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[Culte] L'après mort à Bérilion

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Message par Lord Penguin Sam 2 Fév - 13:20

Pour comprendre la perception de la mort dans la religion Yuni, majoritaire à Bérilion, il convient de rappeler certains éléments principaux de leurs croyances :

Pour les ayunis, le monde est pris dans un cycle éternel de réincarnations. Les dieux primordiaux, Shogai (le chaos) et Odayakana (l’ordre), donnent naissance à un monde qui finit par mourir, puis en créent un nouveau, et ainsi de suite… Par alternance, chacun des deux dieux a une emprise plus importante sur le monde présent. Ainsi, un monde sera dominé par l’ordre alors que le suivant le sera par le chaos.
Les préceptes qui régissent un monde dépendent de son « allégeance », et c’est la façon de suivre ces préceptes divins qui définit le destin post-mortem du bérilien.

Pour les ayunis, chaque être humain a en lui une part de divin, que l’on appelle la quintessence. C’est en quelques sortes un équivalent de l’âme, et est la part immortelle de l’être qui peut survivre au travers des mondes, la part non physique/corporelle.

Un autre élément à retenir est la mer énergétique qui constitue partiellement le monde. Cette énergie vitale, nommée Vitalité ou encore chakra, est celle qui donne vie à chaque être à la naissance. Son épuisement provoque le vieillissement, et à la mort, l’énergie restante en l’être retourne à la terre.


Une fois cela compris, nous pouvons évoquer les trois issues majeures de la vie d’un être humain :

-L’Immortalisation :
Il s’agit de la good ending dans la vision bérilienne. Est immortalisé une personne qui meurt en ayant accomplis des hauts faits et des choses extraordinaires selon les préceptes du monde actuel. Dans ce monde, il s’agit souvent de grands guerriers ou héros. Une fois immortalisé, l’énergie, la quintessence et les autres aspects de l’être montent au ciel et s’illuminent, devenant une étoile. Une étoile n’est aucunement liée au Monde et lui survit, gardant sa position dans le ciel à travers les cycles et illuminant pareillement tous les mondes pour l’éternité. Chaque étoile correspond donc à un être exceptionnel du passé de ce Monde ou d’un autre avant lui, supposées inspirer les habitants des Mondes suivants. C’est l’honneur ultime pour un ayuni, et cela revient à être divinisé.

-La Résurrection :
Il s’agit de la « neutral ending » pour les bériliens. C’est ce qui attend ceux qui n’ont pas piétiné les préceptes du Monde mais qui n’ont pas su tirer leur épingle du jeu et s’illustrer suffisamment. A leur mort, leur quintessence quitte le Monde et entre en stase à l’extérieur de celui-ci. Lorsque le Monde sera détruit et qu’un nouveau Monde naîtra, toutes ces quintessences auront l’occasion de se réincarner dans une nouvelle enveloppe physique, et d’avoir une nouvelle chance d’atteindre l’Immortalisation. Dans certains cas particuliers, des quintessences peuvent sortir du Monde en emportant une partie de leur être actuel, ce qui leur permettra de se réincarner en tant que la même personne, ou qu’un être très proche du précédent (sans aucun souvenir évidemment). Ce traitement serait réservé à certains êtres qui constituent des exceptions, ou que les dieux veulent préserver tels quels pour conserver l’influence qu’ils peuvent avoir sur le Monde.

-L’Oubli :
L’Oubli correspondrait au « bad ending ». En étant « mauvais » et ne suivant pas les préceptes issus du divin, l’homme voit sa quintessence se lier à son enveloppe corporelle et perdre sa divinité. Ainsi, quand il meurt, sa quintessence retourne à la terre au même titre que sa Vitalité, et elle s’y décompose comme son corps se décompose après le trépas. Cela signifie la disparition définitive de tout ce qui constitue cette personne et la perte de toute chance de survivre au monde en cours. Un oublié perd la Résurrection, et donc toute possibilité d’atteindre l’Immortalisation. Il faut noter que la moindre utilisation de la magie lie inévitablement la quintessence au monde matériel et condamne donc à l’Oubli.

Note : Il existe une dernière vision de l’après mort, une « VERY BAD ENDING », qui est généralement réservée aux plus vils parmi les plus vils… Ainsi qu’à tous les membres du clan Heka. A leur mort, leur quintessence est happée par le spectre du dragon Uso’Otsuku qui les torture jusqu’au prochain cycle. Le spectre du dragon aura alors tout pouvoir sur leurs quintessences et sur leurs prochaines réincarnations, et décidera de si ils reviendront à la vie et de comment ils seront dans cette nouvelle vie. Dans tous les cas, à leur prochaine mort, leur quintessence retournera au dragon.


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Pour l’autre religion majoritaire de bérilion, le Shunari Gendô, il n’existe pas de dieux primordiaux. Les seuls dieux sont Inari et les yokais.
De plus, dans leur vision, le monde n’est pas soumis à un cycle de renaissance. Il est en permanent changement et renouvellement mais n’est jamais né et n’a jamais été détruit. Ainsi, ses pratiquants, les yamabushis, ont une vision bien différente de celle des ayunis.

Pour eux, la mort ne peut mener qu’à deux issues :

-Pour l’immense majorité des cas, notre corps et notre Vitalité retournent à la terre et à la mer énergétique, et redeviennent partie de l’énergie qui alimente le Monde en permanence. C’est la définition de la Mort pour les yamabushis. On redevient partie d’un tout, et les morceaux de notre être constitueront les êtres qui nous suivront, de la même manière que l’on était constitué de ceux qui nous ont précédé. Ce destin est une fatalité mais n’est pas négatif. Ainsi vont simplement les choses, et les yamabushis n’aspirent pas à plus où moins que cela.

-En de rares occasions, et de rares circonstances, l’être ne retourne pas à la terre. A la place, il devient un yokai, ou partie d’un yokai. On parle alors d’Ascension. Il s’agit là d’une forme d’accès au divin, pour les yamabushis. Qu’importe les circonstances et le yokai dont il s’agit, qu’il soit bénéfique ou maléfique, rare ou commun, il n’y a pas de jugement de valeur à associer à l’Ascension. L’évènement en lui-même est exceptionnel, et le dieu qui en résulte est toujours digne de respect. Cependant, cela n’indique rien sur le trépassé ou sur l’estime qui lui est due. N’importe qui peut conclure sa vie sur une Ascension, peu importe comment il l’a vécue ou ses valeurs.
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