Les étoiles de sang [Partie I: Raaze le bandit] - [Partie II: Soleil Rouge]

//Par soucis de logique, le rendez vous au port est donné par Ralph à 7 heure//

Le lendemain, au port d'amakna, à 7 heures moins une vingtaine de minutes...
Le soleil venait de se lever, les mouettes chantaient, certains bateaux arrivaient ou partaient, des marins transportaient aussi de la marchandise, dont qui sait, des illégales.
Ralph, au ponton 23 se tenait devant un voiler d'une vingtaine de mètres à deux voiles, apparemment récent car pas abimé.
Le iop, vêtu comme d'habitude, regardait le ciel, dans le bateau, des marins s'activaient, au bout de quelques minutes, l'un annonça que tout était prêt, Ralph les remercia et leur donna une bourse de kamas.
Il était six heure cinquante six, Téko lui avait confié le financement de la recherche de Rasoul, préférant travailler de son coté.
Le guerrier à l'oeil sortit un médaillon en argent, cadeau de sa soeur, lui lança un regard méprisant comme si c'était celle, et leva le bras pour le jeter à la mer, mais au dernier moment, il hésita, regarda le médaillon, et le rangea finalement dans sa poche.
Puis il décida d'éloigner sa famille de ses pensée, il se demandait ce qui l'attendais...
Il avait accepté d'affronter des individus autant, voire plus terrifiants que Raaze, non, tout une organisation, il n'avait pas peur, mais avait un mauvais pressentiment.

-Dans quoi je me suis embarqué moi...

Revenons dans le temps, la veille de cette réunion faites dans un port...
Une organisation composées de dirigeant surboostés complotait dans une obscur salle, échafaudant, exposant, peaufinant des plans. Certains se détestaient, mais le débordement était contenu par le charisme de la silhouette qui se tenait en bout de table.

-Toc toc toc!

Toutes les conversations se turent. Immédiatement. Les regards tournés vers la porte. Qui s'ouvrit, en grinçant, sur un zobal assez ridicule.
L'homme était petit, sensation accentuée par le fait qu'il se tenait courbé, à cause d'une bosse qui lui crevait le dos.
Ses membres étaient eux aussi tordus, les coudes s'écartent vers l'extérieur alors que les genoux pointaient à l'intérieur. Il portait des habits bouffants, décorés d'un damier noir et blanc. Mais c'était ses masques qui attiraient le regard:
Pleutre reposait sur son épaule droite, Psychopathe sur la gauche, tandis que Zobal se tenait sur son torse. Un masque bleu clair, aux traits animal, renforcés par les moustaches et le léger museau, était placé sur son genou droit. Sur le gauche, un masque violet, carré, robotique. Mais ce fut celui du centre qui retint toutes les attentions.
Bleu sombre, de légères nuances formaient des volutes, changeante et tourbillonnantes, si bien que le regard s'y perdait. La bouche, creusé, dessinait un sourire en coin, narquois. Les yeux, interrogateurs, étaient remplis de malice et de moquerie. On avait l'impression qu'il riait de l'incrédulité de l'organisation.

-Bien le bonjour, commença-t-il, et pardonnez-mon intrusion.

// Je m'excuse par avance du retour en arrière. Si ça ne te plait pas, Dalok, dis le moi: j'effacerais le truc, et je me démerderais autrement.
Pour info: mon personnage ne va pas se battre, et il ne remplacera pas Tenilis. C'est un perso que j'aime bien faire apparaitre chez les méchants, vous allez vite comprendre pourquoi ^^ //

-A vrai dire, je me moque du Soleil Rouge. Répondit Ralph, un peu surpris de la présence de Nimfa C'est surtout que je ne veux plus revoir ma famille, en particulier mon père...

C'est alors que le iop se rendit compte qu'il avait déballé son sac en disant cela, lui qui tenais à ce que Dally ne le sache pas, il ne voulais pas passer pour un fuyard qui abandonne ses parents.

-Oh, et puis je ne vois pas pourquoi je te raconte tout ça! Ce ne sont pas tes affaires. Acheva il en tournant le dos, agacé.
Le rire de Nimfa l'énervait, il n'aimait pas les moqueries, et ne comprenait pas comment certaines personnes pouvaient prendre des sujets sérieux à la rigolade.

//Note: seul Seja et moi intervenons dans le Flash back, ce serait sinon trop désordonné//

Le jour précédent, dans la salle du soleil rouge, certains étaient surpris de la présence du personnage, Raaze était monté sur la table, sabre sortit, prêt à se jeter sur lui, Lucia s'était levée brusquement de sa chaise, Jigen tournait simplement la tête vers lui, Geldo avait la main posée sur le manche de son arme et Rasoul beuglais, énervé, levant son bâton.
Kazhaar était au contraire amusé de cette venue, pieds toujours sur la table, Seth observait avec un calme toujours aussi olympien comme à son habitude, l'homme à la faux riait légèrement sous son masque, tourné vers l'étranger, le seul qui ne se tournait pas pour l'observer fut le chef du soleil rouge, sans lui jeter un regard il demanda.

-Que faites vous ici? Vous devez être informés pour nous trouver... Ou avoir des capacités extraordinaire, ou vous vous êtes juste perdus, mais c'est peu probable.

Je vous prie de tout m'expliquer...

Tout à coup, les portes de la salles se fermèrent sans que personne ne lève le petit doigt.

Il y a des personnalités très dangereuse ici, ne me racontez pas de bêtises.

-Je comprend rien à ce que tu raconte, bouffon! Grogna Raaze

-Calmez vous, maitre Raaze. Pria Seth avant de se tourner vers "Z" Que fait on de lui?
Z jeta un regard à l'homme à la faux à sa gauche, qui hocha la tête, puis il repris la parole.

-Rien. Répondit il simplement Je ne veux pas perdre mon temps, nous n'avons pas finis la réunion, nous verrons après, continuez messieurs. Raaze, rassis toi.

Un cri résonna dans toute la rue, un passant pressé venait de renverser une petite vitrine. Sans prendre la peine de s'arrêter, sûrement parce qu'il n'avait pas de temps à perdre, la "vandale" continua sa course folle, soudain, une grosse main l’attrapa par son boomerang, attaché alors dans le dos du fuyard. Le Sadida sursauta, pivota sur lui même, et voyant le marchand courant droit vers lui, il poussa un petit cri timide, il se retourna, s'apprêtant à s'enfuir, mais l'homme qui l'avait arrêté lui faisait face, se résignant à fuir, il fit face au marchand et s'excusa auprès de la victime, lui assurant de l'aider à remettre sa vitrine et tout ce quel contenait en place.

-Pour ça, faudrait déjà que je vende autre chose que des bananagrum's et qu'elles ne soit pas écrasé par la vitrine.

Devant la réplique foudroyante du marchand, Cowoteh blêmit et, finalement, sortit d'une de ces poches tout ce qu'il avait, quelques pièces, il y avait pour 12 kamas, de vieux mégots de cigarettes, quelques graines, des mouchoirs, un petit bout de ficelles et de vieilles bricoles. Finalement, le marchand se saisit des kamas et jetant un dernier regard noir au Sadida, il s'en retourna à son échoppe avant qu'un voleur à l'étalage n'aperçoive ces vitrines sans défenses.

Le Sadida, ayant pris du retard, couru de plus belle, pour finalement arriver au port, où il finit par trouver ceux qu'il cherchait, il sauta sur le bateau et sans prendre la peine de se présenter, il fouilla une dernière fois ses poches, pour vérifier si il ne lui restait pas une petite pièce. En vain. Il allait devoir compter sur les autres pour payer tout les frais, mais, bah ! Après cette aventure, il serait riche et il pourrait tous les rembourser !

//Restons dans le présent à... à présent, je ne voudrais nous retarder et spoiler//

-Mon nom est Ralph Desko, xelor. dis le Iop d'un ton légèrement hautain avant de regarder sa montre Il est presque huit heure! Qu'est ce qu'ils foutent?

Au même moment, dans une chambre peu couteuse -et donc peu confortable-, Dally dormait, et ronflait, jusqu'à qu'un bruit se fasse entendre dans la rue, et qu'un cri résonne, le pandawa s'étira et regarda par la fenêtre, une scène de ménage, banale, le responsable allais se prendre un savon.
Il regarda l'horloge abimée à sa table de chevet qui indiquait 3 heure du matin, il était tard, il fallait qu'il se recoucher...
"3 heure du matin?" réalisa le pandawa, la montre devait être cassée, et tel qu'il connaissait Ralph, il allait partir sans lui!
Dally s'habilla en vitesse, s'assura -rapidement- de ne rien oublier, et couru vers le port, sans payer, et également en oubliant la somme d'argent, récompense d'avoir défait Raaze, dans la chambre, ce qui fera le bonheur du gérant de la taverne.

Il finit par arriver au port, essoufflé mais soulagé, le bateau n'était pas partit sans lui! Il agita la main, courant vers son groupe.

-Salut les gars! Je suis pas trop en retard?

-Ah, le voilà enfin lui... Soupira Ralph Bon, on doit attendre qui d'autre? Je crois qu'il y avais le père de Sélifia, et... Le zobal étrange, qui est venu à la place de Tenilis.

Courant et sautant sur les toits, Séli donnait l'illusion de se jouer de jouer de la gravité, arrivé au port, elle sauta du toit en un magnifique saut périlleux et atterrit juste devant Ralph. Sans se préoccuper de lui, elle se retourna et vit son père qui arrivait en courant.

- Sélifia, tu ne m'avais pas dit que tu étais aussi rapide, j'ai eu du mal à te rattraper.

- Papa, je te signale que c'est moi qui ai eu du mal à te semer et si je te bats à la course à pied, je suis encore loin d'égaler ton niveau de combat à l'épée.

Son père eu un triste sourire que la Reilavac ne remarqua pas, elle avait, pour bagage, seulement un petit sac à dos pas très épais, le Iop, lui avait deux bagages plus volumineux.

Ralph lâcha un cri de surprise dès que Sélifia retomba devant lui, reculant un peu en arrière.

-Ca va pas non? Se plaint Ralph

-Beh alors? Le grand Ralph Desko aurait eu peur d'une demoiselle? Railla Dally.

-La ferme le poilu, j'ai juste été surpris!

-Si on ne peut plus rire de temps en temps... Et bonjours vous deux! Dit le pandawa avec un grand sourire Il me semble que le zobal dont Ralph a parlé ne voulait pas venir, je pense qu'on peut y aller!

-C'est moi qui dit quand on peut y aller! Dit le iop ... On peut y aller.

-Depuis quand t'es le patron?

-Depuis que JE finance l'expédition.

-On est pas tous nés riches!

-Et ta prime? Ah non, tu as du tout dépenser en alcool.

-Pas vrai! Juste la moitié! Se défendit Dally, qui ne savait pas qu'il avait tout oublié à la taverne.

-Hum, bref montez. Invita Ralph Notre prochaine destination est une ile peuplée mais assez hostile, une ancienne prison peuplée à présent par des pirates et autres, je n'ai put trouver aucune information dans des lieux "officiels", je pense que ce sera plus facile là bas.

-Comme tu dis Ralph, je vais à la barre! Dit le pandawa, qui ne semblait pas l'avoir écouté.

-Bon... Quelqu'un m'aide à lever l'ancre? Dit Ralph, gêné de demander de l'aide.-Sauf que même avec un tel amour propre, une ancre, c'est très lourd-

La Reilavac jeta un regard méprisant à Ralph.

- Joue le chef si ça t'amuse, mais ne compte pas sur moi pour t'obéir.

Son père eu un petit rire, puis il s'approcha du jeune Iop.

- Ma fille est quelqu'un de très têtue, quand elle était petite, elle refusait déjà de m'écouter ou d'écouter sa mère. Un conseil: évite de lui donner un ordre directement, au mieux elle t'ignora, au pire...

Il jeta un regard triste vers l'eau, puis secoua la tête avant de se tourner vers Ralph.

- Bon, je vais t'aider à lever l'ancre.

-Merci. Dit Ralph, contrarié des paroles de Sélifia et aussi de dire merci.

Dally lui commençait déjà à tripoter la barre, criant des instructions que personnes n'éxecutait.

J'espère qu'il sait naviguer au moins... Pensa le iop en attrapant la chaine de fer qui soutenait la lourde ancre.

-Eh pâlot! Hurla le pandawa à son rival On arrivera quand?

-Ne m'appelle pas comme ça! Répondit il furieusement On arrive demain, si tu te goure pas de cap bien sur. Et toi la sorcière! Fit il à l'attention de Nimfa Fout quelque chose!

-Décidément tu manque vraiment de délicatesse avec les femmes Ralph. Ria Dally, adossé sur la barre, sur le point de prendre une gorgée de bière.

-Eh! Si tu bois on est bon pour finir sur un récif l'ivrogne!

-Mais... Juste une gorgée!

Le Sadida, assit sur le pont, son boomerang dans son dos et les mains derrière la tête leva les yeux vers le Iop blanchard et la sorcière.

Eh ben, bravo la communication. Si on commence comme ça, on va finir par communiquez avec des signes. Bref, si tu pouvais démuseler notre Iop, ça serait très avantageux pour qu'on puisse atteindre notre objectif.

L'homme sortit de l'une de ses sacoches une cigarette et l'alluma. Cowo' leva les yeux vers le ciel pendant un moment, avant de rebaisser le regard, anxieux et de murmurer pour lui-même.

Le ciel est parsemé de nuage, je suis sûr qu'avec notre chance, on va essuyé une tempête.

Le ciel en réalité, était plus dégagé que jamais.

-Je ne crois pas que tu t'es nommé. Répondit le pandawa au xelorEt... Ma bière!

Ralph tenta de lâcher injures, en vain. Il finit par tirer sur le fil qui lâcha automatiquement.

-Cette fille, elle va m'entendre!

Quelques minutes plus tard, le bateau était partit.

-Tseuh, pourquoi les membres de cette organisation se cachent toujours sur des iles paumées... Râla le iop, adossé contre le mat du bateau.

// je fais juste une remarque, pour le sieur Stef: ou bien ta perso ne connait rien au bateau, ou bien elle est suicidaire. On ne fume pas sur un bateau. Jamais. Pourquoi? Heu... Un bateau, c'est composé de quoi, déjà? Cette matière n'a-t-elle pas la fâcheuse habitude de flamber à tout bout de champ?
Voilà. Si tu ne le savais pas, on va dire que ta perso ne le savait pas non plus, donc, dans ce cas là, que qeulqu'un de connaisseur l'engueule.
Je m'excuse pour le HRP.

Seja, marin.

- Tu auras l'occasion de leur poser la question... Petit Iop.

A l'avant du bateau, les bras croisés, Séli observa l'eau et les quelques pichons qui sautaient à la surface. Son père s'approcha d'elle puis se tournant vers les autres, il s'inclina.

- Je me suis souvenu que je ne me suis pas nommé, mon est Dygo de Garcinn, je me suis issu d'une noble famille de Bonta. Tiens, ça me rappelle que j'étais dans l'armée de Bonta et pas en tant que milicien, non, j'étais un général, même que j'étais un des plus grands généraux de Bonta...

- Quand mon père raconte un de ses vieux souvenirs, il y en a pour des plombs. Si vous voulez le faire taire, libre à vous, mais ce n'est pas le genre d'homme qu'on assome facilement.

Puis, elle regarda loin devant elle, sans faire attention à son père qui racontait sa jeunesse à Bonta.