mines traîtresses mais grâce à un plan glissé dans sa valise par l'esprit psychotique du Xelor, ils trouvèrent leur route en... à vrai dire, ce fut malgré tout un peu long. N'en dîtes rien, surtout, hm...?

Finalement, le comte ragaillardi (probablement par l'air marin) se dirigea d'un pas long vers le bateau accosté. Sans rien demander, le disciple du temps grimpa sur le navire. Il fut malgré tout un peu effrayé par l'énorme lézard se trouvant non loin et se figea net, absorbé par une contemplation terrifiée.

Il fut tiré de son épouvante par son nouveau et « loyal » serviteur, qui lui tira le bras pour le conduire vers des présences plus humaines. Therrens repéra notamment le capitaine sans trop de mal et laissa Arkhabra parlementer quelque peu.

-Bien le bonjour, mon brave… je suis le comte Arkhabra, et ce… jeune homme sautillant nommé… erm… enfin, c’est mon suivant. J’aimerais approfondir mes connaissances sur le milieu maritime, et donc je souhaiterais passer quelques temps en compagnie de votre équipage… la chose vous serait-elle envisageable ? Par exemple, disposez-vous de paperasse à remplir, ce genre d’obstacles… ? Ma motivation est totale, sachez-le. De plus, je suis certain que mon serviteur vous serait très utile pour… toutes les tâches que vous pourriez avoir à lui confier.

Le Xélor resta impassible, et Therrens para sa bouille du sourire le plus idiot et immense qu’il put trouver.
Les deux attendirent ensuite une réponse à leur requête quelque peu mal formulée.


// Au passage, je vais sûrement utiliser un code couleur pour différencier Therrens de M. Arkhabra... Je le noterai dans le prochain post, hu. Xx" //

Bien sur, Thorin profita de ce combat pour s'approcher doucement des armes. Il observa le duel et se dit qu'il ne pouvait pas mieux tomber que sur son camarade Iop, après tout grace a ce guerrier il allait tout de même avoir une épée gratuite!
Le pirate se hissa du sur le comptoir et attrapa l'arme qu'il lui fallait. Au moment où il se retourna, une épée tomba et Bloodmoon dût plonger sur le carrelage pour rattraper l'arme avant qu'elle touche le sol.
Il reposa avec une grande délicatesse l'arme et se tourna vers l'emplacement de l'arme du Iop. C'était effectivement une magnifique arme. Ce pirate avait du gout, bien que le Sacrieur préférait son arme, il tint sa promesse et pris l'arme.

Le combat durait et il ne pouvait partir sans être remarqué.
Ça se complique! Va falloir jouer fin.

Comme a son habitude, l'homme en présence d'un comptoir avait l'habitude de fouiner derrière. Il se baissa donc pour chercher de l'aide. Une bourse, du cuir, un rouleau de tissu. A coté du rouleau il y'avait un message où était écrit: "Pour les frères Couenne, emballer la commande et leur en demander cent kamas".
Le Sacrieur attrapa l'emballage et plaça les armes a l'intérieur. Il posa une bourse de cent kamas et écris au dos du message: "Vous étiez absent, je me suis servi et vous ai dédommagé."

Le Sacrieur sortit et dit au Iop: On y va.

Le sacrieur avança sur les quais pour rejoindre son batiment, il était en même temps en train de faire des moulinets avec sa nouvelle épée. Quelle arme! Enfin quelque chose qui allait pouvoir lui servir de porte parole!

Il rengaina après avoir failli blesser un tofu de compagnie qui passait par la. Il n'évita cependant pas de lui mettre un coup de pied dans le croupion pour verifier une vieille thèse qu'il avait formulé il y'a de ça cinq ans.
La thèse fut complètement érronée, après un coup de pied, un tofu ne s'envolait pas, il était projeté et s'éclatait un peu plus loin... Mais revenons a nos bouftous...

Bon... retournons a bord...

Thorin croisa a nouveau le lézard, qu'il salua encore une fois, puis monta a bord. Il observa tout le monde, presque pas de nouvelles recrues.
Puis son regard se tourna sur les deux nouveaux. Le premier était un type qui n'avait, selon lui, rien a faire sur un bateau et qui n'allait leur causer que des problèmes. Le second était un gosse. Bwarf! Ça en fera un de plus... mais il paraissait plus sympathique que ce personnage en costume.
A la vue de ce costume, il se rappelait qu'une fois, lors d'une partie de carte, il avait plumé une personne d'un milieu riche, c'était d'ailleurs ceci qui lui avait permis de rejoindre la marine.
Puis il passa a coté des deux personnages et les salua d'un: Mouais... bienv'nue.
Le sacrieur avait beau avoir une loquacité et une facilitée a discuter, ses dernières aventures l'avaient transformé en pirate, et il s'était juré qu'il garderait un langage propre et raffiné avec lequel il pouvait taillader.

- ... De plus, je suis certain que mon serviteur vous serait très utile pour… toutes les tâches que vous pourriez avoir à lui confier.

La tête légèrement inclinée, je dévisageai cette soudaine apparition. Cet homme sentait le propre. Des habits neufs, une toilette fraîche; pas difficile de deviner que j'avais affaire à un noble, et pas des moindre. Il arborait un haut de forme d'un noir luisant, et, outre le parfait état de son armure Xelor, il tenait fermement une petite valise en écaille d'une quelconque bestiole. Un Crocodaille, peut-être ? Elle devait sûrement contenir quelque chose de précieux. Il était accompagné d'un gosse, d'une dizaine d'année peut-être, lui aussi vêtu d'un de ses ridicules costume. Ses cheveux ébouriffés et ces traits fins trahissaient cependant un tel apparat. Il n'était pas habitué à porter ce genre d'habits, je pouvais en être sûr.
Je soufflait au nez du compte Arkhabra, comme il s'était ainsi nommé. Il grimaça.

- Je serais ravie de pouvoir effectuer une ou deux traversée en votre compagnie à bord de mon navire ... je jetai un regard à Maeg', qui approuva d'un mouvement de tête, de mon navire marchand... commençai-je. Mais vous représentez une bouche de plus à nourrir. Si je vous prends, se sera uniquement sous certains ... frais, disons.

Romavius m'aborda aussitôt. Selon lui, il n'était pas bon d'accepter n'importe qui à bord du bateau. Je lui fis signe de se taire.

// Marron pour Arkhabra, bleu foncé pour Therrens, c'est parti. //

Par Xélor, cet homme empestait l'alcool ! Ceci amena Arkhabra à reconsidérer sa requête. L'équipage semblait tout aussi dépravé que ce capitaine, et peu affable, avec ça. Serrant un peu plus sa malle en crocodaille, le noble grinça des dents sous son masque.
Au moins, ce bandit ne le comptait que lui, et pas son suivant. Certes, le bougre semblait habile et savait sans doute subvenir à ses propres besoins... Les serviteurs sont si dégourdis, parfois ! Pas autant que lui-même, avec ses attitudes irréprochables, pouvait l'être, mais enfin.
Le gentilhomme inspecta du regard le bateau une nouvelle fois, puis reporta son attention sur l'homme qui lui faisait piteusement face.

-Monsieur, je ne suis pas convaincu que l'haleine alcoolisée soit une coutume chez les capitaines de navires marchands, comme vous la claironnez. Mais enfin, ma prévoyance aidant, j'ai anticipé cette demande... j'ai vraiment besoin d'embarquer, donc je ne rechignerais guère.

... Dans mon extrême bonté, se retint-il d'ajouter, mais il pensa qu'un vocabulaire si courtois ne conviendrait pas à des gens d'un tel niveau. Il espérait néanmoins s'être fait comprendre par tous ces... "rustres" ? Soulevant son bagage, il appela le jeune Sacrieur pour venir l'aider en la lui tenant pour pouvoir l'ouvrir.

De son côté et dans le même temps, Therrens se penchait pour regarder la mer sous lui, sautillait pour écouter le bruit du bois, et inspectait le navire comme un gosse découvrant son cadeau de Nowel, c'est à dire avec une joie non dissimulée. Il leva les yeux vers le ciel, sa main droite le protégeant du soleil, mais ne décela pas le drapeau noir qu'il espérait voir. Il revint alors vers le groupe et tapota le bras d'un Pandawa qui venait d'être consulté par le capitaine du regard (un homme important ou de confiance, présuma le Sacrieur). Il attendit d'être remarqué puis chuchota :

-Dîtes, monsieur, on est pas vraiment des marchands, hein ? Je vois pas le drapeau des pirates... ah, ou alors il est caché ? Parce qu'on est des pirates, je suis sûr ! En prononçant sa phrase, le sourire du garçonnet s'élargit : le rêve de tout gamin Sacrieur était de devenir soldat, ou pirate, au choix, auprès tout. On va faire des trucs interdits ? Tuer des gens, aussi ! C'est trop chouette, ça. Je sais faire, en plus !
A la fin de sa phrase, le disciple de la déesse du Sang tourna sur lui-même. Servir un noble était la partie triste et hypocrite, mais vivre une aventure sur les mers, ça, ça c'était quelque chose de magnifique !
Alors qu'il tournait encore, il fut malheureusement interpellé par le comte, et eut un instant l'air agacé. Puis, il se recolla un sourire hypocrite sur le visage et alla tenir le bagage aussi droit que possible en marmonnant intérieurement.

Arkhabra ouvrit la malle portée par son suivant et attrapa une bourse bien remplie et parfaitement rangée, qu'il jeta souplement vers le capitaine du navire, avant de refermer sa valise.
-Voilà, je pense qu'avec ceci, nous serons acceptés sans mal sur votre bateau marchand, non ?

Thorin était perplexe, qui était ce drole de type? Il passerait par dessus bord au premier faux geste. Du moins c'est ce qu'il ferait s'il était capitaine.

En tant que bon pirate, il s'installa contre la cabine, a gauche des deux nouveaux, la main sur la garde de son sabre. Il fallait être prudent, cette idée de payer pour venir a bord, ce n'était pas dans ses habitudes.

Dites moi, sieur Abracadabra, savez vous que l'argent peut pousser un homme a commettre n'importe quel crime? Je serais vous je refermerais cette malle.

A présent, le sacrieur jonglait avec un couteau qu'il venait d'enlever d'une planche. Il n'aimait pas ces types, pour lui cette histoire de payement était louche. Et ce gamin avait l'air de n'importe quoi sauf un valet. Bien qu'il n en connaissait pas la moindre chose sur la noblesse, ayant été lui même élevé dans la misère, il pensait qu'un valet était souvent plus vieux, plus stable et surtout n'avait pas un profil aussi mesquin.
Il fallait se méfier de ces gens là, c'était un devoir que s'était dorénavant fixé Thorin.
Bloodmoon haussa la voix:
Permettez deux secondes?

Puis le pirate alla voir son capitaine et commença a lui montrer son opinion sans pour autant la divulguer aux deux nouveaux.
Capitaine! On ne va tout de même pas accepter les premiers comique d'une famille "Kostarkravatt"? On va passer pour des débutantes! Z'avez vu la dégaine de ces types? Personnellement, je n'aimais pas Furaille et pourtant c'était un pirate qui pouvait être doué! Mais ceux la, non seulement ils sont antipathiques et louches, mais en plus ils vont être inutiles!
A la limite on prends l'argent et au bout de quelques heures après notre départ COUIC! On les égorge et on les passe par dessus bord!